Dia au centre des rumeurs

Dia au centre des rumeurs. L’enseigne de supermarchés, ex-filiale de Carrefour, va-t-elle passer entre des mains russes ? En janvier 2018, LetterOne Investment Holdings, le fonds de l’oligarque Mikhaïl Fridman, est devenu le principal actionnaire de la chaîne de hard-discount espagnol, en portant sa participation de 10 à 25%. A l’époque, « la Bourse madrilène s’est donc mise à rêver de la possibilité d’une OPA », comme le rappelle Les Echos dans un crible. Mais « la flambée spéculative n’a été qu’un feu de paille, vu l’adversité rencontrée par le discounter en Amérique latine mais aussi dans son pays natal ». Avec le remplacement de son dirigeant, les rumeurs reprennent pour un horizon fixé à janvier prochain, « pour respecter le délai de douze mois permettant d’offrir un prix inférieur aux prix de l’époque (4 euros l’action), devenu presque deux fois supérieur au cours actuel (2,27 euros). Seule certitude, les romans russes ne sont pas réputés pour leur brièveté ».

SodaStream : « un jus sucré-salé »

SodaStream : « un jus sucré-salé ». « Dès lors que PepsiCo voulait faire tomber Sodastream dans son escarcelle, il lui fallait mettre un prix plutôt salé. Car le leader mondial de la gazéification de l’eau à domicile peut rendre encore plus pétillante la ligne écologique du géant des boissons et des snacks », explique le journal Les Echos dans un crible. « Le prix offert représente douze fois le plus bas de février 2016, quand l’histoire boursière avait perdu son jus. La cote de la PME israélienne dépasse de moitié celle de son acquéreur américain (33 fois et 20 fois le bénéfice prévisionnel), sans trop alerter Wall Street si c’est pour la bonne et difficile cause de la croissance agro-alimentaire ».

Tesla, par ici la sortie

Tesla, par ici la sortie. « En mettant sur la table un prix par action de 420 dollars pour retirer Tesla de la cote, Elon Musk a rincé les vendeurs à découvert (une perte estimée à 3 milliards de dollars) et découragé les spéculateurs sur la prime d’assurance de ses obligations (les CDS), sans parler du plus pour les obligations convertibles », explique le journal Les Echos dans un crible. Et d’ajouter : « Wall Street n’a rien à perdre si le grand ingénieur innove sur le terrain financier. Tout le monde n’ayant pas les poches aussi profondes que les fonds souverains ou les banques chinoises, il faudra quand même s’assurer que le risque d’illiquidité est bien apprécié. Pour que la sortie de Bourse ne finisse pas en sortie de route ».

OPA, les quinze prochaines cibles à avoir en portefeuille

OPA, les quinze prochaines cibles à avoir en portefeuille. Dans son édition datée du 3 août 2018, l’hebdomadaire Le Revenu consacre sa Une aux valeurs susceptibles de faire l’objet d’une opération financière. « Pour une société, la croissance externe ne répond pas seulement au besoin d’accroître ses parts de marché, d’acquérir une taille critique et de bénéficier de synergies avec sa cible. C’est aussi de plus en plus un moyen de s’adapter aux mutations de son environnement (transition énergétique, ubérisation, nouvelles technologies, etc.), et de se diversifier », explique Le Revenu. Dans sa sélection de titres opéables, l’hebdo a retenu des sociétés de tous secteurs et de toutes tailles, avec néanmoins une majorité de petites et moyennes capitalisations, car elles constituent le vivier naturel des opérations financières. Pour en savoir plus : Lerevenu.com

Croissance externe : PSA est ouvert à toutes les propositions

Croissance externe : PSA est ouvert à toutes les propositions. « Je ne fais aucune, aucune fixation sur Fiat Chrysler, ni sur un autre groupe. Les actionnaires de Fiat Chrysler se sont prononcés à plusieurs reprises sur le fait que PSA n’est pas le bon partenaire potentiel pour eux », explique Carlos Tavares, président du directoire de PSA, dans un entretien aux Echos. Ajoutant : « Mais j’ai la certitude que lorsque vous êtes en bonne santé économique, que vous avez investi dans de bonnes technologies et que vous êtes capable de franchir les barrières réglementaires, vous pouvez à un moment donné être confronté à des groupes qui n’ont pas fait de travail de fond, et qui ont besoin de s’appuyer sur quelqu’un d’autre ».

SFR : les rumeurs de vente ne sont pas fondées

SFR : les rumeurs de vente ne sont pas fondées. « Patrick Drahi n’est absolument pas vendeur. Je constate que ce sont plutôt les deux plus petits acteurs des télécoms qui poussent désormais à une consolidation, explique Alain Weill, PDG d’Altice France, dans un entretien aux Echos. Pour sa part, SFR est « cash-flow » positif, nous allons continuer nos 2,2 milliards d’investissements par an et nous pouvons faire face à toutes nos obligations ». Ajoutant : « Nous n’avons aucune échéance importante de dette avant 2022. Notre conviction, c’est que, de toute façon, la consolidation se fera un jour et que ce jour-là, SFR en sortira grandi et renforcé ».

Alten : des cibles en vue ?

Alten : des cibles en vue ? « Nous commençons toujours par nous implanter en déployant notre organisation, complétée par la suite de petites acquisitions intégrées facilement », explique dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu, Simon Azoulay, PDG du groupe de conseil et d’ingénierie en R&D externalisée. « Une acquisition structurante, soit une entité comprise entre 500 à 3 000 personnes, nous permettrait de monter à terme à 10 000 ingénieurs [dans les pays à forts investissements en R&D], comme c’est déjà le cas en France. Jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé de cible de qualité de cette taille ».

Valeo fait une pause dans ses acquisitions

Valeo fait une pause dans ses acquisitions. « Après avoir bouclé trois opérations en 2017 (Ichikoh, FTE et Kapec), nous n’en réaliserons probablement pas cette année, explique Jacques Aschenbroich, PDG de l’équipementier automobile, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Comme nous anticipons une reprise de la croissance des ventes l’an prochain, nous devons en priorité investir dans nos capacités de production. Le pire pour Valeo serait de ne pas être en mesure de développer l’ensemble des commandes que nous avons en portefeuille ».

Atos prêt à saisir des opportunités outre-Atlantique

Atos prêt à saisir des opportunités outre-Atlantique. Après l’acquisition de la division de services de paiement du suisse SIX par sa filiale Worldline, Atos n’est pas rassasié. « Au niveau du groupe Atos, ma priorité est de consolider notre position de leader en Europe avec la discipline financière qui est dans notre ADN. C’est une logique que nous appliquons à tous nos métiers, explique Thierry Breton, PDG d’Atos, dans un entretien aux Echos. Mais nous sommes prêts aussi à saisir des opportunités outre-Atlantique pour nous renforcer dans le domaine des infrastructures de données ou dans le digital et l’intégration de systèmes informatiques. Nous regardons aussi tout ce qui pourrait renforcer notre pôle cybersécurité ».


Eurazeo ne craint pas une OPA de Tikehau

Eurazeo ne craint pas une OPA de Tikehau, malgré l’entrée du groupe financier à hauteur de 8,3% du capital. « Nous disposons d’un noyau d’actionnaires de long terme : le concert familial regroupé autour de Michel David-Weill ainsi que les familles Decaux et Richardson pèsent plus de 35% du capital et sont représentés au conseil de surveillance. Il n’y a par conséquent pas de risque d’OPA », explique Virginie Morgon, présidente du directoire d’Eurazeo, dans un entretien au Revenu à paraître vendredi 4 mai 2018. Et d’ajouter : « Tikehau est un actionnaire important pour notre société. Nous le traitons comme tel : avec égards et considération ».

OPA franco-allemandes : à qui le tour ?

OPA franco-allemandes : à qui le tour ?  « Dans plusieurs grands secteurs d’activité, trois hypothétiques rapprochements entre grands groupes cotés français et allemands ont fait l’objet, ces derniers mois, d’informations dans la presse, voire de provisoires démentis », explique l’hebdomadaire Le Revenu dans son dernier numéro. « Parmi nos trois scénarios identifiés, une fusion entre STMicrolectronics et Infineon parait envisageable. A l’été 2017, des rumeurs évoquaient l’hypothèse d’un rapprochement du fabricant franco-italien de puces électroniques avec son concurrent allemand ». Pour consulter l’article du Revenu.

AccorHotels négocie le rachat du suisse Mövenpick

AccorHotels négocie le rachat du suisse Mövenpick. Selon Le Figaro, « Le groupe français, déjà propriétaire de Sofitel, Pullman et M Gallery », « négocie l’acquisition de l’enseigne suisse pour accélérer dans le segment haut de gamme ». Créé en 1973, Mövenpick Hotels & Resorts exploite plus de 20.000 chambres dans plus de 83 hôtels de standing en Afrique, en Asie, en Europe et au Proche-Orient. Pour consulter l’article du Figaro.

Les mariages entre égaux fonctionnent-ils ?

Les mariages entre égaux fonctionnent-ils ? « Oui. Mais à une seule condition : que tous les sujets qui fâchent aient été réglés avant l’annonce de l’opération », explique Joseph Perella, fondateur de Perella Weinberg Partners, dans un entretien aux Echos. « Si vous ne décidez pas avant l’union de la localisation du siège ou de la répartition des postes au sein du futur état-major, par exemple, je ne donne pas cher de l’avenir du nouveau groupe. Ce n’est jamais facile, mais c’est la condition de la réussite de l’opération dès lors que la solution qui se dégage reflète l’équilibre des forces ».

Française des Jeux (FDJ) : l’Etat céderait 50% du capital

Française des Jeux (FDJ) : l’Etat céderait 50% du capital. « Fondée en 1976, l’entreprise qui exerce le monopole sur les jeux de hasard devrait ouvrir son capital et changer de statut au plus tard au début de 2019, révèle Le Journal du Dimanche, dans son édition du 8 avril. L’opération sera inscrite dans la future loi de Bruno le Maire sur la croissance et la transformation des entreprises ». Et de préciser : « L’Etat céderait environ 50% des parts de la FDJ (sur les 72% qu’il détient) en les mettant en Bourse ». L’Etat garderait une minorité de blocage proche de 25%, croit savoir le JDD sur la foi d’une source haut placée. Et un « « acteur privé important » (issu des secteurs du divertissement, de l’audiovisuel ou des paris en ligne) ferait son entrée au capital « pour aider la FDJ à se développer » ».

Ingenico : acquéreur ou cible ?

Ingenico : acquéreur ou cible ? « Dans le domaine du paiement numérique, nous sommes parmi les quelques acteurs mondiaux et nous nous considérons davantage comme un prédateur que comme une proie, explique Philippe Lazare, PDG d’Ingenico, dans un entretien aux Echos. Nous pourrions encore faire de petites acquisitions pour nous renforcer dans le commerce digital mais nous n’avons pas d’acquisition transformante dans le radar, car il n’est pas question d’augmenter notre niveau d’endettement ou de diluer nos actionnaires par une augmentation de capital ».

Latécoère pourrait être un acteur de la consolidation dans les aérostructures

Latécoère pourrait être un acteur de la consolidation dans les aérostructures. « Dans ce domaine, il y a cependant moins de mouvements de fusions-acquisitions en Europe qu’aux Etats-Unis, à l’exception de la bataille pour le contrôle du britannique GKN », explique Yannick Assouad, directrice générale de Latécoère, dans un entretien au Revenu hebdo. « Le marché américain est, de surcroît, plus gros car il y a plus d’avionneurs installés de longue date [Boeing, Gulfstream, Bombardier…]. Il y a donc historiquement plus de sous-traitants locaux sur le continent nord-américain ». Aux Etats-Unis, « le marché reste éclaté entre une poignée de très gros acteurs (Spirit, Triumph…) et énormément d’entreprises totalisant moins de 250 millions de dollars de chiffre d’affaires, qui font figure de cibles potentielles pour Latécoère ».

Mediawan n’est pas intéressé par EuropaCorp

Mediawan n’est pas intéressé par EuropaCorp. Le véhicule d’investissement dans les médias, créé par Pierre-Antoine Capton, Xavier Niel et Mathieu Pigasse, a publié ses premiers résultats annuels depuis l’acquisition d’AB Groupe et détaille sa stratégie dans le quotidien Les Echos. A la question : « On vous a prêté des intentions sur EuropaCorp ou encore Molotov », Mathieu Pigasse répond : « On nous imagine souvent sur tous les dossiers ! On est pragmatique et on regarde toutes les opportunités. Mais pour aller plus loin, il faut que l’acquisition fasse sens, qu’elle s’insère dans notre stratégie sur les contenus et qu’elle se fasse au juste prix. Sur les deux dossiers que vous citez, ces conditions ne sont pas réunies ».

Gemalto, Naval Group : Dassault Aviation réagit

Gemalto, Naval Group : Dassault Aviation réagit. « Concernant Gemalto, nous avons totalement soutenu Thales dans cette opération. Le rachat de Gemalto est une percée majeure pour Thales dans un domaine – la cybersécurité – de plus en plus stratégique. Reste maintenant à réussir son intégration », explique Eric Trappier, PDG de Dassault Aviation, dans un grand entretien aux Echos. « En revanche, en ce qui concerne Naval group, nous ne sommes qu’un actionnaire minoritaire et c’est à l’Etat, détenteur de 65 % du capital, que revient la décision. Nous n’avons donc pas de commentaire à faire sur les négociations entre Fincantieri et Naval group ». Pour consulter l’entretien des Echos.

Airbus inquiet de l’OPA sur GKN

Airbus inquiet de l’OPA sur GKN. Alors que Melrose Industries, spécialisé dans le redressement d’entreprises, est reparti à l’attaque de l’équipementier GKN, avec une offre améliorée (81 pence en espèces et 1,69 action nouvelle Melrose), Tom Williams, directeur opérationnel de la division d’aéronautique civile d’Airbus, fait part de ses inquiétudes au Financial Times. « Par nature, notre secteur nécessite un engagement de long terme et une vision stratégique. Notre industrie ne se prête pas au court-termisme financier qui réduit évidemment les budgets de R&D et limite l’innovation », explique Tom Williams. Et d’ajouter : « Il serait pratiquement impossible de confier de nouveaux projets à GKN avec une telle structure actionnariale alors que nous ne savons pas qui seraient leurs investisseurs de long terme ».

Engie envisage d’accélérer les acquisitions

Engie envisage d’accélérer les acquisitions. « Nous avons acheté plus de quarante entreprises ces deux dernières années. La plupart d’entre elles étaient petites ou moyennes, mais ces acquisitions prises globalement représentent tout de même 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, explique Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie, dans un grand entretien aux Echos. Nous allons poursuivre dans cette voie et probablement accélérer, d’autant que nous avons renforcé notre savoir-faire d’intégration ». Pour ce qui concerne Suez, dont Engie détient encore le tiers du capital, « notre première attente en tant qu’actionnaire, c’est que Suez présente un projet et des ambitions qui répondent à ce que le marché attend. Suez doit renouer avec la croissance pour faire remonter le cours de Bourse. »

Smurfit Kappa : sa faible valorisation attire International Paper. « L’approche du concurrent américain n’a pas fait un carton : l’annonce par Smurfit Kappa du rejet de son offre, sans en livrer les détails, a fait grimper mardi de 18,3 % le titre à Dublin, le plaçant juste sur un ratio d’égalité (8 fois l’Ebitda) avec son prétendant éconduit », explique le journal Les Echos dans un crible. Et d’ajouter : « Pour atteindre l’étiage de la dernière transaction du secteur (WestRock-KapStone, à 10 fois l’Ebitda) et entrer dans les petits papiers de sa cible, International Paper devrait proposer une prime de 57 % et plus de 10 milliards pour les fonds propres. Au risque de se faire mettre en boîte par ses propres actionnaires… »

Ericsson, la profitabilité avant des acquisitions

Ericsson, la profitabilité avant des acquisitions. Face à la concurrence exercée par Huawei et Nokia-Alcatel, le groupe suédois de télécommunications est-il tenté de faire de la croissance externe ? « On estime qu’on peut continuer seul compte tenu de notre situation aujourd’hui. Nos fondations sont solides. Mais s’il y a des opportunités de croissance, on n’hésitera pas à y aller. (…) Cependant, on doit d’abord restaurer un business profitable avant de faire des acquisitions », explique Börje Ekholm, directeur général d’Ericsson, dans un entretien aux Echos. Et d’ajouter par ailleurs : « Il y a plein de spéculations tout le temps avec Juniper, mais nous ne les commentons pas ».

L’Oréal serein, malgré la fin du pacte d’actionnaires

L’Oréal serein, malgré la fin du pacte d’actionnaires, le 21 mars 2018. « La clause de plafonnement de la participation [33% pour la famille Bettencourt, 23% pour Nestlé, NDLR] qui interdisait aux deux parties de monter au capital de L’Oréal expirera, explique Jean-Paul Agon, PDG du géant des cosmétiques, dans un entretien au quotidien Les Echos. Mais cela fait quarante-quatre ans que Nestlé est au capital de L’Oréal. Il s’est toujours comporté comme un actionnaire loyal, et fidèle. Il n’y a aucune raison de penser que les choses vont changer ».  Ajoutant : « Et si Nestlé décidait de vendre, nous aurions les ressources. Françoise Bettencourt Meyers a montré à plusieurs reprises sa volonté de faire perdurer l’engagement à long terme de la famille auprès de L’Oréal. Je suis donc très serein ».

Euronext : sa stratégie dans le nouvel environnement de marchés

Euronext : sa stratégie dans le nouvel environnement de marchés.  « L’échec de la fusion Deutsche Börse-LSE a révélé les difficultés à mettre en œuvre de grandes fusions dans un contexte de Brexit. Le projet Euronext est différent. Il est ouvert aux Bourses européennes qui sont désireuses de participer à une entreprise commerciale privée et performante, dans un modèle fédéral dont la devise est, comme l’Union européenne, « Unis dans la diversité » », explique Stéphane Boujnah, président du directoire et directeur général d’Euronext, dans un grand entretien aux Echos. Aussi, « nous menons une stratégie de reconquête. […] Nous nous développons dans de nouvelles classes d’actifs, comme les transactions sur devises, avec l’acquisition de FastMatch. Ou dans les services aux émetteurs, comme l’acquisition annoncée la semaine dernière d’InsiderLog. L’acquisition de la Bourse de Dublin nous permettra aussi de jouer un rôle central sur le marché de la dette ». Pour consulter l’entretien des Echos : https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0301189519220-stephane-boujnah-la-dette-francaise-est-une-bombe-a-retardement-2148135.php

Sept scénarios spéculatifs

Sept scénarios spéculatifs. Dans son édition à paraître vendredi 26 janvier 2018, Le Revenu a identifié les opérations les plus probables pour les ténors de la cote. « Nous avons à la fois pris en compte des rumeurs jugées crédibles à court terme et des hypothèses stratégiques qui sont envisageables dans une optique plus prospective », explique l’hebdomadaire. Parmi les scénarios analysés, un rapprochement entre CNP Assurances et Banque Postale, une fusion entre Publicis et Capgemini, un retrait de la cote de FFP, holding de la famille Peugeot, un rachat de Fnac Darty par Ceconomy et une offre sur Icade, actuellement contrôlée à 39% par la Caisse des dépôts. Pour consulter l’article du Revenu : https://lerevenu.com/bourse/bourse-sept-scenarios-speculatifs-pour-les-tenors-de-la-cote

Valeurs Internet : une sélection de titres opéables

Valeurs Internet : une sélection de titres opéables. Dans son dernier numéro paru ce vendredi 19 janvier, l’hebdomadaire Le Revenu fait une sélection de dix valeurs Internet pouvant faire l’objet d’une OPA. « Ce sont des spécialistes du marketing numérique ou de la distribution en ligne, des métiers ne présentant pas toujours les caractéristiques d’un modèle économique en béton armé », tempère toutefois Le Revenu. « Prudence, donc, avec ces titres très spéculatifs ». Dans les valeurs à l’achat, on trouve Claranova (accord prometteur avec Sprint), Netbooster (repositionné sur du conseil à forte valeur ajoutée), Pharmasimple (en pleine croissance), Showroomprivé (possible rachat de Carrefour dans les dix-huit mois) et Weborama (le fonds Vector Capital a racheté deux de ses rivaux américains). Pour consulter l’article du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/bourse-le-secteur-internet-regorge-de-valeurs-opeables

 

La consolidation va s’accélérer en Europe continentale

La consolidation va s’accélérer en Europe continentale. « En 2018, nous anticipons davantage de prises de contrôle par des grands groupes britanniques à l’étranger, vers les Etats-Unis en particulier, partenaire économique privilégié du pays. La diversification géographique devient essentielle à ces groupes pour compenser le potentiel ralentissement de la croissance économique consécutive au Brexit », explique aux Echos Hernan Cristerna, coresponsable mondial des fusions-acquisitions de JP Morgan. « En Europe continentale, la combinaison du Brexit et la politique « America First » continuera d’accélérer la consolidation paneuropéenne ».

Dassault soutient le rachat de Gemalto par Thales

Dassault soutient le rachat de Gemalto par Thales, qui crée « un vrai champion mondial dans des technologies phares comme la sécurité des paiements, la sécurité des entreprises ou l’Internet des objets », explique aux Echos Charles Edelstenne, directeur général de Dassault, principal actionnaire de Thales (aux côtés de l’Etat). Et d’ajouter : « Je ne connais pas les intentions de l’Etat, mais s’il devait se désengager de Thales, nous serions sans doute candidat pour racheter des parts. Ce qui est sûr, c’est que nous ne sommes pas vendeurs de notre part. Nous ne sommes pas venus juste pour faire une plus-value ! ».

 

ADP : l’Etat, actionnaire à 50,63%, aurait mandaté une banque

ADP : l’Etat, actionnaire à 50,63%, aurait mandaté une banque en vue de céder des titres. Selon les informations du Figaro, « l’Agence des participations de l’Etat (APE) a mandaté Bank of America-Merrill Lynch pour l’épauler dans le dossier ADP (Aéroports de Paris) ». Mais les conditions d’une éventuelle opération sont loin d’être arrêtées. « Passer sous la barre des 50 % suppose au préalable le vote d’un article de loi, qui pourrait trouver sa place dans le futur texte sur les entreprises que portera Bruno Le Maire au premier semestre ». Pour consulter l’article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/societes/2017/12/08/20005-20171208ARTFIG00289-aeroports-de-paris-l-etat-prepare-la-privatisation.php

L’OPA d’Allianz fait indirectement les affaires de Natixis

L’OPA d’Allianz fait indirectement les affaires de Natixis. « Le niveau auquel est racheté Euler Hermes devrait faciliter la revalorisation de la Coface, sa propre filiale d’assurance-crédit, dont elle détient 41% du capital. Une participation qui n’est plus considérée comme stratégique par Natixis », explique l’hebdomadaire Le Revenu. « Coface, certes moins rentable qu’Euler Hermes, s’échange seulement 13 fois le résultat net 2018 et 0,8 fois les fonds propres escomptés dans un an ».

Euronext convoite la Bourse de Dublin

Euronext convoite la Bourse de Dublin. Selon The Irish Times, l’entreprise de marché, qui réunit déjà Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne, serait en discussions avancées pour acquérir l’Irish Stock Echange pour un montant qui pourrait atteindre 100 millions d’euros. « L’opérateur irlandais, créé il y a 224 ans, a jusqu’à présent réussi à éviter la vague de fusions et d’acquisitions », explique le site Internet. Mais l’ISE est désormais « à la recherche d’un partenaire stratégique ou d’un acquéreur depuis plusieurs mois pour profiter des opportunités après le Brexit ». Principaux actionnaires de l’ISE : Davy (38%), Goodbody Stockbrokers (26,7%), Investec (18,5%), suivis de Cantor Fitzgerald et Campbell O’Connor (à hauteur de 8,4% chacun). Pour consulter l’article : https://www.irishtimes.com/business/financial-services/payday-for-brokers-as-irish-stock-exchange-nears-100m-euronext-deal-1.3309530

Société Générale : « l’Union bancaire n’est pas achevée »

Société Générale : « l’Union bancaire n’est pas achevée ». « Je ne vois pas d’acquisitions transfrontalières significatives à court terme en Europe, explique Frédéric Oudéa, directeur général de la Société Générale, dans un entretien aux Echos. A plus long terme, on voit bien que nous allons vers un marché bancaire européen plus intégré. Ma conviction est que, à l’issue de ce nouveau plan, la Société Générale sera en position de force pour participer à cette construction européenne. Mais, aujourd’hui, l’Union bancaire n’est pas achevée ». S’agissant d’une éventuelle reprise de Commerzbank, Frédéric Oudéa n’a « aucun commentaire à faire sur les rumeurs de transactions qui circulent sur le marché. Une fois de plus, la consolidation domestique est, à mon sens, un préalable aux opérations transfrontalières ».

Soitec : NSIG, un loup dans la bergerie ?

Soitec : NSIG, un loup dans la bergerie ? Ce partenariat capitalistique avec ce fonds « constitue une porte d’entrée dans l’écosystème chinois. Des prévisions indiquent que, en 2020-2021, plus de 50% des semi-conducteurs y seront fabriqués et consommés. La Chine, qui devrait être leader dans la 5G grâce à son écosystème autour de China Mobile et d’Huawei, est donc un marché stratégique pour nous », explique Paul Boudre, directeur général de Soitec, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Et d’ajouter : « L’entrée au capital du fonds d’investissement public NSIG […] a contribué à renforcer la structure actionnariale de Soitec. Sa participation est aujourd’hui de 11,5% et NSIG est lié par un pacte avec nos deux autres actionnaires stratégiques, CEA Investissement et Bpifrance, qui détiennent chacun 11,5% ».

Coface appelée à quitter le Groupe BPCE

Coface appelée à quitter le Groupe BPCE. Laurent Mignon, directeur général de Natixis, banque de financement, de gestion et de services financiers du Groupe BPCE, détaille, dans le quotidien Les Echos, les ambitions de son nouveau plan stratégique baptisé « New Dimension ». Ce plan 2018-2020 a pour objectif une croissance des revenus de 5% par an, une rentabilité des capitaux propres comprise entre 13% et 14,5% et une politique de distribution ambitieuse (jusqu’à 4 milliards d’euros de dividendes avec un pay-out minimum de 60% par an). S’agissant de la Coface, Laurent Mignon, précise que son plan de redressement « se déroule parfaitement bien ». Ajoutant : « l’évolution de la perception du marché me permet d’être confiant en ce que nous pourrons céder ce groupe de très grande qualité mais non stratégique pour le Groupe BPCE au cours de ce plan ». Pour consulter l’interview de Laurent Mignon : https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/030890712410-laurent-mignon-dici-a-trois-ans-30-de-nos-couts-seront-variables-2131328.php

Les actionnaires activistes à la manœuvre

Les actionnaires activistes à la manœuvre. Ils s’appellent Keith Arlyn Meister, Nelson Peltz, Christopher Hohn, Paul Elliott Singer, Dan Loeb ou Christer Gardell. A la tête de fonds d’arbitrage, le plus souvent anglo-saxons, ils « redoublent d’agressivité et ne ménagent pas leurs critiques sur la stratégie des sociétés cotées dès qu’ils entrent au capital », explique l’hebdomadaire Le Revenu dans une enquête très fouillée. Et d’ajouter : « Leur visée est claire : obtenir des dirigeants des changements qui doperont le cours de Bourse ». Pour consulter l’article du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/bourse-les-actionnaires-activistes-la-manoeuvre

Clariant, Akzo Nobel : les fonds activistes en action

Clariant, Akzo Nobel : les fonds activistes en action. L’abandon de la fusion avec Huntsman « refait en théorie de Clariant une cible, mais pas suffisamment pour soutenir l’action », constate Les Echos dans un Crible. A l’inverse, les actionnaires d’Akzo Nobel « peuvent tout autant s’inquiéter de voir le numéro un européen des peintures céder à la fuite en avant [en fusionnant avec l’américain Axalta, ex-DuPont Coatings] pour échapper à l’américain PPG. Le néerlandais envisage le même genre de fusion défensive, aux fondements chancelants, et potentiellement destructrice de valeur ».

CGG : le plan de sauvetage de la dernière chance

CGG : le plan de sauvetage de la dernière chance. L’ancienne Compagnie Générale de Géophysique doit faire approuver, mardi 31 octobre, par au moins les deux tiers des actionnaires présents la restructuration financière du groupe. Pour Jean-Georges Malcor, directeur général de CGG, si l’assemblée générale ne donnait pas son feu vert, « la continuité d’exploitation de l’entreprise ne serait plus assurée », explique-t-il, dans un entretien aux Echos. Pour le consulter : https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/030783600074-jean-georges-malcor-un-rejet-du-plan-de-sauvetage-de-cgg-conduirait-au-redressement-judiciaire-2125147.php

Fusions & acquisitions : les petites banques d’affaires tracent leur route

Fusions & acquisitions : les petites banques d’affaires tracent leur route. Les maisons indépendantes de conseil, lancées le plus souvent par d’anciens banquiers d’affaires vedettes, continuent de prendre des parts de marché aux grands établissements de la place. Avant la crise financière, « ces boutiques pesaient moins d’un tiers du marché du conseil en fusions-acquisitions en Europe », indique le quotidien Les Echos. « Aujourd’hui, elles s’arrogent désormais plus de 40% de part de marché, selon Thomson Reuters ». Pour consulter l’article des Echos : https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/030691299373-les-boutiques-jouent-a-armes-egales-avec-les-grandes-banques-2124524.php

Eurotunnel réagit à l’entrée du fonds activiste TCI à hauteur de 5%

Eurotunnel réagit à l’entrée du fonds activiste TCI à hauteur de 5%. « Cette arrivée au capital montre que TCI a identifié un potentiel de valorisation pour l’entreprise. C’est donc positif », explique Jacques Gounon, PDG du concessionnaire du tunnel sous la Manche, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. « Ce nouvel actionnaire n’a pas encore demandé à me rencontrer, mais je suis bien sûr à l’écoute de toutes les suggestions pour améliorer la performance de la société. Nous présentons en mars prochain notre nouveau plan stratégique à cinq ans. J’imagine que TCI se manifestera d’ici là. »

Ubisoft : « on saura bientôt à quoi joue Vivendi »

Ubisoft : « on saura bientôt à quoi joue Vivendi ». « En application de la loi Florange, Vivendi va bénéficier le 20 novembre de droits de vote double pour ses actions Ubisoft inscrites au nominatif depuis deux ans (soit au moins 11,4% du capital détenu). A cette date, Vivendi franchira automatiquement en hausse la barre de 30% des droits de vote (il en possède à ce jour 25,2%), seuil correspondant au déclenchement d’une OPA obligatoire », explique Le Revenu. « Aucun des cas de dérogation à l’obligation de déposer une OPA prévus par le règlement général de l’AMF ne semble pouvoir s’appliquer dans cette hypothèse », prévient Muriel Goldberg-Darmon, avocat associé au cabinet Cohen & Gresser, interrogée par l’hebdomadaire. « Donc si le conglomérat ne veut pas être contraint légalement de lancer une OPA sur Ubisoft, il lui reste moins de deux mois pour réduire sa participation ou convertir ses actions au nominatif en titres au porteur, de manière à pointer sous le seuil de 30% des droits de vote. L’un de ces deux scénarios devrait se jouer ». Pour consulter l’article du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/ubisoft-le-20-novembre-saura-quoi-joue-vivendi

Orange : pas de mariage avec un autre opérateur

Orange : pas de mariage avec un autre opérateur. « Bouygues est dans une logique de développement solitaire. A court terme, il n’y a guère de possibilités de rapprochement, explique Stéphane Richard, PDG d’Orange, dans un entretien au journal Les Echos. Pour Vivendi, il n’y a aucune discussion. Vivendi c’est un mix de contenus dont certains, comme la musique, ne sont pas pertinents pour Orange. Certes, Vivendi détient 25% de Telecom Italia, mais nous ne sommes pas intéressés à les reprendre. Quant à Canal+, la stratégie de partenariat renforcé me va bien ». Pour consulter l’entretien des Echos : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030634281924-stephane-richard-je-prefere-investir-dans-la-fibre-que-dans-le-foot-2118007.php

Carrefour racheté par Amazon : la rumeur du siècle

Carrefour racheté par Amazon : la rumeur du siècle. « Depuis la rentrée, une rumeur enfle dans les salles de marchés : celle d’une OPA d’Amazon sur Carrefour », explique l’hebdomadaire Valeurs Actuelles dans un article très fouillé. « Les analystes ont fait leurs calculs. Carrefour n’est pas cher : il pèse 13 milliards d’euros en Bourse contre 394 milliards pour Amazon, soit trente fois plus pour des chiffres d’affaires relativement similaires, de l’ordre de 100 milliards ». Et ce d’autant qu’à la mi-juin, « le spécialiste de la vente en ligne Amazon a fondu sur Whole Foods Market, un groupe de distribution de produits alimentaires biologiques ». Pour consulter l’article de Valeurs Actuelles : https://www.valeursactuelles.com/economie/rachat-de-carrefour-par-amazon-la-rumeur-du-siecle-88887

Alstom : vers un mariage avec Siemens ?

Alstom : vers un mariage avec Siemens ? Selon les informations du journal Le Monde, « Siemens, conseillé par BNP Paribas, envisage d’apporter à Alstom (épaulé par Rothschild) ses activités ferroviaires, à la fois le matériel roulant et l’activité signalisation. Ces apports seraient valorisés autour de 7 milliards d’euros. En échange, le groupe dirigé par Henri Poupart-Lafarge lancerait une augmentation de capital réservée au conglomérat allemand ». Une annonce pourrait ainsi intervenir dès mardi 26 septembre, au lendemain des élections allemandes. Et d’ajouter : « Siemens pourrait ainsi obtenir, selon la prime consentie par le groupe allemand et les valorisations retenues, entre 45 % et 50 % du capital du français. Voire plus ? ». A 15 heures, l’action Alstom gagne 3,1%, à 32,68%. Pour consulter l’article du Monde : http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/09/22/le-mariage-siemens-alstom-sur-les-rails_5189593_3234.html

Ubisoft : sa stratégie pour contrer une éventuelle OPA de Vivendi

Ubisoft : sa stratégie pour contrer une éventuelle OPA de Vivendi. « La meilleure stratégie est de performer. Nous avons transformé le modèle d’Ubisoft pour allonger la durée de vie de nos jeux et qu’ils apportent des revenus plus récurrents et plus rentables. C’est une stratégie lancée en 2010. La prédictibilité de nos résultats et de la croissance s’améliore », explique Yves Guillemot, PDG d’Ubisoft, dans un entretien au journal Les Echos. « Depuis un an, le cours de bourse d’Ubisoft a progressé de plus de 60%. Si quelqu’un arrive et propose une prime de 30%, je ne pense pas que beaucoup d’actionnaires seraient intéressés car notre potentiel de création de valeur est largement supérieur ». Pour consulter l’entretien des Echos : https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/030540863235-yves-guillemot-ubisoft-nest-pas-un-jouet-mais-une-equipe-olympique-2112948.php

Air France-KLM ne craint pas pour son indépendance

Air France-KLM ne craint pas pour son indépendance. « Delta et China Eastern n’auront chacune que 10 % du capital et un seul siège au conseil d’administration. Même avec le droit de vote double dont elles bénéficieront dans deux ans, chacune n’aura pas plus de 14 % des voix », explique Jean-Marc Janaillac, PDG de la compagnie aérienne, dans un grand entretien au journal Les Echos. Ajoutant : « Elles ne pourront pas agir de concert et elles ne pourront pas, non plus, augmenter leur participation avant cinq ans. Enfin, la réglementation européenne interdit à des non-Européens de contrôler une compagnie aérienne européenne. Il n’y a donc aucune atteinte à l’indépendance d’Air France-KLM ».

Caisse des dépôts : vers une réduction de la voilure ?

Caisse des dépôts : vers une réduction de la voilure ? En ces temps de disette budgétaire, le « bras séculier » de l’Etat sera mis à contribution pour participer au plan d’investissement de 50 milliards d’euros, croit savoir Le Journal du Dimanche. Et dans cette perspective de financement, la Caisse des dépôts « devra réduire son portefeuille de participations ». Avec, « Parmi les allégements souhaitables, les tickets qu’elle détient dans certaines de ses filiales, comme le promoteur immobilier Icade (40%), le géant des transports urbains Transdev (70%) ou le numéro un mondial des remontées mécaniques, la Compagne des Alpes (45%) ».

Les éditeurs français de logiciels sur un petit nuage

Les éditeurs français de logiciels sur un petit nuage. Dans sa dernière édition, Le Revenu passe au banc d’essai 33 valeurs de ce secteur marqué par son dynamisme et animé par de nombreuses OPA (Cegid Group, DL Software, Cameleon Software…). Parmi les valeurs analysées, on trouve ESI Group, spécialiste des progiciels destinés à la réalisation d’essais virtuels pour les grands groupes industriels. « Le groupe a récemment complété son offre grâce à des multiples acquisition ciblées, explique l’hebdomadaire. Il pourrait lui-même être la cible d’une OPA d’un géant du secteur si le PDG et cofondateur, âgé de 73 ans, décidait un jour d’en céder le contrôle ». Pour consulter l’article du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/les-editeurs-francais-de-logiciels-sur-un-petit-nuage

Dix actions à acheter pour votre PEA

Dix actions à acheter pour votre PEA. Dans sa dernière édition, Le Revenu donne une sélection de titres pour gagner en Bourse dans un cadre fiscal attractif, celui du plan d’épargne en actions, en retenant des thèmes très variés (croissance, rendement, etc.). Pour le thème « valeurs opéables », l’hebdomadaire a choisi Alès Groupe, groupe familial spécialisé dans les produits cosmétiques à base de plantes, qui « pâtit d’un manque de taille critique dans un secteur très concurrentiel et dominé par des mastodontes ». « L’intérêt spéculatif repose sur la succession du fondateur et actionnaire de référence, Patrick Alès, âgé de 87 ans », explique le journal, qui précise toutefois que ce pari spéculatif est destiné à des investisseurs avertis. Pour consulter l’article du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/pea-notre-selection-pour-gagner-en-bourse

« Telecom Italia restera une entreprise italienne »

« Telecom Italia restera une entreprise italienne ». Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia avec environ 24% du capital, ne prévoit pas de fusionner l’opérateur télécom italien avec Orange, ni de le transformer en entreprise française. « TIM ne sera jamais français. Il est et restera une entreprise italienne », assure Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi et aussi président exécutif de Telecom Italia, dans une interview à La Stampa, publiée samedi 30 juillet. « Une fusion avec Orange ? Je veux être clair : cela ne se produira pas. Telecom Italia sera un consolidateur, pas une proie ». Pour consulter l’article de La Stampa : http://www.lastampa.it/2017/07/29/economia/il-presidente-di-telecomtim-non-sar-mai-francese-pronti-a-trattare-sulla-rete-mSNkx8bOssiPRPz5MhxFtJ/pagina.html

OPA : à qui le tour ?

OPA : à qui le tour ? Dans sa nouvelle édition, l’hebdomadaire Le Revenu a sélectionné douze valeurs, toutes tailles confondues, susceptibles de faire l’objet d’une opération financière à court ou moyen terme. Certaines sociétés retenues disposent de belles positions dans leur secteur, mais manquent de taille critique (Carbios, Alès Groupe, Naturex, NRJ Group…). Dans d’autres cas, le ou les actionnaires principaux sont susceptibles de passer la main en cas d’offre attrayante. Pour consulter l’article du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/opa-qui-le-tour

Industrie du futur : un nouvel eldorado pour la Bourse

Industrie du futur : un nouvel eldorado pour la Bourse. « La quatrième révolution industrielle est en marche. Et le concept d’industrie du futur va bien au-delà des derniers développements de la robotique, aussi spectaculaires » soient-ils, explique Le Revenu dans son dossier cette semaine, avec notamment l’intelligence artificielle, qui passe par les semi-conducteurs, et le traitement des données. Parmi les titres passés en revue, l’hebdomadaire estime que Esi Group, éditeur de progiciels de simulation numérique, « pourrait être la cible d’une OPA d’un géant du secteur, si le PDG et cofondateur Alain de Rouvray, âgé de 73 ans, décidait un jour d’en céder le contrôle ».

ADP : Vinci préparerait-elle une offre ?

ADP : Vinci préparerait-elle une offre ? « Il n’y a rien en préparation. Le gouvernement n’a pas manifesté son intention de privatiser ADP et je doute que ce soit une priorité pour lui. Nous sommes très satisfaits de notre participation de 8%, qui s’est bien appréciée », explique Xavier Huillard, PDG de cette major du BTP, dans un entretien au Revenu. En tout état de cause, « nous sommes parfaitement capables de réaliser des opérations très significatives. En 2006, nous avons racheté la société d’autoroutes ASF-Escota sur la base d’une valeur d’entreprise de 19 milliards d’euros. Or, depuis, les flux de trésorerie de Vinci ont progressé sans discontinuité ».

L’Allemagne renforce sa réglementation pour contrer les OPA étrangères

L’Allemagne renforce sa réglementation pour contrer les OPA étrangères. Le gouvernement allemand a adopté, le 12 juillet, « un règlement lui donnant à l’avenir un droit de veto en cas d’OPA sur des sociétés allemandes par des groupes étrangers », explique le quotidien Les Echos. « Le texte vise à protéger les exploitants, mais aussi les fournisseurs informatiques et d’infrastructures stratégiques ». Pour consulter l’article : https://www.lesechos.fr/monde/europe/030443424404-dispositif-anti-opa-lallemagne-va-avoir-son-decret-montebourg-2101670.php

 

« Legrand est techniquement opéable »

« Legrand est techniquement opéable », explique Gilles Schnepp, PDG du spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. La meilleure protection  pour un groupe qui entend rester maître de son destin est d’être performant ». Et d’ajouter : « Legrand a démontré sa capacité à créer de la valeur dans la durée. Jamais le dividende n’a baissé depuis la première cotation en 1970. Et depuis le retour en Bourse en 2006, l’action a progressé de 13% par an en moyenne, dividendes inclus ».

Retraits de la cote : les cibles possibles

Retraits de la cote : les cibles possibles. Les prochains dossiers « sont à rechercher parmi les sociétés dont le flottant, c’est-à-dire la part du capital non contrôlée par un actionnaire majoritaire, est devenu dérisoire, explique Le Revenu dans sa dernière édition. Tôt ou tard, le processus de désintéressement des minoritaires viendra à l’ordre du jour pour ces entreprises qui n’ont plus vraiment leur place en Bourse. Une nouvelle réglementation d’Euronext facilite d’ailleurs la radiation des titres de la cote, sous certaines conditions ». Parmi les valeurs évoquées par l’hebdomadaire, Colas (construction d’infrastructures), ECA (concepteur de robots sous-marins et de drones), Euler Hermes (assurance-crédit), FFP (holding de la famille Peugeot) et Aufeminin (éditeur de sites dédiés aux femmes).

Ubisoft : Vivendi souffle le chaud et le froid

Ubisoft : Vivendi souffle le chaud et le froid. Le groupe français de médias et de contenus, qui détient 27% du capital de l’éditeur de jeux vidéo (après avoir acquis Gameloft en 2016), ne cache pas son ambition d’accélérer dans ce secteur. Mais le scénario d’une OPA hostile est loin d’être acquis. « Il y a deux possibilités. Soit les dirigeants d’Ubisoft acceptent de se mettre autour de la table et nous faisons les choses de manière amicale. Soit nous allons voir ailleurs, avec une autre cible pesant plus d’un milliard d’euros, quitte, pourquoi pas, à sortir d’Ubisoft », explique Stéphane Roussel, membre du directoire de Vivendi et PDG de Gameloft, dans Le Figaro. Ajoutant : « Nous n’allons pas faire n’importe quoi à n’importe quel prix. Nous n’excluons aucune solution. Nous ne nous interdisons rien ».

Grandes manœuvres autour de NRJ Group

Grandes manœuvres autour de NRJ Group. « L’hypothèse de la cession du dernier groupe de radio et de télévision indépendant français a refait surface ces dernières semaines, attisant l’appétit des grands acteurs de l’audiovisuel », écrit Le Journal du Dimanche. Raisons avancées : l’âge du fondateur, Jean-Paul Baudecroux (71 ans), qui détient 79,91% du capital, le mouvement de concentration qui agite actuellement les médias (rachat de RTL France…) et l’amélioration de la rentabilité du groupe qui abrite de nombreuses enseignes (Nostalgie, Rire & Chansons, Chérie M, NRJ12, Chérie 25, etc.). Interrogé par Le JDD, Jean-Paul Baudecroux « confirme l’intérêt qu’on lui porte », mais « ne s’étend pas pour autant sur le sujet ». En tout état de cause, le repreneur éventuel (NextRadioTV, TF1 ?) devra mettre la main au portefeuille. Sur la base du dernier cours (11,10 €), en hausse de 16,2% depuis le 1er janvier, NRJ Group pèse actuellement 870 millions d’euros. Pas mal pour « une aventure démarrée […] dans une chambre de bonne du 20e arrondissement de Paris ».

L’Oréal : la stratégie d’acquisitions va se poursuivre

L’Oréal : la stratégie d’acquisitions va se poursuivre. « Le marché de la beauté connaît en permanence de nouvelles tendances, de nouvelles modes. […] Il faut donc continuer à faire des acquisitions pour être présent sur ces secteurs qui seront peut-être ceux de l’avenir », explique Jean-Paul Agon, président du géant des cosmétiques, dans un grand entretien publié au journal Les Echos. Néanmoins, « notre objectif n’a jamais été d’aller prendre des parts de marché sur ce qui existe. Notre priorité a toujours été la croissance organique. Ce n’est pas contradictoire, car notre objectif est justement de faire grandir les sociétés que nous avons rachetées. A l’exemple de NYX Professional Makeup qui, quand nous l’avons acquise, en 2014, avait un chiffre d’affaires de 100 millions de dollars, et qui pourrait atteindre 700 millions en 2017, avec une catégorie de produits, un style de marketing et un positionnement qui n’existaient pas il y a quatre ou cinq ans ».

Zodiac Aerospace : l’avis de l’hebdomadaire Le Revenu

Zodiac Aerospace : l’avis de l’hebdomadaire Le Revenu. Dans son offre révisée, Safran propose désormais d’acquérir chaque action Zodiac au prix de 25 € ou, dans le cadre d’une offre d’échange (plafonnée à 31,4% du capital), de recevoir des actions de préférence Safran, inaliénables sur trois ans, à raison d’une parité comprise entre 0,3 et 0,332 action Safran pour une action Zodiac Aerospace. « Nous recommandons de privilégier l’OPA en cash lors de la finalisation de ce rapprochement d’envergure, prévu à l’horizon de début janvier 2018, explique Le Revenu. Induisant une valorisation élevée, la porte de sortie offerte par Safran paraît relativement généreuse au regard de l’historique récent du groupe familial, qui a perdu son statut de valeur de croissance modèle, et des risques qui planent tant sur l’exécution que dans la possibilité pour Safran de découvrir de – nouvelles – mauvaises surprises ».

« Il n’y a que des bouts de Vivendi qui pourraient théoriquement nous intéresser,

« Il n’y a que des bouts de Vivendi qui pourraient théoriquement nous intéresser, Canal+ et Telecom Italia », explique Stéphane Richard, PDG d’Orange, dans un entretien au Journal du Dimanche. « Or, un rapprochement capitalistique avec Canal est exclu pour le moment. Quant à un rachat éventuel de Telecom Italia, qui n’est pas à l’ordre du jour, je préfère mettre nos ressources dans de nouveaux métiers plus générateurs de croissance ». Ajoutant : « Les conditions [pour une consolidation du secteur des télécoms à trois] ne sont pas réunies. Il y a trop de défiance entre les acteurs, en particulier entre Bouygues et Free. Et Bouygues est le seul à pouvoir faire bouger les choses ».

Linde/Praxair : le mariage est réglé, sauf pour l’essentiel

Linde/Praxair : le mariage est réglé, sauf pour l’essentiel. « L’accouchement de ce bébé hybride – une société conservant le nom allemand, domiciliée en Irlande, régie par une gouvernance britannique, dont le conseil d’administration à parité se réunira au Royaume-Uni, possédant deux sièges de part et d’autre de l’océan, et dirigée par Steve Angel, basé, avec son directeur financier nord-américain, dans le Connecticut -règle d’autant moins les questions de pouvoir que le nombre (par l’effectif) est du côté de Linde », explique le quotidien Les Echos dans un crible. Et de poser la question : « L’Allemagne vendrait-elle subrepticement l’un de ses champions ? »

Fusion annoncée entre Havas et Vivendi : la réaction de Publicis

Fusion annoncée entre Havas et Vivendi : la réaction de Publicis. « En ce qui concerne Havas, ou plutôt Vivendi, nous avons un point commun : l’amour de notre pays et l’ambition de le faire rayonner à l’international », explique Arthur Sadoun, président du directoire de Publicis depuis le 1er juin 2017. « Mais cette fusion nous différencie clairement : ils sont majoritairement dans le contenu et l’entertainment quand nous sommes au cœur de la transformation marketing et du business model de nos clients ».

Saint-Gobain confiant et déterminé à racheter le suisse Sika

Saint-Gobain confiant et déterminé à racheter le suisse Sika, qui se positionne comme leader mondial de l’étanchéité. L’opération « consiste à racheter auprès de la famille Burkard le bloc de contrôle de 17% du capital de Sika et de 53% des droits de vote associés, comme le rappelle Pierre-André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. « Les administrateurs de Sika ont privé le holding de la famille de ses droits de vote, et le litige est maintenant entre les mains de la justice suisse. J’ai bon espoir qu’à la fin 2018 la famille récupère ses droits de vote et que nous puissions conclure l’opération ». Ajoutant : « le prix défini il y a deux ans pour l’acquisition de ce bloc de contrôle est figé (2,4 milliards d’euros) et, comme les résultats de Sika se sont depuis beaucoup améliorés, cette opération nous sera encore plus profitable ».

Saint-Gobain : Wendel va-t-il sortir du capital ?

Saint-Gobain : Wendel  va-t-il sortir du capital ? Après avoir réduit sa participation à 6,5%, la question d’une sortie définitive se pose pour la société d’investissement. « Dans cinq ans, Wendel ne sera plus au capital de Saint-Gobain. Mais il n’y a aucune urgence à se désengager, indique Frédéric Lemoine, président du directoire, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. « Le groupe s’est récemment fixé comme ambition de croître plus rapidement que ses marchés. Le rebond de la construction est en cours en Europe et, aux Etats-Unis, les mises en chantier de logements restent inférieures de 25% à leur moyenne de long terme ». Par ailleurs, « le vitrage automobile de Saint-Gobain connaît aussi un développement spectaculaire ».

Safran et Zodiac : un projet d’union plus réaliste

Safran et Zodiac : un projet d’union plus réaliste. « Le délestage atteint 16,2 % pour le prix panaché de l’offre subsidiaire (en actions de préférence inaliénables trois ans), et 10 % pour la valeur d’entreprise (dettes comprises). C’est un moindre mal pour la cible qui pouvait redouter de voir cette transaction clouée au sol sous les attaques en piqué du fonds activiste TCI », explique Les Echos dans un crible. « Comme il reste à convaincre les actionnaires flottants de part et d’autre, la Bourse de Paris a gardé une décote, d’environ 8 %, pour le cours de Zodiac par rapport au nouveau prix d’offre. Comme une ceinture de sécurité attachée ».

Faurecia : un désengagement de Peugeot du capital est-il envisageable ?

Faurecia : un désengagement de Peugeot du capital est-il envisageable ? « Faurecia ne représente pas le cœur de métier de Peugeot. Donc, le jour où ses dirigeants décideront de réaliser une opération de croissance externe importante, ils considéreront la vente de la participation de Peugeot dans Faurecia [46,34%, NDLR] pour la financer, explique Patrick Koler, directeur général de l’équipementier automobile, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Lorsque ce jour sera arrivé, l’opération sera très simple à mettre en œuvre et je pense que nous organiserons cette sortie en bonne intelligence. Mais, pour l’instant, Faurecia crée de la valeur et Peugeot en bénéficie ».

Infotel est-elle une cible d’OPA au vu de l’âge de ses dirigeants-fondateurs ?

Infotel est-elle une cible d’OPA au vu de l’âge de ses dirigeants-fondateurs ? « Pour le moment, la question ne se pose pas, assure Michel Koutchouk, directeur général de ce prestataire de services informatiques, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Aujourd’hui, nous n’avons pas besoin de nouvel actionnaire de référence extérieur. Cela fait longtemps que les fondateurs, dont je fais partie, ne dirigent plus seuls Infotel ». Ajoutant : « Nous avons structuré le groupe en recrutant plusieurs dirigeants, qui sont là pour certains depuis vingt à vingt-cinq ans et qui gèrent opérationnellement la société. Nous avons cherché à les fidéliser en leur attribuant des actions gratuites. Nous essayons de prendre du recul, même si nous restons présents car nous sommes passionnés par Infotel. »

Veolia ne regrette pas GE Water

Veolia ne regrette pas GE Water, acquis par Suez. « Ce groupe ne réalise que 20% de ses ventes dans nos métiers. Les 80% restants viennent des produits chimiques et des équipements. Nous ne sommes pas présents dans ces domaines et je ne vois pas ce que leur intégration dans Veolia aurait apporté en termes de synergies entre métiers ou de réduction de coûts. Nous n’avons donc pas fait d’offre pour acquérir GE Water », explique Antoine Frérot, PDG de Veolia, dans un entretien à l’hebdomadaire Le Revenu. Et, s’agissant des rumeurs de fusion entre Veolia et Suez, « Il n’y a aucune discussion ni projet en ce sens, affirme Antoine Frérot. Ce ne sont que des rumeurs ».

« La consolidation des télécoms n’est ni nécessaire, ni souhaitable »

« La consolidation des télécoms n’est ni nécessaire, ni souhaitable ». « Alors que le marché trouve enfin sa dynamique à quatre, j’ai du mal à comprendre ce que les Français auraient à gagner d’une consolidation. Le seul intérêt des actionnaires n’est pas suffisant », estime Sébastien Soriano, président de l’Autorité des télécoms (Arcep), dans un entretien au Figaro. « Les opérateurs ont fait de gros efforts et sont aujourd’hui en situation d’affronter le marché à quatre », citant notamment des investissements en hausse et la généralisation de la 4G. Pour mémoire, alors que des rumeurs de rapprochement se faisaient jour, le groupe Bouygues a tenu, à la mi-mars, à démentir catégoriquement l’existence de discussions avec d’autres opérateurs en vue d’une consolidation du marché français des télécoms.

Compagnie des Alpes : la Caisse des Dépôts restera l’actionnaire de référence

Compagnie des Alpes : la Caisse des Dépôts restera l’actionnaire de référence. « Les élus locaux sont attachés à ce que nous y restions l’actionnaire de référence et c’est ce que nous ferons, indique Pierre-René Lemas, directeur général de la CDC, dans un entretien au journal Les Echos. J’espère toutefois que d’ici à la fin de l’année nous aurons ouvert le capital de la Compagnie des Alpes à de nouveaux partenaires afin d’accélérer le développement de l’entreprise. Fosun est un partenaire envisagé. Le schéma financier n’est pas arrêté, ce travail doit se faire en concertation avec les actionnaires, les banques régionales et les élus locaux ».

 

Comment profiter des OPA

Comment profiter des OPA.  C’est le dossier de Une de l’hebdomadaire Le Revenu qui paraît ce vendredi 31 mars 2017, avec le tableau des douze offres annoncées ou déposées depuis le début de l’année. « Les offres publiques ne sont pas toujours un long fleuve tranquille. Au-delà des emballements spéculatifs ou des déceptions pouvant être causées par les conditions de prix offertes, il faut aussi compter avec un nouvel environnement réglementaire », est-il avancé. Le journal répond donc à dix affirmations sur des sujets sensibles (le seuil de déclenchement obligatoire, les modifications de prix, les réactions des protagonistes en cas de rumeurs, les promesses faites lors d’un franchissement de seuil, les réductions des ordres, les compléments de prix, etc.). Avec ce dossier très complet, les OPA n’auront plus de secret.

Euronext peut-il rester indépendant à terme ?

Euronext peut-il rester indépendant à terme ? « L’expérience de l’absorption d’Euronext par le Nyse, entre 2007 et 2013, n’a été bonne ni pour les actionnaires, ni pour les clients, ni pour les salariés, explique Stéphane Boujnah, PDG de l’entreprise de marché, dans un entretien au Revenu. Nous avons démontré que l’indépendance n’est pas incompatible avec la performance. Au contraire, lorsqu’il appartenait au Nyse, Euronext affichait une marge d’Ebitda de 35 à 38%. En 2016, notre rentabilité a atteint 57,2%, un niveau record par rapport aux autres acteurs européens ».

Philippe Oddo réagit au report probable de la fusion entre les Bourses de Londres et Francfort

Philippe Oddo réagit au report probable de la fusion entre les Bourses de Londres et Francfort. « C’est une très bonne nouvelle ! Car nous, clients, n’avons aucun avantage à voir fusionner les opérateurs, explique l’associé gérant d’Oddo BHF, dans un entretien aux Echos. Leurs niveaux de marge sont déjà élevés, avec une facturation abusive des données. Il faut que la concurrence continue à jouer entre les opérateurs boursiers, dans l’intérêt de tous les participants, plutôt que de laisser se constituer des monopoles. L’enjeu de consolidation se trouve plutôt à mon sens dans les chambres de compensation, qui doivent être considérées comme des outils de place ».

Un rachat de Spie par Eiffage est-il crédible ?

Un rachat de Spie par Eiffage est-il crédible ? A la faveur d’un grand entretien, l’hebdomadaire Le Revenu a posé la question à Benoît de Ruffray, PDG du troisième groupe français de BTP. « Spie est une belle entreprise qui s’est introduite en Bourse pour suivre une voie indépendante. C’est un choix que nous respectons totalement ». Ajoutant : « Notre pôle énergie dispose d’un fort potentiel de développement par ses propres moyens, et sa marge opérationnelle progresse de manière continue ». Pour consulter l’entretien du Revenu : http://www.lerevenu.com/bourse/benoit-de-ruffray-la-priorite-deiffage-est-de-developper-son-ancrage-en-europe

Vivendi : quid de Mediaset ?

Vivendi : quid de Mediaset ? « Nous entendions trouver un accord avec Mediaset – et entendons toujours le trouver. Mais les informations présentées par Mediaset sur Mediaset Premium étaient différentes de la réalité, explique Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi dans un entretien aux Echos. Aujourd’hui, nous n’avons plus d’échanges, mais nous réfléchissons à différents scénarios. Nous détenons un peu moins de 30 % du capital et des droits de vote et nous n’avons pas besoin de 100 %. Nous pouvons très bien demeurer actionnaire minoritaire. L’important est que cela donne lieu à un partenariat constructif ».