JetBlue ne convolera pas en justes noces avec Spirit Airlines

La compagnie aérienne américaine a renoncé à acquérir sa concurrente, quelques semaines après une décision de justice défavorable. Les dirigeants des deux sociétés ont estimé qu’ils n’étaient pas en mesure d’obtenir les autorisations réglementaires nécessaires à cette union d’ici la date limite fixée à fin juillet. Dans le cadre de l’accord passé entre les deux groupes, JetBlue versera une indemnité de rupture de 69 millions de dollars. Sur X (ex-Twitter), le président Joe Biden a qualifié l’abandon de l’opération de « succès historique de son gouvernement » et de « victoire pour les consommateurs américains et la concurrence ».

Amazon renonce à son OPA amicale sur iRobot

Les deux sociétés ont conclu un accord pour mettre fin à l’accord d’acquisition, initialement signé le 4 août 2022, en vertu duquel le géant américain de la distribution en ligne aurait acquis iRobot, qui commercialise les robots aspirateurs autonomes Roomba, pour un montant de 1,7 milliard de dollars (dette comprise), soit 61 $ par action. Cette renonciation fait suite aux conclusions de l’enquête approfondie de la Commission européenne qui « a montré à titre préliminaire que l’acquisition d’iRobot aurait permis à Amazon d’évincer les concurrents d’iRobot en restreignant ou en dégradant l’accès aux boutiques Amazon ». Bruxelles en prend acte.

Penguin Random House ne pourra pas acquérir Simon & Schuster

Bertelsmann, maison mère de PRH, a pris acte de la décision de la justice américaine, interdisant le projet de fusion. Le géant allemand des médias estime que la décision du tribunal est erronée et prévoit de déposer un recours accéléré. Les actionnaires de Penguin Random House et Simon & Schuster, Bertelsmann et Viacom CBS (désormais Paramount Global), avaient annoncé leur intention de réunir leurs activités mondiales dans l’édition en novembre 2020. Alors que la Competition & Markets Authority (CMA) britannique a déjà approuvé la transaction en mai 2021, le département américain de la Justice (DoJ) avait déposé une plainte contre cette fusion en novembre 2021.

« La décision d’aujourd’hui protège une concurrence vitale pour les livres et c’est une victoire pour les auteurs, les lecteurs et la libre circulation des idées », a déclaré le procureur général adjoint, Jonathan Kanter, de la division antitrust du ministère de la Justice. Et d’ajouter : « La fusion proposée aurait réduit la concurrence, diminué la rémunération des auteurs et réduit l’étendue, la profondeur et la diversité de nos histoires et de nos idées, et finalement appauvri notre démocratie ».

Toshiba : le plan de scission est rejeté

Lors de l’assemblée générale extraordinaire, qui s’est tenue jeudi 24 mars 2022, les actionnaires du conglomérat japonais (systèmes industriels, semi-conducteurs, produits numériques et de stockage, etc.) ont voté contre le plan de scission. Les actionnaires ont également rejeté une proposition distincte de l’actionnaire 3D Investment Partners, visant à envisager des options. « Toshiba accepte l’opinion des actionnaires exprimée lors de l’assemblée générale et fera tout son possible pour établir la confiance avec les actionnaires et reconsidérer ses options stratégiques afin d’améliorer continuellement la valeur de l’entreprise », a déclaré la société.

L’AMF annonce une interdiction temporaire sur les ventes à découvert

L’AMF annonce une interdiction temporaire sur les ventes à découvert portant sur certaines actions pour la séance du 17 mars 2020. En application de l’article 23 du règlement européen sur les ventes à découvert, l’AMF a décidé d’interdire les ventes à découvert sur les actions les plus touchées par le recul des cours à l’issue de la séance du 16 mars 2020.

L’article 23 du règlement permet en effet à une autorité, lorsqu’un instrument financier a enregistré, au cours d’une seule journée de négociation, une baisse significative de restreindre temporairement la vente à découvert. Par baisse significative, le dispositif européen impose une baisse de plus de 10% pour les valeurs liquides, plus de 20% sur les actions non liquides lorsque son prix est supérieur à 0,50 € et plus de 40% lorsque son prix est inférieur à 0,50 €. En conséquence, 92 valeurs seront interdites à la vente à découvert lors de la séance du 17 mars 2020.

L’AMF suit attentivement l’évolution des marchés et est en relation étroite avec les autres autorités. Elle rappelle, par ailleurs, que l’ESMA a annoncé lundi 16 mars sa décision d’abaisser le premier seuil de déclaration des ventes à découvert. Toute nouvelle position égale ou supérieure à 0,1% doit être déclarée au régulateur, ainsi que tout seuil supplémentaire successif.

ADP : le référendum n’aura pas lieu

ADP : le référendum n’aura pas lieu. A minuit hier soir, s’est achevée la période de recueil des soutiens à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris, ouverte pour 9 mois à compter du 13 juin 2019. A ce jour, le nombre de soutiens valablement déposés peut être estimé à 1.090.570 (loin du seuil exigé de 4,7 millions). Ces résultats provisoires devront être précisés après contrôle des derniers soutiens déposés et traitement des ultimes réclamations. La décision finale du Conseil constitutionnel sur cette phase de la procédure sera rendue publique le 26 mars 2020.

Bruxelles interdit le projet de concentration entre Tata Steel et ThyssenKrupp

Bruxelles interdit le projet de concentration entre Tata Steel et ThyssenKrupp. Cette décision fait suite à une enquête approfondie menée par la Commission européenne sur le projet de création d’une entreprise commune, qui aurait combiné les activités relatives à l’acier plat au carbone et à l’acier magnétique de ThyssenKrupp et de Tata Steel dans l’Espace économique européen (EEE).

ThyssenKrupp est le deuxième producteur d’acier au carbone plat dans l’EEE, tandis que Tata Steel occupe la troisième place. Ces deux entreprises sont de grands producteurs d’acier à revêtement métallique et laminé destiné à des applications d’emballage, ainsi que d’acier plat au carbone galvanisé destiné à l’industrie automobile. Cette concentration aurait entraîné une réduction de la concurrence et une hausse des prix pour différents types d’acier. Les parties n’ont pas proposé de mesures correctives adéquates pour répondre à ces préoccupations.

« L’acier est un intrant crucial pour de nombreuses choses que nous utilisons dans notre vie quotidienne, comme les aliments en conserve et les voitures. En Europe, des millions de personnes travaillent dans ces secteurs et les entreprises ont besoin d’acier à des prix compétitifs pour réaliser des ventes à l’échelle mondiale, a déclaré Mme Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence. En l’absence de mesures correctives répondant aux graves problèmes de concurrence que nous avions recensés, la concentration entre Tata Steel et ThyssenKrupp se serait traduite par une hausse des prix. Aussi avons-nous interdit cette concentration afin d’éviter un préjudice grave pour les clients industriels et les consommateurs européens ».

Fiat Chrysler Automobiles retire son offre de fusion avec Renault

Fiat Chrysler Automobiles retire son offre de fusion avec Renault. Bruno Le Maire prend acte de la décision de FCA de retirer son offre de fusion avec Renault présentée dimanche 26 mai. Dès la présentation de cette offre, l’Etat actionnaire de Renault à 15,1%, l’a accueillie avec ouverture et a travaillé de manière constructive avec l’ensemble des parties prenantes, explique le ministre de l’Economie et des Finances.

L’Etat avait fixé quatre conditions à son accord définitif : 1) La réalisation de cette opération dans le cadre de l’alliance entre Renault et Nissan. 2) La préservation des emplois industriels et des sites industriels en France. 3) Une gouvernance respectueuse des équilibres de Renault et FCA 4) La participation de ce futur ensemble industriel à l’initiative des batteries électriques engagée avec l’Allemagne.

Un accord avait été trouvé sur trois de ces conditions. Il restait à obtenir un soutien explicite de Nissan. L’Etat a donc souhaité que le Conseil d’administration dispose d’un délai additionnel de 5 jours pour s’assurer du soutien de l’ensemble des parties prenantes.

Renault, au sein de l’Alliance, précise Bruno Le Maire, détient l’ensemble des atouts pour relever les défis auxquels fait face le secteur de l’automobile notamment en matière de véhicule électrique et de réduction des émissions.


Sainsbury’s et Asda (filiale de Walmart) ne fusionneront pas

Sainsbury’s et Asda (filiale de Walmart) ne fusionneront pas. La CMA, l’autorité nationale de la concurrence britannique, a rendu son avis définitif sur ce projet de rapprochement et l’a interdit. Selon elle, cette union, qui devait donner naissance à l’un des premiers groupes de vente au détail, aurait entraîné une hausse des prix dans les magasins, en ligne et dans de nombreuses stations-service du Royaume-Uni. Dès lors, les deux chaînes de supermarchés ont mis fin à ce projet d’un commun accord. Pour rappel, à l’issue de la fusion, Walmart, propriétaire exclusif d’Asda, devait détenir 42% du nouvel ensemble (mais 29,9% des droits de vote) et recevoir 2,975 milliards de livres dans le cadre d’une opération valorisant sa filiale 7,3 milliards de dollars.

EDP : l’assemblée générale rejette de facto l’offre de CTG

EDP : l’assemblée générale rejette de facto l’offre de CTG. A près de 57%, les actionnaires d’Energias de Portugal, réunis en assemblée générale, ont rejeté une résolution visant à supprimer la limitation des droits de vote à 25%, ce qui était une condition posée par China Three Gorges (CTG) pour mener à bien son offre d’achat annoncée en mai 2018. Celle-ci est désormais caduque, a fait savoir la CMVM.Pour rappel, legroupe public chinois, qui tire son nom du barrage des Trois Gorges, la plus grande centrale hydroélectrique au monde, avait décidé de partir à l’assaut du groupe d’électricité et de gaz portugais. CTG, qui détient déjà 23,27% du capital, avait soumis une offre au prix de 3,26 € par action, valorisant EDP 11,9 milliards d’euros.

Bruxelles interdit le projet d’acquisition d’Alstom par Siemens

Bruxelles interdit le projet d’acquisition d’Alstom par Siemens. La Commission européenne a interdit le projet d’acquisition d’Alstom par Siemens en vertu du règlement de l’UE sur les concentrations. « La concentration aurait porté atteinte à la concurrence sur les marchés des systèmes de signalisation ferroviaire et des trains à très grande vitesse, explique la Commission. Les parties n’ont pas proposé de mesures correctives suffisantes pour remédier à ces problèmes ».

Cette décision fait suite à une enquête approfondie menée par la Commission sur l’opération de rachat, laquelle aurait permis à Siemens et à Alstom de mettre en commun leurs activités en matière de matériel et de services de transport dans une nouvelle société exclusivement contrôlée par Siemens. Cette opération aurait réuni les deux plus grands fournisseurs de divers types de systèmes de signalisation pour lignes ferroviaires et de métros, ainsi que de matériel roulant en Europe. Les deux entreprises sont en outre des leaders au niveau mondial.

La concentration aurait créé le leader incontesté du marché sur certains marchés de la signalisation et un acteur dominant dans le secteur des trains à très grande vitesse. Elle aurait réduit de manière significative la concurrence dans ces deux domaines, restreignant ainsi le choix des clients, notamment les opérateurs ferroviaires et les gestionnaires d’infrastructure ferroviaire, en matière de fournisseurs et de produits, explique la Commission européenne.

Au cours de son enquête approfondie, la Commission a reçu plusieurs plaintes émanant de clients, de concurrents, d’associations professionnelles et de syndicats. Elle a aussi reçu des observations négatives de plusieurs autorités nationales de la concurrence dans l’Espace économique européen (EEE).

Les parties prenantes craignaient que l’opération envisagée n’affecte de manière significative la concurrence et réduise l’innovation en matière de systèmes de signalisation et de matériel roulant à très grande vitesse, conduise à l’éviction de concurrents plus modestes et se traduise par des prix plus élevés et un choix restreint pour les clients. Etant donné que les parties n’étaient pas disposées à proposer des mesures correctives suffisantes pour remédier à ces préoccupations, Bruxelles a bloqué la concentration afin de protéger la concurrence dans le secteur ferroviaire européen.

Alstom/Siemens : vers un veto de Bruxelles

Alstom/Siemens : vers un veto de Bruxelles. Le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno le Maire, a confirmé sur France 2 le rejet par la Commission européenne du projet de rapprochement d’Alstom avec les activités de Siemens Mobility, incluant sa traction ferroviaire. « Je crois que les jeux sont faits, a-t-il affirmé. Je le regrette profondément parce que je considère que c’est une erreur économique » qui « va servir les intérêts » de la Chine. Alstom devrait tenir, dans l’après-midi, un bureau du comité européen extraordinaire qui pourrait acter cette décision.

Qualcomm met fin à son OPA sur NXP Semiconductors

Qualcomm met fin à son OPA sur NXP Semiconductors. Qualcomm River Holdings BV, filiale du fabricant américain de semi-conducteurs, a décidé de renoncer à acquérir son concurrent, basé aux Pays-Bas, n’ayant pas eu l’autorisation de la Chine. Conformément aux conditions du contrat, Qualcomm paiera à NXP des frais de résiliation de 2 milliards de dollars. Qualcomm a également annoncé que son conseil d’administration a autorisé un programme de rachat d’actions de 30 milliards de dollars, qui remplace l’actuelle autorisation portant sur 10 milliards. Qualcomm s’attend à exécuter la majorité de ce programme avant la fin de l’exercice 2019.

Dolphin Integration en cessation de paiement

Dolphin Integration en cessation de paiement. Consécutivement à sa déclaration de cessation des paiements en date du 16 juillet, le concepteur de circuits intégrés annonce aujourd’hui avoir demandé, avec le soutien unanime de son conseil d’administration, l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire auprès du Tribunal de Commerce de Grenoble, lequel examinera la demande en audience le mercredi 18 juillet 2018.

En dépit des diverses solutions envisagées à très court terme aux fins de remédier aux difficultés de trésorerie de la société, Dolphin Integration n’a pu réunir à temps les fonds nécessaires à l’apurement de la totalité de ses dettes opérationnelles : fournisseurs, dettes fiscales et sociales, etc.

A la clôture du premier trimestre de l’exercice ouvert le 1er avril 2018, les comptes de Dolphin Integration font état d’une baisse du chiffre d’affaires à 1,52 M€, par la perte de commande annoncée précédemment, au lieu des 3,62 M€ lors de l’exercice précédent. A la même date, la trésorerie de la société s’élève à la somme de (29) k€, insuffisante pour faire face aux dettes de court terme.

Altice : échec au rachat de Grupo Media Capital

Altice : échec au rachat de Grupo Media Capital. Le groupe de télécoms international, contrôlé par M. Patrick Drahi, avait conclu un accord avec Prisa en vue de l’acquisition de sa participation majoritaire (94,69% via sa filiale Vertix) dans le groupe de presse portugais qui détient des positions de premier plan dans la télédiffusion, la production audiovisuelle, la radio, le numérique, la musique et le divertissement. La transaction, qui reposait sur une valeur d’entreprise de 440 millions d’euros, était soumise aux conditions de clôture habituelles, et notamment à l’approbation des autorités de régulation. Mais faute de feu vert des dites autorités, Altice ne peut donc pas mettre la main sur Media Capital. « L’échec de l’achat est une occasion manquée de stimuler le secteur des télécommunications et des médias au Portugal », a déclaré la branche lusitanienne d’Altice.

Fresenius met fin à l’accord de fusion avec Akorn

Fresenius met fin à l’accord de fusion avec Akorn. Le groupe allemand spécialisé dans les soins de santé a décidé hier de mettre fin à l’accord de fusion, en raison du non-respect par Akorn de plusieurs conditions de clôture. Sa décision est basée, entre autres facteurs, sur le fait que l’entreprise américaine de produits génériques n’a pas respecté les exigences de la Food and Drug Administration (FDA). « Fresenius a proposé de retarder sa décision afin de permettre à Akorn de compléter sa propre enquête et de présenter les informations nécessaires, mais Akorn a décliné cette offre », explique le groupe dans un communiqué. Akorn, de son côté, a rejeté immédiatement les allégations de Fresenius et entend faire valoir ses droits dans le cadre de l’accord de fusion. « L’enquête en cours précédemment divulguée, qui n’est pas une condition suspensive, n’a montré aucun élément qui aurait eu un effet défavorable significatif sur l’activité d’Akorn et il n’y a donc aucune raison de mettre fin à la transaction ».

Donald Trump empêche le rachat de Qualcomm par Broadcom

Donald Trump empêche le rachat de Qualcomm par Broadcom. En s’appuyant sur les recommandations du Comité américain sur les investissements étrangers (CFIUS), le président des Etats-Unis a signé un décret interdisant le projet de rachat du fabricant américain de semi-conducteurs par son concurrent, basé à Singapour, pour des motifs de sécurité nationale. Broadcom était prêt à acquérir Qualcomm pour 79 $ par action, soit 57 $ en espèces et 22 $ en actions Broadcom, valorisant le groupe de semi-conducteurs  à 117 milliards de dollars.

Qualcomm oppose une fin de non-recevoir à son concurrent Broadco

Qualcomm oppose une fin de non-recevoir à son concurrent Broadcom. Le conseil d’administration du n° 3 mondial des semi-conducteurs a rejeté aujourd’hui à l’unanimité la proposition non sollicitée faite par Broadcom. « Après un examen approfondi, mené en consultation avec nos conseillers financiers et juridiques, le Conseil a conclu que la proposition de Broadcom sous-estime considérablement Qualcomm et présente une incertitude réglementaire importante. Nous sommes convaincus que la stratégie mise en œuvre par Steve [Mollenkopf] et son équipe offre aux actionnaires de Qualcomm une valeur nettement supérieure à l’offre proposée », a déclaré Tom Horton, président de Qualcomm.

Pour rappel, pour chaque action Qualcomm, Broadcom propose 60 dollars en espèces et 10 dollars en actions nouvelles Broadcom, soit une contrepartie de 70 dollars, valorisant Qualcomm 130 milliards de dollars, dette nette de 25 milliards incluse. Ce prix fait ressortir une prime de 27,6% sur le cours du 2 novembre 2017, dernière séance avant l’annonce des premières informations sur cette éventuelle transaction, et une prime de 33% sur les 30 dernières séances précédant cette date. Broadcom a précisé que son offre de rachat était indépendante de l’acquisition en cours par Qualcomm de NXP Semiconductors pour un montant de 38 milliards de dollars.

Lattice Semiconductor : Donald Trump s’oppose à l’OPA de Canyon Bridge

Lattice Semiconductor : Donald Trump s’oppose à l’OPA de Canyon Bridge. Dans un décret, le président des Etats-Unis ordonne aux intéressés de « prendre toutes les mesures nécessaires pour renoncer totalement et définitivement à la transaction proposée » par le fonds d’investissement financé en partie par des capitaux chinois. Une décision conforme à l’avis de la Commission des investissements étrangers aux Etats-Unis. Canyon Bridge Capital Partners, basée à Palo Alto, devait acquérir toutes les actions du fabricant de semi-conducteurs, situé à Portland dans l’Oregon, pour une valeur d’entreprise de 1,3 milliard de dollars, soit 8,30 dollars par action. Ce prix représentait une prime de 30,3% sur le dernier cours coté avant l’annonce de l’opération. Le risque de voir des technologies américaines sensibles tomber entre les mains de l’appareil militaire chinois a fait pencher la balance.

NZME et Fairfax Media NZ ne pourront pas fusionner

NZME et Fairfax Media NZ ne pourront pas fusionner. L’Autorité néo-zélandaise de la concurrence a mis son veto au rapprochement des deux premiers groupes de presse et de médias néo-zélandais, estimant que cette opération représentait une menace pour la démocratie. L’Autorité reconnaît que les deux groupes font face à un environnement commercial difficile pour passer des produits imprimés traditionnels à un modèle en ligne durable. Mais, à ses yeux, la fusion réduirait considérablement la concurrence dans la publicité et la diffusion. L’entité issue de la fusion aurait ainsi contrôlé près de 90% de la presse écrite néo-zélandaise, avec une audience cumulée de 3,7 millions de personnes, soit plus de 80% de la population. Selon la NZCC, ce niveau d’influence sur l’information par un seul groupe de médias « pose un risque pour la démocratie et la population néo-zélandaises ».

Bruxelles interdit le projet de fusion entre Deutsche Börse et London Stock Exchange

Bruxelles interdit le projet de fusion entre Deutsche Börse et London Stock Exchange. L’enquête de la Commission européenne a permis de conclure que cette opération aurait conduit à la création d’un monopole de fait sur les marchés de la compensation des instruments à revenu fixe (obligations et accords de rachat d’obligations) en Europe, où les parties sont les seules à fournir de tels services.

Elle aurait en particulier débouché sur la réunion de la chambre de compensation de DBAG, Eurex, établie à Francfort, et des chambres de compensation de LSEG, à savoir LCH.Clearnet (qui comprend LCH.Clearnet Ltd à Londres et LCH.Clearnet SA à Paris) et la Cassa di Compensazione e Garanzia (Rome).

Un tel monopole dans le domaine de la compensation des instruments à revenu fixe aurait également eu un effet d’entraînement sur les marchés en aval du règlement, de la conservation de titres et de la gestion des garanties, précise Bruxelles. Les prestataires de services présents sur ces marchés sont tributaires des flux de transactions provenant des chambres de compensation. Clearstream, le dépositaire central de titres de DBAG, se trouvant en concurrence avec ces prestataires, l’entité issue de la concentration aurait eu la capacité et l’incitation de détourner des flux de transaction à son propre profit et d’évincer les autres concurrents.

Pour lever les craintes de la Commission, les parties ont proposé une mesure corrective consistant en la cession de LCH.Clearnet SA, la chambre de compensation de LSEG en France. Mais, aux yeux de Bruxelles, la mesure proposée n’aurait pas été de nature à empêcher l’apparition d’un monopole de fait sur les marchés liés à la compensation des instruments à revenu fixe à la suite de la concentration.

« La concentration entre Deutsche Börse et London Stock Exchange aurait considérablement réduit la concurrence du fait de la création d’un monopole de fait dans le secteur clé de la compensation des instruments à revenu fixe, a déclaré Mme Margrethe Vestager, commissaire chargée de la politique de concurrence. Les parties n’ayant pas proposé les mesures correctives nécessaires pour lever les craintes en matière de concurrence que nous avions exprimées, la Commission a décidé d’interdire la concentration. »

Pour mémoire, à la mi-mars 2016, Deutsche Börse et LSE étaient parvenus à un accord pour une « fusion entre égaux ». Selon les termes de l’opération, les actionnaires de Deutsche Börse auraient reçu une action nouvelle du holding en échange de chaque action Deutsche Börse et ceux de LSE auraient reçu 0,4421 nouvelle action en échange de chaque part du LSE. Sur cette base, les actionnaires de Deutsche Börse auraient détenu 54,4% du nouvel ensemble et ceux de LSE 45,6%.

Le Tribunal de l’UE annule, pour vice de procédure

Le Tribunal de l’UE annule, pour vice de procédure, la décision par laquelle la Commission européenne a refusé la concentration entre UPS et TNT dans le secteur de la distribution express des petits colis. Le Tribunal constate que l’analyse économétrique utilisée par la Commission dans sa décision du 30 janvier 2013 reposait sur un modèle différent de celui ayant fait l’objet d’un débat contradictoire durant la procédure administrative. En effet, la Commission a apporté des modifications non négligeables aux analyses préalablement discutées avec UPS. Compte tenu de ces modifications, la Commission avait l’obligation de communiquer à UPS le modèle final de l’analyse économétrique avant l’adoption de la décision attaquée. En s’abstenant de le faire, la Commission a méconnu les droits de la défense d’UPS. Considérant qu’UPS aurait pu, au moment de la procédure administrative, mieux assurer sa défense si elle avait disposé, avant l’adoption de la décision attaquée, de la version finale de l’analyse économétrique arrêtée par la Commission, le Tribunal annule dans son intégralité la décision du 30 janvier 2013 sans examiner les autres moyens invoqués par UPS.

Steinhoff International et Shoprite renoncent à leur fusion

Steinhoff International et Shoprite renoncent à leur fusion. Suite à l’opposition de certains actionnaires minoritaires, le groupe sud-africain d’ameublement (qui avait tenté récemment d’acquérir Darty via Conforama) et son compatriote, spécialisé dans la distribution alimentaire, annoncent avoir mis un terme à leurs discussions en vue d’une fusion. L’homme d’affaires Christoffel H. Wiese, qui possède 16% de Shoprite et 23% de Steinhoff, était à l’origine de ce projet de mariage évalué à 12,9 milliards d’euros, visant à créer un géant de la distribution en Afrique. Malgré ce revers, il a indiqué à l’agence Reuters qu’il entendait conserver ses deux participations.

Facebook a donné des informations trompeuses

Facebook a donné des informations trompeuses sur le rachat de WhatsApp, affirme Bruxelles. La Commission européenne a adressé une communication des griefs à Facebook dans laquelle elle affirme que la société a fourni des informations inexactes ou trompeuses au cours de l’enquête ouverte par la Commission en 2014 sur le projet d’acquisition de WhatsApp par Facebook (notamment le fait que Facebook ne serait pas en mesure d’associer automatiquement et de manière fiable les comptes d’utilisateur des deux sociétés).

Etant donné que la décision de la Commission d’octobre 2014 d’autoriser le rachat de WhatsApp par Facebook se fondait sur de nombreux facteurs ne se limitant pas à la possibilité d’associer des comptes d’utilisateur, la présente enquête n’aura pas d’incidence sur cette décision qui reste valable. Facebook doit désormais répondre à la communication des griefs d’ici au 31 janvier 2017. Si ses craintes préliminaires dans cette affaire étaient confirmées, la Commission pourrait infliger à Facebook une amende allant jusqu’à 1 % de son chiffre d’affaires.

SLM Solutions : GE renonce à son offre

SLM Solutions : GE renonce à son offre. A l’expiration du délai de validité de son OPA au prix de 38 euros par action (avec une prime de 38% sur le cours avant l’annonce), General Electric n’a pas réussi à obtenir les 75% du capital du fabricant allemand d’imprimantes 3D, valorisé 683 millions d’euros. Cette condition n’étant pas satisfaite, l’offre est considérée comme caduque. « GE n’a aucun projet de révision de l’offre. C’est fini », a déclaré un porte-parole du conglomérat américain.

SFR Group : l’AMF retoque le projet d’OPE d’Altice

SFR Group : l’AMF retoque le projet d’OPE d’Altice. C’est un véritable coup de tonnerre. En fin de journée, l’Autorité des marchés financiers fait connaître que, dans sa séance du 4 octobre 2016, elle a déclaré non conforme le projet d’offre publique d’échange simplifiée visant les actions de la société SFR Group initiée par la société Altice NV. L’Autorité publiera sa décision motivée dans un délai rapide.

Dans un communiqué, le Groupe Altice regrette cette décision de l’AMF, « qui va à l’encontre des intérêts des deux sociétés et de leurs actionnaires et employés ». « Le conseil d’administration de SFR Group avait approuvé à l’unanimité la transaction proposée et avait recommandé aux actionnaires de SFR Group d’apporter leurs titres dans le cadre de l’offre d’échange », rappelle Altice, qui se réserve le droit de déposer un recours auprès de la Cour d’appel de Paris contre la décision de l’AMF.

Bruxelles interdit le projet de rachat de Telefónica UK par Hutchison

Bruxelles interdit le projet de rachat de Telefónica UK par Hutchison. Cette décision fait suite à une enquête approfondie de la Commission européenne sur l’opération, qui aurait associé « O2 » (Telefónica UK) à « Three » (Hutchison 3G UK), donnant ainsi lieu à la création d’un nouveau leader sur le marché de la téléphonie mobile au Royaume-Uni. Le rachat aurait fait disparaître un concurrent important, explique Bruxelles. En effet, l’entité issue de la concentration n’aurait plus eu à subir la concurrence que de deux opérateurs de réseau mobile, Everything Everywhere (EE), appartenant à BT, et Vodafone.

La forte diminution de la concurrence sur le marché qui aurait résulté de l’opération aurait vraisemblablement entraîné une hausse des prix des services de téléphonie mobile au Royaume-Uni et une limitation du choix pour les consommateurs, précise la Commission. Le rachat aurait également été susceptible d’influer négativement sur la qualité des services pour les consommateurs britanniques en entravant le développement de l’infrastructure de réseau mobile au Royaume-Uni. Enfin, il aurait réduit le nombre d’opérateurs de réseau mobile désireux d’héberger d’autres opérateurs mobiles sur leurs réseaux. Les mesures correctives proposées par Hutchison n’ont pas permis d’apaiser les vives craintes suscitées par le rachat.

Medivation tourne le dos à Sanofi

Medivation tourne le dos à Sanofi. Après consultation de ses conseillers financiers et juridiques, le conseil d’administration de cette société biopharmaceutique basée à San Francisco a décidé de rejeter à l’unanimité l’offre non sollicitée de Sanofi au prix de 52,50 dollars par action, valorisant le groupe 9,3 milliards de dollars. « Notre conseil d’administration est convaincu que le plan stratégique de Medivation créera une valeur pour les actionnaires bien supérieure à l’offre de Sanofi ». Ce dernier ou l’un de ses concurrents va-t-il surenchérir ? Le marché semble y croire : l’action Medivation termine la semaine à 57,80 dollars, soit 10% au-dessus du prix proposé.

Premier Foods : McCormick Foods jette l’éponge

Premier Foods : McCormick Foods jette l’éponge. Après avoir mené ses « due diligences » (audit d’acquisition), le producteur américain d’épices a décidé de retirer son offre d’acquisition sur le groupe alimentaire britannique, en estimant qu’il ne pouvait aller au-delà du prix jugé nécessaire (1,5 milliard de livres). Résultat, à la Bourse de Londres, l’action Premier Foods s’écroulait de 25% en cours de séance, à 42,50 pence. Premier Foods prend acte de cette décision, tout en affirmant que, en tant que groupe indépendant, « les bases d’une croissance solide et d’une création de valeur pour les actionnaires ont été posées ».

Pfizer ne convolera pas en justes noces

Pfizer ne convolera pas en justes noces avec Allergan. L’accord de fusion entre les deux géants pharmaceutiques a été résilié par accord mutuel. « La décision a été motivée par les mesures annoncées par le Département américain du Trésor le 4 avril 2016 », explique Pfizer. De fait, le Trésor américain a annoncé plusieurs mesures visant à freiner l’exil fiscal des multinationales américaines (Allergan devait racheter Pfizer pour permettre à ce dernier d’établir sa domiciliation fiscale en Irlande). Dans le cadre de la résiliation de l’accord de fusion, Pfizer a accepté de payer 150 millions de dollars à Allergan pour le remboursement des frais liés à la transaction.

 

Télécoms : Bouygues met fin aux discussions avec Orange

Télécoms : Bouygues met fin aux discussions avec Orange. Après trois mois de discussions avec Orange en vue d’un éventuel rapprochement avec Bouygues Telecom, un accord n’a pu être trouvé. En conséquence, le conseil d’administration de Bouygues réuni le 1er avril 2016 a décidé à l’unanimité de mettre fin aux négociations en cours. « Dans un marché où l’hypothèse d’une consolidation devient désormais durablement exclue, Bouygues Telecom poursuivra sa stratégie stand alone qui a permis d’ores et déjà un retour à la croissance du chiffre d’affaires et de l’Ebitda dès 2015 », explique le groupe dans un communiqué.

Bouygues reste convaincu que le marché des télécoms représente un potentiel de croissance important porté par le développement exponentiel des usages numériques et que sa filiale est particulièrement bien placée sur ce marché pour bénéficier de cette dynamique. Elle dispose en effet « d’un avantage concurrentiel fort et durable grâce à son portefeuille de fréquences et à son réseau 4G, reconnu comme l’un des meilleurs du marché ». Dans ce contexte, Bouygues confirme un objectif de marge d’Ebitda de Bouygues Telecom de 25% en 2017 et de 35% à plus long terme.

Belgique : Picanol et Tessenderlo

Belgique : Picanol et Tessenderlo renoncent à leur projet de fusion. Devant les réticences exprimées par les actionnaires, l’entreprise chimique et le fabricant de métiers à tisser ont décidé de jeter l’éponge. Le projet, annoncé à la mi-décembre, devait former un groupe industriel actif dans plus de 100 pays et employant 7.000 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros. Les deux conseils d’administration étaient arrivés à une estimation de 1.360,4 millions d’euros (31,50 € par action) pour Tessenderlo et 811,6 millions d’euros (45,85 €) pour Picanol.

Rai Way

Rai Way : la Consob bloque l’OPA d’EI Towers. L’offre de 1,2 milliard d’euros ne peut pas être acceptée dans sa forme actuelle, a annoncé l’autorité de régulation italienne. Fin février, le groupe Mediaset de Silvio Berlusconi avait annoncé le lancement d’une offre surprise sur l’équivalent du TDF italien, à travers sa propre filiale de télédiffusion. L’objectif : créer un grand opérateur national unique dans le secteur des infrastructures dédiées aux systèmes de radio et de télévision.

O2i : Prologue ne peut pas lancer son OPE (rectificatif)

O2i : Prologue ne peut pas lancer son OPE (rectificatif). L’Autorité des marchés financiers a examiné le projet d’offre publique et l’a déclaré non conforme. A l’appui de cette décision, le fait notamment que l’expert indépendant et le commissaire aux apports n’ont pas conclu en ce que la parité d’échange était équitable à raison d’incertitudes pour le premier sur le projet stratégique d’ensemble et pour le second sur les synergies éventuelles. Le conseil d’administration de la société O2I a aussi rendu un avis négatif sur ce point. Dès lors, « l’information dans le cadre du projet d’offre publique d’échange n’est ni complète ni cohérente au sens de l’article L. 621-8-1 du code monétaire et financier », ajoute l’AMF.

Délit d’initié/manquement d’initié

Délit d’initié/manquement d’initié : pas de cumul des poursuites pénales et administratives. C’est un véritable pavé dans la mare que vient de lancer le Conseil constitutionnel. Après examen de questions prioritaires de constitutionnalité (QPC), les Sages de la rue de Montpensier ont constaté que les sanctions du délit d’initié et du manquement d’initié ne peuvent être regardées comme de nature différente en application de corps de règles distincts devant leur propre ordre de juridiction.

Dès lors, les articles L. 465-1 et L. 621-15 du Code monétaire et financier (CMF) méconnaissent le principe de nécessité des délits et des peines. Le Conseil constitutionnel a donc déclaré ces dispositions contraires à la Constitution, ainsi que les dispositions contestées des articles L. 466-1, L. 621-15-1, L. 621-16 et L. 621-16-1 qui en sont inséparables.

Le Conseil constitutionnel a reporté au 1er septembre 2016 la date d’abrogation de ces dispositions, dès lors que leur abrogation immédiate aurait des conséquences manifestement excessives en empêchant toute poursuite et en mettant fin à celles engagées à l’encontre des personnes ayant commis des faits qualifiés de délit d’initié ou de manquement d’initié.

Par ailleurs afin de faire cesser l’inconstitutionnalité constatée à compter de la publication de la présente décision, des poursuites ne pourront être engagées ou continuées sur le fondement de l’article L. 621-15 du CMF, à l’encontre d’une personne autre que celles mentionnées au paragraphe II de l’article L. 621-9 du même code, dès lors que des premières poursuites auront déjà été engagées pour les mêmes faits et à l’encontre de la même personne devant le juge judiciaire statuant en matière pénale sur le fondement de l’article L. 465-1 du même code ou que celui-ci aura déjà statué de manière définitive sur des poursuites pour les mêmes faits et à l’encontre de la même personne.

De la même manière, des poursuites ne pourront être engagées ou continuées sur le fondement de l’article L. 465-1 du code monétaire et financier dès lors que des premières poursuites auront déjà été engagées pour les mêmes faits et à l’encontre de la même personne devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers sur le fondement des dispositions contestées de l’article L. 621-15 du même code ou que celle-ci aura déjà statué de manière définitive sur des poursuites pour les mêmes faits à l’encontre de la même personne.

ACPR

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) met en garde le public contre des agissements d’escrocs qui usurpent sa dénomination sociale. Des particuliers et des professionnels ont signalé à l’ACPR avoir été démarchés par des personnes ayant utilisé son logo et sa dénomination sociale, ainsi que celle de certains de ses services, et également l‘identité et la signature de certains de ses dirigeants, notamment son président, le gouverneur de la Banque de France.

Ces personnes ont notamment indiqué à leurs victimes que la Banque de France avait bloqué un virement qui leur était destiné. En contrepartie, les victimes de cette usurpation devaient effectuer un versement sur un compte bancaire ouvert à l’étranger, afin de financer les documents nécessaires au déblocage des fonds par la Banque de France. Il s’agit d’une escroquerie : en aucun cas, un salarié ou un représentant de l’ACPR ne peut demander de verser une quelconque somme d’argent pour ce type d’opérations.

En conséquence, il ne faut pas donner suite aux sollicitations de ces personnes manifestement mal intentionnées. Les personnes victimes de ces tentatives doivent se rapprocher des services de police ou de gendarmerie et prévenir la Banque de France par l’intermédiaire du site Assurances Banque Épargne Info Service.

Iliad

Iliad renonce à acquérir T-Mobile US. Le groupe créé par Xavier Niel annonce mettre fin à son projet d’acquisition après des échanges avec Deutsche Telekom et certains représentants du conseil d’administration de T-Mobile US refusant de donner suite à sa nouvelle offre. Fin juillet 2014, Iliad avait confirmé son intérêt pour le marché américain et avait soumis une offre indicative d’achat de 56,6% de cette dernière ; offre rejetée par le conseil d’administration, malgré la prime proposée.

A la suite de ce rejet, Iliad a mis en place un consortium avec deux fonds de private equity et des banques internationales permettant d’améliorer les termes de son offre en accroissant le montant en numéraire et en augmentant la part du capital de T-Mobile US acquise de 56,6% à 67%. Cette nouvelle offre, à environ 36 $ par action (numéraire + quote-part de la création de valeur), se serait inscrite dans le cadre de la politique financière d’Iliad en termes d’endettement et de dilution, estime le groupe.

Iliad avait l’ambition d’accélérer la transformation de T-Mobile US avec notamment la réalisation de plus de 2 milliards de dollars d’économies de coûts annuelles. « Cette transaction aurait été fortement créatrice de valeur pour les actionnaires d’Iliad et de T-Mobile US », regrette Iliad, qui poursuivra par ailleurs sa politique de croissance.

AMF

Bourse en ligne : l’AMF sanctionne un particulier et un intermédiaire. La Commission des sanctions de l’AMF a infligé une sanction pécuniaire de 75 000 euros à M. Jean-Marie Puccio pour manipulation de cours et diffusion de fausses informations et une sanction de 250 000 euros à la société Bourse Direct, coupable de négligence.

Depuis le début des années 2000, M. Puccio intervenait quasi quotidiennement sur le marché de titres de petites capitalisations selon un mode opératoire récurrent, achetant et revendant les titres au cours de la même journée sans qu’une position soit conservée au-delà d’une journée de Bourse, explique l’AMF. Après avoir relevé un léger mouvement haussier momentané sur des valeurs volatiles (phase 0), M. Puccio achetait dans un premier temps (phase 1), des titres en saisissant des ordres d’achats agressifs immédiatement exécutés, qui permettaient, outre l’acquisition de titres, de conduire à un décalage de la fourchette « meilleure demande – meilleure offre » à la hausse, entretenant ainsi le mouvement de hausse initial. Dans un second temps (phase 2), il entrait dans le carnet, aux meilleures limites à l’achat, des ordres passifs d’achat de taille importante. Dans un troisième temps (phase 3), il saisissait des ordres de vente pour céder les titres acquis en phase 1, bénéficiant de la hausse du cours d’un ou plusieurs pas de cotation entretenue lors des phases 1 et 2. Ses ordres de ventes étaient exécutés grâce à la liquidité apportée à l’achat par d’autres investisseurs et il pouvait alors annuler les ordres d’achat passifs qu’il avait placés dans le carnet en phase 2.

La Commission, qui a notamment constaté que ces ordres d’achat passifs pouvaient représenter un montant supérieur ou égal à l’ensemble du patrimoine du mis en cause, en ce compris sa résidence principale, a considéré que ces ordres, par ailleurs systématiquement annulés à la suite des ventes en phase 3, n’étaient pas passés dans l’intention d’être exécutés et étaient susceptibles, par leur nombre et leur volume, de donner des indications fausses ou trompeuses sur la demande des instruments financiers en question. Ce mode opératoire peut d’ailleurs être comparé à une technique dite de « layering ». La Commission a donc décidé que lors de 202 séquences concernant 30 valeurs différentes, M. Puccio, en utilisant la méthode précédemment décrite, avait procédé à une manipulation de cours au sens de l’article 631-1, 1° du règlement général.

En revanche, elle a estimé que si en donnant, sur des forums, des avis sur certaines valeurs sans informer les éventuels lecteurs des positions qu’il détenait sur celles-ci et donc du conflit d’intérêts dans lequel il se trouvait, M. Puccio avait diffusé de fausses informations au sens de l’article 632-1du règlement général de l’AMF, cela n’était pas, en soi, suffisant pour qualifier un deuxième manquement de manipulation de cours, sur le fondement de l’article 631 1, 2° du même règlement. La Commission a également pris en considération la situation financière précaire de M. Puccio pour prononcer à son encontre une sanction pécuniaire de 75 000 euros.

S’agissant de la société Bourse Direct, la Commission a constaté le manque de moyens dévolus à l’analyse fiable et efficiente des alertes de manipulation de cours et également le défaut de formalisation et de traçabilité desdites analyses. En effet, en dépit de la multitude d’alertes paramétrées par la société, celle-ci n’était pas en mesure de les traiter efficacement, notamment en les croisant les unes avec les autres, ce qui lui aurait permis de détecter par exemple des annulations d’ordres suivies d’un renversement de position. La Commission a d’ailleurs souligné que malgré la demande, par son responsable du contrôle interne, d’un renforcement des moyens humains en 2009, et des moyens techniques d’analyse en 2010, ceux-ci n’avaient été obtenus, dans un cas comme dans l’autre, que près de deux ans et demi plus tard. La Commission a donc considéré que Bourse Direct ne disposait pas d’une fonction conformité ayant les ressources et l’expertise nécessaire à l’exercice de sa mission, et plus particulièrement qu’elle n’avait pas mis en place l’organisation et les procédures adéquates afin de détecter les opérations suspectes en matière de manipulation de cours.

AMF

Mise en garde de l’AMF. L’Autorité des marchés financiers met en garde le public contre les agissements de personnes se présentant comme travaillant pour l’autorité de régulation. Ces individus, qui se présentent sous différents pseudonymes (Messieurs Leroy, Belfort, Vivier et Le Brun, etc.), démarchent par téléphone des investisseurs et épargnants français en indiquant appartenir à l’AMF ou être missionnés par le « service juridique des autorités des marchés financiers » ou « COB Trading ».

Des particuliers ont signalé à l’AMF avoir été contactés par ces individus dans le but supposé de les aider à récupérer des sommes investies ou des pertes subies sur des sites internet non autorisés proposant du trading sur le Forex ou d’options binaires. Ces personnes mal intentionnées utilisent des faux arguments en mentionnant de prétendus numéros d’accréditation pour justifier du bien-fondé de leur démarche. Au surplus, elles utilisent frauduleusement le nom de l’AMF en se présentant comme ses salariés ou mandataires.

L’Autorité demande aux particuliers qui seraient contactés de ne pas donner suite aux sollicitations de ces personnes. Elle va transmettre ces éléments au Parquet de Paris auprès duquel les victimes de leurs agissements pourront se faire connaître.

Maroc Telecom

Maroc Telecom : la cotation va reprendre lundi 26 mai à Paris et à Casablanca. Et ce, malgré l’avis de non recevabilité de l’OPA publié par le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM). Pour mémoire, suite à l’acquisition, le 14 mai 2014, de 100% du capital de la Société de Participation dans les Télécommunications (SPT), qui détient directement 53% du capital d’Itissalat Al Maghrib (Maroc Telecom), Emirates Telecommunications Corporation (Etisalat) a pris le contrôle, le 19 mai 2014, de Maroc Telecom et déposé un projet d’OPA auprès du CDVM.

AstraZeneca

AstraZeneca oppose une fin de non-recevoir à Pfizer. Le conseil d’administration du groupe pharmaceutique britannique a décidé de rejeter la dernière proposition de Pfizer, qui « sous-évalue la société ». En amélioration de 15%, celle-ci comprenait une part en espèces (24,76 livres) et en titres (1,747 action nouvelle Pfizer), représentant une valeur de 55 livres par action AstraZeneca (sur la base du cours de clôture de Pfizer, le 16 mai 2014), soit 69 milliards de livres pour la totalité du capital.

Publicis et Omnicom

Publicis et Omnicom mettent fin à leur projet de fusion. Les deux groupes de communication annoncent conjointement aujourd’hui mettre un terme à leur projet de fusion entre égaux par un accord mutuel compte tenu des difficultés à réaliser cette opération dans des délais raisonnables. Les deux entreprises se sont mutuellement dégagées de toute responsabilité et aucune indemnité ne sera versée de part et d’autre. Cette décision a été unanimement approuvée par le directoire et le conseil de surveillance de Publicis et par le board of directors d’Omnicom.

Dans une déclaration commune, Maurice Lévy, président du directoire de Publicis Groupe et John Wren, chief executive officer d’Omnicom Group ont commenté : « Les difficultés encore à surmonter ajoutées à la lenteur du processus ont créé un niveau d’incertitude préjudiciable aux intérêts des deux groupes, de leurs salariés, de leurs clients et de leurs actionnaires. Nous avons donc décidé ensemble de reprendre notre route de manière indépendante. Nous resterons bien sûr des concurrents tout en conservant l’un pour l’autre un très grand respect. »

Elliott Advisors

Elliott Advisors et Elliott Management écopent d’une amende de 16 millions d’euros. La Commission des sanctions de l’AMF a infligé à Elliott Advisors (UK) Limited, société de droit anglais, une sanction de 8 millions d’euros et à Elliott Management Corporation, société de droit américain, une sanction pécuniaire de 8 millions d’euros. Dans cette affaire, il est reproché à Elliott Advisors d’avoir transmis à Elliott Management l’information privilégiée sur l’existence de négociations en vue de la cession par le fonds d’investissement Elliott de sa participation dans le capital d’APRR à Eiffarie. Il est également reproché à Elliott Management d’avoir utilisé cette information privilégiée entre le 28 mai et le 11 juin 2010. La Commission n’a pas retenu le manquement d’utilisation de l’information privilégiée à l’encontre d’Elliott Advisors, et a considéré que le manquement de manipulation de cours du titre APRR notifié aux deux sociétés n’était pas caractérisé.

AstraZeneca

AstraZeneca rejette l’offre de Pfizer. Le conseil d’administration du laboratoire britannique a examiné la proposition du groupe américain et lui a opposé une fin de non-recevoir au motif notamment qu’elle sous-estimait sensiblement la valeur d’AstraZeneca. Vendredi, Pfizer a relevé son offre à 50 livres par action (1,845 action du nouvel ensemble et 15,98 livres en numéraire), contre 46,61 livres précédemment. Ce qui représente désormais une prime de 39% par rapport au cours du 3 janvier 2014, veille de la première approche de Pfizer. A Londres, AstraZeneca cote 48,25 livres, en hausse de 18,3% sur les cinq dernières séances.

Miguet

Belvédère : une lourde amende est requise contre Nicolas Miguet. Ce mercredi, la Commission des sanctions de l’AMF a réclamé une amende de 2,2 millions d’euros contre Nicolas Miguet pour conflit d’intérêt, lors d’une séance publique de l’autorité de régulation. Entre novembre 2010 et septembre 2011, le président de la société multimédia a « recommandé régulièrement d’acheter des titres Belvédère », comme l’a souligné la représentante du collège, Christelle Le Calvez. Or, à ces dates, il était « engagé par un contrat prévoyant une option d’achat de 50.000 titres à 40 euros, soit 2 millions d’euros HT ». Le rapporteur a confirmé que M. Miguet n’avait « réalisé aucun profit et réalisé aucune cession de titres », ce qui n’empêchait pas « la caractérisation du conflit d’intérêt » aux dates concernées. Nicolas Miguet a vivement réagi en affirmant que la commission demandait « la mort de quelqu’un », alors qu’il n’avait « jamais touché un centime ». Ajoutant : « Vous êtes dans un procès politique ».

V. Bolloré

La Consob épingle Vincent Bolloré pour manipulations de cours. L’autorité de régulation de la Bourse de Milan a prononcé une sanction de 3 millions d’euros contre l’homme d’affaires français et deux de ses sociétés, Financière de l’Odet et Financière du Perguet, suite aux achats d’actions Premafin réalisés entre septembre et octobre 2010. Au surplus, Vincent Bolloré se voit interdire pendant 18 mois de toute fonction dans des sociétés italiennes cotées.

Dans un communiqué, Bolloré conteste formellement cette décision administrative, en indiquant que les conditions de cette montée au capital de Premafin ont été en tous points conformes à la législation en vigueur. « L’investissement réalisé en 2010 dans Premafin, d’un montant de 20 millions d’euros, soit environ 1% du portefeuille boursier du groupe, a permis d’acquérir 5% du capital de cette société qui contrôlait Fondiaria-Saï, deuxième groupe d’assurances italien après Generali ».

Lors de la constitution de cette participation, « la société Financière de l’Odet a respecté toutes les règles, est-il précisé. « Les déclarations de seuils requises ont été faites et il a été annoncé que l’investissement réalisé dans Premafin serait limité et de long terme, ce qui est le cas ». La Financière de l’Odet a décidé de former appel de cette décision auprès de la Cour d’Appel de Milan.

TWC

Time Warner Cable oppose une fin de non-recevoir à l’offre de Charter Communications. Le conseil d’administration du câblo-opérateur américain a rejeté à l’unanimité la troisième proposition de Charter Communications d’acquérir TWC, même si celle-ci est supérieure (132,50 dollars dont 83 dollars en numéraire) aux deux précédentes (114 dollars en juin et environ 127 dollars en octobre). Selon Rob Marcus, président de Time Warner Cable, « La dernière proposition de Charter sous-évalue considérablement TWC et représenterait un multiple d’Ebitda d’environ 7 fois, bien en dessous des transactions réalisées dans le secteur ».

Orascom

Orascom Telecom Holding recommande à ses actionnaires de rejeter l’OPA de Baskindale. Le conseil d’administration de l’opérateur égyptien estime que l’offre du groupe russe, contrôlé par l’oligarque Mikhaïl Fridman, via sa filiale chypriote, sous-évalue grandement la société. Le prix de 0,70 dollar proposé pour chaque action ordinaire (soit 3,50 dollars par GDR, l’équivalent de 5 titres) valorise l’opérateur quelque 3,7 milliards de dollars. Or, selon HC Securities and Investments, mandaté par le conseil d’Orascom, la juste valeur des actions OTH s’établit à 0,86 dollar par action, ce qui équivaut à 4,31 dollars par GDR. Soit un écart de valorisation de 18,6%.

Seibu

Seibu Holdings s’oppose à l’OPA du fonds Cerberus. « Nous pensons que cette offre peut entraver le retour en Bourse rapide et sous de bonnes conditions de Seibu, retour qui constitue une des préoccupations premières des dirigeants du groupe », comme l’explique la société nipponne de chemins de fer et d’hôtellerie. Le 11 mars, le fonds américain, qui détient déjà 32,4% du capital, a lancé une offre sur 4% des actions au prix unitaire de 1 400 yens, afin d’obtenir la minorité de blocage. Seibu a été radiée de la Bourse de Tokyo en décembre 2004, suite à des fausses déclarations, mais pourrait y revenir prochainement à un prix qui fait l’objet d’un désaccord entre le conseil d’administration et Cerberus. L’offre court jusqu’au 23 avril prochain.

Ryanair

Bruxelles interdit à Ryanair de prendre le contrôle d’Aer Lingus. C’est désormais officiel : la Commission européenne a annoncé aujourd’hui son veto au projet de rachat de la compagnie aérienne irlandaise par sa compatriote à bas prix. Selon elle, cette concentration « aurait porté préjudice aux consommateurs en créant une situation de monopole ou de position dominante sur les 46 liaisons aériennes » sur lesquelles les deux compagnies se livrent une concurrence acharnée. Ce qui aurait « très probablement entraîné une hausse des prix pour les passagers ». Ryanair a proposé des mesures correctives, reconnaît Bruxelles. Mais celles-ci « n’apportaient pas de réponse satisfaisante aux problèmes de concurrence ». Aer Lingus cote sous le prix de l’OPA (1,30 euro), mais garde une avance de 13% depuis le début de l’année.

Rowe Price

T. Rowe Price opposée au rachat de Dell. Après Southeastern Asset Management, cette société de gestion indépendante, basée à Baltimore, qui détient près de 5% du capital, se dit mécontente de la porte de sortie. « Nous croyons que le rachat proposé ne reflète pas la valeur de Dell et nous n’avons pas l’intention d’appuyer l’offre telle qu’elle est présentée », a déclaré Brian Rogers, le responsable des investissements. Pour l’heure, il est prévu que les actionnaires de Dell reçoivent 13,65 dollars pour chaque action ordinaire, dans une transaction évaluée à 24,4 milliards de dollars.

Ryanair

Bruxelles s’oppose au rachat d’Aer Lingus par Ryanair. Après avoir déjà essuyé un refus en 2007, puis jeté l’éponge en 2009, la compagnie irlandaise à bas coûts, qui détient déjà 29,8 % du capital de sa rivale, a été avisé d’un veto de la part de la Commission européenne. Les nouvelles concessions, portant notamment sur la cession de 43 routes aériennes d’Aer Lingus à Flybe, n’auront donc pas suffi. Ryanair ne compte pas en rester là et a décidé de faire appel de cette décision devant les juridictions européennes. En attendant, Aer Lingus est repassée sous le prix de l’OPA (1,30 euro), qui représentait une prime de 38,3 % sur le cours précédant l’annonce.

Dell

Southeastern Asset Management votera contre le rachat de Dell. Dans un courrier adressé au conseil d’administration (avec copie à la SEC), cette société de gestion, qui détient 8,5% du 3ème fabricant mondial de PC, estime que l’opération sous-évalue grossièrement la valeur de l’entreprise. Selon l’accord, les actionnaires de Dell recevront 13,65 dollars pour chaque action ordinaire, dans une transaction évaluée à 24,4 milliards de dollars. Soit une prime de 25% sur le cours du 11 janvier 2013, dernière cotation avant la diffusion des rumeurs. Or, selon Southeastern Asset Management, la valeur de Dell serait plus proche de 24 dollars par action.

Radiall

Radiall continue de batailler pour quitter la cote. Le fabricant de composants électroniques, dirigé par Pierre Gattaz, avait assigné Euronext Paris devant le Tribunal de Commerce de Paris, afin d’obtenir judiciairement une radiation justifiée par la faible importance de son flottant. Radiall estimait que le flottant doit être calculé en faisant abstraction des blocs supérieurs à 5%. Par décision en date du 14 décembre 2012, les juges ont refusé de faire droit à sa demande. Radiall a donc fait appel, afin de poursuivre et de mener à bien la démarche de radiation engagée il y a trois ans, avec le dépôt de son OPRA en janvier 2010.

ABI2

Le rachat de Grupo Modelo par Anheuser-Busch InBev contrarié. Le département américain de la Justice a décidé d’engager une action au motif que l’union des deux brasseurs nuirait à la concurrence sur le marché américain de la bière, avec des risques de hausse des prix pour les consommateurs. « L’action du Ministère […] n’est pas conforme à la loi, aux faits et à la réalité du marché », assure le leader mondial, qui a l’intention de contester vigoureusement la décision devant le tribunal fédéral américain. En tout état de cause, ABI ne s’attend plus à ce que cette opération de 20,1 milliards de dollars se clôture au cours du premier trimestre 2013.

ABI

Le rachat de Grupo Modelo par Anheuser-Busch InBev contrarié. Le département américain de la Justice a décidé d’engager une action au motif que l’union des deux brasseurs nuirait à la concurrence sur le marché américain de la bière, avec des risques de hausse des prix pour les consommateurs. « L’action du Ministère […] n’est pas conforme à la loi, aux faits et à la réalité du marché », assure le leader mondial, qui a l’intention de contester vigoureusement la décision devant le tribunal fédéral américain. En tout état de cause, ABI ne s’attend plus à ce que cette opération de 20,1 milliards de dollars se clôture au cours du premier trimestre 2013.

UPS5

Bruxelles met son veto au rachat de TNT Express par UPS. Une décision anticipée par le géant américain de la messagerie, qui avait renoncé à acquérir cette cible à la mi-janvier. Aujourd’hui, la Commission européenne estime que ce projet aurait abouti à une restriction de la concurrence dans 15 États membres concernant la distribution express de petits colis. Une concentration jugée préjudiciable aux clients en raison des hausses de prix qu'elle aurait entraînées. UPS a proposé de céder les filiales de TNT dans les 15 pays concernés et d'ouvrir l'accès à son réseau aérien intraeuropéen pendant 5 ans. Mais la Commission a estimé que ces mesures étaient inappropriées pour résoudre les problèmes de concurrence identifiés.