Etudes et recherche

Fusions & acquisitions : un appétit au plus haut depuis 6 ans

Fusions & acquisitions : un appétit au plus haut depuis 6 ans. Six dirigeants sur dix envisagent une acquisition dans les 12 prochains mois, selon la 13e édition du baromètre semestriel d’EY dédié au marché des fusions et acquisitions dans le monde. Réalisée entre août et septembre 2015, auprès de plus de 1 600 dirigeants dans 53 pays, l’étude repose sur un panel de 19 secteurs d’activité. Parmi les grands enseignements de cette étude, on retiendra que : plus de la moitié des participants indiquent avoir au moins trois deals en cours ; 1 entreprise sur 2 envisage d’acheter des actifs en dehors de son secteur d’activité historique ; des acquisitions transfrontalières sont envisagées par 70% des participants.

« Les marchés matures continuent à conduire l’activité des fusions acquisitions et la zone euro concentre davantage d’intentions d’investissement », indique Rudy Cohen Scali, associé d’EY responsable de l’activité Fusions et Acquisitions. Le top 5 des destinations pour les investisseurs : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, la Chine et l’Inde (l’Australie cède sa place à l’Inde par rapport à la dernière édition du baromètre). Les secteurs plébiscités en termes d’intention de fusion-acquisition sont : le pétrole et le gaz (69%), les biens de consommation (67%), les mines et métaux (67%), les produits industriels diversifiés (66%) et les « utilities » (65%).

Pour ce qui concerne la France, 74% des décideurs français interrogés sont confiants dans la qualité des opportunités d’acquisition, contre 69% pour l’ensemble des répondants ; 42% des décideurs français interrogés ont 2 deals en cours et 74% s’attendent à finaliser une opération dans les 12 prochains mois ; 78% des répondants français envisagent des cibles en dehors de la France ; plus d’1 dirigeant sur 2 en France estime que son entreprise doit poursuivre les acquisitions dans les 12 prochains mois, contre 57% des répondants mondiaux ; enfin, 88% des décideurs français interrogés ont annulé ou perdu une acquisition prévue au cours des 12 derniers mois (contre 73% des répondants mondiaux).

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