Les primes des fusions et acquisitions

Les primes des fusions et acquisitions. Pour plusieurs opérations récentes, les bonus immédiats offerts aux actionnaires ont été élevés : 60% pour Italcementi, 50% pour BG Group, 41% pour Faiveley Transport. « Mais, attention, ces exemples de prix élevés ne sont pas la norme, prévient le quotidien Les Echos. Selon les données de Thomson Reuters, la prime moyenne en Europe est de 22% par rapport à la moyenne des quatre dernières semaines. Elle est même en baisse par rapport à ces dernières années. Mais, à l’époque, les valorisations des marchés étaient beaucoup plus basses et les OPA limitées, ce qui rend plus difficile les comparaisons ».

La chute de Twitter en Bourse

La chute de Twitter en Bourse : des offres à venir ? L’action de la société californienne a touché un plus bas depuis son introduction sur le NYSE en novembre 2013. Cette « faiblesse du cours fait en tout cas ressurgir les rumeurs de rachat et expose la société à une offensive de ses concurrents », analyse le journal Les Echos. 20 milliards de dollars de capitalisation : « une bagatelle pour des acteurs comme Google ou Apple, qui n’auraient pas à puiser dans leurs réserves pour financer l’opération. Plusieurs gestionnaires de portefeuilles, convaincus de l’imminence d’une acquisition, conseilleraient déjà à leurs clients de conserver leurs actions Twitter… ».

Les sociétés préfèrent les fusions-acquisitions

En période de croissance faible, les sociétés préfèrent les fusions-acquisitions à l’investissement. « Les sociétés veulent éviter de créer des surcapacités, explique Fabrice Theveneau, directeur de la recherche actions et crédit à la Société Générale, dans un entretien au journal Les Echos. Elles vont donc chercher des compétences et des innovations à l’extérieur. Par exemple, les groupes pharmaceutiques préfèrent racheter ou sceller des partenariats avec des laboratoires innovants plutôt que de dépenser beaucoup en R&D. Cette tendance témoigne d’un changement d’état d’esprit des entreprises, qui se concentrent sur l’amélioration de leur rentabilité ».

NextRadioTV, Faiveley Transport : ondes de choc

NextRadioTV, Faiveley Transport : ondes de choc. Pour NextRadioTV, « l’offre de 37 euros par action (soit 605 millions d’euros) constitue l’une des meilleures valorisations du secteur européen des médias (29,7 fois le résultat par action attendu en 2015, et une valeur d’entreprise de presque quinze années d’Ebitda) », analyse le quotidien Les Echos. Quant à Faiveley Transport, « la prime de 82% sur la moyenne des trente derniers jours de Bourse, obtenue par la famille Faiveley pour monter à bord de Wabtec – comme celle payée par Altice pour NextRadioTV (43%) – a de quoi faire danser le boogie-woogie aux actionnaires minoritaires ».

Assurance-santé américaine

Assurance-santé américaine : Anthem rachète son concurrent Cigna, valorisé 54,2 milliards de dollars. Au-delà du prix, passé de 184 à 188 dollars par action, « c’est sans doute l’annonce du mariage Aetna-Humana qui a poussé les deux acteurs à avancer faute de « plan B » », explique le quotidien Les Echos. « Sous réserve des autorisations d’usage, cette acquisition donnera naissance au second semestre 2016 au plus gros assureur-santé outre-Atlantique en termes de personnes couvertes, totalisant 52 millions de clients et environ 115 milliards de dollars de chiffre d’affaires ». Une consolidation qui trouve son origine dans l’Obamacare, réforme qui a permis à des millions d’Américains d’acquérir une assurance-santé.

Logiciels : un secteur propice aux OPA

Logiciels : un secteur propice aux OPA. Systar, Hubwoo, Visiodent et récemment Prowebce avec une prime de 194% offerte par Edenred : à n’en pas douter, les rachats foisonnent dans le secteur de l’édition de logiciels, qui comporte encore plusieurs cibles potentielles, explique Le Revenu dans son édition du 17 juillet. « Outre son caractère éclaté, le secteur accuse une décote significative par rapport aux américains, précise l’hebdomadaire. Les fonds d’investissement sont prêts à profiter de ces substantiels écarts de valorisation ». Parmi les valeurs à l’achat, Le Revenu recommande ESI Group à 27,87 €, Esker à 26,01 € et Weborama à 9,06 €.

 

Groupe Gorgé

Groupe Gorgé : la question d’un rachat total d’ECA pourrait se poser, si sa valorisation « restait durablement au niveau actuel, qui ne reflète pas la position unique de la société, la seule au monde à concevoir des drones et des robots pour tous les environnements », explique Raphaël Gorgé, PDG du groupe éponyme, dans un entretien au Revenu. Ajoutant : « ECA doit retrouver au minimum la rentabilité connue dans les année 2010-2011, soit 11 à 12% de marge d’exploitation ».

Altice montre un intérêt pour KPN

Altice montre un intérêt pour KPN. Après l’échec du rachat de Bouygues Telecom, la maison mère de Numericable-SFR entend rebondir. « Pour l’économie et les infrastructures néerlandaises, ce serait une bonne chose si KPN nous appartenait », a ainsi déclaré, vendredi, Dexter Goei, directeur général d’Altice, au quotidien De Telegraaf. Avant de préciser qu’aucune discussion n’était en cours avec l’opérateur télécoms néerlandais, qui capitalise 14,7 milliards d’euros.

Les valeurs aéronautiques en pointe

Les valeurs aéronautiques en pointe. A l’occasion du salon du 51e salon du Bourget, qui se déroulera du 15 au 21 juin prochain, Le Revenu consacre sa une aux valeurs du secteur, ainsi qu’aux fournisseurs et sous-traitants de taille moyenne cotées à Paris. Parmi ces titres, l’hebdomadaire recommande d’acheter Ausy (à 36,80 euros), « une cible potentielle d’OPA à moyen terme » qui change de dimension, et Tronics Microsystems (à 17,48 euros), en raison notamment de son « attrait spéculatif lié à la présence au capital de Thales et Safran ».


Areva : le temps, c’est de l’argent

Areva : le temps, c’est de l’argent. Selon les analystes, Areva a un besoin compris entre 6 et 8 milliards d’euros. « La participation que prendra EDF dans Areva NP (l’ex-Framatome) ne suffira pas à subvenir aux besoins du champion de l’atome recentré sur le combustible et les mines d’uranium, même dans l’hypothèse improbable où cette filiale serait valorisée à son poids dans les livres (3,04 milliards) », explique le journal Les Echos. Ajoutant : « La CGT évoque un « pillage de tombes » par EDF. A voir la réaction du titre jeudi en Bourse (- 2,76 %, soit 1,1 milliard d’euros de capitalisation effacés), il s’agit plutôt d’un enterrement de dernière classe ».

Cellectis : enchères ouvertes ?

Cellectis : enchères ouvertes ? Cette biotech française « s’est recentrée sur son activité thérapeutique. Et plus précisément sur le développement de médicaments conçus à partir de récepteurs antigéniques chimériques de cellules T, les CAR-T, explique Le Revenu dans son dernier numéro en date du 5 juin. Or Pfizer est le principal partenaire de Cellectis dans les CAR-T […]. Une OPA sur Cellectis serait donc un moyen pour le numéro un mondial de la pharmacie de conforter son avance sur ses concurrents ». Néanmoins, si « la rumeur d’un rachat semble fondée, le montant évoqué – 1,5 milliard de dollars – paraît bien modeste quand Juno et Kite pèsent respectivement 4,2 et 2,4 milliards de dollars au Nasdaq ».

 

Vodafone et Liberty Global

La City séduite par une union entre Vodafone et Liberty Global. « Les fées capricieuses des télécoms arriveront-elles à les marier ? s’interroge le quotidien Les Echos. Il y a seulement deux ans, Liberty Global et Vodafone se disputaient Kabel Deutschland en Allemagne. Et leurs patrons respectifs, John C. Malone et Vittorio Colao, n’en sont plus à se laisser griser par l’amour des « deals ». Ils en ont déjà réussi tellement que le risque pour eux serait plutôt la « tombstone » de trop ». Du reste, « les analystes experts divergent pour décider lequel des deux compères devrait mener la danse d’une noce précédée peut-être d’une scission ».

Orange n’échappe pas aux votes doubles

Orange n’échappe pas aux votes doubles. L’assemblée générale de l’opérateur télécoms a rejeté le maintien des droits de vote simple. D’ici avril 2016, l’Etat français risque donc « de devoir céder environ 10 % du capital d’Orange, comme l’explique le journal Les Echos dans un crible. Ce serait la solution pour ne pas avoir à lancer une OPA quand il viendra à décrocher plus de 30 % des droits de vote, sauf à décrocher une dérogation des autorités boursières. Ce seuil, il le franchira alors à cause – ou plutôt grâce – aux droits de vote double que lui conférera la loi Florange comme à tout actionnaire inscrit au nominatif ».

Valeo

Valeo n’exclut pas une acquisition. « Notre priorité reste la croissance interne, explique Jacques Aschenbroich, directeur général de l’équipementier automobile, à l’hebdomadaire Le Revenu. Mais Valeo est beaucoup plus fort aujourd’hui qu’il y a cinq ans et s’avère donc capable de réaliser des acquisitions ». « Dans l’hypothèse où nous ajouterions un métier à notre portefeuille, il faudrait que la société rachetée soit un leader dans son domaine, qu’elle présente un contenu technologique fort et qu’elle gagne de l’argent. Valeo n’achètera pas de sociétés en perdition ».

Télécoms : gare au retour de bâton

Télécoms : gare au retour de bâton. « La recette par abonné s’est effondrée de 30% à 35% depuis début 2012 et les valorisations des opérateurs rapportées aux bénéfices estimés se sont gonflés d’environ 60% en un an, selon AlphaValue », analyse Les Echos dans un crible. « Mais rien ne pointe au loin sur la route de la consolidation. Martin Bouygues n’est pas vendeur de « [sa] femme ». Mais les gérants, qui ont fait gagner à son titre en Bourse 25,6 % depuis le 1er janvier, ont commencé à lui passer la bague au doigt en désignant le prétendant, Numericable-SFR (+37,8 %). Une situation qui peut vite devenir « perdant-perdant » ».

Le rachat d’AOL

Le rachat d’AOL n’enflamme pas Wall Street.  Verizon Communications « peut lâcher 4,4 milliards de dollars en cash (2 % de sa valeur boursière) sans émouvoir son action, mais il ne peut gaspiller ne serait-ce qu’une fraction de son cash-flow annuel, compte tenu de l’appétit de dividende de ses investisseurs », analyse Les Echos dans un crible. « A ce stade, ce deal permet donc à AOL d’afficher une performance dans la moyenne des « midcaps » américaines depuis son retour à la cote en 2009, mais pas de faire oublier le plus calamiteux de tous les temps, le mariage avec Time Warner ».

 

Crédit Agricole SA

Crédit Agricole SA restera coté en Bourse. Jean-Paul Chifflet, directeur général de Casa, quittera le groupe bancaire après l’assemblée générale du 20 mai. Dans un entretien au journal Les Echos, il fait un bilan de son action et n’envisage pas un retrait de la cote du titre. « La cotation est une bonne chose : elle oblige à être clair et transparent vis-à-vis des marchés. J’ai bien vécu cette exposition permanente aux marchés. Sans la cotation, nous serions moins « pushy », moins performants, moins exigeants avec nous-mêmes. Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas ! ».

Nexans

Nexans : cible de l’italien Prysmian ou prédateur ? « Le câble reste un secteur fragmenté qui a vocation à se consolider, explique Arnaud Poupart-Lafarge, directeur général de Nexans, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Mais je ne crois pas à un rapprochement entre le numéro un et le numéro deux pour des raisons de concurrence. Prysmian et Nexans ont vocation chacun de leur côté à être des acteurs de la consolidation du câble. Cela signifie qu’une fois réussi notre redressement dans les trois prochaines années, nous referons des acquisitions ».

Igate : Capgemini avait su préparer le terrain

Igate : Capgemini avait su préparer le terrain. « Comme la « dilution » des actionnaires (de 6% au maximum) doit être bien plus que compensée par la « relution » du bénéfice par action une fois intégrée la cible, l’action a salué de bon cœur la nouvelle qui avait largement « fuité » (+7,9%) », explique le journal Les Echos dans un crible. « Non seulement le patron Paul Hermelin avait préparé le terrain sur sa volonté de développer ses débouchés outre-Atlantique et ses effectifs en Inde, mais cette opération majeure a été annoncée en même temps qu’un relèvement de ses objectifs annuels. Difficile de résister à ce double « deux en un » quand les indices testent leurs records ».

Alcatel-Lucent

Alcatel-Lucent : « l’épilogue d’une longue agonie industrielle ». Dans un point de vue publié aux Echos, Pierre Suard, premier président d’Alcatel Alsthom, revient sur l’histoire du groupe industriel, bientôt sous la coupe de Nokia, en égratignant au passage, sans le nommer, Serge Tchuruk. « Sous la présidence de mon successeur nommé en 1995, Alcatel aura perdu 24 milliards d’euros en douze ans ». A ses yeux, la vraie origine de ce désastre industriel est « la décision du juge d’instruction, qui, sans preuve, et sans jugement m’interdit du jour au lendemain de travailler pour le groupe, décision annulée dix ans plus tard par le non-lieu final ».

Renault : Colette Neuville s’insurge

Renault : Colette Neuville s’insurge contre la manœuvre de l’Etat. Deutsche Bank AG a cédé à l’Etat français des options de vente sur 4,73% du capital du constructeur automobile, lui permettant de porter sa participation à 19,7%. Objectif : forcer Renault à adopter des droits de vote double, lors de l’assemblée générale du 30 avril (au Carrousel du Louvre). Dans un entretien au Journal du Dimanche, la présidente de l’Adam désapprouve totalement la manœuvre employée « pour faire passer en force une décision contraire à la volonté du conseil d’administration ». Ajoutant : « La fin ne justifie pas les moyens. Il reste à voir s’il n’y a pas une faille qui permettrait d’attaquer le montage. Et il faut réformer la loi pour que les droits de vote ne puissent être utilisés en l’absence de tout réel investissement ».

CGG

CGG : « un parapétrolier touché mais pas coulé ».  « Les investisseurs se focalisent sur les difficultés de la sismique et sous-estiment probablement la solidité des deux autres pôles (les seuls qui intéressaient Technip par ailleurs) », explique Le Revenu dans son édition du 17 avril. Conséquence, la valeur « ne représente que 0,5 fois les fonds propres estimés pour 2015. A ce prix, le groupe pourrait à nouveau faire l’objet d’une OPA hostile, même si la présence de l’Etat au capital freine de potentiels prédateurs ». Objectif de cours fixé par l’hebdomadaire : 8 euros.

Nokia/Alcatel-Lucent

Nokia/Alcatel-Lucent : « la fusion va réussir, car le timing est bon ». C’est l’opinion de Michel Combes, directeur général d’Alcatel-Lucent, exprimée dans un entretien au journal Les Echos. Au-delà des attentes du marché, « nos clients sont prêts : à côté des Américains et des Chinois, ils veulent un nouvel interlocuteur de taille en Europe ». Ajoutant : « Le deuxième atout, c’est le modèle de gouvernance envisagé. Je ne crois pas aux fusions entre égaux. Sur ces deux points, la fusion Alcatel-Lucent a été compliquée : elle a été engagée trop tard (la 3G était déjà lancée) et la gouvernance était un pur désastre ».

Lafarge/Holcim : la messe n’est pas encore dite

Lafarge/Holcim : la messe n’est pas encore dite. Certes, la nomination d’Eric Olsen à la tête du nouvel ensemble a été bien accueillie par le marché. Néanmoins, « il suffira au russe Eurocement, le deuxième actionnaire de Holcim opposé au mariage, et à Ethos, le conseil des fonds helvétiques, de trouver le soutien de 10 % à 15 % des présents à l’assemblée générale du zurichois le 8 mai (sur la base de la participation de 2014) pour annuler la noce », explique le quotidien Les Echos dans un crible.

Maurel & Prom : « une baisse exagérée »

Maurel & Prom : « une baisse exagérée ». La chute du cours de Bourse de cette « junior pétrolière », qui a suivi la baisse de 79 % du profit net, offre une opportunité d’achat, estime Le Revenu dans son édition du 3 avril. « Le titre représente une fois les fonds propres estimés pour 2015. Le groupe n’a pas d’importantes échéances de dette avant 2018 et ses coûts de production au Gabon (30 dollars par baril après transport et amortissements) lui permettent de supporter la baisse des prix du pétrole. Enfin, l’arlésienne d’une fusion avec une autre junior pétrolière pourrait finir par devenir réalité ». Objectif de cours fixé par l’hebdomadaire : 8,50 euros.

Sanofi : « les acquisitions ne sont pas indispensables »

Sanofi : « les acquisitions ne sont pas indispensables ». Dans un entretien au quotidien Les Echos, Serge Weinberg, président du conseil d’administration, revient sur le sens des grandes manœuvres dans le secteur de la santé. « Certaines tiennent à des raisons fiscales, et notamment à la « tax inversion » des labos américains. D’autres sont liées à des stratégies spécifiques à certains acteurs. C’est le cas de Valeant, dont le « business model » repose en partie sur une contraction des efforts de recherche pour générer de la valeur. D’autres sont liées à un redécoupage pur et simple des portefeuilles. Nous avons étudié des dossiers mais nous n’avons pas trouvé les éléments qui justifiaient les prix proposés pour ces activités ».

Lagardère prêt pour une opération de croissance externe

Lagardère prêt pour une opération de croissance externe. « Mon ambition est de réaliser une ou plusieurs acquisitions d’envergure dans le « travel retail »  [le commerce de détail en zone de transport, Ndlr] », explique Arnaud Lagardère, gérant de Lagardère SCA, dans un entretien au quotidien Les Echos « Nous regardons bien évidemment tous les dossiers qui se présentent à nous, y compris World Duty Free que nous étudions avec une grande rigueur. […] Nous avons les capacités financières pour la réaliser sans diluer les actionnaires actuels de Lagardère ».

Alcatel-Lucent

Alcatel-Lucent peut-il affronter seul l’avenir ? « Il y a des rumeurs avec Nokia depuis des années, moi je ne commente pas les rumeurs, explique Michel Combes, directeur général du groupe, dans un grand entretien au quotidien Les Echos. Pour moi, ce n’est pas le sujet. Le sujet, c’est le retour à la compétitivité du groupe à l’issue du plan Shift ». A l’issue de ce plan, « nous aurons une activité repositionnée, et l’entreprise aura retrouvé une croissance profitable, génératrice de cash ».

Mediaset lance une OPA sur Rai Way

Mediaset lance une OPA sur Rai Way. « L’empire de médias de Silvio Berlusconi fait feu de tout bois », observe le quotidien Les Echos. « Dans la foulée de l’offre de sa filiale d’édition Mondadori sur son principal concurrent RCS Libri, Mediaset a annoncé hier le lancement d’une offre surprise de 1,2 milliard d’euros sur Rai Way (l’équivalent du TDF italien), à travers sa propre filiale de télédiffusion, EI Towers ». L’objectif, selon la société, est de créer un grand opérateur national unique dans le secteur des infrastructures dédiées aux systèmes de radio et de télévision.

fusions-acquisitions

Les fusions-acquisitions seront une thématique porteuse en 2015. C’est l’opinion des professionnels interrogés par Les Echos. « Quasiment tous les secteurs pourraient faire l’objet de consolidation en Europe et en France. Mais celui des télécoms qui a déjà enregistré une importante activité par le passé ressort parmi les favoris », indique le quotidien. « Le régulateur européen est favorable, souligne Hervé Mangin, chez AXA IM. Dans l’Hexagone, on va forcément passer de 4 à 3 acteurs, Bouygues étant une cible probable ».

Les bons mois pour gagner avec le CAC 40

Les bons mois pour gagner avec le CAC 40. Dans sa dernière édition, Le Revenu a analysé les statistiques de l’indice vedette sur une période de vingt-sept ans, soit du 1er janvier 1988 au 31 décembre 2014. De cette enquête très fouillée, « il ressort principalement qu’avril (+2,85 % en moyenne depuis 1988) est statistiquement le meilleur mois de l’année pour le CAC 40, quand septembre est le plus déprimant (-1,64%) », explique l’hebdomadaire. « Venu des Etats-Unis, l’adage « Sell in may and go away » a semble-t-il toute sa place à Paris aussi ». Le Revenu rappelle toutefois que les performances passées ne présagent en rien des performances futures.

Gérard Rameix tire les leçons de l’OPA sur le Club Med

Gérard Rameix tire les leçons de l’OPA sur le Club Med. Dans un entretien aux Echos, le président de l’AMF, explique que « l’offre a duré car la cour d’appel de Paris, débordée, a mis près d’un an à traiter l’affaire ». « Cette situation ne se reproduira plus car le législateur, dans un texte du 30 décembre 2014, a fixé une durée de 5 mois maximum à la cour d’appel de Paris pour examiner un recours sur les décisions de recevabilité des offres prises par le Collège de l’AMF », assure-t-il. Par ailleurs, les règles pour accélérer les enchères et surenchères « ont démontré leur efficience avec une conclusion de l’offre en décembre, ajoute Gérard Rameix. En revanche, nous n’avons pas utilisé le dispositif de la dernière enchère qui consiste à fixer une date pour la remise de la toute dernière offre de la part des compétiteurs. Nous allons devoir retravailler ce dernier texte car sa mise en œuvre nous est apparue délicate ».

Mersen

Mersen : une valeur en retournement. Le fabricant de composants électriques et de matériaux en graphite attire à nouveau les investisseurs, note Le Revenu dans son édition du 23 janvier. « Le titre se traite sur la base de multiples attrayants avec un ratio cours sur bénéfice net attendu à 11,9 fois pour 2015 ». Et l’hebdo n’exclut pas un retrait de la cote, rappelant les propos tenus en 2013 par Dominique Senequier, présidente d’Ardian, comme quoi Mersen ou le Club Med n’ont rien à faire en Bourse… « Depuis cette déclaration un peu surprenante, il ne s’est rien passé. Mais, à terme, le scénario de l’OPA reste possible ». Objectif : 25 euros.

Elior

Elior sous-évaluée par rapport à Sodexo. Depuis son retour en Bourse, le 11 juin 2014, l’action du groupe de restauration collective et de services a perdu 19%, note Le Revenu dans sa dernière édition. Aussi l’hebdomadaire mise sur la réduction de l’écart de valorisation entre Elior et son concurrent Sodexo en 2015. D’autant que « l’aspect spéculatif demeure sous-estimé. Avant l’introduction en Bourse, le groupe britannique Compass avait été cité plusieurs fois comme acquéreur potentiel d’Elior », rappelle le journal. Et « certains fonds s’intéresseraient également au dossier ». Objectif de cours fixé à 15 euros.

 

Le palmarès des banquiers d’affaires

Le palmarès des banquiers d’affaires en Europe. Selon le dernier classement de Mergermarket dévoilé hier par Les Echos, les banquiers français délogent les Anglo-Saxons avec huit places sur les dix premières. « Les frères Zaoui, installés à Londres, s’imposent en tête, cumulant huit opérations conseillées (Lafarge, L’Oréal, Glaxosmithkline, PSA, etc.) pour 56,4 milliards d’euros ». Viennent ensuite Grégoire Heuzé (Rothschild), en troisième position, Hubert Preschez (Société Générale), cinquième, et Romain Nourtier (Rothschild), sixième.

Assystem

Assystem rêve d’un mariage. Dans une interview au journal Le Monde, le fondateur et président du directoire, Dominique Louis, évoque ce projet qui pourrait faire doubler de taille cette société d’ingénierie. « Avec un rapprochement qui nous amènerait à 2 milliards d’euros, Assystem changerait de catégorie »,juge-t-il. En vue d’accompagner son développement,Assystem a aussi annoncé l’arrivée d’un nouveau directeur financier et juridique, Philippe Chevallier, ancien d’Usinor et d’Elior.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Fosun a repris la main. En surenchérissant à 24,60 euros l’action (25,98 euros l’Océane), le groupe chinois, via Gaillon Invest II, pousse un peu plus son rival vers le seuil quasi symbolique des 25 euros par action », analyse Les Echos. Lors de sa montée au capital, en mai dernier, « la partie italienne avait laissé entendre qu’elle était à l’aise avec un prix compris entre 21 et 25 euros », ajoute le quotidien. « Or, dans l’hypothèse d’une riposte a minima, donc une prime de 2%, Global Resorts devrait proposer 25,092 euros par action ». Réponse d’ici le 7 janvier.

Technip

Technip : le projet d’acquisition éclipse les forces du groupe. « La plupart des observateurs voient ce projet d’un mauvais œil, explique Le Revenu dans son édition du 12 décembre. Dans un contexte dégradé, Technip se retrouverait en situation d’endettement net (environ 2,5 milliards) et reprendrait en son sein les activités cycliques de CGG particulièrement à la peine en ce moment ». Ajoutant : « L’intégration des équipes pourrait ouvrir une période d’incertitudes de douze à dix-huit mois et peser sur le titre à moyen terme ».

Nexans

Nexans : « de la tension sur la ligne ». Le câblier doit restaurer sa profitabilité dans une conjoncture difficile, explique Le Revenu dans son édition du 5 décembre. Ses ventes ont en effet rechuté de 2,1% au troisième trimestre, à périmètre et taux de change constants. « A terme, Nexans pourrait tomber dans l’escarcelle de Prysmian, s’il échoue à recréer de la valeur pour ses actionnaires », prévoit l’hebdomadaire. Néanmoins, « il est prématuré de « jouer » en Bourse cet intérêt spéculatif ».

Alstom

Alstom : quel retour pour les actionnaires ? « Le retour de cash aux actionnaires sera compris entre 3,5 et 4 milliards d’euros et prendra la forme d’une offre publique de rachat. Même si elle n’aura pas lieu avant six à sept mois, la perspective de l’Opra soutiendra le cours », analyse Le Revenu. Et l’hebdomadaire d’ajouter : « Le montant et les modalités exactes de l’Opra seront précisés plus tard [L’assemblée générale se tiendra le 19 décembre]. Mais les observateurs évoquent un prix de 34-35 euros par action, soit sensiblement le prix de revient de Bouygues dans Alstom ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : les écueils d’une interminable bataille boursière. « Quel que soit l’épilogue de la bataille entre Fosun et l’homme d’affaires italien Andrea Bonomi, les actionnaires du Club Med ont toutes les raisons de se réjouir », analyse Les Echos dans un éditorial signé Christophe Palierse. La valeur a en effet gagné 71% depuis l’annonce de la première offre du tandem Fosun-Ardian, à la fin mai 2013. « De contre-offre en surenchère, certains s’inquiètent toutefois de voir la valorisation du groupe s’envoler [entre 17,5 et 18 fois le résultat opérationnel attendu pour l’exercice 2013-2014], alors que son environnement économique demeure dégradé ».

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203943513636-club-med-les-ecueils-dune-interminable-bataille-boursiere-1065714.php

Club Méditerranée

Club Méditerranée : la messe n’est pas encore dite. L’homme d’affaires italien Andrea Bonomi, via l’une de ses structures, se préparerait à surenchérir sur l’offre à 22 euros par action portée par son rival, le groupe chinois Fosun, selon une information de La Lettre de l’Expansion, rapportée par Le Journal du Dimanche. Le financier et ses partenaires ont jusqu’au jeudi 13 novembre à minuit pour agir.

Montupet

Montupet : une vente à l’étude ?  Les quatre principaux dirigeants détiennent 37% des titres et 52% des droits de vote de l’équipementier automobile. « Une vente de la société ne pourrait pas se concrétiser sans leur accord », analyse Le Revenu dans sa dernière édition. « L’un d’entre eux, le directeur général délégué, Didier Crozet, fait savoir que « les informations divulguées par Bloomberg sont erronées, Montupet n’est pas en vente » ». Néanmoins, conclut l’hebdo, « la question de la succession mérite d’être posée […], alors que l’âge des dirigeants atteint aujourd’hui 60 à 66 ans ».

Initié

Les profits illégaux de l’initié américain. Agé en moyenne de 43 ans, « un initié gagne en moyenne 35% en 21 jours grâce à ses informations non publiques », révèle Les Echos citant une étude de Kenneth Ahern (University of California), Information networks : évidence from illegal insider trading tips. « Ce sont les fuites sur les essais cliniques ou l’autorisation de commercialisation de médicaments qui génèrent le plus de profits illégaux (101% en 9 jours). Viennent ensuite les opérations de fusion-acquisition (43% en 31 jours) et les résultats des entreprises (14% en 11 jours) ». De 2009 à 2013, les profits illégaux cumulés ont été évalués à 928 millions de dollars.

Nutreco

Nutreco : vers une surenchère. L’OPA amicale de SHV à 40 euros par action sur le spécialiste néerlandais de la nutrition animale pourrait susciter la convoitise d’autres repreneurs, analyse Les Echos, malgré la prime de 42%. « Parmi les candidats souvent cités […] figure le groupe américain Cargill. Ce dernier s’est déjà fait connaître aux Pays-Bas en reprenant Provimi, un autre spécialiste de l’alimentation animale, après une bataille boursière épique l’ayant opposé à Nutreco ».

Cegid

Cegid : « cible potentielle et attrayante ». C’est l’opinion du Revenu dans sa dernière édition. « La multiplication des acquisitions dans un marché en ébullition donne un intérêt spéculatif à la société, contrôlée par l’assureur Groupama et par Jean-Michel Aulas, son président-fondateur », explique l’hebdomadaire. Or « une OPA se ferait à des ratios de valorisation bien supérieurs à ceux constatés actuellement de 7,5 fois le résultat opérationnel prévu en 2015 ». Objectif du Revenu : 30 euros.

Zaoui

Fusions & acquisitions : « l’An I d’un cycle long d’activité », qui pourrait durer six à huit ans. « Nous avons assisté jusqu’à présent à des fusions entre les numéros quatre, cinq, six ou sept de chaque secteur », explique Michael Zaoui, fondateur de Zaoui & Co, dans une longue interview aux Echos. Maintenant, nous pourrions voir les leaders de chaque secteur à la manœuvre. Pourquoi ? Car si ce sont des fusions créatrices de valeur, autant créer de la valeur à grande échelle. C’est ce que regardent les chefs d’entreprise et les conseils d’administration ».

02i

O2i : une surenchère ou une contre-offre est envisageable. C’est l’opinion de l’hebdomadaire Le Revenu qui estime qu’en l’état, le projet d’OPE de Prologue a peu de chances d’aboutir en raison de son caractère hostile. Au surplus, « les synergies ne semblent pas évidentes entre Prologue, un spécialiste des solutions de dématérialisation de documents, et O2i, centré sur la formation et l’intégration informatique pour l’industrie graphique. Enfin, les deux sociétés sont déficitaires ».

 

Club Méditerranée

Club Méditerranée : « Une surenchère serait inopportune ». Aux yeux de Georges Pauget, vice-président du conseil d’administration du groupe, « cette affaire a trop duré. L’incertitude bloque la marche en avant de l’entreprise depuis plus d’un an. Or, il faut au moins trois ans pour ouvrir un village », estime-t-il dans une interview au quotidien Les Echos. Ajoutant : « Il faut que cette OPA se termine au plus vite. Une surenchère serait inopportune d’autant qu’avec un prix de 22 euros d’aucuns s’interrogent déjà sur ses répercussions sur la société et ses salariés ».

T-Mobile US

Free sur le point de déposer une nouvelle offre sur T-Mobile US. « Sa maison mère est tombée d’accord avec KKR et un autre fonds pour faire une offre améliorée en capital », révèle Les Echos dans son édition du 6 octobre. « L’opérateur français s’était fixé comme limite la mi-octobre pour surenchérir », ajoute le quotidien, « il devrait attendre le dernier moment et déposer son offre en début de semaine prochaine ». Pour mémoire, Iliad a offert 15 milliards de dollars en numéraire pour 56,6% de T-Mobile US, à 33 $ par action. Iliad évaluait les 43,4% restant de T-Mobile US à 40,5 $ par action sur la base de 10 milliards de dollars de synergies au bénéfice des actionnaires de T-Mobile US.

MPS

Banques italiennes : rapprochements en vue ? Dans une interview aux Echos, Alessandro Profumo, président de Monte dei Paschi di Siena, estime que le système bancaire de la péninsule n’échappera pas à une vague de consolidation, mais considère que son établissement « a toute la capacité désormais pour rester indépendant ». Quant aux rumeurs d’intérêt de BNP Paribas pour MPS, « je l’ai lu dans la presse, mais je n’en ai jamais parlé avec eux ». Ajoutant : « S’il se présente un acquéreur potentiel très intéressé, le conseil et les actionnaires examineront le dossier, mais ce n’est pas l’objectif aujourd’hui ».

Albioma

Spécial valeurs moyennes : quinze actions à acheter. C’est le dossier de la semaine du Revenu, partant du constat que, depuis 2000, les moyennes capitalisations font presque toujours mieux que les grandes. Parmi sa sélection, l’hebdo retient Albioma, qui présente un intérêt spéculatif. « Ce petit producteur d’énergie très présent dans les départements d’outre-mer a mis du temps avant d’établir une stratégie de croissance pérenne », explique le journal. « Ses principaux actionnaires, les fonds Apax Partners et Altamir Amboise, n’ont pas vocation à s’éterniser au capital. Des géants comme GDF Suez et Total ont été vus comme des prédateurs possibles ».

Yara International

Yara International étudie une fusion avec CF Industries. Ce fabricant d’engrais azotés discute d’une « fusion entre égaux » avec son concurrent américain. « D’un côté, la force d’un réseau mondial, de l’autre, l’accès à des ressources (le gaz) compétitives, analyse Les Echos dans un Crible. Il reste à convaincre l’Etat norvégien et sa minorité de blocage de cette logique unioniste, sans oublier les botanistes de la valeur. Car l’administration Obama semble décidée à ne plus laisser ses entreprises alléger si facilement leur facture fiscale en déménageant leur siège social ».

Orange

Orange doit payer cash pour l’espagnol Jazztel. Cette acquisition n’est « pas si simple sur le plan financier », analyse Les Echos. « Les Espagnols voulaient du cash, mais le fleuron tricolore ne peut pas se permettre de dégrader ses paramètres d’endettement ni de trop diluer ses actionnaires, à commencer par l’Etat français. Orange offre donc une prime boursière rondelette de 34% en s’injectant une dose de dette hybride, considérée pour moitié comme du capital par les agences de notation ».

 

SABMiller

SABMiller au cœur du mouvement de consolidation de la bière. « Le culte du Veau d’orge appelle toujours plus de sacrifices », analyse Les Echos dans un Crible. « En repoussant l’offre du numéro deux, SABMiller, la famille de Carvalho-Heineken, qui contrôle le néerlandais et troisième mondial, vient probablement de le pousser dans les bras du champion toutes catégories, le belgo-brésilien AB InBev. En espérant certainement récupérer à termes les miettes d’un dépeçage aux Etats-Unis ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée et la surenchère de Fosun. « A 22 euros par action et 839 millions d’euros (incluant les Océanes), la valorisation proposée pour le Club, jamais aussi élevée depuis six ans et demi, représente une prime de 59% sur son étiage d’avant la toute première OPA amicale de mai 2013, analyse Les Echos. La rallonge d’à peine 5% sur la contre-offre d’Andrea Bonomi, sera-t-elle suffisante pour clore la longue marche du PDG, Henri Giscard d’Estaing, et stopper les contestataires ? ». En tout cas, pour les actionnaires, la prime « fait plus que tous les slogans pour « redécouvrir le bonheur » après quatorze années sans dividendes ».

Maurel et Prom

Maurel et Prom : tendance favorable. D’ici 2015, la junior pétrolière, qui a publié des comptes en forte hausse au premier semestre, « attend le résultat d’un forage réalisé par Anadarko au Mozambique », explique Le Revenu, dans sa dernière édition. « S’il est positif, il pourrait entraîner une forte hausse du titre ». Au surplus, « L’arlésienne d’un rapprochement du groupe avec d’autres juniors constitue toujours un catalyseur pour les prochaines années ». Objectif de l’hebdomadaire : 15 €.

Mersen

Mersen : décote et intérêt spéculatif. C’est l’opinion de l’hebdomadaire Le Revenu, dans son édition du 29 août. Au-delà de sa valorisation attrayante (« ratio cours sur bénéfice attendu à 10,6 pour le prochain exercice », « capitalisation un peu inférieure à ses fonds propres »), l’ex-Carbone Lorraine pourrait faire l’objet d’une opération financière. « Les deux principaux actionnaires, Ardian (ex-Axa Private Equity) et la Caisse des dépôts, détenant respectivement 17,4% et 15,2% du capital, pourraient à terme initier un retrait de la cote ». Objectif du Revenu : 24 euros.

Albioma

Albioma : une « opéable » pour un PEA. Dans son édition 22 août, Le Revenu livre dix idées pour investir en actions dans le cadre d’un PEA. Au chapitre des valeurs susceptibles de faire l’objet d’une OPA, l’hebdomadaire conseille ce producteur indépendant d’électricité spécialisé dans la cogénération, détenu par des sociétés de capital investissement. « Après avoir accompagné la société pendant presque 10 ans, il serait logique que ces investisseurs cherchent à se désengager. Seule ombre au tableau, la production d’électricité dans les départements d’outre-mer reste stratégique pour l’Etat français ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : « revenir aux fondamentaux ». Dans une tribune parue dans Les Echos, Claude Chailan, professeur à l’EM Strasbourg, se montre très critique sur la stratégie mise en place par Henri Giscard d’Estaing (« une impasse ») et penche pour celle proposé par Andrea Bonomi. A savoir « une stratégie de « premiumisation », ciblant […] le segment supérieur du marché de masse. Réouverture de clubs 3 Tridents, fermeture des enclaves 5 tridents au sein des villages 4 Tridents, installation de villages sur de nouveaux territoires… Une stratégie cette fois en phase avec l’ADN du Club, ses 50 ans d’histoire et son savoir-faire ».

Chiquita Brands

Chiquita Brands visé par une OPA hostile. Deux hommes d’affaires brésiliens ont lancé une offre inamicale sur le roi de la banane. Le prix s’élève à 13 dollars par action, soit une prime instantanée de 29%, valorisant Chiquita Brands 611 millions de dollars. « Cette opération met en péril le mariage en cours entre la bananier et l’entreprise irlandaise Fyffes », souligne Les Echos. « Celle-ci doit notamment permettre au groupe américain de se domicilier en Irlande pour réduire son ardoise fiscale tout en donnant naissance à un géant de 4,6 milliards de dollars de revenus ».

Gemalto

Gemalto signe un gros chèque pour emporter SafeNet. « Les 890 millions de dollars à débourser (prix sans cash et sans dette) pèsent 15 fois le résultat brut d’exploitation (Ebitda) estimé de la cible, quand l’acquéreur émargerait plutôt à 13 fois, selon Bloomberg », analyse Les Echos. « Mais le bilan le permet et, surtout, le plan stratégique 2014-2017 devrait bénéficier d’un opportun coup d’accélérateur en début de course, grâce à la croissance bénéficiaire […] de la recrue du Maryland ».

OPA abandonnées

« Wall Street va devoir digérer deux OPA géantes abandonnées », après le retrait de Sprint sur T-Mobile et celui de 21st Century Fox sur Time Warner, explique Les Echos dans un Crible. « La liste s’allonge donc, où figuraient déjà les couples putatifs Pfizer et Astra, Charter Communications et Time Warner Cable, sans oublier Publicis et Omnicom ». Et d’ajouter : « Thomson Reuters a même fait ses calculs : trois des dix plus grosses transactions de l’année ont capoté, et le total des forfaits pèse 15% du total, à comparer à un point bas de 6% il y a deux ans ».

Klépierre

Klépierre augmente de taille avec Corio. La foncière néerlandaise « n’étant qu’au milieu du gué de la restructuration de son portefeuille […], Klépierre peut se permettre d’offrir une prime limitée à 8,5% sur la valeur d’inventaire du hollandais, explique le quotidien Les Echos dans un Crible. Elle évacue le risque d’une surenchère sans dépasser non plus sa propre prime en Bourse (18%) ». Au surplus, « la transaction fera tout de suite briller la devanture du bénéfice net par action de Klépierre, sans mettre à sec ses actionnaires au pays des polders ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : une surenchère d’ici un mois ? Selon deux sources proches du dossier, interrogées par le Journal du Dimanche, Fosun pourrait relever le prix de son OPA, fin août, pour l’emporter face à l’homme d’affaires italien Andrea Bonomi. « Une fourchette comprise entre 23 et 24 € serait envisagée, ce qui valoriserait le Club Med entre 850 et 900 millions d’euros », précise le JDD, ce « qui satisferait les administrateurs indépendants ». A comparer à un dernier cours de 21,40 €.

Shire

Shire prend ses précautions pour s’unir avec AbbVie. « Si le laboratoire de Chicago renonce à sa grande union transatlantique, il devra dédommager Shire d’au moins 500 millions de dollars et d’1,6 milliard en cas d’obstacles réglementaires ou fiscaux », explique Les Echos dans sa rubrique Crible. « Cette seule clause […] suffit à démontrer que le principal intérêt de la transaction pour AbbVie consiste à déménager son siège fiscal au Royaume-Uni, afin d’abaisser de 22% à 13% son taux d’imposition ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Serge Trigano, l’ancien président, milite pour l’OPA d’Andrea Bonomi. « J’estime que l’offre d’Investindustrial est la plus séduisante et la plus intéressante pour les actionnaires », affirme-t-il dans un entretien au Journal du Dimanche. Elle ouvre au groupe des perspectives qui ne sont pas exclusivement chinoises et haut de gamme ». Ajoutant : « La famille Bonomi a la culture et l’expérience des marques. Elle a repris et développé avec succès Aston Martin ou Ducati. Dans Global Resorts, ils sont accompagnés de Sol Kerzner, un des plus grands spécialistes mondiaux du tourisme. Cela les prépare bien à reprendre une marque aussi forte que le Club Med ».

Orange

Stéphane Richard, PDG d’Orange : « un retour à trois opérateurs est inéluctable ». Même si l’opération avec Bouygues Telecom n’a pu se réaliser, « je reste convaincu que le marché devra se consolider », explique le président de l’opérateur dans un entretien avec l’hebdomadaire Le Revenu, sans prévoir toutefois de remontée des prix. La stabilisation de notre marge d’Ebitda « nous permettra de verser un dividende de 60 centimes par action sans mettre l’entreprise sous pression excessive. A l’inverse, le niveau de 1,40 euro en 2012 était sans doute excessif ».

Legrand

Legrand : son capital ouvert « le condamne à l’excellence ». Sa valeur boursière « en fait une proie qui, aux yeux d’Exane, pourrait intéresser… General Electric ! Son aura d’étoile boursière est heureusement dissuasive pour tout raider coté, tant qu’aucun nuage ne vient l’assombrir », analyse Les Echos dans un Crible. « Mais la configuration de son capital, où deux grandes gestions américaines (MFS et BlackRock) contrôlent au total environ 20% d’un tour de table où n’est pas assise la Caisse des Dépôts, ne se prêterait guère à une réédition de la « méthode Alstom » ».

Commission des sanctions

Commission des sanctions : un premier bilan. « Le législateur nous a envoyé un signal pour une plus grande sévérité quand il a relevé le plafond des sanctions de 10 à 100 millions d’euros », explique Michel Pinault, président de la commission des sanctions de l’AMF, dans un entretien aux Echos. « Mais nous n’avons pas une volonté d’augmenter coûte que coûte toutes les sanctions. Nous jugeons au cas par cas : ce qui nous intéresse, c’est d’apprécier la gravité des manquements et leur impact sur les marchés et les épargnants ».

EdR Europe Synergy

Philippe Lecoq : « nous sommes en début de cycle sur les fusions-acquisitions en France ». Pour le gérant du fonds EdR Europe Synergy, « ce mouvement aurait dû venir plus tôt, mais les entreprises étaient en manque de confiance et manquaient de visibilité sur le plan macro. Elles avaient aussi des difficultés à trouver des financements. C’est en train de changer, les entreprises commencent à reprendre goût au risque et, aujourd’hui, les offres en cash devraient donc être plus importantes ».

John Paulson

John Paulson : « une des meilleures périodes pour croître par acquisition ». « Les entreprises peuvent en ce moment emprunter à des taux bas et émettre des actions, ce qui est « relutif » pour les sociétés qui les rachètent. Par conséquent, il n’est pas surprenant qu’il y ait beaucoup d’opérations de fusion-acquisition », explique dans Les Echos le président et fondateur du hedge fund Paulson & Co. « A l’avenir, nous anticipons un mouvement de consolidation parmi les producteurs de pétrole américains indépendants, dans les télécoms en Europe ou dans le secteur de la santé ».

Ciments Français

Carlo Pesenti analyse le mariage Lafarge-Holcim. Le président d’Italcementi, maison mère de Ciments Français, estime, dans Les Echos, que l’opération « sera un défi en termes de management ». « Généralement, il est plus logique que s’associent le leader d’un marché et le numéro quatre ou cinq… Une opération entre leaders, qui serait un peu l’équivalent d’un mariage entre Mercedes et BMW ou GM et Ford, est plutôt complexe ». Ajoutant : « Je ne crois pas à une accélération de la concentration du secteur. Mais l’opération va changer les dynamiques du secteur en Europe et aux Etats-Unis, où ils vont devoir céder des actifs ».

Club Méditerranée

Club Méditerranée : clarification attendue lundi 30 juin. L’homme d’affaires italien Andrea Bonomi a jusqu’à demain 18 heures pour déposer un contre-projet à l’offre de Gallion Invest (Fosun-Ardian) ou y renoncer pendant une période de six mois. « Hier soir, le mystère restait entier sur ses intentions », indique Le Journal du Dimanche. « Il doit mobiliser un financement lourd sur un temps très court. S’il dépose une offre, Ardian et Fosun devront la contrer. S’il y renonce, il risque de continuer à jouer les empêcheurs de tourner en rond », résume un bon connaisseur du dossier interrogé par le JDD.

 

Club Méditerranée

Club Méditerranée : le patron de Fosun sort de son silence. Dans un entretien au quotidien Les Echos, Guo Guangchang, partenaire chinois du ClubMed, estime que, avant la question d’un relèvement éventuel de prix, « il est urgent – comme l’AMF l’a exigé que l’on sache une fois pour toutes les intentions de M. Bonomi ». Ajoutant : « Il est urgent – si aucune offre n’est déposée – que notre offre puisse bénéficier d’un calendrier rapide en juillet ».