Exception à la règle

Geci International

Geci International évite l’offre publique de retrait. Serge Bitboul, président de ce spécialiste de l’ingénierie, qui détient 27,75% du capital et 38,85% des droits de vote, avait saisi l’AMF sur les conséquences du projet de cession de son « pôle ingénierie » au profit d’Alten pouvant s’analyser comme la cession du principal des actifs.

Serge Bitboul faisait notamment valoir que « la cession envisagée ne dégradera pas la situation des actionnaires, dans la mesure où en l’absence de celle-ci, la cessation des paiements est acquise, sa liquidation probable, et que le niveau des actifs disponible (5,6 M€) de Geci International, au regard de l’ensemble des passifs exigibles (plus de 28 M€) ne permet pas d’envisager un désintéressement des actionnaires ».

En outre, la cession, qui redonnera les moyens à Geci International de « pouvoir développer une activité d’ingénierie, améliorera la situation des actionnaires actuels dont les titres, qui n’ont plus de valeur aujourd’hui, auront ainsi une chance de voir leur valeur s’apprécier dans le futur ». Au surplus, postérieurement à la cession, « l’actif disponible sera d’environ 14 M€ pour un passif exigible ramené à 11,4 M€, le solde devant permettre à la société de tenir 18 mois, même sans aucune activité ».

Au vu des informations transmises, l’AMF a relevé que l’opération de cession du « pôle ingénierie », dans le cadre du protocole de conciliation, apparaît être la seule solution permettant d’éviter l’ouverture d’une procédure collective. Et, à l’issue de la cession, Geci International retrouvera une situation financière in bonis, lui permettant de développer une activité, éventuellement bénéficiaire. Sur ces bases, l’Autorité a considéré qu’il n’y avait pas lieu à mettre en œuvre une offre publique de retrait.

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