Scania

Volkswagen va lancer une OPA sur Scania. Déjà majoritaire avec 62,6% du capital (et 89,2% des droits de vote), le groupe allemand souhaite porter sa part au-delà des 90% dans le constructeur de poids lourds nordique et le faire sortir de la cote pour renforcer l’intégration opérationnelle entre Scania, MAN et VW. L’offre est libellée au prix de 200 couronnes suédoises, soit une prime de 35,6% sur le dernier cours avant l’annonce et de 53,3% sur la moyenne pondérée des cours des 3 derniers mois. La note d’information devrait être communiquée autour du 17 mars, date d’ouverture de l’offre qui se terminerait vers le 25 avril prochain. Il reste maintenant à persuader les actionnaires minoritaires à apporter leurs titres à l’offre.

Zale

Signet Jewelers lance une OPA amicale sur Zale. Le spécialiste de la vente au détail de bijoux et de montres aux Etats-Unis et au Royaume-Uni a conclu un accord avec son concurrent, basé au Texas. Aux termes de cet accord, Signet Jewelers va lancer une offre en cash au prix de 21 dollars par action, ce qui représente une prime de 41% par rapport au dernier cours avant l’annonce. A l’issue de la séance à New York, le cours de Zale s’est aligné sur ce prix, en s’envolant de 40,3%, à 20,92 dollars, portant la capitalisation boursière à 687 millions de dollars.

Actavis

Actavis lance une OPA/OPE sur Forest Laboratories. Le groupe pharmaceutique américain, spécialisé dans les médicaments génériques, a conclu un accord en vue de racheter son compatriote et concurrent pour un montant de 25 milliards de dollars. Pour chaque action, il sera proposé 89,48 dollars en cash et 0,3306 actions Actavis, soit une prime d’environ 25% sur le dernier cours coté avant l’annonce (71,39 dollars) et de 31% sur la moyenne des dix dernières séances. A la Bourse de New York, Forest Laboratories s’envolait de 27,5%, à 91,03 dollars, alors que Actavis gagnait 5%, à 201,47 dollars, portant sa capitalisation à 35 milliards.

Cottin Frères veut racheter plus d’un tiers de ses actions

Cottin Frères veut racheter plus d’un tiers de ses actions. Le Crédit Agricole Mutuel Champagne Bourgogne, agissant pour le compte de Cottin Frères, a donc déposé un projet d’offre publique de rachat de ses propres actions, représentant 34,44% de son capital, au prix unitaire de 4,07 €. Ce prix de 4,07 € fait ressortir une prime de 13,1% sur le cours du 1er août 2013, dernier jour de cotation avant la suspension, et de 10,3% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. Par ailleurs, le bonus atteint 5,7% par rapport à l’actif net comptable au 30 septembre (3,85 €) et 24,1% sur l’actif net réévalué « de liquidation » (3,28 €). Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 6 au 26 mars prochain.

Louis et Armand Cottin qui agissent de concert et détiennent respectivement 35,56% et 29,30% du capital, se sont engagés à ne pas apporter leurs titres. De même, Cottin Frères n’a pas non plus l’intention d’apporter son autocontrôle à l’offre. Aussi, il ne sera procédé à aucune réduction des demandes. Important : si Louis et Armand Cottin venaient à détenir plus de 95% du capital, les membres du concert ont l’intention de déposer un projet d’OPR suivie le cas échéant d’un retrait obligatoire, libellé au même prix de 4,07 € par action.

Rappelons que, le 30 juillet 2013, Henri Maire et Cottin Frères ont conclu un accord visant à la cession de la totalité des fonds de commerce et des actifs d’exploitation détenus par Labouré Roi et Nicolas Potel, filiales du groupe Cottin Frères, au profit d’Henri Maire. Cette cession est devenue effective le 30 septembre 2013 et son prix définitif a été connu le 15 octobre 2013, après l’achèvement des opérations d’inventaires. La société ayant réalisé la cession de la quasi-intégralité de ses actifs et de ceux de ses filiales et n’ayant plus de salariés, une offre publique est donc mise en œuvre, visant au rachat des titres des actionnaires minoritaires.

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Comcast

Comcast prêt à absorber Time Warner Cable. Les conseils d’administration des deux câblo-opérateurs, numéros un et deux américains du secteur, ont approuvé un accord en vue de donner naissance à un géant riche d’une trentaine de millions d’abonnés, soit près de 30% du marché de la télévision payante aux Etats-Unis.

Dans cette perspective, chaque action Time Warner Cable serait échangée contre 2,875 actions nouvelles Comcast, valorisant le titre 158,82 dollars sur la base du dernier cours de clôture (55,24 dollars), soit au total une valeur de 45,2 milliards de dollars. Ce mariage devrait permettre de réaliser des synergies de l’ordre de 1,5 milliard et serait relutive sur le cash-flow libre du nouvel ensemble.

Le groupe Comcast grille ainsi la politesse au numéro quatre du secteur, Charter Communications, qui avait par trois fois tenté d’engager des discussions avec TWC. Dans son dernier courrier, Charter proposait 132,50 dollars par action dont 83 dollars en cash (contre environ 127 dollars en octobre et 114 dollars en juin). Mais Rob Marcus, président de TWC, avait rejeté cette proposition en indiquant qu’elle « sous-évaluait considérablement » la société, avec « un multiple d’Ebitda d’environ 7 fois, bien en dessous des transactions réalisées dans le secteur ».

Il reste maintenant pour les deux protagonistes à obtenir le feu vert des actionnaires et surtout des autorités de la concurrence qui pourraient tiquer sur la position dominante, même si le projet de fusion prévoit des cessions d’activités. Sur le Nasadq, Comcast ouvrait la séance avec une baisse de 3,8%, à 53,15 dollars, alors que Time Warner Cable faisait un bond de 6,6% à New York, à 144,21 dollars.

Imerys

Imerys lance une OPA amicale sur l’américain Amcol. Les deux groupes ont conclu un accord définitif de fusion, unanimement approuvé par leurs conseils d’administration. Au terme de cet accord, Imerys propose d’acquérir toutes les actions d’Amcol à un prix, payable en numéraire, de 41 dollars par action, soit une prime de 19% par rapport à la moyenne pondérée des cours sur les 30 dernières séances. Sur cette base, la valeur d’Amcol est estimée à 1,6 milliard de dollars, incluant sa dette financière nette. Imerys envisage de financer cette acquisition par endettement et a sécurisé l’accès aux ressources nécessaires.

Avec un chiffre d’affaires de plus d’un milliard de dollars en 2013, Amcol est un acteur de premier plan dans le domaine des minéraux et matériaux de spécialité. Présent dans 26 pays, Amcol est en particulier fortement implanté aux Etats-Unis. L’entreprise est le leader mondial de la bentonite, un minéral doté d’une gamme unique de propriétés fonctionnelles. Ces caractéristiques sont essentielles aux performances d’un nombre croissant d’applications allant de la fonderie (pour l’automobile, la machine-outil, notamment), à la construction (solutions d’étanchéité), ou au forage (adjuvants) ainsi qu’à la qualité de très nombreux produits de consommation courante. Amcol a, par ailleurs, développé une expertise dans le secteur dynamique des services à l’exploitation pétrolière et gazière au travers de sa branche « Energy Services » (Services à l’Energie).

L’acquisition d’Amcol renforcerait l’offre d’Imerys en solutions minérales sur des marchés diversifiés et porteurs. L’intégration d’Amcol, dont les métiers sont étroitement complémentaires à ceux d’Imerys, et qui partage une culture commune, fondée sur une organisation décentralisée et une dynamique d’innovation, permet d’envisager d’importantes synergies commerciales et opérationnelles. Ainsi, cette opération devrait être contributive au résultat courant net par action dès la première année pleine de consolidation, en 2015.

En vertu de l’accord de fusion, le groupe Imerys lancera, dans les dix jours ouvrés, une OPA sur la totalité des actions en circulation, au prix de 41 dollars par action, payable en numéraire. La clôture de cette offre est soumise aux conditions d’usage, incluant l’apport à l’offre de la majorité des actions ordinaires d’Amcol, calculée sur une base entièrement diluée. Elle requiert aussi l’approbation des autorités réglementaires compétentes. A l’issue de l’OPA, les actions qui n’auraient pas été apportées à l’offre donneront droit à l’attribution d’une somme de 41 dollars, payable en numéraire (sans intérêt), au terme de la fusion-absorption par Amcol d’une filiale entièrement détenue par Imerys. La clôture de cette opération pourrait intervenir dans le courant du 1er semestre 2014.

Altran

Altran annonce l’acquisition de Foliage, société américaine fondée en 1991 et basée à Burlington, dans le Massachusetts. Cette opération stratégique renforcera l’offre du groupe en développement de produits innovants, actuellement représentée par une de ses filiales, Cambridge Consultants. La complémentarité des expertises de Cambridge Consultants et de Foliage en dispositifs et solutions de logiciels intégrés positionnera Altran en tant que leader de ce secteur. Foliage permettra au groupe de consolider sa présence dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, ainsi que d’affirmer son objectif de chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros en 2015.

Opérant principalement aux Etats-Unis et en Inde, Foliage dispose d’un effectif de 500 collaborateurs. Spécialisé dans le développement de produits, Foliage travaille en partenariat avec ses clients afin de relever les défis commerciaux ou technologiques inhérents à l’élaboration des systèmes complexes à fort contenu logiciel. Foliage a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de près de 50 millions de dollars (37 M€) en croissance de 35 % par rapport à 2012. La société détient un solide portefeuille de clients opérant dans les secteurs de la santé et des sciences de la vie, de l’aérospatial et de la défense, ainsi que de l’équipement industriel.

BSB

OPA de Vermeg sur Business Solutions Builders (BSB). L’éditeur de logiciels bancaires lance une offre en cash sur les titres de sa filiale cotée sur Alternext au prix de 7,74 € par action et de 0,46 € par warrant. Cette opération fait suite au rachat de plusieurs blocs, qui lui a permis de porter sa participation de 29,90% à 90,67% du capital (pourcentage ramené à 89,69% si on tient compte des warrants en circulation).

Smith & Nephew

Smith & Nephew lance une OPA sur ArthroCare. L’entreprise britannique, spécialisée dans les dispositifs médicaux de haute technologie, annonce la signature d’un accord pour acquérir son concurrent américain, coté sur le Nasdaq. Pour chaque action ArthroCare, Smith & Nephew offre 48,25 dollars en espèces, soit une prime de 6,3% sur le dernier cours avant l’annonce et de 20% par rapport à la moyenne pondérée des cours des 3 derniers mois. La transaction, évaluée à 1,7 milliard de dollars, représente moins de 15% de la capitalisation de Smith & Nephew (7,8 milliards de livres). Elle sera soumise aux conditions habituelles (approbation des actionnaires, autorisations gouvernementales…) et devrait être finalisée à la mi-2014.


Cosumar

OPA sur l’opérateur sucrier marocain Cosumar. Un consortium, composé de Wilmar Sugar Holdings et des investisseurs institutionnels Axa Assurances Maroc, la Caisse Marocaine des Retraites, CNIA Saada Assurance, MAMDA, RCAR, RMA Asset Management et Wafa Assurances, a déposé un projet d’OPA visant les actions de cette société dont l’histoire remonte à 1929. Le dépôt de ce projet a été précédé par l’acquisition de titres représentant 15,2% du capital et par la signature d’un pacte d’actionnaires. Suite à cette acquisition, le consortium détient désormais 54% des titres, franchissant ainsi le seuil de 40 % des droits de vote. Le CDVM dispose de dix jours ouvrables pour examiner la recevabilité de ce projet et a demandé à la Bourse de Casablanca de procéder à la suspension de cotation des actions Cosumar.

Homair Vacances

Homair Vacances lance une OPRA sur 6,59% de son capital. L’AMF a été saisie par Portzamparc Société de Bourse, agissant pour le compte du numéro un de la location de mobil-homes, d’un projet d’offre publique de rachat de ses propres actions au prix unitaire de 5,75 €. L’offre est soumise à la condition de l’approbation par l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires, convoquée pour le 13 février 2014.

Le prix proposé fait ressortir une prime de 67% sur le cours du 27 novembre 2013, date de l’annonce du rachat d’actions, et de 56% sur la moyenne pondérée des 3 mois précédents. A noter que, par rapport au prix d’introduction sur Alternext en 2007 (5,10 €), le bonus se limite à 12,7%. Le concert constitué par différents actionnaires, qui détient 85,79% du capital et 89,02% des droits de vote, n’apportera pas ses actions. De même, Homair Vacances n’a pas l’intention d’apporter ses titres, représentant 7,62% de son capital. En conséquence, les demandes de rachat d’actions dans le cadre de l’OPRA seront donc intégralement servies.

Cette opération s’inscrit dans une perspective de bonne gestion financière des cash-flows générés notamment par la mise en place de sa politique de cessions immobilières, explique Homair Vacances dans sa note d’information. La société a en effet procédé au cours des deux dernières années, à des cessions pour un montant d’environ 20 millions d’euros et va procéder dans les prochains mois à deux cessions complémentaires (terrains des campings de La Ciotat et de Marseillan) pour un montant d’environ 13 millions d’euros. Ces apports de trésorerie ont permis de financer le rachat d’actions et l’excédent sera en priorité affecté au paiement du prix de rachat des actions visées par le présent projet d’OPRA. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre se déroulera du 20 février au 11 mars 2014 inclus.

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Dassault

Dassault Systèmes va lancer une OPA amicale sur Accelrys.  Le leader mondial des logiciels de création 3D et l’éditeur américain de solutions de gestion du cycle de vie de l’innovation scientifique vont unir leurs forces. Aux termes d’un accord, Dassault Systèmes lancera une OPA sur Accelrys au prix de 12,50 dollars par action, soit une prime de 28,6% sur le dernier cours coté sur le Nasdaq, valorisant la firme basée à San Diego quelque 750 millions de dollars sur une base entièrement diluée. En cas de succès de l’offre, les actions Accelrys non apportées seront acquises au moyen d’une « reverse merger » qui sera réalisée dès que possible après la clôture. Le conseil d’administration d’Accelrys a unanimement approuvé l’opération, qui devrait être finalisée au cours du deuxième trimestre 2014.

L’acquisition d’Accelrys viendra enrichir l’offre de Dassault Systèmes dans le domaine de la chimie moléculaire, de la découverte de molécules jusqu’à la phase de production, pour les industries telles que les sciences de la vie, les produits de grande consommation, les hautes technologies, l’énergie et les industries manufacturières de pointe.  Les 2 000 clients d’Accelrys comprennent de nombreux groupes figurant au classement Fortune 500, présents dans les domaines de l’industrie pharmaceutique et biotechnologique, des produits de grande consommation et de la chimie, comme Sanofi, Pfizer, GSK, AstraZeneca, Du Pont, Shell, BASF, P&G, Unilever et L’Oréal.

Foros est intervenu en tant que conseil financier de Dassault Systèmes et Cravath, Swaine & Moore en tant que conseil juridique. Accelrys était conseillé par Morgan Stanley & Co., et Paul Hastings est intervenu en tant que conseil juridique. Dassault Systèmes publiera ses résultats du 4e trimestre 2013, le 6 février 2014. Accelrys publiera ses résultats du 4e trimestre 2013, le 25 février 2014.

Tour Eiffel

La SMABTP part à la conquête de la Tour Eiffel ! Oddo Corporate Finance, agissant pour le compte de cette société d’assurance mutuelle, a déposé un projet d’OPA visant les actions de cette foncière au prix unitaire de 48 €, la valorisant près de 300 millions d’euros. Ce qui fait ressortir une décote de 2,8% sur le dernier cours et de 3,9% sur la moyenne des 60 dernières séances. Par rapport à l’actif net comptable (57,4 euros) et réévalué (entre 58,3 et 59,9 euros), les décotes s’établissent respectivement à 16,4%, 17,7% et 19,9%. A noter que la SMABTP donnera une suite favorable, si elle détient au moins 51% du capital et des droits de vote sur une base diluée.

Malgré les cessions qualifiées de « non stratégiques », réalisées lors de l’exercice précédent, le bilan de Tour Eiffel présente encore un endettement que la SMABTP considère trop élevé et qui constitue, selon elle, un facteur de risque. En outre, plus de la moitié des loyers du parc immobilier de Tour Eiffel doit faire l’objet de renégociations en 2014 et 2015. Ceci entraînera selon toute probabilité une baisse de la rentabilité, précise la SMABTP dans sa note d’information.

Au demeurant, l’assureur considère que la stratégie de réduction du bilan trouve ses limites et ne permettrait pas à Tour Eiffel de faire face aux opportunités que les actionnaires seraient en droit d’attendre. L’adossement à un actionnaire de contrôle aux reins solides lui permettrait de mettre fin à cette stratégie qui l’a obligé à vendre rapidement des actifs qui peuvent présenter un couple risque/rendement intéressant dans un marché qui reste difficile. En cas de succès de l’OPA, la SMABTP étudiera aussi l’opportunité pour Tour Eiffel de réaliser une augmentation de capital.

Reste à connaître maintenant la position de M. Chuc Hoang qui s’est renforcé récemment dans le capital de Tour Eiffel. A la date du 10 janvier 2014, le concert – formé par M. Chuc Hoang et les sociétés Compagnie MI 29, Eurobail et Foncière Wilson qu’il contrôle – détenait en effet 29,13% du capital et des droits de vote. Ce qui en fait un actionnaire incontournable.

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Ziggo

Liberty Media lance une offre amicale sur Ziggo. Après une première tentative infructueuse en octobre dernier, le groupe américain, maison mère de Telenet, a décidé de réévaluer sa proposition pour acquérir le câblo-opérateur néerlandais. Déjà actionnaire à hauteur de 28,5%, Liberty Media offre aujourd’hui une combinaison de cash et de titres qui valorise l’action Ziggo 34,53 euros. A la Bourse d’Amsterdam, la valeur a terminé sur une baisse de 2,86%, à 32,30 euros, dans la mesure où le prix est en deçà de l’attente des opérateurs. L’offre représente néanmoins une prime de 22% par rapport au cours de clôture de Ziggo, le 15 octobre, veille de l’annonce de la proposition préliminaire de Liberty Media. « Avec environ 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé, la société sera un des principaux fournisseurs de services de communication à travers les Pays-Bas », annoncent les deux sociétés.

Rautaruukki

Le sidérurgiste suédois SSAB va fusionner avec son concurrent finlandais Rautaruukki. Dans cette transaction valorisée 10,1 milliards de couronnes suédoises (1,1 milliard d’euros), chaque action Rautaruukki sera échangée contre des actions nouvelles SSAB : 0,4752 action de catégorie A et 1,2131 action de catégorie B. Ce qui fait ressortir une prime de 20% sur la base des cours de clôture, le 21 janvier 2014. « Compte tenu des synergies anticipées de 1,4 milliard de couronnes et du pouvoir de fixation de prix qui va être renforcé pour les produits de niche des deux entreprises, notre analyse initiale de la transaction est très positive », écrit Johannes Grunselius, analyste chez Sundal Collier, dans une note rapportée par l’agence Reuters.

Neotion, OPR avant la sortie

General Satellite, contrôlée par Andrey Tkachenko, va lancer une offre publique de retrait suivie d’un retrait obligatoire sur Neotion. Cet acteur majeur de la télévision en Russie va donc sortir de la cote cette société qui développe une expertise dans le domaine des semi-conducteurs, du contrôle d’accès et de la convergence PC-TV. Le 6 décembre, General Satellite a acquis les actions détenues par TDF et Primaveris, soit 3,1 % du capital. Ce faisant, il a franchi le seuil de 95% pour détenir 97,12 % des actions et 98,49% des droits de vote. Compte tenu du faible flottant, de la liquidité réduite et des coûts induits par la cotation, l’initiateur estime que la cotation sur Alternext n’est plus justifiée.

Kepler Capital Markets, agissant pour le compte de General Satellite, a donc déposé un projet d’OPR suivie d’un retrait obligatoire visant les actions Neotion au prix unitaire de 5 €. Ce prix fait apparaître une prime de 90,1% sur le dernier cours du 28 novembre 2013 et de 50,9% sur la moyenne des 3 derniers mois. A noter que, par rapport à l’actif net comptable (1,56 euros au 30 juin 2013), le prix extériorise une prime de 220%. Un prix jugé équitable par le cabinet Farthouat Finance, désigné expert indépendant par le conseil d’administration de Neotion. Sous réserve du feu vert de l’Autorité des marchés financiers, l’OPR se déroulera du 7 au 21 février 2014.

PUF2

Scor rachète les Presses universitaires de France. La célèbre maison, née en 1921, qui compte plus de 5 500 titres actifs à son catalogue, dont les fameux « Que sais-je ? », change de mains. C’est Scor Global Investors, filiale de gestion d’actifs du groupe de réassurances, qui se porte acquéreur des PUF pour un montant non divulgué. « Il y a là un patrimoine, français quasiment, que je trouve qu’il était intéressant d’essayer de sauvegarder. Et plus que de sauvegarder, de revitaliser. Et plus que de revitaliser, d’en faire un pôle, de nouveau, de la société de la connaissance », a déclaré Denis Kessler, président de Scor, dans une interview à LCI.

Eren lance une OPA sur Orège

Eren lance une OPA sur Orège. A l’issue d’une série d’opérations (acquisitions hors marché, conclusion d’un pacte d’actionnaires constitutif d’une action de concert), la société de droit luxembourgeois Eren (contrôlée par M. Pâris Mouratoglou, ancien dirigeant d’EDF Energies Nouvelles) contrôle désormais avec les membres du concert (des dirigeants et salariés d’Orège) 51,27% du capital et 52,95% des droits de vote.

Société Générale et Invest Securities, agissant pour le compte d’Eren, ont donc déposé ce jour un projet d’OPA simplifiée visant les actions Orège au prix unitaire de 4,20 €. Ce prix fait ressortir une prime de 13,8 % sur la base du dernier cours et de 22,1 % sur les cours moyens pondérés des 3 derniers mois. A noter que, par rapport au prix d’introduction (3,24 €), en juillet 2013, le bonus atteint 29,6%.

Depuis sa création, Orège s’est concentrée sur la conception et le développement de deux technologies : le Sophys (utilisée pour le traitement des effluents industriels complexes, toxiques ou non biodégradables) et le SLG (solution de conditionnement et de prétraitement pour les déshydratations des boues municipales et industrielles), comme le précise la société. A compter de 2010, Orège est passée en phase de développement industriel et, depuis 2012, se consacre à l’équipement des premiers sites clients et au déploiement commercial tant en France qu’à l’international.

En juillet 2013, dans le cadre de l’admission des actions Orège sur Euronext Paris, Eren a acquis une participation de 26%. Eren entend désormais « accompagner étroitement le développement de la société en s’associant à ses actionnaires fondateurs et en prenant appui sur son équipe de direction ». Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 21 février au 6 mars 2014.

Goldcorp

OPA inamicale de Goldcorp sur Osisko. Le producteur d’or canadien, numéro deux mondial du secteur, souhaite acquérir la totalité des actions de son concurrent québécois pour environ 2,6 milliards de dollars canadiens. Selon les termes de l’offre, pour chaque action Osisko, il sera remis 0,146 action ordinaire Goldcorp et 2,26 dollars canadiens en espèces. La contrepartie totale offerte aux actionnaires d’Osisko s’établit à 5,95 dollars canadiens par action, soit une prime de 15% sur  le cours de clôture du 10 janvier et de 28% sur la moyenne des cours des 20 dernières séances.

Time Warner Cable

Charter Communications part à l’assaut de Time Warner Cable. Après plusieurs tentatives infructueuses, notamment en juin et en octobre 2013, le président de Charter Communications a adressé une lettre ouverte à son homologue de TWC en vue d’engager des discussions pour conclure à un accord de fusion. Dans ce courrier, il formule une offre d’environ 130 dollars par titre (comprenant une part en cash de 83 dollars), soit peu ou prou le cours actuel, qui valorise le deuxième câblo-opérateur américain 37 milliards de dollars. A comparer aux 14 milliards de capitalisation de Charter Communications. David n’a pas encore gagné contre Goliath.

Beam

Suntory Holdings lance une offre sur Beam. Le groupe japonais propose d’acquérir chaque action du groupe de spiritueux américain au prix de 83,50 dollars, soit une prime de 24,7% sur le dernier cours coté sur le New York Stock Exchange (66,97 dollars). A ce prix, la société aux multiples marques (bourbon Jim Beam, whiskies Maker’s Mark et Canadian Club, cognac Courvoisier, vodka Pinnacle, tequila Sauza …), est valorisée 13,6 milliards de dollars, soit 5,4 fois son chiffre d’affaires 2012 (2,465 milliards) et 23,6 fois son résultat opérationnel (575,9 millions aux normes GAAP). Le nouvel ensemble deviendrait le numéro 3 mondial derrière Diageo et Pernod-Ricard.

Foster Wheeler

Amec propose d’acquérir Foster Wheeler AG. Le groupe britannique d’ingénierie pétrolière a annoncé son intention de lancer une offre mixte sur son concurrent américain, dont le siège social est en Suisse et qui fait partie de l’indice Nasdaq 100. Pour chaque action Foster Wheeler, les actionnaires recevraient 0,9 action nouvelle Amec et 16 dollars en cash, soit au total 32 dollars (contre un dernier cours de 31,46 dollars, en hausse de 43,6% sur les six derniers mois). Ce qui valorise la société 3,2 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros). En cas de succès de l’offre, les actionnaires de Foster Wheeler détiendraient 23% du capital dilué d’Amec, coté à Londres.

Riverbed

Elliott Management lance une OPA sur Riverbed Technology. La société d’investissement américaine, dirigée par Paul Singer, propose d’acquérir chaque action au prix de 19 dollars, soit une prime de 6,4% sur le dernier cours de clôture, valorisant l’équipementier de réseaux 3,08 milliards de dollars. Elliott Management a commencé à ramasser des titres en septembre, lui permettant aujourd’hui de détenir, directement et indirectement, 10,5% du capital de la cible, qui compte comme concurrents Cisco Systems et Juniper Networks. Sur le Nasdaq, le titre gagne 11,3%, à 19,85 dollars, au-delà du prix offert, en hausse de 35,5% sur les 3 derniers mois.

Valeo

Valeo décide d’allonger le profil de sa dette. L’équipementier automobile a annoncé que BNP Paribas avait invité les porteurs des obligations en circulation de Valeo (codes FR0011182112 et FR0011043124) à formuler des offres de vente pour un montant à déterminer à sa seule discrétion. Il est prévu que les titres achetés par BNP Paribas aux termes de l’offre de rachat seront transférés à Valeo et immédiatement annulés. Valeo procédera à une nouvelle émission obligataire en euros d’une maturité́ plus longue dans le cadre de son programme EMTN qui sera entièrement souscrite par BNP Paribas. Ces opérations permettront à Valeo d’allonger et de lisser la maturité́ moyenne de sa dette.

Systran en négociation exclusive avec CSLI

Systran en négociation exclusive avec CSLI. Les dirigeants et actionnaires de référence de Systran sont entrés hier en négociation exclusive avec la société de droit coréen CSLI Co. Ltd. pour la cession de la totalité de leur participation, représentant 35,79 % du capital pour un prix de 5 euros par action.

Ce rapprochement industriel amical permettrait à Systran de bénéficier d’un accès privilégié aux marchés asiatiques, et à CSLI de bénéficier de l’expertise technologique de Systran dans le développement et la commercialisation des logiciels de traduction automatique et de technologies de traitement automatique du langage.

Le conseil d’administration de Systran a exprimé son soutien à l’opération envisagée, dans l’attente de la remise du rapport du cabinet Sorgem Evaluation en tant qu’expert indépendant qui serait nommé en cas d’issue favorable des discussions en cours.

Cette acquisition resterait soumise à des conditions suspensives usuelles et notamment à l’obtention des autorisations administratives, en France et aux Etats-Unis, au titre du contrôle des investissements étrangers.

Dans l’hypothèse où cette acquisition recueillerait les autorisations, CSLI acquerrait ainsi 35,79 % du capital de Systran et déposerait ensuite un projet d’OPA sur le solde des actions au même prix de 5 euros par action. Une telle offre aurait lieu au cours du premier semestre 2014 selon le calendrier envisagé actuellement.

Le PDG d’Assystem veut le contrôle de la société

Le PDG d’Assystem veut le contrôle de la société. Monsieur Dominique Louis, fondateur et actionnaire (indirectement) à hauteur de 28,86% du groupe d’ingénierie et de conseil en innovation Assystem, a annoncé son intention de déposer prochainement, par l’intermédiaire d’une société dont il détiendra le contrôle, un projet d’OPA sur l’ensemble des titres d’Assystem.

L’évolution des marchés sur lesquels Assystem intervient et la volonté de sortie de certains actionnaires significatifs ouvrent une période de transition pour Assystem durant laquelle Dominique Louis souhaite se donner les moyens de conduire les actions de transformation nécessaires à l’entreprise.

Le prix proposé de 20 euros action fait ressortir une prime de 20 % sur la moyenne des cours pondérés par les volumes sur six mois et d’environ 4% sur le cours de clôture du 29 octobre 2013. Le prix proposé de 8,9 euros par BSAAR (bon de souscription et/ou d’acquisition d’actions remboursables) est calculé sur la base de 20 euros par actions moins le prix d’exercice de 11,1 euros.

Cette opération reste conditionnée à l’obtention par l’initiateur des financements en capital et dette bancaire nécessaires à la réalisation de l’opération, au dépôt d’un projet de note d’information relatif à l’OPA auprès de l’Autorité des marchés financiers qui devrait intervenir avant la fin de l’année.

Calida en passe de prendre le contrôle de Lafuma

Calida en passe de prendre le contrôle de Lafuma. Lafuma a reçu une offre de Calida France, qui détient 15,27% du capital et 12,99% des droits de vote. La filiale du propriétaire de la marque de lingerie Aubade propose de souscrire à hauteur de 35 millions d’euros à une augmentation de capital réservée au prix unitaire de 14 euros. A l’issue de l’opération, soumise à l’assemblée générale extraordinaire, Calida détiendrait 50,6% du capital.

Une OPA au même prix de 14 euros par action serait alors déposée sur Lafuma, sans mettre en œuvre un retrait obligatoire. A l’issue de l’OPA, Lafuma procéderait à une 2ème augmentation de capital, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’un montant de 10 millions d’euros, au prix de 9 euros par action.

Le conseil d’administration a accepté de conférer à Calida une exclusivité de négociations jusqu’au 31 décembre 2013 et désignera un expert indépendant. Cet expert établira un rapport sous la forme d’une attestation d’équité qui concernera l’augmentation de capital réservée et l’offre publique d’achat qui suivrait.

Osiatis

Econocom Group lance son offre sur Osiatis. Aux termes d’un accord conclu le 1er juillet 2013 et d’un avenant conclu le 12 septembre 2013, Butler Management Ltd, Walter Butler, Laurent Parquet, Robert Aydabirian, Jean-Maurice Fritsch et Bruno Grossi, se sont engagés à apporter et à céder à Econocom Group leurs titres représentant 51,9% du capital d’Osiatis. La vente des actions a été réalisée au prix de 9,45 € par action et l’apport a été réalisé sur la base d’un rapport d’échange de 945 actions Econocom pour 545 Osiatis. Le projet d’offre publique simplifiée, déposé le 13 septembre 2013 par Econocom, se décompose en une offre mixte à titre principal, assortie, à titre subsidiaire, d’une OPE et d’une OPA. Offre mixte principale : remise pour 1 action Osiatis présentée de 1 action Econocom à émettre et 4 € en numéraire ; OPE à titre subsidiaire : remise pour 3 actions Osiatis présentées de 5 actions Econocom à émettre ; OPA à titre subsidiaire : 10 € par action.

Rosier

Borealis lance une OPA sur Rosier. Le groupe chimique, contrôlé par l’ISIC d’Abu Dhabi, vient d’acquérir la participation majoritaire de Total (56,86%) dans le producteur de fertilisants minéraux, coté sur Euronext Bruxelles. Borealis va donc lancer une OPA sur le solde au prix de 203,38 euros par action Rosier, soit 211,38 euros diminué du dividende payé le 28 juin (8 euros). Ce qui fait ressortir une prime de 5,9% par rapport au prix offert par Borealis dans le cadre du rachat de la part de Total (192 euros). Borealis a l’intention de procéder à un retrait obligatoire si elle obtient au moins 95% du capital d’ici la fin de la période de l’offre. A mi-séance, Rosier s’échange à 200,05 euros, soit une capitalisation boursière de 51 millions.

ENRC

OPA sur Eurasian Natural Resources Corporation (ENRC). Les fondateurs du groupe minier kazakh (ENRC) et l’État kazakh, qui contrôlent déjà 55% du capital, ont annoncé une nouvelle offre sur les titres restant aux mains du public. Le prix proposé est de 2,65 dollars en cash assorti de 0,230 action Kazakhmys, ce qui valorise l’entreprise à 3,043 milliards de livres (3,57 milliards d’euros). Le comité des administrateurs indépendants d’ENRC a décidé de ne pas recommander cette offre, jugée sous-évaluée. En revanche, Kazakhmys, un autre groupe minier coté à Londres, qui détient 26%, s’est engagé à apporter ses titres.

Monceau Fleurs

Monceau Fleurs bientôt dans le giron de Perceva ? Cette société d’investissement va déposer un projet d’OPA simplifiée à titre amical sur les actions et les obligations convertibles en actions préalablement à la restructuration du passif. Le prix offert est de 0,63 euro par action, soit une prime de 23,5% sur le dernier cours et de 3,125 euros par OC, soit une décote de 75% sur le nominal et une prime de 1,5% sur le cours de clôture du 27 mai. L’OPAS est soumise à la condition qu’au moins 609 500 OC (soit 50% des OC en circulation) y soient apportées, ce qui représente 7,2% du capital de Monceau Fleurs sur une base totalement diluée. Dans le cas où ce seuil ne serait pas atteint, l’OPAS n’aurait pas de suite positive et le plan de recapitalisation ne serait pas mis en œuvre. Groupe Monceau Fleurs se retrouverait alors dans la situation préalable à l’OPAS, confronté à des difficultés financières très importantes alors même qu’elle suit actuellement un plan de sauvegarde, tout manquement au suivi du dit plan ayant immédiatement pour conséquence sa résolution et l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire.

Hologram

Surys lance une OPA sur Hologram Industries. Ce projet d’offre s’inscrit dans le cadre d’une prise de participation, indirecte et minoritaire, des FCPR Abenex IV et Abenex Entrepreneurs IV et dans le cadre de la réorganisation de la participation de Hugues Souparis, PDG et fondateur d’Hologram. Surys, qui détient 58,59% du capital de concert avec HI Finance (autre structure contrôlée par M. Souparis), lance donc une OPA simplifiée au prix de 35 euros par action. Ce prix fait ressortir une prime de 19,1% sur le dernier cours coté et de 18% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’opération devrait se dérouler du 11 juillet au 2 août prochain.

Vanguard

OPA sur Vanguard Health Systems. Tenet Healthcare a signé un accord définitif en vue d’acquérir le groupe hospitalier Vanguard présent dans cinq Etats des Etats-Unis. L’acquisition en cash est valorisée 4,3 milliards de dollars, y compris la dette de 2,5 milliards, ou 21 dollars par action, soit une prime de 68,8% sur le dernier cours coté. Tenet Healthcare prévoit que la transaction sera relutive dès la première année, avec des synergies annuelles comprises entre 100 et 200 millions de dollars.

Kabel

Vodafone lance une OPA sur Kabel Deutschland. Après avoir approché récemment KD de manière informelle, le groupe britannique a conclu un accord en vue d’acquérir l’opérateur allemand. L’offre d’un montant de 7,7 milliards d’euros est libellée à 87 euros par action, soit un prix proche des cours actuels (portés par les anticipations des investisseurs), mais avec une prime de 54% par rapport à ses niveaux du début de l’année et surtout de 295% sur son cours d’introduction en mars 2010 ! Il reste maintenant à connaître la position de l’autre prétendant Liberty Global, leader américain de la télévision par câble et satellite, qui avait déposé une offre à 85 euros.

Aedian

OPA en vue d’Aubay sur Aedian. A l’issue d’une acquisition hors marché portant sur 34,36% du capital au prix de 6,80 euros par action, Aubay va devenir aujourd’hui l’actionnaire de référence d’Aedian, spécialisé dans les prestations d’ingénierie et de conseils en stratégie. En conséquence, Aubay déposera dans la foulée un projet d’OPA au même prix, soit une prime de 99,4% sur le dernier cours coté (3,41 euros), suivie le cas échéant d’un retrait obligatoire. L’opération amicale permettra la constitution d’un groupe leader en France auprès des grands comptes du secteur tertiaire.

GFI

Prix majoré pour les Océanes GFI. Natixis, agissant pour le compte de la société Infofin Participations, a informé l’AMF avoir modifié le projet d’OPA simplifiée déposé le 10 juin 2013. Ce projet vise les actions, les obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes (Océanes) et les bons de souscription et/ou d’acquisition remboursables (BSAAR) de GFI Informatique. La modification du projet d’offre publique concerne les Océanes, lesquelles sont visées dorénavant au prix unitaire de 5,25 € au lieu de 5,10 € initialement. Le reste des termes du projet d’offre tel que déposé le 10 juin 2013 demeure inchangé.

Phenix Systems

OPA en vue de 3D Systems Europe sur Phenix Systems. Cette filiale de 3D Systems Corp. a signé des contrats auprès des fondateurs et des principaux investisseurs financiers en vue d’acquérir 79,68% du capital à un prix maximum de 13 euros par action (contre un dernier cours de 12,50 euros). Sous réserve des conditions suspensives, la réalisation de l’opération devrait intervenir au plus tard le 15 Juillet 2013. En conséquence, 3D Systems Europe déposera un projet d’OPA simplifiée visant les actions non encore détenues. En cas de détention de plus de 95% du capital, l’initiateur a l’intention de mettre en œuvre une procédure de retrait obligatoire. Pour mémoire, cette entreprise de technologie a été introduite sur Alternext, le 8 juillet 2011, via une augmentation de capital réalisée au prix de 16,02 euros.

Apollo Tyre

OPA amicale d’Apollo Tyre sur Cooper Tire & Rubber Company. Le fabricant indien de pneumatiques va acquérir son concurrent américain pour un montant de 2,5 milliards de dollars, donnant naissance au 7ème acteur mondial, avec un chiffre d’affaires combiné de 6,6 milliards en 2012. Selon les termes de l’accord, qui a été approuvé à l’unanimité par les conseils d’administration des deux sociétés, les actionnaires de Cooper recevront 35 dollars par action en cash, ce qui représente une prime de 40% sur la moyenne des cours des 30 dernières séances. Dans un marché en baisse de 0,65% à mi-séance, Michelin en profite pour s’adjuger 0,8%, à 66,29 euros.

FDL

OPE sur Foncière Développement Logements (FDL), c’est officiel ! Crédit Agricole Corporate and Investment Bank et Natixis, agissant pour le compte de Foncière des Régions, ont déposé hier auprès de l’AMF un projet d’OPE visant les actions FDL, à raison de 6 actions nouvelles Foncière des Régions à émettre (60,40 euros) pour 23 actions FDL présentées (18 euros). Ce projet est déposé sous la condition suspensive de l’approbation des résolutions par l’assemblée générale extraordinaire de Foncière des Régions, qui se tiendra le 19 juillet prochain. L’offre est également soumise à la condition suspensive de l’obtention du feu vert par l’autorité de la concurrence allemande (« Bundeskartellamt »), qui a été saisie le 11 juin 2013.

GFI

OPA sur GFI Informatique, c’est officiel ! Natixis, agissant pour le compte d’Infofin Participations (détenue à 57% par le FCPR Apax France VII et 43% par la société Altamir), a déposé hier le projet d’OPA simplifiée. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 27 juin au 10 juillet prochain. Pour chaque action, il est proposé 3,75 euros (coupon 2012 attaché), soit une prime de 23,4% sur le dernier cours coté avant l’annonce et de 15% sur la moyenne des 3 derniers mois. A noter également que ce prix extériorise une prime de 4,4% par rapport à la moyenne des objectifs de cours de six bureaux d’analyses. Pour en savoir plus, consulter l’article qui figure en Une du site : http://www.journaldesopa.com/ A la reprise des cotations, GFI s’est aligné sur le prix d’offre, en gagnant 23,4%, à 3,75 euros.

FDL

OPE en perspective de Foncière des Régions sur FDL. Le conseil d’administration de Foncière des Régions a approuvé un projet d’offre publique d’échange sur Foncière Développement Logements, lui permettant de renforcer son exposition en Allemagne. Sur la base d’une parité de 6 actions nouvelles Foncière des Régions pour 23 actions FDL, le groupe foncier devrait détenir, à l’issue de l’opération, entre 58,2% et 62,4% du capital de sa filiale résidentielle (contre 31,6% à fin 2012). Parmi les actionnaires de FDL représentés au conseil, ACM et Covéa se sont engagés à apporter leurs titres à l’offre (représentant 26,6% du capital), tandis que Cardif, Crédit Agricole Assurances et Generali ont souhaité rester actionnaires de FDL. En termes de calendrier, une assemblée générale de Foncière des Régions sera convoquée le 19 juillet. L’offre publique d’échange devrait être ouverte en juillet et s’achever en septembre.

Apax et Boussard & Gavaudan mettent la main sur GFI

Apax et Boussard & Gavaudan mettent la main sur GFI. Le secteur des services informatiques est décidément un terreau fertile en OPA. Après Infovista, Hitechpros, Metrologic Group, Prowebce, ESR, Arkoon Network Security et Osiatis, pour ne citer que les cibles les plus récentes, c’est maintenant au tour de GFI de faire l’objet d’un projet d’offre publique. Mais, à la différence des opérations précédentes, ce projet résulte de la constitution d’une action de concert.

Les deux principaux actionnaires, Itefin Participation (détenue par Apax Partners et Altamir) et Boussard & Gavaudan, qui détiennent respectivement 29,9% et 27,9% du capital, ont signé en effet un pacte, le 7 juin dernier. Ce faisant, ils ont franchi ensemble différents seuils légaux pour détenir de concert 57,88% du capital de GFI. Pour se conformer à la réglementation boursière, Natixis, agissant pour le compte d’Infofin Participations (détenue à 57% par le FCPR Apax France VII et 43% par la société Altamir), a donc déposé un projet d’OPA simplifiée. Sous réserve du feu vert de l’AMF, celle-ci devrait se dérouler du 27 juin au 10 juillet prochain.

Pour chaque action, il est proposé 3,75 euros (coupon 2012 attaché), soit une prime de 23,4% sur le dernier cours coté avant l’annonce, de 15% sur la moyenne des 3 derniers mois et de 8,1% sur le cours le plus élevé sur un an. A noter également que ce prix extériorise une prime de 4,4% par rapport à la moyenne des objectifs de cours de six bureaux d’analyses (Oddo Securities, Tradition Securities and Futures, Genesta, Gilbert Dupont, Natixis et Kepler Capital Markets). Au prix de l’offre, GFI est valorisé 204 millions, soit 30% du chiffre d’affaires réalisé en 2012 (667,3 millions) et 8,7 fois le résultat opérationnel (23,3 millions).

Les obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes (Océane) ne sont pas oubliées, avec un prix de 5,10 euros (relevé ensuite à 5,25 euros), comme les bons de souscription et/ou d’acquisition remboursables (BSAAR) – non cotés – payés 0,35 euro pièce.

Apax et Boussard & Gavaudan (BG) sont actionnaires de GFI depuis 2007, mais agissaient jusqu’ici de manière indépendante, avec une logique d’investissement différente. « Apax est devenu le premier actionnaire de GFI afin de mettre en place une stratégie visant au développement indépendant de la société », est-il précisé. « BG, pour sa part, a investi dans GFI sur le fondement de son analyse du potentiel de création de valeur de ce groupe, mais sans avoir la vocation ni la volonté d’exercer une influence sur la stratégie de GFI ». L’objectif commun est désormais de stabiliser le capital et de poursuivre la création de valeur avec un positionnement stratégique entre les opérateurs de taille mondiale et les acteurs de niche.

G.B.

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AstraZeneca

AstraZeneca va mettre la main sur l’américain Pearl Therapeutics. Selon les termes de l’accord, le groupe pharmaceutique britannique versera dans un premier temps 560 millions de dollars pour acquérir 100% du capital de ce spécialiste des traitements respiratoires non coté. Ensuite, il pourra débourser jusqu’à 590 millions de dollars « en fonction du respect de certains objectifs de développement clinique et de ventes par la société américaine », comme précise la société. Cette opération fait suite à l’acquisition d’Omthera Pharmaceuticals, spécialisée dans les traitements cardio-vasculaires, au prix de 12,70 dollars par action, soit une prime de 88 %.

GFI

OPA en perspective sur GFI. A la suite de la constitution d’une action de concert, Itefin Participation (détenue par Apax Partners et Altamir) et BG Master Fund plc et Boussard & Gavaudan Holding Limited, qui détiennent respectivement 29,99% et 27,9% du capital, annoncent leur intention de déposer un projet d’OPA simplifiée sur cet acteur des services informatiques. Le prix offert est de 3,75 euros par action GFI (dividende 2012 inclus), 5,10 euros par Océane et 0,35 euro par BSAAR. Ce qui valorise l’entreprise à 204 millions d’euros, soit une prime de 23,4% par rapport au dernier cours. Le concert n’a pas l’intention de demander le retrait obligatoire à l’issue de l’OPA. De son côté, le conseil d’administration de GFI a ratifié la désignation du cabinet Accuracy, représenté par Bruno Husson, en qualité d’expert indépendant.

Scor

Scor ne manque pas d’ambition. La compagnie, présidée par Denis Kessler, devient le 1er réassureur vie aux Etats-Unis en acquérant 100% de Generali U.S. Holdings, holding de l’activité de réassurance vie de Generali aux Etats-Unis, pour 579 millions d’euros. « Ce prix représente une décote importante sur l’embedded value du portefeuille », selon les estimations de Scor. Vendredi dernier, conformément au protocole d’accord conclu le 7 mars 2013, Scor a acquis une participation de 59,9 % au capital de MRM, société foncière cotée soumise au régime des sociétés d’investissements immobiliers cotées (SIIC), dans le cadre d’une augmentation de capital en numéraire pour un montant de 53,3 millions. A mi-séance, Scor est bien orientée, en gagnant 3%, à 22,97 euros, en hausse de 12,6% depuis le 1er janvier.

Club Med

L’OPA sur Club Méditerranée officiellement déposée. Société Générale, Natixis, et Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, agissant pour le compte de Gaillon Invest, ont déposé le projet d’offre, à raison de 17 euros par action et de 19,23 euros (coupon attaché) par Océane. Gaillon Invest est contrôlé à 100% par Holding Gaillon, lui-même détenu à hauteur de 50% par différentes structures d’Axa et à hauteur de 50% par la Sarl Fosun Luxembourg Holdings (laquelle est contrôlée au plus haut niveau par M. Guo Guangchang). L’initiateur ne donnera pas suite à son offre si le nombre d’actions apportées ne lui permet pas de détenir au moins 50% du capital et des droits de vote, plus une action, sur une base diluée à la clôture.

NV Energy

« La chasse à l’éléphant » se poursuit pour Warren Buffett. Berkshire Hathaway, la société d’investissement du sage d’Omaha, va acquérir NV Energy, fournisseur de gaz et d’électricité du Nevada. Selon les termes de l’accord, Berkshire, via sa filiale MidAmerican Energy, achètera toutes les actions au prix unitaire de 23,75 dollars, soit une prime de 23,2% sur le dernier cours coté avant l’annonce, représentant une capitalisation d’environ 5,6 milliards de dollars. La transaction a été approuvée à l’unanimité par les conseils d’administration des deux sociétés. Sous réserve du feu vert des autorités fédérales, elle devrait être réalisée au 1er trimestre 2014.

OPA amicale sino-française sur le Club Méditerranée

OPA amicale sino-française sur le Club Méditerranée. On connaissait le gentil membre (GM) et le gentil organisateur (GO), il va falloir désormais composer avec la gentille OPA. Les deux principaux actionnaires du Club Méditerranée, le groupe chinois Fosun Property Holdings (qui détient 9,96% du capital et 17% des droits de vote) et Axa Private Equity (respectivement 9,4% et 8,4%), vont déposer dans les prochains jours, via une société ad hoc, un projet d’OPA amicale, en accord avec le président du Club, Henri Giscard d’Estaing.

L’offre sera libellée au prix de 17 euros par action [porté ensuite à 17,50 euros], soit une prime de 22,7% sur le dernier cours avant l’annonce et d’environ 24% sur la moyenne des 3 derniers mois. Ce qui valorise l’enseigne au trident quelque 540 millions d’euros, soit 37% du chiffre d’affaires consolidé de l’exercice 2012 (clos le 31 octobre dernier), 8,7 fois le résultat opérationnel courant et 15,4 fois le résultat net avant impôt et éléments non récurrents. Les porteurs d’obligations convertibles ou échangeables en actions nouvelles ou existantes (Océanes) ne seront évidemment pas oubliés. L’initiateur leur proposera 19,23 euros (coupon attaché) par obligation |porté ensuite à 19,79 euros].

Anticipant les recommandations de l’Autorité des Marchés Financiers, les initiateurs ont prévu d’introduire un seuil de caducité. Autrement dit, si le seuil de 50% du capital et des droits de vote (sur une base diluée) n’est pas atteint à l’issue de l’offre, en tenant compte des participations actuelles, l’offre serait caduque. Dans le cas contraire, les titres détenus par Fosun Property Holdings, Axa Private Equity et Henri Giscard d’Estaing seraient apportées en nature (en contrepartie d’une participation indirecte) ou cédées sur la base du prix de l’OPA.

Un pacte sera alors mis en place entre les trois actionnaires de référence cités et Michel Wolfovski, directeur général délégué du Club, lequel sera ensuite étendu à l’ensemble du management (environ 400 personnes) qui aura la faculté d’investir sur la base du prix d’offre, après la date de règlement-livraison. Un engagement de conservation des titres pendant une durée de 4 ans est notamment prévu.

Pour Fosun et Axa Private Equity, le Club Méditerranée doit ouvrir une nouvelle phase de son développement, 63 ans après sa création par le belge Gérard Blitz, avec une accélération dans les pays émergents (comme la Chine, le Brésil ou la Russie) et un renforcement des parts de marché dans les pays matures. Dans ce cadre, la Chine jouera un rôle prépondérant en devenant le 2ème marché du Club d’ici fin 2015.

G.B.

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Bausch + Lomb

Valeant Pharmaceuticals International met la main sur Bausch + Lomb. Le laboratoire québécois va acquérir le groupe américain de santé oculaire, basé à Rochester, pour 8,7 milliards de dollars. Selon les termes de l’accord, approuvé à l’unanimité par le conseil d’administration des deux sociétés, Valeant paiera une contrepartie de 8,7 milliards en cash, dont 4,5 milliards seront versés à un groupe d’investisseurs dirigé par Warburg Pincus et 4,2 milliards seront destinés à rembourser la dette. Valeant a obtenu un financement de la part de Goldman Sachs Bank USA. La transaction devrait être finalisée au cours du 3ème trimestre 2013.

Club Méditerranée

Projet d’OPA amicale sur le Club Méditerranée. Les deux principaux actionnaires, le groupe chinois Fosun Property Holdings (qui détient 9,96% du capital et 17% des droits de vote) et Axa Private Equity (9,4%), vont déposer dans les prochains jours, via une société ad hoc, un projet d’OPA qui associe le PDG du Club, Henri Giscard d’Estaing. A leurs yeux, le Club Méditerranée doit entrer dans une nouvelle phase de développement qui nécessite un actionnariat stabilisé pour échapper aux contraintes de court terme. L’offre sera libellée au prix de 17 euros par action (et 19,23 euros par Océane), soit une prime de 28,4% sur la moyenne des cours du mois précédent. Ce qui valorise l’enseigne au trident quelque 540 millions d’euros. Dans le cas où Fosun, Axa PE et Henri Giscard d’Estaing ne détiendraient pas la majorité du capital (sur une base diluée), l’OPA deviendrait caduque. A mi-séance, le cours du Club Med s’ajustait logiquement sur le prix de l’offre, en bondissant de 22,6%, à 16,98 euros.

Actavis

Actavis lance une OPE amicale sur Warner Chilcott. La transaction, évaluée à environ 8,5 milliards de dollars, va créer le numéro 3 de la pharmacie de spécialités aux Etats-Unis, avec un chiffre d’affaires combiné de 11 milliards de dollars. Selon les termes de l'accord, chaque action Chilcott Warner sera échangée en 0,160 action nouvelle Actavis, soit l’équivalent de 20,08 dollars sur la base du cours de clôture d’Actavis (125,50 dollars), le 17 mai dernier. Soit une prime de 34% si l’on se réfère aux cours en vigueur, la veille de la confirmation des discussions préliminaires.

Keyyo offre une porte de sortie sous la forme d’une OPRA

Keyyo offre une porte de sortie sous la forme d’une OPRA. La liquidité n’étant pas toujours au rendez-vous sur Alternext, Keyyo (ex-Phone Systems) a déposé un projet d’offre publique de rachat d’actions afin d’apporter une réponse à la demande de certains actionnaires. L’OPRA portera sur un maximum de 450 000 actions, représentant 15,93% du capital, au prix unitaire de 6,50 euros.

Ce prix fait ressortir une prime de 9,98% sur le dernier cours coté et de 6,81% sur la moyenne pondérée des trois derniers mois. A titre indicatif, par rapport au prix de l’augmentation de capital, réalisée en septembre 2011 (au prix de 7,72 euros), la décote s’élève à 15,8%. Le projet sera soumis à l’assemblée générale extraordinaire, convoquée pour le 10 juin. Sous réserve de son approbation et du feu vert de l’AMF, l’opération pourrait se dérouler du 14 juin au 3 juillet.

Avant même de connaître le résultat de l’OPRA, il est déjà acquis que l’opérateur de services télécoms procèdera à une réduction des demandes. En effet, Truffle Capital, qui contrôle 43,3% du capital, a manifesté l’intention d’apporter l’ensemble de ses titres à l’offre, soit 1,2 million d’actions. De même, OTC, qui détient 8,45% du capital, envisage d’apporter 67 000 de ses actions. En revanche, le management souhaite conserver ses titres, représentant 20,95% du capital.

Truffle Capital œuvre dans le capital-investissement depuis sa création en 2001, avec désormais plus de 500 millions d’euros sous gestion. La société est spécialisée dans des scissions d’entreprises (spin-off) évoluant dans les secteurs de l’énergie, des technologies de l’information et des sciences de la vie. C’est en 2006 qu’elle est entrée dans le capital de Keyyo, alors Phone Systems & Network, à la faveur d’une transaction PIPE (Private Investment in Public Equity). Sept ans plus tard, Truffle Capital souhaite désormais sortir du tour de table de cet opérateur VoIP.

Le timing est sans doute opportun. En 2012, Keyyo a plus que doublé son bénéfice net, à 0,6 million d’euros, pour un chiffre d’affaires de 22,22 millions, en baisse de 1,7% sur 2011. L’activité télécoms d’entreprise a progressé de 11,7% et représente désormais 64% du chiffre d’affaires contre 56% un an plus tôt. Pour 2013, Keyyo s’est fixée deux objectifs : un retour à la croissance de son chiffre d’affaires global et une nouvelle progression de son résultat opérationnel courant.

G.B.

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Keyyo

Keyyo va racheter ses propres titres. A la faveur d’une offre publique de rachat, l’opérateur de services télécoms s’engage à acquérir au maximum 450 000 actions au prix de 6,50 euros, représentant 15,93% du capital, en vue de les annuler. Ce prix fait ressortir une prime de 9,98% sur le dernier cours coté et un bonus de 13,32% sur la moyenne pondérée des quatre derniers mois. Etant donné les intentions d’apport de certains actionnaires (comme Truffle Capital et OTC Asset Management), le nombre d’actions présentées sera nécessairement supérieur à 450 000. Il sera donc procédé à une réduction des demandes. Le rapport du cabinet Paper Audit & Conseil, mandaté comme expert indépendant, figure dans le projet de note d’information. Sous réserve notamment du feu vert de l'assemblée générale extraordinaire, convoquée pour le 10 juin 2013, l’Opra devrait se dérouler du 14 juin au 3 juillet prochain.

Lonrho

Lonhro sous le coup d’une OPA. Ce conglomérat, qui réalise plus de la moitié de son activité dans la distribution de produits agricoles, de viande et de poisson en Afrique, vient de recevoir une offre de FS Africa. Ce fonds, contrôlé par le milliardaire suisse Thomas Schmidheiny et son compatriote Rainer-Marc Frey, propose d’acquérir chaque action au prix de 10,25 pence, soit une prime de 97,1% sur le dernier cours, valorisant la société 174,5 millions de livres. « Nous estimons que Lonhro dispose de perspectives à long terme solides, mais il est évident qu’il a besoin de capitaux importants pour faire croître ses activités », explique Thomas Schmidheiny. FS Africa dispose déjà de 19,9% de la cible et peut compter sur le soutien d’actionnaires ayant environ 18% des titres. A mi-séance, Lonrho s’envolait de près de 90%, à 9,87 euros.

BMC Software

BMC Software change de mains. L’éditeur de logiciels américain a signé un accord définitif d’acquisition par un groupe d’investisseurs privés dirigé par Bain Capital et Golden Gate Capital, avec le concours de GIC Special Investments et Insight Venture Partners. Selon cet accord, les filiales de ce groupe d’investisseurs acquerront en numéraire la totalité des actions au prix unitaire de 46,25 dollars, valorisant BMC Software 6,9 milliards de dollars. La prime est négligeable par rapport au dernier cours (45,4 dollars) dans la mesure où, suite aux informations de l’agence Reuters qui laissaient entrevoir cette offre et dont nous avions fait état, le cours s’était déjà aligné.

AgroGeneration

AgroGeneration, coté sur Alternext, va fusionner avec Harmelia. Le producteur de céréales et d’oléagineux va se rapprocher de cette filiale contrôlée par le fonds SigmaBleyzer Fund IV (SBF IV), qui exploite 70.000 hectares en Ukraine. Objectif : accélérer leur développement, en bénéficiant d’une diversification géographique, qui atténuera le facteur météorologique. Selon les termes de l’accord, SBF IV recevra 62% du capital du nouvel ensemble, sur la base d’une valorisation d’AgroGeneration égale à 2,05 euros par action (soit une prime de 24% sur les cours des 30 derniers jours). La part de SBF IV pourra être portée à 63% si l’Ebitda d’Harmelia représente plus de deux fois celui d’AgroGeneration en 2013. A l’issue de cette opération, soumise à des conditions suspensives (agrément des actionnaires, obtention d’une dérogation au dépôt d’une offre publique…), AgroGeneration restera coté sur Alternext.

Banimmo

OPE de Banimmo sur son emprunt échéance juin 2015. Cette foncière de droit belge, détenue par Affine (49,51%) et par son management (24,90%), lance une offre sur ses 75 000 obligations portant intérêt au taux de 5,15%. Pour chaque titre, il est proposé – sans frais – une nouvelle obligation 5,20% échéance 30 mai 2018. Soit un rendement actuariel net de 3,9% pour les personnes physiques établies en Belgique (compte tenu de la déduction du précompte mobilier de 25%). A noter que les intérêts courus depuis le 10 juin 2012 sur les titres apportés à l’offre seront payés le 30 mai 2013. Par cette opération, Banimmo souhaite prolonger tout ou partie de son emprunt obligataire. Pour les particuliers, l’intérêt est de profiter d’un rendement légèrement supérieur pour trois années supplémentaires, alors que les taux de marché ont baissé de plus de 1,5%. L’offre est ouverte du 2 au 17 mai inclus.

Oeneo

Oeneo s’ajuste au prix de l’OPA d’Andromède. Sans surprise, le cours de la société spécialisée dans la tonnellerie et le bouchage (ex-Sabaté Diosos) s’est envolé ce matin de 17,58%, à 3,21 euros, soit 1 centime de plus que le prix de l’OPA proposé par le holding patrimonial de la famille Hériard Dubreuil, qui coiffe Rémy Cointreau via Orpar. Andromède propose en effet d’acquérir chaque action au prix unitaire de 3,20 euros, faisant ressortir une prime de 17,2% sur le dernier cours avant la suspension et de 21,9% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Pour en savoir plus, se reporter à l’article en Une du site internet : http://www.journaldesopa.com/

GrainCorp

Archers Daniels Midland (ADM) lance une OPA sur GrainCorp. Le géant américain du négoce et de la transformation de matières agricoles, qui siège dans l’Illinois, annonce un projet d’acquisition du groupe céréalier australien au prix de 13,20 dollars l’action (dont 1 dollar de dividende), valorisant GrainCorp 3,4 milliards. Selon ADM, qui détient déjà 19,9% de sa cible, GrainCorp fournit une excellente plateforme pour répondre à la demande accrue de céréales et de protéines, en particulier dans les marchés à forte croissance au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie. La transaction serait relutive dès la première année pleine.

La famille Hériard Dubreuil lance une OPA sur Oeneo

La famille Hériard Dubreuil lance une OPA sur Oeneo. Pour les actionnaires minoritaires d’Oeneo, Andromède n’a rien d’une légende. Cet holding de la famille Hériard Dubreuil, qui contrôle Rémy Cointreau via Orpar, vient en effet de déposer une OPA amicale sur leur société, spécialisée dans la fabrication de tonneaux et de bouchons (ex-Sabaté Diosos). Déjà détenteur de 37,92% du capital (hors autocontrôle de 0,43%), il souhaite racheter la totalité des titres détenus aux mains du public (49,2%), d’Amiral Gestion (7,35%) et d’Amplegest (5,1%).

Andromède propose d’acquérir chaque action Oeneo au prix de 3,20 euros. Ce prix fait ressortir une prime de 17,2% sur le dernier cours avant l’annonce et de 21,9% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. De même, il propose 97,31 euros pour chaque obligation remboursable en action (ORA). Ce prix extériorise une prime de 25,6% sur le dernier cours et de 29,6% sur la moyenne des 3 derniers mois. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 4 juin au 8 juillet. Elle sera suivie, le cas échéant, d’une procédure de retrait obligatoire.

Oeneo est le nom adopté par Sabaté Diosos en 2003. Sabaté, active dans le bouchage, est entrée en Bourse en 1995, alors que Diosos, leader dans les fûts de chêne, issu du rapprochement entre Seguin Moreau et Radoux, s’est introduite en 1998. En 2001, les deux sociétés se sont unies à la faveur d’une OPE, qui a permis au passage à la famille Hériard Dubreuil de devenir actionnaire de référence du nouvel ensemble.

Après avoir connu de sérieuses difficultés (fiabilité dans le bouchage, retournement du marché de la tonnellerie), Oeneo a mené une restructuration industrielle qui s’est traduite notamment par un recentrage sur les bouchons technologiques (le bouchon Diam), un repositionnement des marques et un plan d’économies. La contrainte de l’endettement s’est aussi desserrée, grâce à deux augmentations de capital (2003, 2005) et un emprunt obligataire (2009), opérations suivies par Andromède.

Le 30 avril dernier, Oeneo a confirmé son redressement et son désendettement. Le groupe anticipe, avant audit, un résultat opérationnel courant légèrement supérieur à 20 millions d’euros sur l’exercice 2012-2013 (contre 19 millions à données comparables en 2011-2012). Le niveau d’endettement net devrait être proche de 8 millions à la clôture de l’exercice (à comparer à 12,1 millions au 31 mars 2012).

Pour la famille Hériard Dubreuil, cette prise de contrôle s’inscrit dans une logique patrimoniale de long terme. Oeneo doit réaliser des investissements significatifs et anticiper la tombée dans le domaine public en 2020 du brevet relatif à la technologie Diamant. Ce qui pourrait accroître la pression sur les marges. Selon elle, « de tels investissements offrent des objectifs de retour sur investissement à moyen ou long terme, qui l’emportent sur des objectifs de rentabilité à court terme ».

G.B.

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Biscuits Gardeil

Unichips International a déposé son projet d’OPR sur Biscuits Gardeil. Cette société de droit néerlandais, qui détient 96,09 % du biscuitier, propose de racheter les actions qu’elle ne détient pas encore au prix unitaire de 22,58 euros, égal à l’actif net réévalué au 31 décembre 2012. Ce prix fait ressortir une prime de 53,6% sur le dernier cours coté avant la suspension. L’offre devrait se dérouler du 31 mai au 13 juin inclus. L’initiateur a demandé à l’Autorité des marchés financiers de procéder au retrait obligatoire dès la clôture de l’OPR quel qu’en soit le résultat.

Oeneo

Andromède lance une OPA sur Oeneo. Ce holding patrimonial, contrôlé par la famille Hériard Dubreuil, détient déjà 37,92% du capital et 72,17% des obligations remboursables en actions (ORA) de cette société spécialisée dans la tonnellerie et le bouchage (ex-Sabaté Diosos). Andromède propose d’acquérir chaque action au prix unitaire de 3,20 euros et chaque ORA au prix de 97,31 euros. Pour l’action, ce prix fait ressortir une prime de 17,2% sur le dernier cours et de 21,9% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Pour l’ORA, le prix extériorise une prime de 25,6% sur le dernier cours et de 29,6% sur la moyenne des 3 derniers mois. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 4 juin au 8 juillet prochain.

Conceptus

Bayer va s’emparer de l’américain Conceptus. Afin d’élargir son portefeuille dans le domaine de la contraception, le géant allemand a signé un accord en vue d’acquérir ce fabricant californien de micro-implants contraceptifs. La transaction valorise Conceptus à environ 1,1 milliard de dollars (ou 852 millions d’euros), soit 31 dollars par action, faisant ressortir une prime de 19,7% sur le dernier cours coté sur le Nasdaq. Dans les dix prochains jours, Bayer va lancer une OPA à ce prix avant une éventuelle fusion. Sous réserve notamment de l’approbation des autorités anti-trust aux Etats-Unis, la finalisation de la transaction est prévue pour la mi-2013.

Arkoon

Cassidian CyberSecurity va lancer une OPA sur Arkoon. Cette filiale d’EADS va acquérir 83,9% du capital de ce spécialiste de la sécurité des réseaux, cotée sur Alternext, auprès des principaux actionnaires, des fondateurs et du management. Le prix maximum envisagé est fixé à 3,25 euros, soit une prime de 35,4% sur le dernier coté avant la suspension et d’environ 43% sur la moyenne des 3 derniers mois. A l’issue de la cession qui devrait intervenir dans le courant du mois de mai, Cassidian CyberSecurity déposera un projet d’OPA simplifiée au même prix, suivi le cas échéant d’une procédure de retrait obligatoire. Le conseil de surveillance d’Arkoon Network Security a nommé le cabinet Paper & Audit en qualité d’expert indépendant.

Buckeye

George Pacific va lancer une OPA sur Buckeye Technologies. Selon les termes de l’accord, approuvé à l’unanimité par les conseils d’administration des deux sociétés, les actionnaires de Buckeye Technologies recevront 37,50 dollars en cash par action, soit une prime de 29% sur la moyenne des cours de clôture de la dernière semaine. La transaction, sous réserve de l’accord des autorités anti-trust et de l’obtention d’un seuil de 75% du capital, est évaluée à environ 1,5 milliard de dollars, y compris la dette. Buckeye Technologies, basé à Memphis (Tennessee), est un fabricant et distributeur de fibres de spécialité et de matériaux non tissés.

Siraga

Al Ayuni Investment & Contracting Company lance son OPA sur Siraga. Cette offre fait suite à l’acquisition par le groupe Al Ayuni, le 31 décembre 2012, de 73,84% du capital de cette société opérant dans l’industrie du GPL. Le prix offert de 11 euros est 12,5 fois supérieur au prix auquel les vendeurs ont cédé le contrôle (0,88 euro) et présente une prime de 8,4% sur le cours au 26 novembre 2012, dernier jour de cotation avant la suspension. Créé dans les années 1960, Al Ayuni est devenu un acteur majeur du royaume d’Arabie Saoudite dans les métiers de la construction, des travaux publics et des réseaux ferroviaires. L’acquisition de Siraga s’inscrit dans le cadre de la stratégie de diversification métier et géographique du groupe. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’OPA devrait se dérouler du 17 mai au 6 juin 2013.

Power One

OPA amicale d’ABB sur Power One. Le groupe helvético-suédois va acquérir le producteur d’onduleurs solaires pour devenir un leader mondial dans l’énergie solaire photovoltaïque. Le prix a été fixé à 6,35 dollars par action Power One, faisant ressortir une prime de 57% sur le dernier cours avant l’annonce. Ce qui valorise la société californienne 1 028 millions de dollars, soit l’équivalent de son chiffre d’affaires. Comme l’explique Les Echos, « Joe Hogan, le directeur général, qui conclut sa troisième emplette à Wall Street en deux ans, veut croire que la valorisation payée pour mettre le numéro deux mondial des ondulateurs solaires, Power One, dans sa boîte à outils correspond à un bas de cycle ». Mais rien n’est moins sûr.

Osiatis

Econocom en passe d’acquérir Osiatis. Le groupe de services numériques aux entreprises, coté à Bruxelles, s’apprête à prendre le contrôle de cette SSII spécialisée dans la gestion des infrastructures informatiques. Dans un premier temps, le groupe présidé par Jean-Louis Bouchard ferait l’acquisition d’un bloc auprès de Walter Butler et des dirigeants d’Osiatis, représentant 51,22% du capital. Dans un deuxième temps, Econocom lancerait une offre publique dans les mêmes conditions, à savoir 1 action Osiatis pour 1 action Econocom majorée d’une soulte de 4 euros, soit une prime de 41% sur la base des derniers cours avant l’annonce. L’opération, soumise à conditions suspensives et au feu vert des autorités de la concurrence, pourrait avoir lieu d’ici la fin août. A mi-séance, Osiatis s’envole de 26,1%, à 9,08 euros.

PCAS

PCAS va fusionner avec Dynaction. Sous réserve de l’accord des deux assemblées générales extraordinaires du 26 juin, la « fille », spécialisée dans la chimie fine et de spécialités, va donc absorber la « mère », dont l’unique actif est sa participation à hauteur de 60,67%. La parité proposée serait de 66 actions PCAS pour 25 actions Dynaction. L’opération aura une date d’effet rétroactive au 1er janvier 2013 et sera soumise à l’obtention préalable par l’AMF d’une dérogation au dépôt d’une offre publique de retrait. Cette fusion poursuit un triple objectif : simplifier les structures du groupe, réaliser des économies de coûts et améliorer la liquidité du titre PCAS.

Orascom Telecom

Altimo lance une OPA sur Orascom Telecom Holding. Le groupe russe, contrôlé par l’oligarque Mikhaïl Fridman, via sa filiale chypriote Baskindale Limited, souhaite racheter les actions détenues par les minoritaires de l’opérateur égyptien. Altimo détient déjà 47,85% de VimpelCom, maison mère d’Orascom Telecom à hauteur de 51,92%, qui n’apportera pas ses titres à l’OPA. Le prix proposé de 0,70 dollar par action ordinaire (soit 3,50 dollars par GDS, l’équivalent de 5 titres) valorise l’opérateur quelque 3,7 milliards de dollars. Un montant jugé faible par les analystes au regard des 85 millions d’abonnés d’Orascom dans les pays émergents.

Life Tech

OPA géante de Thermo Fisher sur Life Technologies. Après avoir étudié les trois offres de reprise, la société biotechnologique californienne, spécialiste du séquençage génétique, a préféré la proposition émanant du fabricant mondial d’équipements de laboratoires à celles de Sigma-Aldrich et d’un consortium de fonds d’investissement. L’offre, au prix de 76 dollars par action, valorise Life Tech 13,6 milliards de dollars, soit une prime de 11,7% sur le cours de vendredi, en hausse de 38,5% depuis le début de l’année. Présent dans 180 pays, Life Tech fournit des produits innovants dans les domaines de la recherche scientifique, l’analyse génétique et les sciences appliquées, avec 5 000 brevets et licences qui couvrent tout le spectre biologique.

JAB

Joh. A. Benckiser (JAB) lance une OPA sur D.E. Masters Blenders. Après plusieurs jours de réflexion, la société d’investissement allemande, contrôlée par la famille Reimann, qui détient déjà une participation de 15%, a décidé de s’emparer du groupe néerlandais, propriétaire des cafés Douwe Egberts, Senso et Maison du Café. Le prix proposé – 12,50 euros – est légèrement inférieur au prix indicatif (12,75 euros) annoncé fin mars, ce qui valorise tout de même la cible quelque 7,5 milliards d’euros. Selon les analystes, la probabilité d’une surenchère par un concurrent est faible dans la mesure où le prix capitalise déjà plus de 15 fois l’Ebitda pour 2014. Le marché semble l’entendre de cette oreille, en plaçant l’action à 12,15 euros.

Auto Escape se dirige vers la sortie

Auto Escape se dirige vers la sortie. Six ans après avoir été introduit sur Alternext, Auto Escape s’apprête à quitter la cote. Son holding de contrôle, Auto Escape Group (ex Miromesnil Gestion, contrôlé par le FCPR Montefiore Investment II), a déposé, de concert avec Bruno Couly (PDG) et Jean-Christophe Brun (DAF), un projet d’offre publique de retrait assortie d’un retrait obligatoire. Le 25 février 2013, Auto Escape Group a en effet acquis un bloc auprès de la société Halisol, représentant 5,57% des actions. Cette opération lui a permis de porter son contrôle à 94,74% du capital (96,25% avec le concert) et 96,28% des droits de vote (respectivement 97,92%).

Auto Escape Group s’engage donc à acquérir le solde des actions restant dans le public (3,57% du capital) au prix du bloc, soit 4,30 euros par action. Ce prix fait ressortir une prime de 25% sur le dernier cours coté avant l’annonce et de 46% sur la moyenne pondérée des 3 derniers mois. Mieux, par rapport au prix de l’offre contractuelle d’achat volontaire (2,80 euros), lancée en avril 2012, la prime s’élève à 53,6%. En revanche, par rapport au prix d’introduction sur Alternext (5,53 euros), en janvier 2007, la décote n’est pas négligeable : 22,2%.

Selon le calendrier indicatif et sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 6 au 17 mai, prélude au retrait obligatoire et à la radiation des titres. En attendant, le cabinet Ledouble, agissant en qualité d’expert indépendant, estime que le prix est équitable d’un point de vue financier pour l’actionnaire minoritaire.

Auto Escape a été créée en 1999 par Roland et Carine Coupat (elle s’appelait alors Escape Voyages). Son activité est de proposer aux particuliers un service de location clé en main dans le monde entier, en négociant les meilleurs tarifs auprès des loueurs internationaux. Elle fonctionne comme une centrale de réservation, avec un centre d’appel et des sites Internet dédiés par pays, mais ne possède pas de flottes de véhicules. Son modèle s’apparente ainsi à celui d’une entreprise « low cost ».

En 2005, la société est rachetée par le biais d’un LBO (c’est-à-dire une opération financée par de la dette) mené par l’actuel PDG, avec un tour de table qui comprend Viveris Management et OFI Private Equity, lesquels vendront ensuite leurs titres à Miromesnil Gestion. L’offre de services est alors élargie et le développement international se poursuit, avec, en point d’orgue, l’introduction, le 2 février 2007.

Aujourd’hui, Auto Escape Group estime que la cotation n’est plus justifiée, eu égard à la faiblesse du flottant et aux coûts induits par Alternext. Au surplus, le financement de la croissance a été réalisé par autofinancement et endettement bancaire, comme le précise Bruno Couly. « La Bourse ne nous a donc pas aidés à financer le développement du groupe et la volatilité des marchés engendrée par le contexte économique actuel ne le permettra sans doute pas dans les années à venir ».

G.B.

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Lufkin

General Electric lance une OPA sur Lufkin Industries. Le conglomérat industriel américain annonce un accord en vue d’acquérir ce spécialiste du forage pétrolier, basé à Lufkin (Texas), pour 3,3 milliards de dollars, soit 88,50 dollars par action. Ce prix fait ressortir une prime de 38,4% sur le dernier cours coté et représente un multiple de 13,5 fois les bénéfices estimés pour 2013, avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement. La transaction, approuvée à l’unanimité par les membres du conseil d’administration de Lufkin, devrait être finalisée au second semestre 2013 sous réserve de l’approbation des actionnaires. Par ricochet, Technip s’adjuge 2,6%, à 83,89 euros et Maurel & Prom 2,4%, à 13,02 euros.

Cofitem-Cofimur

Cofitem-Cofimur va absorber Foncière Paris France. Cette opération, approuvée par les conseils d’administration des deux sociétés, a pour but de former une SIIC spécialisée sur le marché de bureaux à Paris et dans sa proche périphérie. Le nouvel ensemble totalisera un actif consolidé d’environ 1,9 milliard d’euros en valeur vénale. Sous réserve des travaux des commissaires à la fusion, la parité pourrait se situer entre 1,15 et 1,4 action Cofitem-Cofimur pour une action Foncière Paris France. A l’issue de cette opération, prévue pour la fin 2013, le capital restera majoritairement détenu par les compagnies d’assurances déjà présentes dans le tour de table (Allianz, Covéa, Generali, Le Conservateur, Zurich), mais aucune n’atteindra le seuil de 30%.