Les fusions et acquisitions abandonnées ne gâchent pas les ardeurs

Les fusions et acquisitions abandonnées ne gâchent pas les ardeurs.  « Selon les tablettes de Thomson Reuters, 87 deals d’une valeur de 205,2milliards de dollars ont déjà été abandonnés cette année (111 l’année dernière à la même époque pour 53,6 milliards), dont l’offre géante de Kraft Heinz sur Unilever, indique Les Echos dans un crible. C’est le paradoxe des périodes de valorisations élevées. Les vendeurs sont bien conscients que certains prix sont inespérés mais les acheteurs doivent y mettre les formes, et donc une prime suffisante ».

OPA : les mariages possibles parmi les ténors de la cote

OPA : les mariages possibles parmi les ténors de la cote. Dans son dernier numéro, l’hebdomadaire Le Revenu passe en revue plusieurs scénarios chocs qui pourraient voir le jour à court ou à moyen terme. Parmi ces « serpents de mer », régulièrement évoqués dans les salles de marché, on trouve la fusion éventuelle entre le géant du luxe LVMH et Christian Dior, un rachat de Fiat Chrysler Automobiles par Peugeot, un rapprochement Eiffage-Spie, la cession des activités télécoms de Bouygues à Orange, un mariage entre Vivendi et Havas et, en cas de privatisation d’ADP, un rachat par Vinci de la participation de 50,6% détenue par l’Etat français. Pour chacun de ces dossiers, Le Revenu précise les éléments qui pourraient être déclencheurs, les freins éventuels et donne ses conseils pour chaque titre concerné.

Mariages dans la pub : l’avis tranché de Maurice Lévy

Mariages dans la pub : l’avis tranché de Maurice Lévy. Le projet de fusion, avorté en 2013, avec Omnicom « est définitivement mort, assure, dans un entretien au Journal du Dimanche, le président de Publicis qui va céder, le 1er juin pochain, les rênes à Arthur Sadoun. Nous avons opté pour une autre voie avec l’acquisition de Sapient. Et quand je vois le paysage actuel, je ne vois pas l’intérêt de réduire le nombre de groupes, six au total » (WWP, Omnicom, Publicis, Interpublic, Dentsu et Havas, NDLR). Par ailleurs, « on peut s’interroger sur l’intérêt d’une autre fusion, celle entre Vivendi, Canal+ et Havas, qui pose la question de la neutralité, essentielle aux yeux des annonceurs ».

Mead Johnson : Reckitt Benckiser a bien choisi son moment

Mead Johnson : Reckitt Benckiser a bien choisi son moment. « Malgré une prime de 29 % sur le dernier cours de l’ex-fille du laboratoire Bristol-Myers Squibb, l’offre du spécialiste de l’hygiène (90 dollars par action, soit un total de 16,7 milliards hors dette) est 10 % sous le minimum des 100 dollars évoqués il y a deux ans et demi lorsque le prédateur potentiel s’appelait Danone, et 10 % à 20 % sous les multiples de valorisation des dernières transactions du secteur », explique le quotidien Les Echos dans un crible. « Les bouleversements du marché chinois sont passés par là (en amputant 15 % des ventes de Mead Johnson en deux ans) et le français a fait un autre choix stratégique (le bio avec WhiteWave) ».

Valeurs moyennes opéables : la sélection du Revenu

Valeurs moyennes opéables : la sélection du Revenu. Dans son édition du 27 janvier 2017, l’hebdomadaire consacre son dossier de Une aux valeurs moyennes qui ont progressé de 7,2% l’an dernier (si l’on se réfère à l’indice CAC Mid & Small) contre 4,9% pour le CAC 40. Soit la 5e année consécutive de surperformance. Parmi les titres qui présentent un intérêt spéculatif et pourraient susciter l’appétit d’un concurrent, Le Revenu a identifié cinq valeurs : NRJ Group (dans l’univers des médias), Marie Brizard Wine & Spirits (vins et spiritueux), 1000mercis (marketing digital), Pierre & Vacances (tourisme de proximité) et ID Logistics (logistique).

OPA : quand les prédateurs rompent la loi du silence

OPA : quand les prédateurs rompent la loi du silence. « Si les négociations traînent en longueur avec le management, l’acquéreur peut vouloir s’adresser directement aux actionnaires de la cible et aux marchés pour les convaincre », explique le quotidien Les Echos, quitte à faire monter le cours de sa cible. Sur la période 1990-2013, 7% des prédateurs ont ainsi choisi d’annoncer leurs intentions avant la fin des négociations, selon une étude publiée le 1er novembre 2016 (« She Is Mine : Determinants and Value Effects of Early Announcements in Takeovers »). Pour consulter l’article des Echos : http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211700613374-opa-quand-les-predateurs-rompent-la-loi-du-silence-2057929.php

TechnipFMC confiant dans les synergies

TechnipFMC confiant dans les synergies. « Nous prévoyons de réaliser 400 millions de dollars d’économies sur deux ans. L’essentiel viendra de nos fournisseurs : nous achetons beaucoup d’acier, par exemple, et nous avons de nombreux fournisseurs en commun […]. En leur passant des commandes plus importantes, nous leur offrirons plus de visibilité, ce qui nous permettra de bénéficier de meilleurs prix », explique Thierry Pilenko, président du troisième groupe parapétrolier mondial, dans un entretien aux Echos. « Autour de 30% est un ordre de grandeur assez classique des économies auxquelles nous pouvons parvenir en travaillant sur les projets dès la conception ».

Radiall : sa sortie est un chemin de croix

Radiall : sa sortie est un chemin de croix. L’OPA simplifiée sur le fabricant de connecteurs suivie d’une radiation prive les derniers minoritaires du processus du retrait obligatoire plus protecteur en termes de prix, explique Les Echos dans un crible. « Le parcours a certes été rémunérateur (plus de 2,5 fois la progression du CAC 40, hors dividendes depuis 1989). Mais, même relevée à 255 euros pièce, l’offre demeure en dessous du plus haut historique (273 euros en 2015) ». Au surplus, « La prime (7,5 %) sur la valeur d’expertise basée sur l’actualisation des cash-flows futurs est minime alors que les marchés de l’aéronautique et des télécoms sont au vert ».

Fusions & acquisitions : des hackeurs profitent d’informations confidentielles

Fusions & acquisitions : des hackeurs profitent d’informations confidentielles. « Trois hackeurs chinois sont dans le viseur des autorités américaines pour avoir piraté des informations confidentielles de grands cabinets d’avocats internationaux localisés à New York, explique le quotidien Les Echos. Au total, ils auraient remporté plus de 4 millions de dollars […] en spéculant sur le cours d’actions d’entreprises en tractations secrètes ». Pour consulter l’article : http://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0211638773446-des-hackeurs-chinois-volent-les-donnees-de-grands-cabinets-davocats-americains-2053228.php


S&T craint une OPA

S&T craint une OPA. Dans un entretien accordé à l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, le président du groupe d’informatique autrichien explique que sa société pourrait faire l’objet d’une OPA de la part du fabricant taïwanais de produits électroniques Foxconn, qui a porté sa participation à 29,4% à la faveur d’une augmentation de capital. « Si nous évoluons timidement et que le cours de notre action baisse sensiblement, je pense que Foxconn se lancera dans une OPA », déclare ainsi Hannes Niederhauser. Au cours de 8,95 euros, S&T (code SANT) pèse 393 millions d’euros.

HPE va relancer investissements et acquisitions

HPE va relancer investissements et acquisitions. « L’an passé, nous avons essentiellement payé des dividendes et racheté des actions. Nous allons maintenant accélérer nos investissements et peut-être réaliser de nouvelles acquisitions », explique Meg Whitman, PDG de Hewlett Packard Enterprise aux Echos. « Les investissements seront alignés avec notre stratégie, essentiellement dans les systèmes intégrés, la gestion logicielle du « data center », les infrastructures pour l’Internet des objets industriel. A côté de cela, nous avons une activité de conseil très solide en Europe et en Asie, qui est plus petite aux Etats-Unis. Nous pourrions acheter une société de services aux Etats-Unis, pas une grande entreprise, mais une petite ».

Altice a toujours de l’appétit

Altice a toujours de l’appétit. Avec une dette de 49,3 milliards d’euros à la fin du 3e trimestre 2016, le groupe de Patrick Drahi donne la priorité à l’intégration des actifs (SFR, Virgin Mobile, Portugal Telecom, Suddenlink, Cablevision), mais cet endettement ne l’empêche pas d’être serein . « Si on le voulait, le marché nous donnerait encore plus de dettes ! assure Dennis Okhuijsen, directeur financier d’Altice. 2016 a été une année d’intégration des actifs achetés, je ne peux pas vous dire ce que nous ferons en 2017 si ce n’est de continuer d’intégrer nos actifs et de délivrer ». Ajoutant : « Vous savez, il y a beaucoup d’opérateurs qui ont la pression de leurs actionnaires sur les dividendes. Chez nous, ce n’est pas le cas, nous ne payons pas de dividendes à nos actionnaires, c’est l’avantage d’un groupe contrôlé par une famille, ce qui est très rare dans les grands groupes de télécoms ».

Fin des grands Meccano dans l’assurance ?

Fin des grands Meccano dans l’assurance ? « Une éventuelle fusion de Generali avec AXA […] n’est pas du tout à l’ordre du jour ! explique Philippe Donnet, directeur général de Generali, dans un entretien aux Echos. La course à la taille n’a plus cours ». Ajoutant : « Notre stratégie est basée sur la rapidité d’exécution. Elle n’est pas axée sur les acquisitions. Nous n’en ferons que de manière opportuniste, afin d’accélérer la mise en place de notre stratégie ».

Novartis envisage de céder Alcon

Novartis envisage de céder Alcon. Au cours des deux dernières années, son unité ophtalmologique ne s’est pas développée comme espéré, a reconnu Jörg Reinhardt, président du géant pharmaceutique suisse dans un entretien au journal dominical SonntagsZeitung. Lorsque les problèmes, en particulier le déficit d’innovation, « sont devenus évidents l’année dernière, nous avons pris des mesures et changé la direction ». Ajoutant : « Pour l’avenir, nous gardons toutes les options ouvertes. La question se pose, si à long terme, le groupe représente le meilleur propriétaire pour Alcon ». Pour mémoire, Novartis avait acquis Alcon auprès de Nestlé pour un montant total de 51 milliards de dollars (46,8 milliards d’euros).

Thales intéressé pour monter dans le capital de DCNS

Thales intéressé pour monter dans le capital de DCNS, constructeur naval militaire et public. « J’estime que notre participation minoritaire de 35%, c’est trop ou trop peu, explique dans Le Revenu Patrice Caine, PDG du spécialiste des systèmes critiques embarqués. Il faut que l’Etat, qui est l’actionnaire majoritaire, exprime et choisisse clairement sa vision stratégique de l’avenir de DCNS. L’Etat souhaite-t-il créer, sur le modèle des avions de combat, une « équipe de France » du naval, associant indéfectiblement DCNS à Thales ? Ou bien préfère-t-il favoriser une croissance horizontale européenne entre DCNS et d’autres chantiers navals comme l’italien Fincantieri ? ». « C’est un sujet qui se reposera sans doute fin 2017 ou début 2018 ».

Banques : vers une plus grande concentration ?

Banques : vers une plus grande concentration ?  « Si l’on va vers une plus grande unification de la zone euro, ce que je souhaite, nous devons pouvoir dépasser les dimensions nationales, explique Sylvie Mathérat, entrée il y a un an au directoire de Deutsche Bank, dans un grand entretien aux Echos. Mais chaque chose en son temps. En ce qui concerne Deutsche Bank, nous devons d’abord finir le ménage chez nous ».

Mersen serein face à l’éventualité d’une offre inamicale

Mersen serein face à l’éventualité d’une offre inamicale. « Je ne vois pas de qui pourrait venir une offre hostile car nos principaux concurrents vont nettement moins bien que nous, observe Luc Themelin, directeur général du fabricant de composants électriques et de matériaux en graphite, dans un entretien au Revenu. Je ne pense pas non plus que nous puissions intéresser un grand groupe ». Et ce, alors que « le cours de l’action s’est redressé ces derniers mois » et « devrait encore progresser lorsque notre stratégie axée sur la rentabilité portera ses fruits, et encore plus lorsque la conjoncture sera mieux orientée ».

Sika : la position de Saint-Gobain fragilisée

Sika : la position de Saint-Gobain fragilisée. Le groupe français de matériaux de construction « pensait pouvoir jouer les coucous chez le numéro un mondial de la chimie de la construction, Sika, en se portant acquéreur, pour 2,75 milliards de francs suisses du holding familial en détenant 52 % des droits de vote et seulement 16 % du capital. Mais, en confirmant la limitation à 5 % de ses droits de vote […], le tribunal de Zoug contraint au zigzag la famille vendeuse », explique Les Echos dans un Crible. « Pouvant céder leur bloc jusqu’en juin 2017 à Saint-Gobain, une échéance prorogeable jusqu’à fin 2018, les Burkard se sont déclarés confiants dans l’issue de l’appel qu’ils ont interjeté tout en se déclarant « ouverts » à des discussions avec Sika devant « nécessairement inclure » le groupe de Pierre-André de Chalendar ».

Twitter : les actionnaires « auront du mal

Twitter : les actionnaires « auront du mal à retrouver leur mise de départ ». « Après Alphabet et Disney, le dernier oiseau de proie qui tournait autour du petit volatile, Salesforce.com, s’est envolé en jugeant que la dépouille ne valait pas les 20 milliards de dollars que les investisseurs s’étaient fixés comme ligne d’horizon pour une cession », analyse Les Echos dans un Crible. Pire, « les rumeurs de vente n’ont même pas réussi à propulser le titre jusqu’à son prix d’offre (26 dollars, soit 18 milliards au total). A moins de 12 milliards en Bourse aujourd’hui, Twitter ne vaut pas beaucoup plus que les 8 à 10 milliards qu’étaient disposés à offrir Google et Facebook il y a cinq ans, avant la cotation ».

Compagnie des Alpes (CDA) intéresse Fosun

Compagnie des Alpes (CDA) intéresse Fosun. « Nous pourrions aider l’entreprise à développer son activité en France en tant qu’actionnaire minoritaire car Fosun est un opérateur global, explique Jim Jiannong Qian, directeur du pôle tourisme du groupe chinois dans un entretien aux Echos. Parallèlement, nous pourrions l’aider à grandir à l’étranger, et notamment en Chine où le ski est en plein essor. Le pays va d’ailleurs organiser les Jeux Olympiques d’hiver ». « Nous continuons de discuter et nous sommes disposés à signer. Ceci étant, nous ne viendrons pas si on ne veut pas de nous ».

SES-Imagotag (Store Electronic Systems) serein

SES-Imagotag (Store Electronic Systems) serein face à l’éventualité d’une OPA. Du fait que le bloc d’actionnaires constitué par les fonds Chequers Capital, Pechel Industries Partenaires et Tikehau Capital détient moins de 30% du tour de table, « une OPA peut réussir si elle convient à tous les actionnaires », indique Thierry Gadou, PDG du leader mondial des systèmes d’étiquetage électronique, dans un entretien au Revenu. « Toutefois, les dirigeants sont concentrés sur la poursuite de la forte croissance du groupe afin de donner toute ses chances à un scénario de développement autonome dans le cadre de notre plan stratégique à cinq ans ». Au surplus, « la liquidité du titre est devenue largement suffisante pour permettre à n’importe quel actionnaire […] de sortir sans que la société soit vendue ».

Genfit : le titre a été très travaillé

Genfit : le titre a été très travaillé.  « L’OPA du géant pharmaceutique Allergan sur Tobira, biotech américaine spécialisée dans la Nash [stéatose hépatique non alcoolique] et rachetée avec une prime de 600%, a fait bondir les titres des sociétés engagées dans ce champ thérapeutique émergent (Conatus, Galectin, etc.) », analyse l’hebdomadaire Le Revenu dans sa dernière édition. Mais attention « « une seule opération ne peut suffire pour prédire une prochaine vague de fusions-acquisitions dans la Nash », prévient Sébastien Malafosse, analyste chez Oddo ».

« Kuka, l’OPA qui traumatise les Allemands »

« Kuka, l’OPA qui traumatise les Allemands ». Dans son supplément week-end, le journal Les Echos revient sur la prise de contrôle de ce fleuron de l’industrie de la robotique par le fabricant chinois d’électroménager Midea. La chancelière Angela Merkel, qui avait fait de cette perle technologique sa mascotte, n’est pas parvenue à trouver un chevalier blanc et a laissé un goût amer outre-Rhin. Pour consulter cet article passionnant, rédigé par Thibaut Madelin : http://www.lesechos.fr/week-end/business-story/enquetes/0211336451580-kuka-lopa-qui-traumatise-les-allemands-2031522.php

Deutsche Bank/Commerzbank : les conditions d’une fusion

Deutsche Bank/Commerzbank : les conditions d’une fusion ne semblent pas réunies. « De l’aveu même des dirigeants des deux premières banques privées allemandes, rassembler deux entités en état de faiblesse ne déboucherait pas sur un ensemble en bonne santé. Ce serait en revanche l’assurance de voir émerger un nouveau colosse national aux pieds d’argile », analyse Les Echos, alors que les gendarmes financiers appellent à une consolidation raisonnée du secteur bancaire en Europe. Au surplus, « un tel mariage serait forcément compliqué au plan social et ne changerait pas énormément le rapport des forces dans un contexte domestique où dominent encore les caisses d’épargne publiques et les banques mutualistes ».

Une valeur opéable pour son PEA

Une valeur opéable pour son PEA. Dans son numéro du 26 août, Le Revenu consacre sa Une à dix valeurs susceptibles d’être logées dans un plan d’épargne en actions, en balayant tous les thèmes : rendement, croissance, retournement, etc. Sur le thème d’une éventuelle OPA, l’hebdomadaire retient Ateme, spécialiste des équipements et logiciels de compression vidéo. « Trois concurrents du français ont été rachetés : les américains Envivio et Elemental Technologies respectivement par le suédois Ericsson et par Amazon, tandis que son compatiote Thomson Video networks est tombé dans l’escarcelle d’Harmonic ». Conclusion : « cette concentration accélérée du secteur confère à Ateme un intérêt spéculatif indéniable ».

Monsanto : vers une OPA inamicale de Bayer ?

Monsanto : vers une OPA inamicale de Bayer ? Le géant allemand de la chimie et de la pharmacie pourrait se résoudre à lancer une OPA hostile pour acquérir le groupe américain spécialisé dans les semences si ce dernier devait rejeter ses avances, affirme le quotidien allemand Handelsblatt. « Les discussions sont dans une phase décisive », précise le quotidien des affaires, mais, en cas d’échec, « la direction de Bayer est visiblement également prête à se tourner directement vers les actionnaires de Monsanto ». A la mi-juillet, Bayer avait relevé son offre de 122 à 125 dollars par action, valorisant Monsanto 64 milliards de dollars. Et, pour marquer sa confiance, Bayer  proposait également une indemnité de rupture antitrust de 1,5 milliard. Le conseil d’administration de Monsanto avait alors considéré à l’unanimité que cette proposition révisée était « financièrement inadéquate et insuffisante ».

Maurel et Prom : l’action s’ajuste à l’offre de Pertamina

Maurel et Prom : l’action s’ajuste à l’offre de Pertamina. Jean-François Hénin, « l’ex-« Mozart de la finance » reconverti dans les hydrocarbures préconisait un adossement depuis la crise financière et la chute de l’or noir a fragilisé encore son « business model » initial », explique le journal Les Echos dans un crible. « Des rumeurs avaient évoqué déjà ce prétendant venu des grandes îles de la Sonde. L’action valait trois fois plus que le haut de sa fourchette il y a deux ans et demi et certains objectifs d’analystes récents étaient plus ambitieux. Les regards se sont donc tournés vers le board, chargé de plancher sur la porte de sortie offerte aux actionnaires ».

Vivendi/Mediaset : « les ponts ne sont pas coupés »

Vivendi/Mediaset : « les ponts ne sont pas coupés ». « Nous aurions préféré que la direction de Mediaset nous communique de bons « business plans » plutôt que de faire de bons mots tels que « la confiance est à zéro« », explique Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, dans un entretien aux Echos. « Nous avons vu que les prévisions 2017 et 2018 de Mediaset Premium n’étaient pas réalistes. Nous avons découvert chez Mediaset Premium ce que nous avions eu à déplorer chez Canal+ en 2013 et 2014 ». « Nous ferons tout pour trouver une solution avec Mediaset, mais ce n’est pas une condition sine qua non. Il y a d’autres acteurs en Italie ».

OPA : vingt cibles potentielles

OPA : vingt cibles potentielles. « Pour un actionnaire, il est toujours intéressant de détenir en portefeuille des valeurs opéables, même si ce ne doit jamais être le seul critère d’investissement, explique Le Revenu dans son édition du 29 juillet. Quand bien même l’OPA ne se concrétise pas ou se réalise avec une faible prime, il suffit parfois que la société fasse l’objet de rumeurs pour faire grimper son cours. C’est un catalyseur qui a profité dans le passé à Danone, Vallourec, Zodiac, Maurel & Prom, etc. ». Au sein de la cote, l’hebdomadaire a identifié vingt cibles à court ou moyen terme, illustrant les diverses configurations spéculatives (sortie de l’actionnaire principal ou au contraire renforcement, concentration sectorielle, appétit d’un prédateur financier…). Pour en savoir plus : http://www.lerevenu.com/bourse/opa-notre-selection-de-vingt-cibles-potentielles

Vivendi/Mediaset : « La confiance est à zéro »

Vivendi/Mediaset : « La confiance est à zéro ». La décision de Vivendi de changer les termes de l’alliance annoncée en avril dernier avec Mediaset ne passe pas côté italien. « On a vendu une maison à un partenaire. Il nous dit maintenant on ne prend pas la maison, mais on veut la voiture. Ce sont deux choses différentes, s’insurge Marco Giordani, directeur financier de Mediaset, dans un entretien au journal Les Echos. Si Vivendi n’avait pas signé un contrat contraignant, on pourrait tout envisager. Ce n’est pas le cas ». Ajoutant : « c’est difficile de parler avec des gens qui ne respectent pas les contrats. La confiance est à zéro. J’aurais du mal à en signer un autre dorénavant, ne sachant pas s’ils tiendront parole ».

Compagnie des Alpes (CDA) : pas question de céder

Compagnie des Alpes (CDA) : pas question de céder le contrôle à des Chinois. Le projet d’ouverture du capital du n°1 mondial des remontées mécaniques, filiale de la CDC, suscite une vive polémique. « La raison doit l’emporter sur l’émotion », explique Dominique Marcel, PDG de la CDA, dans un entretien aux Echos. « Nous travaillons sur plusieurs options, mais il n’a jamais été question de céder le contrôle à des Chinois. Je suis très attaché à ce que la Caisse continue de jouer un rôle majeur ». L’ordre de grandeur pour la part d’un investisseur chinois comme le groupe Fosun, propriétaire du Club Med, se situerait entre 10 et 15% du capital, reconnaît Dominique Marcel.

Carrefour : Abilio Diniz ne veut pas se renforcer

Carrefour : Abilio Diniz ne veut pas se renforcer. Détenteur de 8,07% du capital du groupe de distribution, via sa société Peninsula, le milliardaire brésilien ne croit « pas nécessaire de faire plus », comme il l’explique dans un grand entretien au quotidien Les Echos. « Il me semble très important de rester au-dessous de la famille Moulin [premier actionnaire avec 11,51% des actions, NDLR] et du Groupe Arnault [dont le véhicule détient 8,95% du capital, NDLR]. Ce qui compte, je pense, c’est que la société ait deux ou trois actionnaires de référence ».

Alten : des petites acquisitions ciblées

Alten : des petites acquisitions ciblées et autofinancées. « Si l’opportunité d’une acquisition structurante se présente un jour, nous étudierons le dossier », explique Simon Azoulay, président d’Alten, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. « Mais globalement les sociétés que nous achetons que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, réalisent entre 5 et 25 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploient 100 à 300 personnes, un seuil que nous avons rarement dépassé. Leur prix limité et leur petite taille facilitent leur intégration. Et le risque d’exécution est réduit ».

Bigben : un attrait spéculatif

Bigben : un attrait spéculatif.  En dévoilant son ambition dans l’édition de jeux vidéo, « la société pourrait susciter la convoitise de Vivendi », explique Le Revenu dans son dernier numéro. En effet, « le premier actionnaire de Bigben avec 22,1% du capital n’est autre que Bolloré Group, société d’investissement contrôlée au plus haut niveau par Vincent Bolloré, président de… Vivendi ». Objectif de cours visé par l’hebdomadaire : 6 €.

Ubisoft : Yves Guillemot très remonté contre Vivendi

Ubisoft : Yves Guillemot très remonté contre Vivendi. « Je pense que Vincent Bolloré s’achemine plutôt vers une prise de contrôle rampante avec la volonté d’avoir de plus en plus de pouvoir, d’abord au sein du conseil d’administration, puis dans l’entreprise », explique le fondateur et patron d’Ubisoft dans un entretien au journal Le Monde. « C’est ce qu’il a fait chez Telecom Italia ou Vivendi. Il va d’abord nous dénigrer et essayer de nous déstabiliser, comme il le fait déjà au travers de Havas. On connaît ses méthodes et on saura s’en défendre ».

A fin avril, le groupe de médias et de contenus détenait 17,73% du capital de l’éditeur de jeux vidéo. Vivendi envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché, mais pas de déposer une offre publique sur Ubisoft. Néanmoins, Vivendi souhaite une recomposition du conseil d’administration, en vue notamment d’y obtenir une représentation cohérente avec sa position actionnariale.

Après Gameloft, Ubisoft ?

Après Gameloft, Ubisoft ? « Acquérir Gameloft sans mettre la main sur Ubisoft serait un « non-sens », souligne le courtier Bryan Garnier. Mais rajouter plus de 3 milliards d’euros (au cours actuel d’Ubisoft) au milliard déjà placé chez les deux éditeurs n’en aurait guère plus », explique Les Echos dans un crible. « L’opération reviendrait à les payer plus de 16 fois leur résultat opérationnel cumulé, soit un tiers de plus que le ratio de valorisation de l’ancienne filiale américaine de Vivendi, Activision, trois fois plus grosse en chiffre d’affaires et beaucoup plus rentable ».

AccorHotels : François Hollande très attentif

AccorHotels : François Hollande très attentif à l’évolution du capital. « Accor a des actionnaires chinois car son développement se fait également en Asie. Mais je suis très attentif à ce que le capital de ce grand groupe à taille mondiale reste diversifié », souligne le chef de l’État dans un entretien à La Voix du Nord. Selon une information du Figaro, le groupe chinois JinJiang, qui a franchi récemment le seuil de 15%, « vise 29% du capital », soit une participation juste en dessous du seuil de déclenchement d’une offre publique. Et, à partir de sources concordantes, le quotidien ajoute que « JinJiang a mis sur la table, au printemps, une offre de rachat des 11,08% détenus, de concert par le fonds Colony Capital et la société d’investissement Eurazeo ».

Compagnie des Alpes : Fosun négocie

Compagnie des Alpes : Fosun négocie un ticket d’entrée. Quinze mois après avoir acquis le Club Méditerranée, le conglomérat chinois, contrôlé par le milliardaire Guo Guangchang, est en négociation en vue de prendre une participation de l’ordre de 10 à 15 %, dans la Compagnie des Alpes, selon le quotidien Le Monde, faisant état de sources concordantes. Fosun deviendrait ainsi le deuxième actionnaire après la Caisse des dépôts qui détient 39,61% du capital. La Compagnie des Alpes est présente sur 24 sites, dont 11 domaines skiables des Alpes (La Plagne, les Arcs, Tignes, Val d’Isère, Les Menuires, Méribel, Serre Chevalier, Les Deux Alpes, etc.), ainsi que dans 13 parcs de loisirs (lParc Astérix, Musée Grévin, Walibi et Futuroscope).

 

OPA sur Foncière de Paris : pour Gecina les dés sont pipés

OPA sur Foncière de Paris : pour Gecina les dés sont pipés. « Il y a quelque chose de surprenant à voir que, avant même d’être ouverte, à savoir le 30 juin, une offre publique puisse être préemptée par certains grands actionnaires communs d’Eurosic et de Foncière de Paris, au mépris total de tous les minoritaires », explique Bernard Michel, président de Gecina, dans le quotidien Les Echos. « Nous avons le sentiment qu’il y a une sorte de plan préétabli entre ces grands actionnaires communs à Foncière de Paris et Eurosic ». Si « d’aucuns tentent d’empêcher la libre compétition entre les offres […], nous n’excluons pas d’exercer des recours cette affaire ».

Le rachat de Monsanto par Bayer

Le rachat de Monsanto par Bayer diversement apprécié. « Les 122 dollars par action offerts par l’Allemand n’égalent pas, à 4% près, le record de mai 2014, explique le quotidien Les Echos dans un crible. Mais à 16 fois l’Ebitda attendu cette année, la valorisation n’est pas loin de la barre placée très haut par le chinois ChemChina pour le suisse Syngenta ». Du reste, « Ses actionnaires, qui vont devoir remettre 14 milliards d’euros au pot (soit 19 % de la capitalisation), préféreraient que ce soit avec les médicaments qu’il garde la main verte ».

Foncière de Paris : Gecina n’a rien à perdre

Foncière de Paris : Gecina n’a rien à perdre à surenchérir. « Non seulement, le numéro un des bureaux doit réemployer des liquidités tirées de la cession de sa branche santé, mais il peut lui aussi espérer créer de la valeur avec ce patrimoine complémentaire du sien car plus présent rive gauche et dans les 9e et 10e arrondissements », explique Les Echos dans un crible. Par ailleurs, « Vu le bas niveau des taux d’intérêt, qui facilite les refinancements et l’envolée des valorisations, son patron, Bernard Michel, peut soutenir que le prix implicite offert (7.200 euros le mètre carré) et le rendement qui va avec (5 %) n’est pas insensé par rapport aux prix de marché observés pour ce type de biens ».

Et si Orange rachetait Free ?

Et si Orange rachetait Free ? Après l’échec, le 1er avril, des négociations entre les quatre opérateurs français, « le dernier scénario jamais exploré, un rachat de Free par Orange, circule dans l’esprit des opérateurs », révèle Le Journal du Dimanche. « D’autant que fait rare dans ce secteur, leurs deux patrons, Stéphane Richard et Xaviel Niel, s’entendent très bien. […] De plus, le fondateur de Free détient une participation de 15% dans Telecom Italia, voué à s’unir à terme à Orange. Il pourrait ainsi être le pivot d’une double consolidation, d’abord en France, puis en Europe. »

Fimalac : Marc Ladreit de Lacharrière justifie

Fimalac : Marc Ladreit de Lacharrière justifie le prix de l’OPA simplifiée. Jusqu’au 12 mai 2016 inclus, le holding s’engage à acquérir au plus 1 700 000 de ses propres actions, soit 6,32% de son capital, au prix unitaire de 101 € (dividende 2015 attaché). Dans un grand entretien avec Le Revenu, le PDG de Fimalac explique que « le prix fait ressortir une prime conséquente d’environ 25% par rapport au cours de clôture de l’action du 14 mars, veille de l’annonce de l’opération. La prime est même supérieure (28,8%) si l’on considère la moyenne boursière à 3 mois avant cette date ». Ajoutant : « En ce qui concerne la décote d’environ 17,5% sur l’actif net réévalué, elles est en ligne avec les pratiques de la place pour un holding diversifié. Cette décote est un fait de marché pour les sociétés comme la nôtre. C’est regrettable de la subir, mais c’est hélas une des caractéristiques du marché boursier français ».

Darty : la bataille boursière fait exploser les valorisations

Darty : la bataille boursière fait exploser les valorisations. « La City […] n’a jamais boudé son plaisir devant le sang versé par les luttes fratricides gauloises, explique Les Echos dans un crible. Mais il semble douteux que la place de numéro un hexagonal de l’électrodomestique qu’occupe Darty soit dorée au point d’être valorisée, par rapport à sa rentabilité, 80 % au-dessus des ratios de l’américain Best Buy et du britannique Dixons Carphone, et plus de 60 % au-dessus de ceux de la Fnac ».

Vincent Bolloré recrée l’ex-Vivendi à bon compte

Vincent Bolloré recrée l’ex-Vivendi à bon compte. « S’il suscite un peu de spéculation autour d’un futur grand « mariage à l’italienne » entre les deux « tycoons » des médias, ce thé avec Berlusconi se limite néanmoins à un échange de participations croisées, verrouillé par un plafonnement à 5 % pour trois ans », analyse Les Echos dans un crible. En revanche, côté financier, « Vivendi acquiert sans débourser un centime de cash 100 % de Mediaset Premium, valorisé 750 millions d’euros (au cours de vendredi), soit une décote de 18 % sur le prix payé il y a un an et demi par Telefonica et considéré comme sa « juste valeur » par les analystes ».

Retraits obligatoires : une aubaine ?

Retraits obligatoires : une aubaine ? Dans sa dernière édition, Le Revenu fait un point complet sur les titres qui quittent la cote (on en dénombre une quinzaine depuis le début de l’année 2015). De fait, un retrait peut constituer une opportunité « pour ceux, très perspicaces, qui achètent des titres peu avant la mise en œuvre de la procédure », explique l’hebdomadaire. Avec des primes sur le dernier cours parfois spectaculaires. « Mais, pour les actionnaires « collés » depuis de longues années, avec des titres souvent très dépréciés, c’est une maigre consolation ». En tout état de cause, la démission, début février, de Christophe Lambert, directeur général d’EuropaCorp, a relancé les rumeurs de sortie du studio de cinéma de Luc Besson. Celles portant sur Bourbon ont été démenties par le président du groupe de services maritimes.

Darty : la Fnac en quête de financement

Darty : la Fnac en quête de financement pour surenchérir. Selon les informations des Echos, les banques conseils du distributeur de biens culturels, Rothschild, Ondra et Crédit Agricole « travaillent à trouver pas moins de 600 à 700 millions d’euros de cash afin de compléter les 90 millions qu’offrait la Fnac dans sa première offre améliorée, encore essentiellement payée en actions du distributeur coté à Paris. Sans compter les plus de 200 millions de dettes de Darty à refinancer ».

Gameloft : son président vent debout

Gameloft : son président vent debout contre l’OPA de Vivendi. « Vivendi est arrivé en octobre, à un moment où les dépenses, du fait d’importants investissements, étaient élevées, et les résultats assez bas. Cela leur a permis de développer une rhétorique selon laquelle Gameloft ne rapportait rien, explique Michel Guillemot dans un entretien au Monde. Je dis aux actionnaires d’opter pour le plan d’affaires que nous avons présenté le 22 mars, afin de pouvoir transformer leurs investissements en résultat. L’OPA les priverait de la plus-value que Gameloft va créer ».

CGG : pas de regret pour l’OPA

CGG : pas de regret pour l’OPA avortée de Technip fin 2014 ? « Nous n’avons pas rejeté l’offre pour la simple raison que Technip n’en a déposé aucune, explique Jean-Georges Malcor, directeur général du spécialiste des services géophysiques, dans un grand entretien publié dans l’hebdomadaire Le Revenu. Des discussions ont eu lieu. J’étais même ouvert, pour ma part, à ce que CGG soit absorbé et devienne une grande division géoscience au sein de Technip. Mais cette solution n’a pas été retenue ».

Axelle Lemaire défend l’indépendance

Axelle Lemaire défend l’indépendance d’Ubisoft et de Gameloft face à Vivendi. « Ce qui fait la force [des deux sociétés] sont leur indépendance créative. On peut croire qu’économiquement les jeux vidéo, c’est un secteur comme les autres. Mais en réalité c’est très différent car c’est un domaine culturel et artistique », explique la secrétaire d’Etat chargée du Numérique dans un entretien publié sur le site du magazine Challenges. Ajoutant : dans ce domaine, « les interventions extérieures sont mal vécues et peuvent avoir un impact sur l’attractivité économique de l’entreprise et de ses résultats. Cette indépendance doit à tout prix être préservée ».

Le Tanneur : son actionnaire majoritaire étudie

Le Tanneur : son actionnaire majoritaire étudie plusieurs options. Le holding Qatar Luxury Group, qui détient 86% du capital du maroquinier centenaire, pourrait « céder sa participation » ou revoir « la stratégie avec un nouveau management et réinjecter des capitaux », révèle Les Echos. Le groupe, qui a accusé une perte de 1,39 million d’euros au premier semestre 2015, « souffre de sa surexposition au marché français (plus de 90% des ventes). Un secteur très concurrentiel où s’affrontent des griffes de luxe, dont les sacs sont devenus le principal relais de croissance ». A mi-séance, Le Tanneur s’adjuge 9,45%, à 3,01 euros.

La famille Peugeot n’a pas de tabou

La famille Peugeot n’a pas de tabou sur de futures alliances.  « A moyen terme, une fusion-acquisition n’est ni obligatoire ni impossible, affirme aux Echos Robert Peugeot, qui gère le patrimoine de la famille via le holding FFP. Nous n’avons aucun tabou, même s’il faut être en bonne santé avant de penser à d’éventuelles nouvelles alliances ». Ajoutant : « La famille partage un affectio societatis fort pour PSA, mais aussi pour Faurecia. La famille Peugeot faisait des outillages bien avant l’automobile. Si, aujourd’hui, les deux entités vont bien, elles ont pu s’épauler par le passé. Il n’est donc pas question de céder Faurecia ».

Fusions & acquisitions : « les fondamentaux

Fusions & acquisitions : « les fondamentaux n’ont pas changé ». « Les grandes entreprises ont dû mal à croître de façon organique dans un environnement où l’inflation est basse et où les prix diminuent. Elles ont déjà beaucoup réduit leurs coûts depuis la crise. Les fusions-acquisitions sont, dans ce contexte, un outil efficace pour soutenir la croissance, optimiser les coûts et, in fine, doper la rentabilité, explique Kenneth Jacobs, PDG de Lazard depuis 2009, dans un grand entretien au journal Les Echos. Et cela ne va pas s’arrêter à court terme. Cela étant, les fusions-acquisitions sont une industrie procyclique où la confiance joue un rôle important. La volatilité des marchés n’est jamais une bonne chose ».

L’action Gameloft s’échange au-dessus

L’action Gameloft s’échange au-dessus du prix proposé par Vivendi. « Après les 500 millions et quelque investis dans les affaires des frères Guillemot, faire tomber le « maillon faible » Gameloft ne coûterait pas beaucoup plus de 430 millions d’euros, étant donné les 30 % du capital qui ont commencé à être engrangés à 3,30 euros l’action depuis l’automne dernier, explique le quotidien Les Echos. La manœuvre encerclerait Ubisoft, et ses neuf franchises, sans avoir à débourser les 2,7 milliards qu’il faudrait payer à son cours actuel, avant même une éventuelle prime ».

Le mariage Deutsche Börse et London Stock Exchange en question

Le mariage Deutsche Börse et London Stock Exchange en question. « Bien malin […] qui peut dire si la Commission européenne fera capoter la fusion entre le London Stock Exchange et la Deutsche Börse », explique Les Echos dans sa rubrique Crible. Néanmoins, « il ne faudrait pas que ce volet concurrence dispense les grands argentiers mondiaux de se pencher très sérieusement sur le « deal », vu les implications systémiques des infrastructures de compensation. Même si les risques d’exécution et de gouvernance restent entiers, les synergies de coûts et de revenus observées dans le secteur – 15 % et 3 % respectivement selon Credit Suisse – sont trop alléchantes pour que des investisseurs institutionnels s’infligent à eux-mêmes tout le principe de précaution ».

Sainsbury et Steinhoff se disputent les magasins Argos

Sainsbury et Steinhoff se disputent les magasins Argos. « Si l’épicier britannique en pleine OPA à 1,3 milliard de livres sur l’exploitant des magasins Argos et Habitat au Royaume-Uni espérait que l’épouvantail du référendum sur le Brexit tiendrait à l’écart tout chevalier blanc étranger, il peut maintenant avaler son chapeau melon, explique le quotidien Les Echos dans un Crible. La surenchère du sud-africain d’origine allemande Steinhoff, qui possède Conforama en France, est une divine surprise pour les actionnaires de la cible, Home Retail Group, qui se voient offrir 6 % de plus et totalement en cash ». Certes, « Sainsbury, qui proposait une offre à moitié en papier, a aussi les moyens de suivre, mais le projet faisait déjà transpirer ses grands investisseurs peu convaincus de la nécessité d’une telle acquisition ».

Groupe Fnac/Darty : le rapprochement

Groupe Fnac/Darty : le rapprochement suit son chemin. « Le projet avance selon le calendrier que nous avons annoncé en novembre dernier, explique Alexandre Bompard, PDG de Groupe Fnac, dans une interview donnée au quotidien Les Echos. Cette semaine, l’opération a été notifiée à l’Autorité de la concurrence qui devrait instruire le dossier pendant quelques mois. Si son avis est favorable, l’opération sera ensuite soumise au vote de l’assemblée générale de chacun des deux groupes. Nous espérons une finalisation de l’opération autour de l’été prochain ».

EuropaCorp : exercice à suspense

EuropaCorp : exercice à suspense. « La valorisation boursière de 128 millions d’euros de la société de production de Luc Besson est inférieur aux fonds propres (184,7 millions) », indique Le Revenu dans sa dernière édition. Selon l’hebdomadaire, le scénario spéculatif reste plus que jamais d’actualité. « L’entrée au capital d’un géant des médias (Vivendi ?) ou d’un acteur majeur (EuropaCorp travaille déjà avec le chinois Fundamental Films) refait régulièrement surface. La possibilité d’un retrait de la cote reste aussi envisageable. Une prime de 30% par rapport au cours actuel est évoquée par certains experts ». Objectif de cours fixé par Le Revenu : 5,50 euros.

Bras de fer entre Orange et Bouygues

Bras de fer entre Orange et Bouygues. L’Etat veut « conserver une minorité de blocage dans l’opérateur public grâce aux droits de vote double de la loi Florange », croit savoir Le Journal du Dimanche. Ce faisant, « Bouygues Telecom doit revoir ses ambitions à la baisse ». « D’abord, sur le prix de 10 milliards d’euros, tiré à la baisse à 9,5 milliards ». Ensuite, sur le niveau de sa participation, qui pourrait passer de 15% à environ 11%. « L’annonce, d’abord fixée au 16 février, jour des résultats annuels d’Orange, est repoussée d’une semaine », ajoute le JDD.

Johnson Controls prend la voie

Johnson Controls prend la voie de la fiscalité irlandaise en achetant Tyco. « Las de la facture présentée par le percepteur de l’Oncle Sam (35 % de taux d’imposition), l’américain Johnson Controls est à son tour prêt à chanter la beauté des « lacs du Connemara », qui ne s’alimentent qu’à hauteur de 12,5 % du bénéfice des sociétés », ironise Les Echos. Néanmoins, la majeure partie des 650 millions de dollars d’économies attendues « provient de l’intérêt stratégique de l’opération qui, en apportant les systèmes de sécurité et anti-incendie de Tyco, fait progresser Johnson Controls dans la guerre de position autour des immeubles et des objets connectés ».

Mr Bricolage/Bricorama : les discussions continuent

Mr Bricolage/Bricorama : les discussions continuent. « Le secteur du bricolage se porterait bien si la concurrence n’était pas aussi violente et s’il n’y avait pas plus de croissance de mètres carrés que de croissance du marché », explique Jean-Claude Bourrelier, PDG de Bricorama, au journal Les Echos. « Nos négociations ont échoué avec Kingfisher. Maintenant il y a un changement de direction, donc ils doivent faire le point. Les discussions continuent, mais je suis incapable de dire si ça va aboutir ou pas ». L’été dernier, Bricorama avait proposé d’acquérir Mr Bricolage au prix de 15 euros par action afin de créer un acteur de tout premier plan sur le marché du bricolage en France, valorisant la société 156 millions d’euros. Mais le conseil d’administration de l’ANPF (principal actionnaire de Mr Bricolage), informé de l’offre indicative de Bricorama, avait souhaité l’inscrire dans une réflexion plus large à mener sur sa nouvelle stratégie et a décidé de ne pas y donner suite.

Bilan positif pour les OPA en 2015

Bilan positif pour les OPA en 2015. « Chaque année, la Bourse de Paris est le théâtre d’une quarantaine d’offres publiques : 2015 n’aura pas dérogé à la règle, avec 41 opérations financières (27 OPA, 4 OPE, 4 OPRA, 5 OPR et un retrait obligatoire avec option d’échange) », explique Le Revenu dans sa dernière édition. « En revanche, les primes offertes se sont réduites, en raison de l’appréciation des cours jusqu’au milieu de l’été, mais elles restent appréciables », ajoute l’hebdomadaire qui publie le tableau récapitulatif de toutes les offres. La prime s’est ainsi « élevée en moyenne à 27,9 % par rapport au dernier cours précédant l’annonce de l’opération, avec d’importantes disparités. Au palmarès des plus beaux bonus, on trouve la Compagnie Marocaine (avec une prime de 171 %), Acropolis Télécom (+ 97 %), Nergeco (+ 80 %) et Relaxnews (+ 63 %). A l’inverse, seule l’OPE de la Foncière des Régions sur la Foncière des Murs a fait ressortir une décote instantanée (-7,6 %) ».

EuropaCorp très entourée en Bourse

EuropaCorp très entourée en Bourse.  Lundi, en milieu de matinée, le titre du studio de cinéma de Luc Besson gagne 13,4%, à 5 euros. A l’origine de cette envolée, un article du quotidien Les Echos selon lequel « EuropaCorp recherche activement un partenaire stratégique depuis plusieurs mois. La société de production parle actuellement d’un achat du flottant […] pour sortir de la Bourse ». Ajoutant : « Une banque américaine, Moelis, a été mandatée. Plusieurs noms circulent : des groupes chinois – EuropaCorp travaille déjà avec le chinois Fundamental Films – ou, plus proche de nous, le groupe Vivendi ».

 

Orange : négociations en vue

Orange : négociations en vue pour le rachat de Bouygues Telecom. « Selon plusieurs sources, l’opérateur historique et le groupe Bouygues ont signé la veille de Noël un accord de confidentialité, scellant le démarrage de leurs pourparlers officiels, révèle Le Journal du Dimanche. Ajoutant : « Bouygues Telecom sera valorisé environ 10 milliards d’euros, dont 8 donneront à Bouygues une participation d’environ 15% dans Orange. Le solde sera payé en cash, comme le PDG du groupe le souhaite ». L’Etat, de son côté, conserverait une participation proche de 20%.

Faiveley : une OPA à petits pas

Faiveley : une OPA à petits pas. Bruxelles devrait se prononcer en février prochain sur le projet de rachat de l’équipementier ferroviaire par l’américain Wabtec, annoncé fin juillet, indique Le Revenu. Et, aux Etats-Unis, la réponse est attendue fin avril. « Dans ce contexte, l’opération ne devrait pas se réaliser avant le deuxième trimestre 2016 », précise l’hebdomadaire, qui ajoute : « Le titre évolue dans un couloir situé entre 90 et 96 euros, en dessous du prix de 100 euros par action proposé par Wabtec. Il ne devrait pas beaucoup bouger d’ici le lancement de l’opération ». Conseil du Revenu : « conservez » avec un « objectif de 100 euros ».

Pfizer/Allergan

Pfizer/Allergan : Wall Street ne goûte guère la pilule fiscale. Les deux géants de la pharmacie Pfizer et Allergan ont bouclé l’une des plus importantes transactions de l’histoire, à 160 milliards de dollars. Néanmoins, comme l’analyse Les Echos, « Pfizer se voit contraint de proposer aux actionnaires de sa cible une prime gigantesque (plus de 33 milliards de dollars, soit 15% de sa propre capitalisation) qui dépasse largement le montant des impôts sur ses profits parqués à l’étranger (21 milliards) et l’économie qui résulterait du passage de son taux d’IS de 25,5 % à 17 % ou 18 % ». « Un peu cher payé ».

 

NRJ Group : décote et spéculation

NRJ Group : décote et spéculation. L’incursion d’Altice dans le secteur (avec le projet d’acquisition de la chaîne NextRadioTV) « accroît la prime spéculative sur le titre », explique Le Revenu dans son édition de vendredi. D’autant que « la société dirigée par Jean-Paul Baudecroux est l’une des dernières chaînes à pouvoir être rachetée » et que « la décote moyenne par rapport aux autres valeurs du secteur atteint 14%. Objectif de cours fixé par l’hebdomadaire : 10 euros.

Ubisoft : l’irruption de Vivendi

Ubisoft : l’irruption de Vivendi est vécu comme une agression. « J’ai reçu un appel de Vincent Bolloré deux heures avant l’annonce de son entrée dans le capital d’Ubisoft. Il ne m’en a même pas parlé ! », explique Yves Guillemot, PDG et cofondateur de l’éditeur de jeux vidéos, dans une interview au quotidien Les Echos. « Prendre un pourcentage dans notre société sans discuter avec nous au préalable, ce sont des méthodes d’un autre temps. On n’entre pas dans une société en cassant la porte ! ». Et d’ajouter : « Vivendi a un conflit d’intérêt avec Ubisoft car il détient 6% du capital d’un concurrent Activision Blizzard. D’ailleurs, j’observe que quand Vivendi a vendu la majeure partie de sa participation dans cette société, son patron Bobby Kotick a reconnu que Vivendi l’avait empêché d’être réactif et agile ».

 

Enel Green Power

Enel Green Power pourrait être racheté par sa maison mère. « Enel, qui frise 40 milliards d’euros de capitalisation boursière –, quatre fois plus que sa fille cotée il y a près de cinq ans – avait été bien contente, à l’époque, de mettre un petit tiers du capital sur le marché pour contenir son énorme dette », rappelle le quotidien Les Echos dans un Crible. Aujourd’hui, le groupe électricien italien « planche sur un rachat des actionnaires minoritaires avec, peut-être, un paiement en actions. Il n’est pas déjà sûr, toutefois, que les portefeuilles éclairés aient à se plaindre sur toute la ligne, à condition d’obtenir une prime ou un traitement approprié ».

Négociations tendues entre Fnac et Darty

Négociations tendues entre Fnac et Darty. Les deux entreprises ont jusqu’au 28 octobre pour décider d’un accord ou renoncer à créer un groupe de 7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, leader de la distribution de produits techniques, culturels et électro-ménagers en France. Or, selon le Journal du Dimanche, « les négociations se révèlent plus difficile que prévu », car les dirigeants ne sont pas tous d’accord et « les Anglais réclament davantage d’argent ». L’opération envisagée, rappelons-le, se ferait sous la forme d’une offre publique d’échange, à raison de 1 action Fnac pour 39 actions Darty détenues. Dans cette proposition, les actionnaires de la Fnac disposeraient de 55% du capital du nouvel ensemble contre 45% pour ceux de Darty. « Pour les convaincre, l’équilibre pourrait passer à 54%-46%, voire à 53%-47%, mais pas au-delà », explique le JDD. A défaut d’accord, la Fnac pourrait « déposer une offre hostile », comme l’assurent plusieurs sources contactées par le journal.

Le rythme des OPA va-t-il s’accélérer

Le rythme des OPA va-t-il s’accélérer en France ? Philippe Lecoq, coresponsable de la gestion actions européennes chez Edmond de Rothschild AM, en est convaincu. Dans la dernière édition du Revenu, il précise : « Quand l’inflation est faible, les entreprises ont du mal à passer des hausses de prix. Elles ont donc intérêt à réduire la concurrence, ce qui est d’autant plus facile en empruntant à des taux d’intérêt aussi bas ». En outre, « On ne constate pas encore d’excès de fin de cycle, car en Europe ce mouvement de concentration n’a démarré qu’il y a dix-huit mois ».

Arkema ne voit pas d’OPA se profiler

Arkema ne voit pas d’OPA se profiler. « Il y a très peu d’OPA hostiles dans la chimie, car il n’y a pas de synergies entre les différents segments, explique son PDG, Thierry Le Hénaff, dans un grand entretien aux Echos. En outre, pour acheter dans ce secteur, il faut bien connaître sa cible de l’intérieur. Quant à s’adosser volontairement à un autre groupe du secteur, c’est tout l’inverse de notre projet depuis le départ. […] Nous avons prouvé la crédibilité de notre concept d’indépendance ».

Altice, New York, New York

Altice, New York, New York. Patrick Drahi, le patron d’Altice, double la mise aux Etats-Unis sans effrayer la Bourse, observe Les Echos dans un Crible. Néanmoins, « S’il ne surpaie pas Cablevision (valorisé 8,8 le cash-flow opérationnel brut, soit une décote de 7 % par rapport à TWC) pour une recette par abonné quatre fois supérieure à celle de Numericable-SFR, la douzaine de milliards d’euros d’emprunts nécessaires porteront le levier de Cablevision à un niveau élevé (4,9 fois l’Ebitda) même en extrayant des économies à hauteur d’un septième du chiffre d’affaires ».

Alstom : la voie se dégage vers une Opra

Alstom : la voie se dégage vers une Opra. « La victoire a parfois un goût amer, explique le quotidien Les Echos. Celui du feu vert bruxellois au rachat de la branche énergie d’Alstom, remporté par General Electric, l’était suffisamment pour que les actionnaires du vendeur aient moins envie de la fêter que ceux de l’acquéreur ». Et d’ajouter : « les 300 millions d’euros de révision à la baisse du prix de la cession […], s’il ne représentait que 2,4 % du montant initial, a amputé de 7 % à 8 % le retour de cash aux actionnaires d’un Alstom recentré sur le ferroviaire ».

SQLI : une valeur opéable pour un PEA

SQLI : une valeur opéable pour un PEA. Dans son édition du 28 août, Le Revenu donne une sélection de dix titres pour un plan d’épargne en actions, avec l’objectif de battre l’indice CAC 40 sur douze mois. Parmi les titres recommandés, l’hebdomadaire a retenu SQLI qui pourrait faire l’objet d’une offre publique. Le « tour de table de l’entreprise de services numériques est, en effet, éclaté ». Et « sa valorisation reste plus raisonnable que celle de Valtech, en dépit du beau parcours du titre ».