Euronext Paris : ciblez les prochains retraits de la cote

Chaque année, pour différents motifs (faible liquidité, frais induits par la cotation, absence de perspectives d’appel au marché), des sociétés cotées sont poussées vers la sortie et avec elles des actionnaires minoritaires, avec souvent de belles primes à la clé. Pour mettre en œuvre ce retrait obligatoire à la faveur d’une offre publique de retrait (OPR), l’initiateur doit désormais disposer d’au moins 90% du capital ou des droits de vote de la société (contre 95% avant la promulgation de la loi Pacte du 22 mai 2019). Dans sa dernière édition, l’hebdomadaire Le Revenu revient sur ce sujet et a sélectionné 17 sociétés potentiellement candidates.

OPA : 15 cibles à ne pas rater.

C’est le titre de couverture de l’hebdomadaire Le Revenu en date du 2 septembre 2022. Malgré un contexte de marché peu favorable, les offres publiques restent nombreuses depuis le début de l’année, notamment au sein des petites et moyennes valeurs, avec à la clé le plus souvent des primes généreuses pour les actionnaires minoritaires. Le Revenu a retenu une sélection de sociétés de toutes tailles susceptibles de faire l’objet d’une OPA à court ou moyen terme.

Vivendi confiant dans la fusion Hachette-Editis

Vivendi confiant dans la fusion Hachette-Editis, quand bien même ce rapprochement avait été bloqué il y a 15 ans. « Nous ne sommes plus dans un marché qui était totalement dominé à l’époque par deux acteurs, Hachette et Vivendi Universal Publishing, explique Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, dans un entretien aux Echos. Depuis, Hachette s’est renforcé, Vivendi Universal est devenu Editis, mais les numéros trois et quatre du marché, Madrigal et Média-Participations, se sont considérablement renforcés. Même chose dans l’e-commerce : il représentait 3% des ventes de livres. C’est aujourd’hui 20%. Amazon est devenu un distributeur majeur, ce qui a fait évoluer considérablement le paysage concurrentiel pour les éditeurs comme pour les libraires ».

La fusion TF1/M6 poserait plusieurs problèmes de concurrence

« Il y a une chose qui est très claire : c’est une fusion qu’on ne fera pas à n’importe quel prix, explique Nicolas de Tavernost, président du directoire de M6, dans un entretien au journal Les Echos. La fusion est faite pour se renforcer. Elle n’est pas faite pour s’affaiblir. Nous avons déjà des contraintes fortes avec la cession de chaînes de télévision qui nous est imposée par la loi en cas de rapprochement entre TF1 et M6 ». Et d’ajouter : « Je veux juste vous dire que si nous ne pouvons pas mettre en œuvre un programme complet de synergies dans le cadre de cette fusion, pour investir davantage dans de nouvelles activités, nous ne ferons pas la fusion entre TF1 et M6 ».

OPA : le débat sur l’équité du prix d’offre est relancé

« Envea, Groupe Open, Devoteam… Les offres publiques d’achat en deux temps, avec un second prix plus élevé que le premier, se multiplient », constate Les Echos. « Les investisseurs les plus avisés attendent le second tour, mais les moins perspicaces apportent leurs titres dès le premier. Créant ainsi, aux yeux de certains, une inégalité de traitement entre les actionnaires ». Ce qui relance le débat sur l’expertise indépendante. Pour en savoir plus : Les Echos.

Les banques européennes invitées à se regrouper

Les banques européennes invitées à se regrouper. « Nous avons des surcapacités dans le secteur bancaire européen qui nécessiteraient des fusions. Dans un monde idéal, je voudrais que les banques considèrent l’union bancaire comme leur marché domestique », explique Andrea Enria, président du conseil de surveillance prudentielle de la BCE, dans un grand entretien aux Echos. « Jusqu’ici, les banques en difficultés ont par exemple été absorbées par des rivales nationales. En Espagne, en Irlande ou en Italie, le secteur bancaire a aussi été restructuré au niveau national. Cela montre que l’union bancaire n’est pas encore complètement une réalité ».

Bolloré : la sortie de la logistique africaine

Bolloré : la sortie de la logistique africaine, première étape d’une réorganisation de son empire ? Le groupe diversifié a reçu une offre du Groupe MSC pour l’acquisition de 100% de Bolloré Africa Logistics sur la base d’une valeur d’entreprise de 5,7 milliards d’euros. « Une partie du cash pourrait certes être réinvestie dans le métier de la commission de transport », analyse Les Echos dans un crible, mais pourrait aussi être la première étape dans la réorganisation du groupe de Vincent Bolloré, « l’homme pressé par la date de sa « retraite » officielle le 17 février prochain ». Outre un rachat d’actions, le bureau d’études « Oddo BHF imagine une offre de Bolloré sur Vivendi payée en titres UMG. S’ensuivrait une simplification des « poulies bretonnes » qui ferait de la Compagnie de l’Odet (+17,2% mardi en Bourse) le nouveau pivot du groupe ».


Télécoms : la consolidation n’a pas eu lieu à cause de l’État

Télécoms : la consolidation n’a pas eu lieu à cause de l’État. « Nous sommes un des rares pays de notre taille dans lequel elle ne s’est pas produite. Si le rachat de Bouygues Telecom par Orange a échoué en 2016, c’est en grande partie à cause de l’État, qui a formulé des exigences déraisonnables », explique Stéphane Richard, futur ex-PDG d’Orange, dans un entretien au magazine Le Point. Et d’ajouter : « que Bouygues devienne actionnaire d’Orange a été vécu par certains comme une erreur politique. On ne peut pas me reprocher l’échec de ce projet ». Quant aux tentatives avortées d’acquisition à l’étranger, « j’ai eu plusieurs fois l’occasion d’aller voir l’État pour proposer des schémas de rapprochement, notamment avec Deutsche Telekom. Je me suis toujours heurté à un grand scepticisme. La crainte de l’éloignement du centre de décision, d’une forme de dilution de l’entreprise, a été plus forte que l’intérêt de participer à la création d’un grand groupe Européen ».

Groupe Bruxelles Lambert et la question d’une éventuelle sortie de la cote

Groupe Bruxelles Lambert et la question d’une éventuelle sortie de la cote. « Il n’y a pas vraiment de totem, mais GBL est assez gros, explique Ian Gallienne, chief executive officer du holding belge dans un grand entretien aux Echos. C’est 23 milliards d’euros d’actifs et 15,2 milliards de capitalisation boursière. Aujourd’hui, les familles détiennent 29% du capital et 48% des droits de vote. Pour retirer GBL de la Bourse, il faudrait donc financer 71% de 15,2 milliards, soit en s’endettant énormément, soit en faisant venir un partenaire extérieur. Si un jour l’opportunité est vraiment évidente, pourquoi pas, mais aujourd’hui, ce n’est clairement pas le cas ».

Les OPA se multiplient : profitez des primes !

Les OPA se multiplient : profitez des primes ! C’est le titre de couverture de l’hebdomadaire Le Revenu en date du 26 novembre 2021. Avec déjà 748 opérations d’une valeur supérieure à 100 millions de dollars dans le monde depuis le début de l’année, l’activité totale de fusions-acquisitions pourrait dépasser en 2021 le record absolu, comme l’explique le cabinet de conseil Willis Tower Watson. Or, pour un actionnaire, il est toujours intéressant de détenir en portefeuille une ou plusieurs valeurs opéables, dans la mesure où l’acquéreur doit faire preuve de séduction, ce qui passe par… le prix offert. Le Revenu a ainsi identifié vingt-six sociétés, du CAC 40 à Euronext Growth, susceptibles de faire l’objet d’une opération financière. Pour en savoir plus, voir le site Lerevenu.com

Les prochaines cibles d’Euronext

Les prochaines cibles d’Euronext. « Une expansion dans les pays nordiques serait une opportunité naturelle, explique Stéphane Boujenah, président du directoire d’Euronext dans un entretien aux Echos. Des synergies sont possibles avec la Bourse d’Oslo. La région est très importante pour nous depuis les acquisitions de NordPool, de VPS et de la Bourse d’Oslo. Nous regardons aussi des activités hors des marchés actions à proprement parler, sur des niches technologiques dans la post-négociation, les données ou encore les services. En Europe mais aussi au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis ».

Verallia : le tour de table évolue

Verallia : le tour de table évolue. Le fonds Apollo réduit sa participation dans le groupe verrier, alors que le gestionnaire d’actifs brésilien BWSA se rapproche du seuil des 30% à 26,6%. « Il est tout à fait logique qu’un fonds de capital-investissement comme Apollo, qui était présent au capital depuis 2015, cède graduellement sa participation, explique Michel Giannuzzi, PDG de Verallia, dans un grand entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. De son côté, BWSA, qui se positionne comme un actionnaire de référence de long terme, a assuré à la société qu’il n’avait pas l’intention de lancer une offre publique d’achat ». Au cours de 31,74 euros, l’action Verallia affiche un gain de 31,2% sur un an glissant et pèse désormais 3,9 milliards d’euros en Bourse.

Carrefour/Auchan : c’est fini

Carrefour/Auchan : c’est fini. Carrefour a refusé une prise de contrôle par Auchan, selon les informations des Echos. « La famille Mulliez proposait une offre publique d’échange au prix de 21,50 euros l’action, dont plus de 70 % en numéraire. La complexité de la valorisation des actifs d’Auchan aurait rebuté les actionnaires de référence de Carrefour », précise le quotidien. Et d’ajouter : « jeudi soir, le comité stratégique de Carrefour a examiné une dernière fois le schéma de rapprochement proposé par le groupe nordiste, l’issue de cinq mois de discrètes négociations. “Trop compliqué”, a conclu en substance le PDG du distributeur, Alexandre Bompard ». Dans les premiers échanges, l’action Carrefour s’avance de 0,5%, à 16,11 euros.

Grande distribution : « Nous ne vendrons jamais Auchan »

Grande distribution : « Nous ne vendrons jamais Auchan », affirme la famille Mulliez. A la suite d’un article du journal Le Monde qui évoquait de potentielles discussions en vue d’un rapprochement avec Carrefour, le fondateur du groupe Gérard Mulliez a d’abord réagi. « Il n’est pas question de discuter et d’échanger pour se rapprocher de quiconque, encore moins de vendre Auchan ou de réaliser je ne sais quelle opération financière avec un concurrent ». Puis Barthélémy Guislain, président de l’Association Familiale Mulliez (AFM), s’est voulu plus nuancé dans les colonnes de La Voix du Nord. « Nous veillons au respect des fondateurs, entrepreneurs historiques de nos entreprises, et en même temps à l’intérêt collectif des collaborateurs, des entreprises et de la famille actionnaire. Dans ce sens la famille revendique le soutien aux projets des entreprises, porteurs de sens, de performance et des valeurs auxquelles nous sommes attachés ». Et d’ajouter : « Nous pensons que le futur se construit par les échanges, l’ouverture aux autres et potentiellement par des partenariats portés par nos entreprises autonomes. Nous pouvons discuter d’alliances ou de partenariats, nous l’avons toujours fait, mais une chose est certaine : nous ne vendrons jamais Auchan ! ».

Vers un mariage Carrefour-Auchan ?

Vers un mariage Carrefour-Auchan ? Selon les informations du journal Le Monde, Alexandre Bompard, le PDG de Carrefour, étudie plusieurs scénarios de consolidation. En particulier, des discussions ont été engagées au printemps 2021 avec la famille Mulliez, propriétaire d’Auchan. « Une opération complexe d’un point de vue du droit de la concurrence […] comme sur le plan financier, Carrefour étant coté, contrairement à Auchan, explique Le Monde. Selon certains, les négociations auraient achoppé avant l’été faute d’un accord sur les parités mais, selon un banquier d’affaires, le dialogue ne serait pas rompu ». Ni Carrefour ni Auchan n’ont souhaité commenter ces informations.

La Société Générale n’anticipe pas de rapprochement d’envergure en Europe

La Société Générale n’anticipe pas de rapprochement d’envergure en Europe. « On constate quelques fusions à l’échelle domestique en Espagne, Italie. Mais une consolidation de plus grande ampleur dépend de multiples paramètres, et notamment de l’environnement politique et réglementaire. Nous en sommes loin », explique Frédéric Oudéa, directeur général de la banque au logo rouge et noir, dans un entretien au journal Les Echos. Et, s’agissant de la menace des fintechs, présentes notamment dans les paiements électroniques, Frédéric Oudéa se veut rassurant. « Quel est l’intérêt pour ces acteurs de racheter une banque ? Quel est l’intérêt pour un acteur peu régulé d’acquérir un acteur très régulé ? Etre un établissement bancaire, cela engendre des contraintes fortes […] Je ne pense pas du tout que ce soit une véritable menace ».

Le marché des fusions et acquisitions en plein boom

Le marché des fusions et acquisitions en plein boom. « 2021 pourrait bien être une année record en termes de M&A. Une bonne année de fusions et acquisitions représente 4.000 milliards de dollars. Or rien qu’au premier semestre, on approche des 3.000 milliards. Nous verrons ce qu’apporte la deuxième partie de l’année, mais elle n’a pas besoin d’être extraordinaire pour faire de 2021 un cru nettement supérieur à la moyenne », explique Richard Gnodde, directeur général de Goldman Sachs International, dans un grand entretien aux Echos. Les raisons ? « La transformation de l’économie s’accélère, sa digitalisation, son verdissement… La taille des investissements nécessaires pour répondre à ces tendances augmente et les entreprises y répondent en cherchant des effets d’échelle ». Pour lire l’entretien du quotidien Les Echos.

BPCE se dit confiant sur le résultat de l’OPA sur Natixis

BPCE se dit confiant sur le résultat de l’OPA sur Natixis. « Depuis l’ouverture de l’opération le 4 juin, l’action Natixis cote au prix de l’offre de rachat à 4 euros, ce qui signifie que les investisseurs institutionnels considèrent que c’est un bon prix, explique Laurent Mignon, président du directoire de BPCE dans un entretien au Figaro. Malgré le rebond récent des valeurs bancaires, il offre toujours une prime importante par rapport au secteur. Les FCPE (fonds commun de placement d’entreprise) des salariés du groupe BPCE et de Natixis ont décidé d’apporter leurs actions à l’offre ». Et d’ajouter : « Il n’y aura pas de deuxième offre, ni d’augmentation du prix ».

Les grandes leçons à tirer des dernières OPA

Les grandes leçons à tirer des dernières OPA. Dans son édition du 4 juin 2021, l’hebdomadaire Le Revenu consacre son dossier de Une aux offres publiques d’achat. Avec une vingtaine d’opérations en l’espace de cinq mois, 2021 s’annonce en effet comme un excellent millésime. Et, malgré l’envolée des marchés, les primes offertes aux actionnaires restent appréciables, en s’élevant en moyenne à 29,1% sur la base du dernier cours avant l’annonce et de 32,9% sur les cours des trois derniers mois. Pour profiter au mieux de cette tendance favorable, voir l’article du Revenu.

Bouygues va fusionner sa filiale TF1 avec M6

Bouygues va fusionner sa filiale TF1 avec M6. Après plusieurs semaines de négociations, Bouygues et Bertelsmann sont parvenus à un accord durant le week-end de l’Ascension, selon les informations du Figaro. Le nouvel ensemble constitué par TF1 et M6 serait détenu à hauteur de 30% par Bouygues et 16% par Berteslmann « pour faciliter les négociations auprès de l’Autorité de la concurrence », comme le précise le site Internet du quotidien. « Nicolas de Tavernost, actuellement président du directoire du groupe M6 pilotera le nouvel ensemble en tant que PDG […]. Toutefois, rien ne devrait être effectif avant 18 mois, le temps de négocier ce rapprochement avec l’Autorité de la concurrence et le Conseil supérieur de l’audiovisuel. Des discussions qui s’annoncent longues tant l’opération bouleverse le paysage audiovisuel français ».

Ardian justifie son offre de reprise

Ardian justifie son offre de reprise. « En reprenant Suez France et plusieurs activités à l’international encore à définir, nous réduisons considérablement le chèque que doit faire Veolia pour son OPA ainsi que son endettement pour réaliser l’opération, explique dans Le Journal du Dimanche Mathias Burghardt, à la tête de l’activité Infrastructure d’Ardian. Nous apportons aussi une solution à ses problèmes de concurrence auprès des autorités qui pourraient être saisies. Et nous préservons l’emploi ; c’est pour cela que les salariés de Suez soutiennent notre projet ». « Notre offre n’a de sens que jusqu’au 19 avril. Les actionnaires auront entre leurs main la décision finale lors de l’assemblée ».

Veolia : « 18 € par action Suez est un bon prix »

Veolia : « 18 € par action Suez est un bon prix ». Pour répondre à la question du prix proposé pour l’OPA, Antoine Frérot, PDG, de Veolia estime, dans un entretien aux Echos, que « 18 euros par action Suez est un bon prix, offrant une prime de plus de 25% sur les 14,20 euros qui était la moyenne du cours de Suez sur les trois mois de décembre 2019 à février 2020, juste avant la crise sanitaire ». Et d’ajouter : « Ce n’est pas un prix Covid, et c’est d’ailleurs probablement la raison qui explique que le même M. Varin [président du conseil d’administration de Suez, NDLR] avait accueilli très favorablement ce même prix lorsqu’il était évoqué par Ardian et GIP il y a moins de deux mois ».

Natixis : le prix de 4 € par action est-il suffisant ?

Natixis : le prix de 4 € par action est-il suffisant ? « Le prix que nous proposons me paraît parfaitement justifié et reflète la valeur de Natixis. La prime est très significative par rapport au cours de Bourse des autres banques », assure Laurent Mignon, président du directoire du Groupe BPCE, dans un entretien au journal Les Echos. Et d’ajouter : « Si un particulier a investi dans Natixis en décembre 2006, l’offre que nous proposons lui cristallise un rendement annuel de -1,8%, alors que s’il avait acheté au même moment des actions des trois autres banques françaises cotées, son rendement aurait été de -4,5% en moyenne par an ; pour des banques européennes, il aurait été de -5,7%. Son rendement a donc été meilleur ».

Suez : Meridiam réagit à l’offre Ardian-GIP

Suez : Meridiam réagit à l’offre Ardian-GIP. « Ardian et GIP sont des fonds LBO qui ont déjà eu des expériences malheureuses avec deux entreprises d’eau et d’environnement qu’ils géraient : la Saur en France et Biffa en Grande-Bretagne, explique dans Les Echos Thierry Déau, fondateur de Meridiam et partenaire de Veolia dans son offre pour racheter Suez. Alors, si l’on veut tuer un concurrent, confier Suez à ces deux fonds LBO est probablement le moyen le plus efficace d’y parvenir. Mais ce n’est pas l’intention de Veolia ». En tout état de cause, il n’est pas question réviser l’offre. « Pour cela il faudrait qu’une contre-offre existe. Or, il n’y en a pas, c’est une simple lettre d’intention qui n’a même pas été rendue publique ».

Peugeot-FCA : « les intérêts du constructeur français seront préservés

Peugeot-FCA : « les intérêts du constructeur français seront préservés dans la gouvernance et dans l’équilibre des deux entreprises », explique Louis Gallois, président du conseil de surveillance de PSA, dans un grand entretien aux Echos. « Le chiffre d’affaires de Fiat Chrysler est pratiquement le double de celui de PSA ! De notre côté, nous avions comme atouts la rentabilité, la performance du management de PSA et de Carlos Tavares et le fait que nous soyons déjà largement engagés dans le passage à l’électrique. Cela a permis de compenser la différence de taille. Il ne faut pas hésiter à le dire, nous avons payé une certaine prime. Nous avions la capacité de le faire. Il va falloir très vite s’inscrire dans la dynamique d’une fusion entre égaux ».

Unibail-Rodamco-Westfield : les activistes toujours vent debout

Unibail-Rodamco-Westfield : les activistes toujours vent debout. URW « dispose de liquidités pour les trois années à venir. D’après les résultats du troisième trimestre 2020, l’activité en Europe continentale a fait preuve d’une grande résilience, ces derniers mois, si l’on compare avec les Etats-Unis. Cela renforce notre [idée] selon laquelle il faudra recréer une société centrée sur l’Europe, de Stockholm à Madrid », explique Léon Bresler, ancien président d’Unibail, dans un entretien conjoint avec Xavier Niel dans les colonnes des Echos. Et d’ajouter : « dès que l’épidémie sera terminée, les clients seront de retour dans les centres commerciaux. Mais réaliser une augmentation de capital aujourd’hui, alors que l’entreprise est fragilisée par ces nouveaux confinements, serait choisir le pire moment ». Verdict, le 10 novembre 2020, lors de l’assemblée générale.

Unibail-Rodamco-Westfield : Xavier Niel justifie son investissement

Unibail-Rodamco-Westfield : Xavier Niel justifie son investissement. « Si j’ai décidé aujourd’hui avec Léon Bressler que je connais depuis plus de dix ans et avec qui j’ai déjà investi dans de nombreux projets immobiliers de me mobiliser sur cette entreprise, c’est qu’il s’agit d’une très belle société d’origine française qui va dans le mur, explique Xavier Niel, fondateur et président d’Iliad, dans un entretien au journal Les Echos. C’est une erreur stratégique d’avoir racheté pour 25 milliards de dollars Westfield, qui n’en vaut pas plus de 14, et leur projet pour passer la crise consiste à lancer une augmentation de capital record de 3,5 milliards. Ce n’est pas la bonne solution ». Et d’ajouter : « Nous voulons agir parce qu’il y a urgence et parce qu’il faut remettre le groupe sur le bon chemin. Nous voulons sauver Unibail. Ne pas agir serait coupable ».

Les actions qui pourraient faire l’objet d’une OPA. Les opérations financières ont repris de plus belle, concernant surtout les petites et moyennes valeurs. Le mouvement s’annonce durable et lucratif pour l’actionnaire, explique Le Revenu, dans son édition du 9 octobre 2020. L’hebdomadaire présente ainsi une trentaine de valeurs opéables, d’Aurea à XPO Logistics, en passant par Esker, Ose Immunotherapeutics et Verimatrix. Pour en savoir plus, voir l’enquête du Revenu.

Suez : Veolia a préparé l’amélioration de son offre

Suez : Veolia a préparé l’amélioration de son offre, qui sera communiquée à Engie au plus tard le 30 septembre. « Nous augmentons le prix. Nous apportons des clarifications écrites sur la garantie des emplois et des avantages sociaux pour les salariés qui nous rejoindront et pour ceux qui resteront dans l’activité Eau France de Suez, qui sera reprise par Meridiam », indique Antoine Frérot, PDG de Veolia, dans un entretien au Journal du Dimanche. Et s’agissant de la décision de Suez de placer l’activité Eau France dans une fondation, Antoine Frérot explique que ses juristes « ont bien travaillé et trouvé la manière de contourner cet obstacle ». « Il y a déjà eu des cessions d’actifs à Lidl, 1 milliard de dividende exceptionnel sorti du chapeau, et puis cette fondation. Pour sortir de cette fuite en avant délétère, il faut une décision ».

Veolia financera sans difficulté l’OPA sur Suez

Veolia financera sans difficulté l’OPA sur Suez. « L’acquisition des 29,9% du capital de Suez auprès d’Engie sera financée par l’entreprise. Nous n’anticipons aucune difficulté pour le financement de l’OPA elle-même, et utiliserons tous les instruments, des hybrides aux dettes obligataires ou bancaires. Le soutien de nos banques est d’ores et déjà assuré », explique Antoine Frérot, PDG de Veolia, dans un entretien aux Echos. Et d’ajouter : si une augmentation de capital devait le jour, « elle serait d’un montant limité au regard de la taille de l’opération, et surtout, elle n’interviendrait qu’à la fin du processus ».

Publicis réagit aux rumeurs d’une fusion avec Havas

Publicis réagit aux rumeurs d’une fusion avec Havas dans le cadre d’une nouvelle structure où Vivendi détiendrait la majorité. « La ritournelle d’un rapprochement Havas- Publicis a été servie à de nombreuses reprises avec le résultat que l’on connaît », répond Arthur Sadoun, président du directoire de Publicis Groupe, dans un entretien aux Echos. « En fusionnant Havas qui pèse moins de 20% de Publicis, je vois mal comment Vivendi pourrait détenir une part majoritaire. Plus sérieusement, pour qu’une fusion entre deux entreprises intervienne, elle doit obéir à un intérêt stratégique, à une vision et à des objectifs compétitifs. Je ne vois rien qui réponde à un seul de ces critères ».

Orange : quelle expansion en Europe ?

Orange : quelle expansion en Europe ? « Nous n’avons aucun projet d’aller dans un nouveau pays européen par le biais d’une acquisition. Nous sommes attentifs, en revanche, à ce qui se passe dans les pays où nous sommes déjà présents, notamment la Roumanie et l’Espagne, explique Stéphane Richard, PDG d’Orange dans un entretien au quotidien Les Echos. Le marché espagnol va bouger. Orange n’est pas en mesure de faire une contre-offre sur MasMovil qui vient de faire l’objet d’une OPA, mais nous étudions tous les scénarios pour tirer profit d’une potentielle recomposition du marché suite à l’opération ».

CMA CGM : pas d’acquisitions en vue

CMA CGM : pas d’acquisitions en vue. « Nous devons en priorité travailler de manière efficace sur la meilleure manière de sortir de cette crise. La croissance externe n’est pas notre priorité actuelle », explique Rodolphe Saadé, PDG du groupe maritime et logistique français, dans un entretien au quotidien Les Échos. « Quant à Ceva, notre dernière acquisition majeure, nous sommes sur le bon chemin en matière de redressement. Hors effet Covid, la dynamique est bonne et ses résultats s’améliorent ».

Arnaud Lagardère s’opposera à tout démantèlement de son groupe

Arnaud Lagardère s’opposera à tout démantèlement de son groupe. L’assemblée générale « a donné son accord à la stratégie du groupe, à sa gouvernance, et aussi, à la commandite. Ceci dit, la commandite, ce n’est pas vraiment le sujet d’Amber. Leur sujet c’est de gagner de l’argent, le plus vite possible, en démantelant le groupe. Pour arriver à cela, ils doivent prendre le contrôle et donc faire tomber la commandite. Ce groupe a été créé par mon père. Il porte mon nom. C’est ma vie, c’est mon combat et rien ne m’arrêtera pour sauvegarder l’intégrité de l’entreprise et de ses deux branches. Mon rêve, c’est de faire de nos deux métiers principaux, l’édition et le « travel retail « , des numéros un mondiaux », affirme l’associé-commandité et gérant de Lagardère SCA, dans un entretien aux Echos. A ce titre, Arnaud Lagardère n’écarte pas une éventuelle reprise de Simon & Schuster : « si l’opportunité d’un rachat se présente, bien sûr qu’on ira. D’ailleurs nous sommes déjà présents aux Etats-Unis. Tous les acteurs du livre regardent le dossier ».

Elliott très remonté contre la France

Elliott très remonté contre la France. « Nous ne sommes rien d’autre qu’un actionnaire minoritaire. Nous ne pouvons et ne prenons pas le contrôle des sociétés et ne faisons que critiquer la gouvernance et la gestion, explique Richard Zabel, directeur juridique du fonds activiste, dans un grand entretien aux Echos. Nous sommes surpris de voir que des groupes courent se plaindre à l’AMF dès que nous sommes impliqués et de constater que le régulateur les défend contre Elliott. Notre but est d’améliorer les entreprises, tout comme nous tentons de le faire avec des compagnies américaines. Je pense […] que les autorités outrepassent leurs fonctions en nous punissant sans raison, alors qu’il n’y a aucun dommage commis ».

Engie conserve sa participation de 32% au capital de Suez

Engie conserve sa participation de 32% au capital de Suez. « Le conseil d’administration a pris une position claire fin 2018 : nous maintenons le statu quo sur notre participation, explique Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration d’Engie, dans un entretien aux Echos, paru à la suite du non-renouvellement du mandat de la directrice générale Isabelle Kocher. C’est une option que nous garderons pour quelques années. Il nous faut encore du temps pour évaluer si de réelles synergies, aujourd’hui encore marginales, pourraient être trouvées entre les services énergétiques d’Engie et les services à l’environnement de Suez ».

Après la fusion en vue PSA-FCA, Renault est-il condamné à un rapprochement ?

Après la fusion en vue PSA-FCA, Renault est-il condamné à un rapprochement ? « Le monde est ouvert. Il faut s’adapter aux circonstances et faire face aux réalités, explique Jean-Dominique Senard, président de Renault, dans un grand entretien au Journal du Dimanche. L’accélération de l’alliance est la priorité. On ne soupçonne pas l’ampleur de son potentiel. Il faut maintenant le démontrer dès 2020. Si une équipe de dirigeants le comprend et fait tourner la roue dans le bon sens… Ça peut aller très, très vite, dans l’industrie automobile. On peut se faire du souci d’avoir des concurrents, mais je pense que, les nôtres peuvent aussi se faire du souci ».

Peugeot : quel avenir pour la participation dans Faurecia ?

Peugeot : quel avenir pour la participation dans Faurecia ?  « Nous n’avons pas pour habitude d’annoncer ce que nous allons faire, et quand. A ce stade, nous n’avons pas pris de décision, mais je peux vous dire que nous nous félicitons de cette scission », explique Robert Peugeot, président du holding familial FFP, dans un entretien au journal Les Echos. Cette opération « permettra de séparer les risques liés à l’activité de constructeur de celle d’équipementier, qui ne sont pas le mêmes. De façon générale, la mission de FFP a toujours été de construire un patrimoine diversifié aux côtés de sa participation de référence de PSA. Cela ne changera pas ».

Altran Technologies : le temps joue à la fois contre Capgemini et Elliott

Altran Technologies : le temps joue à la fois contre Capgemini et Elliott. C’est l’opinion du journal Les Echos dans un crible en date 28 novembre 2019. « Leur désaccord à propos du prix de l’OPA […] ressemble de plus en plus à un débat pour savoir si l’appartement est bas de plafond ou haut de plancher », ironise le quotidien économique. « Capgemini s’en tient aux 14 euros pièce qui présentent une petite prime sur la réalisation du plan stratégique 2022 d’Altran, auquel les investisseurs n’ont jamais cru. L’argumentaire de la firme de Paul Singer n’apporte rien de nouveau, si ce n’est l’affirmation, non démontrée, qu’à 20 euros, l’opération demeurerait créatrice de valeur pour l’acquéreur ».

Legrand ne craint pas une OPA

Legrand ne craint pas une OPA. « Notre stratégie et notre modèle se traduisent par de belles performances boursières : depuis le retour en Bourse d’avril 2006, l’action a progressé de 254%, contre une hausse de 13% pour le CAC 40, explique Benoît Coquart, directeur général du spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Legrand n’a pas de problème de taille critique et fait figure de consolidateur dans son secteur ».

Total compte poursuivre ses acquisitions dans le secteur des nouvelles énergies

Total compte poursuivre ses acquisitions dans le secteur des nouvelles énergies. « Nous avons déjà acquis pour presque 6 milliards d’actifs depuis 2015 (Saft, Direct Energie, Total Eren…) », explique dans Le Journal du Dimanche Patrick Pouyanné, PDG de Total, qui souhaite devenir dans vingt ans « la major de l’énergie responsable ». « Désormais nous y consacrons 10% de nos investissements. Et nous allons continuer à faire croître ce secteur qui représente plus de 10 000 personnes dans le groupe. Cela devient significatif ».

Française des Jeux (FDJ) : la souscription est prévue du 7 au 20 novembre 2019

Française des Jeux (FDJ) : la souscription est prévue du 7 au 20 novembre 2019. La privatisation sera effective dans le courant du mois de novembre, conformément au souhait du gouvernement, annonce le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD). « Les Français et les investisseurs pourront souscrire à des actions FDJ entre le 7 et le 20 novembre » et « les particuliers, sous réserve de validation par l’Autorité des marchés financiers [se verront accorder] une action gratuite pour 10 actions achetées, si ces actions sont conservées dix-huit mois ». Et d’ajouter : « Je souhaite par ailleurs qu’une décote de 2% sur le prix de l’action achetée soit appliquée », en précisant espérer que cette opération « soit un succès populaire ».

Capgemini ne bougera pas le prix de 14 € proposé pour Altran

Capgemini ne bougera pas le prix de 14 € proposé pour Altran. « C’est un prix équitable. Nous n’avons pas cherché à faire un raid boursier sur une société décotée », explique Paul Hermelin, PDG du groupe de services informatiques, dans un entretien aux Echos. Et d’ajouter : « Nous avons attendu qu’Altran annonce de bonnes nouvelles, qu’il soit sorti des difficultés avec Aricent. Nous proposons une prime de 30% sur le cours de Bourse juste avant l’offre et le cours a progressé de 100% depuis le début de l’année. Par ailleurs, avant notre annonce du 24 juin, neuf analystes sur dix avaient un objectif de cours, à douze mois, de 12,50 euros ».

Renault : pas de fusion à l’ordre du jour avec Fiat Chrysler Automobiles

Renault : pas de fusion à l’ordre du jour avec Fiat Chrysler Automobiles. « Les fondamentaux de cet excellent projet sont toujours vivaces, le contexte n’a pas changé en deux mois. Les enjeux de consolidation de l’industrie mondiale sont les mêmes, explique Thierry Bolloré, directeur général de Renault dans un entretien aux Echos. Il ne faut jamais dire jamais, mais, à ce jour, il n’y a plus de discussions en cours ».

SII peut-elle préserver son indépendance ?

SII peut-elle préserver son indépendance ? La société de conseil en innovation « dispose actuellement d’un actionnaire majoritaire qui détient 50% du capital » [ndlr, M. Bernard Huvé, fondateur et président du conseil de surveillance de SII, âgé de 70 ans], explique Eric Matteucci, président du directoire de SII, dans un entretien au Revenu. « Le jour où celui-ci voudra céder sa participation, la situation de SII sera amenée à évoluer. Dans ce cas-là, trois solutions se profileraient : soit nous nous marions avec un concurrent de taille équivalente, soit nous nous rapprochons d’un acteur qui n’est pas implanté sur notre marché comme des grandes SSII indiennes souhaitant s’implanter en France ou bien des sociétés de services aux entreprises. Dernière alternative, nous restons indépendants avec l’aide de financiers ».

EuropaCorp dans le giron d’un fonds américain ?

EuropaCorp dans le giron d’un fonds américain ? Selon Le Journal du Dimanche, Luc Besson a refusé l’offre de Jérôme Seydoux, co-président de Pathé, et « a préféré confier le destin de sa société à Vine, le financier auquel il est lié par une dette de près de 100 millions ». Néanmoins, comme le précise le JDD, « L’accord conclu entre [Luc] Besson et son nouvel ami américain doit encore être validé par le juge du tribunal de commerce de Bobigny, sous la protection duquel a été placée EuropaCorp ». L’action a clôturé à 0,999 €, vendredi 12 juillet. Quelle sera la réaction du marché, à l’ouverture ? Difficile de répondre. « Le plan de reprise de Vine n’a pas encore été dévoilé et les représentants d’EuropaCorp n’ont pas souhaité s’exprimer », indique le JDD.

FFP : « Nous n’avons pas l’intention de réaliser un retrait de la cote »

FFP : « Nous n’avons pas l’intention de réaliser un retrait de la cote », déclare Robert Peugeot, PDG de la société d’investissement, qui détient notamment 9,3% de Peugeot SA, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Ajoutant : « Nous préférons utiliser nos moyens financiers pour développer l’entreprise. La Bourse apporte discipline et transparence. Elle nous permet de mettre en avant la qualité de notre gouvernance et la prise en compte des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans nos activités d’investissement ».

Capgemini qui achète Altran ne pense pas à Publicis

Capgemini qui achète Altran ne pense pas à Publicis. « Capgemini se sent légitime et confortable dans le monde de la data dans lequel nous allons continuer à nous développer. L’achat média, les créatifs, c’est assez loin de notre monde… On est d’ailleurs un peu surpris de voir les achats de Deloitte et Accenture dans ces domaines », explique Paul Hermelin, PDG de Capgemini, dans un entretien aux Echos. Et d’ajouter : « Capgemini compte se développer dans le monde du marketing mais en se limitant à la data. Pour dire les choses plus directement : on est sans doute un concurrent de Sapient, mais pas de tout le groupe Publicis ».

Les fusions-acquisitions vont-elles se poursuivre dans l’acier ?

Les fusions-acquisitions vont-elles se poursuivre dans l’acier ? « La consolidation va se poursuivre en Chine, mais entre acteurs locaux, estime Aditya Mittal, président d’ArcelorMittal, dans un entretien au journal Les Echos. En Europe, les opérations de consolidation sont devenues difficiles. Pour nous, la croissance externe est plutôt envisagée dans les pays en voie de développement, comme l’Inde où, après des mois et des mois de lutte, nous allons réussir à nous développer en rachetant en partenariat avec Nippon Steel, l’un des quatre acteurs locaux. Avec son 1,2 milliard d’habitants, c’est un marché avec un très fort potentiel. Il y a d’immenses besoins d’investissements dans les infrastructures ou dans l’automobile ».

Rothschid & Co ne sortira pas de la cote

Rothschid & Co ne sortira pas de la cote. La cotation a beaucoup de vertus, explique Alexandre de Rothschild, président exécutif de Rothschild & Co, dans un entretien aux Echos : « plus de transparence ; une capacité plus forte à attirer des collaborateurs de bon niveau ; et pourquoi pas envisager un jour de faire des opérations de fusions-acquisitions en titre. Enfin, et ce n’est pas le moins, cela permet de fidéliser nos « partners » mondialement qui détiennent aujourd’hui 5% du groupe ; ce niveau a vocation à augmenter. S’il pouvait doubler dans la durée, je n’y verrais que des avantages ».

Legrand toujours actif en matière d’acquisitions

Legrand toujours actif en matière d’acquisitions. « Nous venons d’annoncer le rachat d’Universal Electric Corporation en début d’année aux Etats-Unis, après 7 acquisitions l’an dernier », explique Benoît Coquart, directeur général du spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, dans un entretien aux Echos. Et d’ajouter : « Il y a beaucoup de cibles, et nous avons toujours beaucoup de discussions ».

OL Groupe envisage-t-il un retrait de la cote ?

OL Groupe envisage-t-il un retrait de la cote ? « Non, pas du tout. Ce n’est pas parce que le groupe semble sous-valorisé par les investisseurs que nous envisageons une telle opération, répond Jean-Michel Aulas, PDG d’OL Group, dans un entretien avec l’hebdomadaire Le Revenu. Au contraire, nous voulons montrer notre capacité à dégager de la croissance pour faire monter le cours de l’action ». Et, « compte tenu des bons chiffres semestriels publiés récemment et du bon niveau de rentabilité, le versement d’un dividende pourrait devenir d’actualité ».

« DIA à la roulette russe »

« DIA à la roulette russe ». C’est le titre de la grande enquête du quotidien Les Echos sur la chaîne de hard discount espagnole, publiée aujourd’hui à l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires réunie ce mercredi 20 mars 2019. L’assemblée doit en effet choisir entre le plan de redressement de l’actuelle direction et l’OPA de LetterOne, fonds d’investissement de l’homme d’affaires russe Mikhaïl Fridman. Pour consulter cette enquête : Les Echos

La famille Peugeot soutiendra une autre acquisition de PSA

La famille Peugeot soutiendra une autre acquisition de PSA. La famille Peugeot, l’un des trois actionnaires de référence du constructeur automobile (avec Dongfeng et l’Etat français), soutiendra une nouvelle acquisition du constructeur automobile si une opportunité se présente, déclare aux Echos Robert Peugeot, président de la holding familiale FFP. « Nous avons soutenu dès le départ le projet Opel. Si une autre occasion se présente, ce n’est pas nous qui freinerons », tout en précisant qu’il faut toujours « un alignement des planètes » pour qu’une opération d’envergure se réalise.

Carrefour et la concentration dans la grande distribution

Carrefour et la concentration dans la grande distribution. « Huit acteurs qui détiennent entre 5 et 20% de parts de marché se livrent à une concurrence acharnée, alors que le secteur ne progresse plus, explique Alexandre Bompard, PDG de Carrefour, dans Le Journal du Dimanche. Et maintenant, les plateformes comme Amazon et Alibaba se lancent dans la bataille de l’alimentaire. La conséquence quasi mécanique est qu’à moyen terme la situation concurrentielle va changer. Certains acteurs se rapprocheront sans doute, d’autres pourront rencontrer des difficultés. Dans ce contexte, ma mission est que Carrefour soit solide et en position de force ».

Air France-KLM : vers une nationalisation rampante ?

Air France-KLM : vers une nationalisation rampante ? « Le raid hollandais signifie en effet que dans deux ans, grâce à la loi Florange, les deux Etats [la France et les Pays-Bas] seraient susceptibles de contrôler en assemblée générale plus de la moitié des voix, et de faire valoir leurs points de vue au détriment de celui des autres minoritaires », explique Les Echos dans un crible. « Cette étrange nationalisation risque bien entendu de faire tanguer l’appareil piloté par Ben Smith. A partir de la fin de l’été prochain, les deux partenaires stratégiques Delta Air Lines et China Eastern bénéficieront également de cette diabolique mécanique des droits de vote doubles qui n’a pas fini de se retourner contre son créateur ».

EDF : sa structure est appelée à évoluer

EDF : sa structure est appelée à évoluer. « Aujourd’hui, tout remonte sur le bilan d’EDF, explique Jean-Bernard Lévy, reconduit pour 4 ans à la tête de l’électricien, dans un entretien aux Echos. Doit-il y avoir un bilan destiné à financer les investissements de très long terme et un autre dédié aux investissements à moins long terme ? Savoir s’il faut une détention à 100% publique, c’est à l’Etat de le dire. Mais le pourcentage de détention de l’Etat ne joue pas sur la capacité d’investissement. Notre note en tant qu’émetteur, A-, est trois niveaux plus élevée du fait de notre actionnariat public et du caractère stratégique d’EDF ».

« Profitez des retraits de la cote »

« Profitez des retraits de la cote » : c’est le titre de la Une de l’hebdomadaire Le Revenu, en kiosque ce 15 février 2019. Selon le journal, les opérations de rachat des actionnaires minoritaires devraient se multiplier grâce à une conjonction d’éléments incitatifs (repli des cours des valeurs moyennes, loi Pacte qui abaisse de 95 à 90% le seuil permettant de lancer une OPR, etc.). Dès lors, Le Revenu propose une liste de sociétés qui pourraient quitter la cote à un horizon plus ou moins long.

Parmi les serpents de mer, on trouve Colas, Esso et NRJ Group. « D’autres valeurs retenues ont déjà fait l’objet d’une offre publique sans toutefois être retirées de la Bourse, explique l’hebdo. De grands groupes auraient ainsi intérêt à racheter les minoritaires de filiales : dans cette catégorie, on peut citer Business & Decision, Christian Dior, Euro Ressources, Futuren, IGE+XAO et Stallergenes Greer. Enfin, des sociétés familiales pourraient chercher à sortir de la cote, comme Afone et FFP ».

Pour en savoir plus : Le Revenu

Natixis a tiré un trait sur Ingenico

Natixis a tiré un trait sur Ingenico. « Nous avons eu des discussions industrielles avec Ingenico, explique François Riahi, directeur général de Natixis, dans un entretien aux Echos. Le chapitre est clos. Dans les paiements, le cœur de notre stratégie est d’ailleurs la croissance organique. Nous avons réalisé une croissance de 11% sur ce métier avec les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires l’année dernière. Dans le même temps, nous avons investi dans des fintech. En 2019, nous allons nous concentrer sur la connexion entre ces deux mondes ».

« Scor est un consolidateur, pas une proie »

« Scor est un consolidateur, pas une proie ». Le rapprochement avec Covéa n’avait « strictement aucun sens », explique Denis Kessler, PDG de Scor, dans un grand entretien avec Les Echos. « Nous aurions perdu des clients, des compétences, de la flexibilité financière, de la substance, notre notation… Covéa est un assureur hexagonal, assurant les risques simples des particuliers. Son développement à l’étranger – Italie, Irlande, Royaume-Uni, Etats-Unis – est calamiteux. Scor est une société globale, couvrant des risques complexes et importants dans plus de 160 pays… ». Et d’ajouter : « Je crois dans les mécanismes de marché. Si un projet fait sens pour continuer à développer le groupe et à créer de la valeur, nous l’examinerons avec attention. Mais Scor est un consolidateur, pas une proie. Qu’on se le dise ! ».

UniCredit réagit aux rumeurs avec Société Générale

UniCredit réagit aux rumeurs avec Société Générale. « La taille est évidemment essentielle pour accompagner les entreprises notamment. Mais les fusions transfrontalières en Europe sont des opérations très complexes et le resteront à court comme à moyen terme », explique Jean-Pierre Mustier, directeur général d’UniCredit, la première banque italienne, dans un entretien aux Echos. Et s’agissant de Société Générale : « Toute opération d’ampleur n’est pas envisageable dans un horizon de moyen terme. Notre plan stratégique Transform 2019 est basé sur des hypothèses de croissance organique. Nous lancerons un nouveau plan à la fin de l’année 2019 ».

Six dossiers qui vont animer le marché

Six dossiers qui vont animer le marché. Dans son édition du 18 janvier 2019, l’hebdomadaire Le Revenu consacre sa Une aux valeurs qui feront l’actualité lors des prochains mois, le plus souvent parce qu’elles sont dans l’attente de décisions politiques (privatisation d’ADP, évolution du périmètre d’EDF) ou d’autorités de la concurrence (fusion entre Alstom et Siemens, rachat de Gemalto par Thales). Certains dossiers sont plus spéculatifs. Le scénario de la concentration dans les télécoms revient régulièrement, mais rien ne garantit qu’il aboutisse en 2019. Enfin, Scor est entré dans la catégorie des titres opéables depuis que Covéa a proposé un rapprochement l’an dernier. Selon Le Revenu, l’hypothèse d’une nouvelle offre paraît crédible cette année.

Altria fait un pari risqué en entrant dans le capital de Juul

Altria fait un pari risqué en entrant dans le capital de Juul, leader du marché de l’e-cigarette aux Etats-Unis. « A 63 fois l’Ebitda estimé l’an prochain, les 12,8 milliards dépensés pour 35% de la société créée il y a trois ans par Adam Bowen et James Monsees, ainsi valorisée à 38 milliards […] font cher de la bouffée », analyse Les Echos dans un crible. Et ce d’autant que « Altria s’est en effet engagé à ne pas monter au capital, à ne prendre d’autres partenaires que l’entreprise californienne sur ce marché, et à lui laisser utiliser ses paquets pour faire sa propre publicité ».

Capgemini : fusion exclue avec Publicis

Capgemini : fusion exclue avec Publicis. « Nous nous développons dans le marketing digital en souhaitant rester dans le monde de la donnée, qui est notre domaine de prédilection », explique Paul Hermelin, PDG de Capgemini, dans un entretien avec l’hebdomadaire Le Revenu. « Contrairement à certains de nos concurrents, nous n’avons pas l’intention de nous diversifier dans la création publicitaire, l’achat de médias et les stratégies de marque hors digital. Nous avons pour le moment une stratégie d’alliance avec les groupes de communication, au cas par cas, comme nous l’avons fait avec Publicis Sapient dans un contrat pour McDonald’s, mais sans que cela soit exclusif ».

Télécoms : Orange ne sera a priori pas le moteur d’une consolidation

Télécoms : Orange ne sera a priori pas le moteur d’une consolidation. « Cela poserait un problème aux autorités de régulation », explique Stéphane Richard, PDG d’Orange, dans un entretien au journal Les Echos. « En Europe, il y a eu des exemples de fusion entre opérateurs télécoms, mais jamais on n’a vu l’opérateur historique, numéro un de son marché, prendre l’initiative d’un rapprochement. Ce sont généralement les autres acteurs du marché qui fusionnent. C’est vrai que j’ai tenté le coup d’un rapprochement entre Orange et Bouygues Télécom en 2016, mais je ne suis pas prêt à le refaire aujourd’hui ».

Ingenico fait le point sur l’avancement des discussions

Ingenico fait le point sur l’avancement des discussions. « Nous avons fait l’objet d’approches préliminaires et Natixis a souligné récemment qu’il ne s’agissait pas d’un projet d’OPA. De façon générale, un rapprochement avec un autre acteur pourrait faire sens si cela nous permettait de faire la différence dans le domaine du traitement des transactions, explique Nicolas Huss, nouveau directeur général d’Ingenico, dans un entretien aux Echos. C’est une activité qui est en train de se consolider extrêmement vite. La taille devient critique et le ticket d’entrée est en train de monter. L’autre point important que nous aurions en tête dans le cadre d’un rapprochement, c’est la complémentarité des actifs. Enfin, le troisième élément, c’est la capacité à faire fusionner ces activités pour en faire un leader ». En tout état de cause, « il n’y a pas de sujet tabou ».

Le rapprochement de La Banque Postale et de CNP Assurances se dessine

Le rapprochement de La Banque Postale et de CNP Assurances se dessine. « La loi Pacte, qui permet à l’Etat de devenir minoritaire au capital de La Poste au profit de la CDC, devrait être promulguée en mars, voire en avril 2019. Dès lors, en tant que dirigeant de La Banque Postale, j’irai demander une dérogation à l’OPA à l’AMF pour mener cette opération », explique Rémy Weber, président du directoire de La Banque Postale, dans un entretien au journal Les Echos. « Et, en parallèle, nous mènerons les travaux avec l’autorité de la concurrence européenne, la BCE, l’ACPR et toutes les autres instances. L’objectif est d’obtenir tous les feux verts en 2019 afin d’être en mesure de consolider le groupe début 2020 ».

Ramsay Générale de Santé n’a pas surpayé Capio

Ramsay Générale de Santé n’a pas surpayé Capio, selon son directeur général. « Nous sommes disciplinés financièrement et notre offre relevée à 58 couronnes suédoises l’action représente un multiple d’Ebitda de 10,4, explique Pascal Roché dans un entretien au journal Les Echos. Des transactions récentes dans notre secteur en Finlande se sont conclues sur des multiples de 13,5 à 14 fois l’Ebitda ». Et d’ajouter : « Nous étions prêts à faire un effort en valorisant Capio 787 millions d’euros, car cette société nous fait entrer dans les pays nordiques, où elle réalise 68% de son chiffre d’affaires avec une très bonne visibilité ».

Bourbon : pas de rapprochement en vue

Bourbon : pas de rapprochement en vue. « Bourbon possède déjà la taille critique dans son secteur et notre flotte de navires est standardisée. L’intégration de nouveaux bateaux pourrait ainsi compliquer leur modernisation », explique Gaël Bodénès, directeur général du prestataire de services maritimes, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. « Nous sommes ouverts à toutes les options mais il s’agit, le cas échéant, de saisir des opportunités ponctuelles plutôt que de participer à une quelconque concentration du marché ».

« Non, nous n’avons pas l’intention de racheter Publicis »

« Non, nous n’avons pas l’intention de racheter Publicis », assure Pierre Nanterme, PDG du géant du conseil Accenture, dans un entretien au journal Les Echos. « Même si nous sommes désormais concurrents dans certains métiers, ce groupe a des activités qui n’ont pas vocation à être chez nous. Accenture a pris une orientation clairement digitale ». Et d’ajouter : « Toutes nos acquisitions n’ont qu’un seul objectif, c’est la croissance des revenus. Aucune de nos acquisitions ne vise à faire des économies d’échelle sur les coûts ».

Le fonds CIAM dénonce le rejet par la Scor de l’offre de Covéa

Le fonds CIAM dénonce le rejet par la Scor de l’offre de Covéa. Dans une lettre adressée le 18 septembre au PDG de Scor, Denis Kessler, le fonds activiste dénonce le refus du réassureur français de discuter de cette offre avec Covéa, rapporte le Financial Times dans son édition en ligne. « Je ne peux que me plaindre de la facilité avec laquelle vous avez rejeté cette proposition, qui semble être dans l’intérêt commun des actionnaires de Scor », estime Catherine Berjal, présidente du CIAM, actionnaire à hauteur de 0,77% de la Scor.

Covéa, premier actionnaire de Scor avec 8,2% du capital et l’un des principaux assureurs français (marques GMF, MAAF et MMA), avait adressé, le 24 août 2018, au président du conseil d’administration de Scor, une proposition amicale de rapprochement via une OPA visant 100% du capital de la société. Le projet d’offre était libellé au prix de 43 € par action, soit une prime de 22,6% sur le cours du 30 août (35,07 €), valorisant le 4e réassureur mondial 8,2 milliards d’euros.

Le 30 août, le conseil d’administration de Scor avait examiné en détail les termes et conditions de cette proposition non sollicitée et avait conclu « qu’elle était fondamentalement incompatible avec la stratégie d’indépendance de Scor, qui est un facteur clé de son développement, qu’elle remettrait en cause son projet industriel fortement créateur de valeur et qu’elle ne reflète ni la valeur intrinsèque de Scor ni sa valeur stratégique ». Pour consulter le FT.

EDF : la question de la scission de nouveau envisagée

EDF : la question de la scission de nouveau envisagée. Dans un entretien publié par Le Monde, François de Rugy, nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, estimait que le statu quo sur l’architecture d’EDF « n’est pas dans l’intérêt de l’Etat et de l’entreprise ». « La trajectoire de l’endettement (31,3 milliards en net) constitue certes un argument de poids pour réviser l’architecture EDF », explique le journal Les Echos dans un crible. « Mais il n’est pas certain que le schéma « vert » – cantonnement du nucléaire dans une société ad hoc renflouée par une entité axée sur les réseaux et les renouvelables – forme l’ouvrage le plus pérenne, quand les Allemands lui préfèrent une franche séparation entre production et distribution ».

Dix valeurs incontournables pour un PEA

Dix valeurs incontournables pour un PEA. Dans son édition du 7 septembre 2018, Le Revenu a sélectionné dix sociétés qui correspondent chacune à une thématique boursière (croissance, rendement, retournement, etc.) ou évoluent dans un secteur porteur (luxe, santé, etc.), sachant que « la diversification doit être le maître mot […] afin d’atténuer l’effet montagnes russes des marchés ». Dans la thématique opéable, l’hebdomadaire a retenu MGI Digital Technology (code : ALMDG), fabricant de systèmes d’impression numérique, et anticipe une montée au capital de Konica Minolta, qui vaut 13 fois MGI Digital en Bourse. Pour en savoir plus : Le Revenu.