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EuropaCorp répond aux rumeurs de marché

EuropaCorp répond aux rumeurs de marché. La société prend de nouveau acte des divers commentaires plus ou moins contradictoires de la presse concernant la poursuite de sa restructuration et l’existence de contrefaçons dans le cadre de la trilogie Arthur. En matière stratégique et financière, EuropaCorp confirme les termes de son communiqué du 24 novembre dernier. Sa stratégie est de se recentrer sur son cœur de métier : la production de films de long métrage en langue anglaise à hauteur de 2 à 3 films par an, la production de 2 films de long métrage en langue française, la production de séries télévisées en langue anglaise, la distribution de films et les ventes internationales.

Dans ce cadre, le Groupe a déjà annoncé qu’un certain nombre d’actifs non stratégiques ont d’ores et déjà été cédés et qu’un plan de sauvegarde de l’emploi a été initié. Par ailleurs, le Groupe confirme avoir entamé des discussions avec divers partenaires financiers et/ou industriels en vue d’un renforcement de ses capacités financières. Ces discussions sont en cours et se prolongeront le temps nécessaire, la structure d’un accord éventuel n’est pas arrêtée et aucun partenaire potentiel ne bénéficie à ce stade d’une exclusivité.

En matière artistique, le Groupe précise que les commentaires parus dans la presse il y a quelques mois concernant une éventuelle contrefaçon d’EuropaCorp et de Luc Besson, notamment dans le cadre de la trilogie Arthur, sont sans objet. La Cour d’Appel de Paris a confirmé le 19 janvier 2018 le caractère secondaire de la contribution de MM. Rouchier, Bouchelaghem, Cepo et Fructus, la parfaite validité de tous les contrats et l’absence de toute contrefaçon. Les dessinateurs secondaires ont été condamnés aux dépens et à 12.000 euros de dommages et intérêts.

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