Lafarge/Holcim : leur projet de fusion dévoilé lundi. Les conseils d’administration des deux groupes se sont réunis ce week-end et ont approuvé le projet qui prendra au départ la forme d’une offre publique d’échange de Holcim sur Lafarge. Selon des informations de presse, le nouvel ensemble devrait avoir son siège social en Suisse. Bruno Lafont, PDG de Lafarge, serait le directeur général du nouveau numéro un mondial du ciment, alors que Bernard Fontana, son homologue suisse, serait président. Une communication officielle aura lieu lundi pour préciser l’opération.
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OPA, OPE, fusions, rumeurs… Le résumé de la semaine
OPA, OPE, fusions, rumeurs… Le résumé de la semaine. Projet de fusion entre Lafarge et Holcim, projets d’OPA de Kingfisher sur Mr Bricolage, de Yeled Invest sur Orchestra-Prémaman et de CSLI sur Systran, sans oublier le feuilleton SFR et les rumeurs de marché : la semaine a été riche. Voici ce qu’il faut en retenir.
Les nouvelles offres
Lafarge confirme des discussions avancées avec le suisse Holcim. Les deux groupes cimentiers estiment que, compte tenu de la forte complémentarité de leur portefeuille et de leur proximité culturelle, il existe une logique à examiner un tel rapprochement, dont la réalisation se traduirait par des effets positifs tant pour les clients et les salariés que pour les actionnaires. Les discussions sont fondées sur les principes d’une fusion entre égaux. Aucun accord n’a encore été conclu et il n’existe aucune certitude que ces discussions mèneront à un accord définitif.
Kingfisher veut prendre le contrôle de Mr Bricolage. Les deux groupes sont entrés en négociations exclusives en vue d’un rapprochement. Un accord préliminaire non engageant a été signé le 2 avril 2014 portant sur l’acquisition de la totalité des actions détenues par ANPF (41,9% du capital) et par la Famille Tabur (26,2%), soit au total 68,1% du capital, au prix de 15 euros par action, soit une prime de 12,2% sur le dernier cours. La cession des blocs serait suivie du dépôt par Kingfisher d’un projet d’OPA visant l’ensemble des titres Mr Bricolage SA détenus par le public.
Orchestra-Prémaman : Yeled Invest va lancer une OPA suivie d’un retrait obligatoire. Suite à différentes opérations de reclassement (cessions, apport), cette société luxembourgeoise détiendra 89,58% des actions et 96,11% des droits de vote après retraitement de l’autocontrôle. En conséquence, Yeled Invest a l’intention de déposer une OPA simplifiée suivie d’un retrait obligatoire au prix unitaire de 37,75 € (contre un dernier cours de 37,71 €), visant les actions aux mains du public.
Les opérations en cours
SFR : l’épilogue est proche. Le conseil de surveillance va prolonger ses travaux durant le week-end pour trancher entre l’offre d’Altice/Numericable et celle de Bouygues qui a été améliorée vendredi. Bouygues propose d’augmenter la partie en numéraire de 1,85 milliard d’euros pour la porter à 15 milliards.
Systran : l’OPA de CSLI va pouvoir être lancée. Les deux groupes ont obtenu les autorisations administratives en France et aux Etats-Unis. Conformément au contrat de cession conclu le 20 décembre 2013, CSLI acquerra un bloc représentant 35,71 % du capital, au prix de 5 euros par action, soit un montant total de 15,7 millions d’euros. Il est prévu que la cession soit réalisée à la fin avril. Dans la foulée, CSLI déposera un projet d’OPA sur le solde au prix du bloc, soit 5 euros par action.
Les résultats
Cottin Frères : toutes les demandes seront satisfaites. L’offre publique de rachat, au prix unitaire de 4,07 €, en vue d’une réduction du capital, a reçu en dépôt 642 947 actions. Le nombre d’actions étant inférieur aux 774 121 actions visées dans cette offre (34,44% du capital), toutes les demandes seront satisfaites. Le prix faisait ressortir une prime de 13,1% sur le cours du 1er août 2013, dernier jour de cotation avant la suspension, et de 10,3% sur la moyenne pondérée des trois mois précédents.
Les bruits de marché
Meda : Mylan essuie une fin de non-recevoir. Le groupe pharmaceutique suédois a bien été approché par son concurrent américain, comme le dévoilait une information du Financial Times, avec une offre indicative à la clé. Mais le conseil d’administration de Meda a rejeté cette proposition du spécialiste des traitements génériques. « Toutes les discussions en cours entre Meda et Mylan ont été rompues sans autre décision à l’avenir », précise Meda dans un communiqué.
Rémy Cointreau activement recherché vendredi. A l’origine de la poussée de fièvre, la publication d’un article sur un blog (http://betaville123.blogspot.fr/), dont la crédibilité n’est pas vraiment « Triple A », qui fait état de l’intérêt de l’américain Brown-Forman. Ce groupe familial, propriétaire de la marque Jack Daniel’s, travaillerait, selon le blog, sur une éventuelle offre sur le groupe contrôlé par la famille Hériard Dubreuil. Le site tient à préciser qu’aucune discussion formelle n’a eu lieu entre les deux groupes et que la probabilité d’un rapprochement est aujourd’hui « très faible ». Rémy Cointreau n’a pas souhaité commenter ces bruits.
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Arte
« La drôle d’histoire des banques françaises », à regarder sur Arte, mardi 1er avril, à 22h25. Ce documentaire remonte jusqu’en 1714, date de l’introduction en France du billet de banque, puis du système des actions orchestré par John Law – un banquier britannique féru de mathématiques, qui fit fortune dans les jeux. Mais, déjà, une première bulle spéculative crée la panique ! En 1789, la dette de l’État atteint 80 % du PIB. Elle est effacée huit ans plus tard, ruinant les créanciers et suscitant la colère des bourgeois…
Désireux de redonner confiance aux Français, Bonaparte crée en 1799 la Banque de France. Vingt familles parisiennes – dont les Rothschild – s’emparent de cette banque centrale. Vers 1865, pour financer la révolution industrielle, deux établissements sont créés pour collecter l’épargne dormante du grand public et drainer des investissements industriels à l’étranger, notamment vers la Russie : la Société générale et le Crédit lyonnais…
S’appuyant sur des films d’archives et des séquences d’animation, le documentaire raconte l’histoire d’un système qui s’emballe, notamment après la Première Guerre mondiale où l’inflation aboutit à la crise de 1929. Puis il décrypte comment, malgré un regain d’influence des tenants de la régulation de l’État après la Seconde Guerre mondiale, la banque cède aux sirènes de l’ultralibéralisme et à la confusion politico-financière.
La drôle d’histoire des banques françaises, mardi 1er avril 2014, à 22h25 (87 min).
OPA, OPE, fusions, rachats… Le résumé de la semaine
OPA, OPE, fusions, rachats… Le résumé de la semaine. Projet d’OPA d’Axway sur Systar, OPA d’Ausy sur ses bons de souscription, prolongation de l’offre de Dassault Systèmes sur Accelrys, décision prochaine de la cour d’appel sur l’OPA de la SMABTP, mais aussi signature des accords L’Oréal/Nestlé (Galderma) et Peugeot/Dong Feng, sans oublier le coup de gueule de l’AMF : la semaine a été riche. Voici ce qu’il faut en retenir.
Les nouvelles offres
Axway convoite Systar. Cet éditeur de logiciels, leader de la gouvernance des flux de données, est entré en négociations exclusives auprès de certains actionnaires de Systar, en vue d’acquérir un bloc représentant 61% du capital. Le prix annoncé s’élève à 5,97 € par action, soit une prime de 17,3% sur le dernier cours avant l’annonce, lui-même en hausse de 77% depuis le début de l’année. La finalisation de l’acquisition du contrôle de Systar conduira au dépôt par Axway d’une OPA simplifiée, libellée au même prix de 5,97 €, visant les actions Systar en circulation.
Ausy rachète ses bons de souscription d’actions. Banque Delubac & Cie, agissant pour le compte de cette société de conseil et d’ingénierie en hautes technologies, a déposé, vendredi 28 mars, un projet d’OPA simplifiée visant les BSA émis en 2007. Le prix offert s’élève à 0,44 euro par bon, soit une prime de 10% sur le dernier cours coté avant l’annonce, le 13 mars dernier, et de 21,95% par rapport à la moyenne des cours pondérés des 3 derniers mois. Sous réserve du feu vert de l’AMF, l’offre devrait se dérouler du 22 avril au 6 mai prochain.
Les opérations en cours
Tour Eiffel : la cour d’appel se prononcera le mercredi 9 avril sur un gel de l’OPA de la SMABTP en attendant une décision sur le fond. Chuc Hoang, premier actionnaire avec 29,13% du capital de la société foncière, a déposé en effet un recours. Selon lui, le groupe mutualiste ne peut pas contrôler la majorité du capital d’une société cotée, dont l’activité n’a pas de liens avec son métier de base, en faisant valoir le Code des assurances. Au surplus, le prix offert (48 € par action) est jugé insuffisant. La SMABTP, de son côté, estime que ce recours est infondé.
Accelrys : Dassault Systèmes prolonge de nouveau son offre. Les deux groupes ont décidé d’un commun accord du report de la date d’expiration au 8 avril 2014 à minuit, heure de New York (soit à 6h, heure de Paris, le 8 avril 2014). Hormis la prolongation de la période d’OPA, l’ensemble des autres modalités de l’offre demeurent inchangées. Le dépositaire de l’OPA a indiqué que, le 25 mars 2014, environ 41,7 millions d’actions ordinaires Accelrys avaient été apportées à l’offre, représentant environ 74,8% des actions en circulation.
Les accords
L’Oréal signe avec Nestlé le contrat de cession de ses parts dans Galderma. Dans le cadre de l’opération stratégique approuvée par les deux groupes, le 10 février, L’Oréal a prévu de céder sa participation de 50% dans le laboratoire pharmaceutique suisse de dermatologie pour un montant de 3,1 milliards d’euros de valeur d’entreprise, rémunérée par Nestlé en actions L’Oréal (soit 21,2 millions d’actions). Le 21 mars 2014, L’Oréal a signé avec Nestlé le contrat de cession, la réalisation de la cession étant conditionnée à l’autorisation des autorités de la concurrence.
Peugeot : signature d’un accord définitif. PSA Peugeot Citroën, Dongfeng Motor Group, l’Etat et les sociétés familiales Etablissements Peugeot Frères et FFP ont signé, le 26 mars 2014 à Paris, les accords définitifs relatifs aux opérations d’augmentations de capital annoncées le 19 février 2014 (3 milliards d’euros, dont 800 millions d’euros souscrits par DFG et 800 millions d’euros par l’Etat).
La déclaration
SFR : l’AMF tape du poing sur la table. L’autorité de régulation réaffirme la nécessité d’informer le marché des caractéristiques des offres en présence. Le rachat de SFR n’est pas soumis au cadre juridique des offres publiques, dont les obligations de transparence et le jeu des surenchères est très strict, car cette société n’est pas cotée. Toutefois, Altice, Numericable, Bouygues, et Vivendi, en tant que sociétés cotées, ont l’obligation de fournir au marché une information exacte, précise et sincère. En conséquence, l’AMF rappelle à ces sociétés qu’elles sont les seules responsables de leur communication financière et qu’elles s’exposent à des risques de sanction en cas de non-respect de la réglementation boursière.
Boursorama
Boursorama : signature d’un pacte d’actionnaires. Société Générale (qui détient 55,55% du capital de Boursorama), Hodefi (19,35%) et CaixaBank (1,33%) ont conclu un pacte constitutif d’une action de concert. Le pacte est conclu pour une durée de cinq ans. Parmi les principales clauses : les Entités Caixa bénéficient d’une faculté de représentation au sein du conseil d’administration ; Société Générale a la possibilité de nommer autant d’administrateurs que nécessaire pour qu’elle conserve un nombre de représentants au moins proportionnel à sa participation ;
Les parties au pacte s’interdisent, sous réserve de certains cas limités de cessions libres (essentiellement intra-groupe), de céder des actions de la société dans un délai de trois ans suivant la date de signature du pacte ; A l’issue de cette période de trois ans, Société Générale bénéficie d’un droit de préemption en cas de transfert par les Entités Caixa de leurs actions ;
A l’issue de cette période de trois ans, dans l’hypothèse où Société Générale souhaiterait céder des actions à un tiers et si cette cession avait pour effet de lui faire perdre le contrôle, les Entités Caixa bénéficient d’un droit de sortie conjointe leur permettant de céder la totalité des actions qu’elles détiennent au même moment, dans les mêmes conditions et au même acquéreur ;
A l’issue de cette même période de trois ans dans l’hypothèse où Société Générale recevrait une offre d’un tiers acquéreur et si cette cession avait pour effet de lui faire perdre le contrôle, Société Générale bénéficie d’un droit de sortie forcée, lui permettant de contraindre les Entités Caixa à vendre la totalité de leurs actions de la société au même moment, dans les mêmes conditions et au même acquéreur.
Tour EIffel
Tour Eiffel : la cour d’appel se prononcera le mercredi 9 avril sur un gel de l’OPA de la SMABTP en attendant une décision sur le fond. Chuc Hoang, premier actionnaire avec 29,13% du capital de la société foncière, a décidé de déposer un recours. Selon lui, le groupe mutualiste ne peut pas contrôler la majorité du capital d’une société cotée, dont l’activité n’a pas de liens avec son métier de base, en faisant valoir le Code des assurances. Au surplus, le prix offert (48 € par action) est jugé insuffisant. La SMABTP, de son côté, estime que ce recours est infondé.
Résumé de la semaine
OPA, OPE, OPRA… Le résumé de la semaine. OPA de la Société Générale sur Boursorama, OPA de Jaccar Holdings sur Bourbon, recours contre l’OPA de la SMABTP sur Tour Eiffel auprès de la cour d’appel, rejet de l’offre de Volkswagen par le comité indépendant de Scania, résultats des offres de Homair Vacances et de HDL Development sur Assystem : la semaine a été riche. Voici ce qu’il faut retenir des nouvelles offres, des offres en cours et des résultats.
Les nouvelles offres
Bourbon : Jaccar Holdings va lancer une OPA. L’actionnaire de référence du prestataire de services maritimes, qui détient 26,2% du capital et 27,3% des droits de vote, prépare un projet d’offre au prix de 24 euros par action, coupon attaché. Ce prix représente une prime de 24% sur le cours de clôture avant l’annonce et de 19 % sur la moyenne des cours sur les 100 dernières séances. Elle valorise Bourbon quelque 1,8 milliard d’euros. L’offre devrait être déposée auprès de l’AMF dans le courant du mois d’avril 2014 après avis motivé du conseil d’administration de Bourbon.
Société Générale veut racheter les minoritaires de Boursorama. Suite à la signature d’un pacte d’actionnaires avec Groupe Caixa constitutif d’une action de concert, la banque au logo rouge et noir annonce son intention de déposer un projet d’OPA. Le prix offert est fixé à 12 euros, soit une prime de 22% sur le dernier cours avant l’annonce, lui-même en hausse de 20,6% depuis le début de l’année.
Les opérations en cours
Tour Eiffel : l’OPA de la SMABTP va devoir composer avec la justice. Chuc Hoang, premier actionnaire avec 29,13% du capital de la société foncière, a décidé de déposer un recours auprès de la cour d’appel de Paris contre l’OPA du groupe mutualiste. Selon lui, la SMABTP ne peut pas contrôler la majorité du capital d’une société cotée, dont l’activité n’a pas de liens avec son métier de base, en faisant valoir le Code des assurances. Au surplus, le prix offert (48 € par action) est jugé insuffisant. Ce recours est d’autant plus gênant pour l’assureur mutualiste qu’il est suspensif.
Scania rejette l’offre de Volkswagen. Le comité indépendant chargé par le conseil d’administration du constructeur de poids lourds d’évaluer l’offre d’achat de VW a émis un avis négatif. En se fondant sur les perspectives de croissance de Scania, son excellence technologique et le potentiel de synergie, le comité estime que l’offre de VW ne reflète pas la valeur fondamentale à long terme de Scania et recommande à ses actionnaires de ne pas apporter leurs titres.
Korian fusionne avec Medica. Les assemblées générales mixtes des actionnaires ont approuvé la fusion-absorption de Medica par Korian, à plus de 99 % des voix, sur la base d’une parité d’échange de 10 actions Korian pour 11 actions Medica. Les deux sociétés donnent ainsi naissance au leader européen des services de santé aux seniors. A partir du 24 mars 2014, les actions nouvelles seront admises aux négociations sous le nom Korian – Medica sur le compartiment B d’Euronext Paris sous le code ISIN FR0010386334 et les actions Medica seront radiées d’Euronext.
Les résultats
Homair Vacances : toutes les demandes seront satisfaites. L’offre publique de rachat (OPRA), au prix unitaire de 5,75 €, en vue d’une réduction du capital, a reçu en dépôt 712 583 actions. Le nombre d’actions étant inférieur aux 863 609 actions visées dans cette offre (6,59% du capital), toutes les demandes seront satisfaites.
Assystem : HDL Development majoritaire sans plus. A l’issue de son OPA, réouverte jusqu’au 14 mars, cette société contrôlée par le président du directoire du groupe d’ingénierie détient 55,71% du capital et au moins 55,03% des droits de vote, 92,14% des BSAAR et 3,27% des Ornane en circulation. Le coupon couru par Ornane a été fixé à 0,22 €, soit un prix d’offre par Ornane de 23,72 €.
La déclaration
Havas n’est pas une cible à acheter. Dans un entretien au journal Les Echos, Yannick Bolloré, PDG du groupe de communication depuis janvier 2014, livre sa vision stratégique, neuf mois après l’annonce du projet de fusion entre Publicis et Omnicom. « Concrètement, Havas n’est pas à vendre et nous nous situons beaucoup plus dans une logique d’acheteur que de vendeur », explique-t-il, fort d’une ligne de crédit de plus de 1 milliard d’euros. Par ailleurs, loger Havas dans le groupe Vivendi « ne se pose pas. Et il n’y a aucun dossier à l’étude. Le principal lien entre Vivendi et Havas, c’est que sa filiale Canal + est l’un de nos principaux clients ».
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Ipsen
Ipsen : son actionnaire majoritaire réduit sa participation. Mayroy a placé auprès d’investisseurs institutionnels environ 7% du capital du groupe pharmaceutique au prix de 29,50 euros par action. Dans le cadre de cette opération, Ipsen a procédé au rachat de 842 542 de ses propres actions (soit 1% de son capital) afin de les annuler.
Le produit de cette vente sera utilisé pour financer en partie le rachat par Mayroy de la participation détenue dans son capital par son actionnaire minoritaire, Opera Finance Europe, société luxembourgeoise contrôlée par Mme Véronique Beaufour. Opera Finance Europe et ses actionnaires ne siègent pas au conseil d’administration d’Ipsen et n’ont pas de part active dans la gestion du groupe.
Le rachat du solde de la participation d’Opera Finance Europe sera financé par l’attribution par Mayroy d’actions Ipsen représentant environ 4% du capital d’Ipsen. Ces actions seront bloquées sur un compte séquestre pendant une durée de 12 mois suivant la réalisation de l’opération.
Cette opération porte le flottant d’Ipsen d’environ 30% à 40%. La participation de Mayroy s’établit désormais à environ 57,6% du capital et 73,3% des droits de vote. La participation indirecte de Beech Tree (l’actionnaire de contrôle de Mayroy) dans Ipsen est légèrement « reluée ».
Par ailleurs, le pacte d’actionnaires conclu entre Beech Tree, ses filiales et la famille Schwabe aux fins de la stabilité de l’actionnariat de contrôle de Mayroy, a été renouvelé jusqu’au 30 juin 2015.
Mercialys
Mercialys : le groupe de Jean-Charles Naouri précise sa participation. Par suite de la conclusion d’un contrat, le concert, composé de Jean-Charles Naouri et des sociétés qu’il contrôle, détient 41,16% du capital et des droits de vote. Foncière Euris a conclu, le 10 mars 2014, avec la Société Générale, un contrat d’opération d’échange de conditions d’intérêts et de dividendes contre variation d’actions. Ce contrat à dénouement monétaire est assorti d’une option exerçable à la seule initiative de Foncière Euris, lui permettant d’acquérir 918 000 actions Mercialys au prix de revient correspondant au cours de Bourse au jour de la conclusion du contrat, soit 15,90 € par action, à compter du 13 septembre 2015, ou à tout moment en cas d’offre publique, de transfert ou disparition de cotation ou de dérèglementation de marché affectant l’action Mercialys. Le groupe de Jean-Charles Naouri a par ailleurs informé l’AMF que l’augmentation maximum de sa participation au capital de Mercialys sur les douze derniers mois a été de 0,99% du capital et des droits de vote.
Tour Eiffel
Tour Eiffel donne le « la » avec ses résultats. La foncière a réussi à vendre 190 M€ d’actifs non stratégiques sur l’exercice 2013, à comparer à l’objectif de 200 M€ de cessions sur deux ans, initialement prévues sur 2013 et 2014. Cette politique permet au portefeuille d’être plus homogène, avec 69% d’actifs de bureaux parisiens fin 2013, contre 49% un an auparavant. Ces cessions ont permis un désendettement majeur, avec un ratio de Loan-to-Value (LTV) ramené à 46,7% fin 2013 contre 55,9% un an plus tôt. Là-aussi, la société est proche d’atteindre l’objectif initialement fixé sur deux ans (45% de ratio LTV fin 2014). A noter que l’actif net réévalué s’établit à 58,1 euros par action, bien au-delà du prix d’offre de la SMABTP (48 euros).
Le conseil d’administration a pris acte du recours formulé par la société MI 29 contre la décision de conformité de l’AMF sur l’OPA initiée par SMABTP. Tout en regrettant cette nouvelle perturbation pour la société, ses clients et ses salariés, le conseil a réitéré sa pleine confiance aux dirigeants et à leur équipe, en tant que garants de son intérêt social et de l’intérêt collectif des actionnaires.
Peugeot
Peugeot : Louis Gallois prendra les rênes du conseil de surveillance. Lors d’un conseil qui s’est réuni mardi 18 mars, l’ex-patron de la SNCF et d’EADS, présent au conseil de PSA depuis fin 2012 en tant qu’« administrateur indépendant en lien avec l’Etat » a été choisi à l’unanimité. Il prendra ses fonctions à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires qui se tiendra le 30 avril, en remplacement de Thierry Peugeot, qui occupe ce poste depuis 2002 et dont le mandat courrait jusqu’en 2016. Louis Gallois était en concurrence avec Gérard Hauser, ancien PDG du fabricant français de câbles Nexans, dont la candidature était appuyée par Robert Peugeot. Mais Louis Gallois a bénéficié du soutien de l’Etat français et sa candidature a fini par rallier tous les votes. Carlos Tavares, de son côté, prendra comme prévu la tête du directoire au 31 mars. L’actuel président, Philippe Varin, devrait rester au sein du groupe jusqu’à l’été afin de favoriser la transition avec les nouveaux actionnaires.
Le Bélier
Le Bélier : conclusion d’un pacte d’actionnaires. Suite à un reclassement, le groupe familial Galland détient toujours, directement et indirectement, 57,88% du capital de cet équipementier automobile. Dans le même temps, l’AMF a été informée de la signature d’un pacte entre les managers portant sur les valeurs mobilières émises par Copernic, Galilée (deux sociétés contrôlées par le Bélier Participations) et Le Bélier. Cet accord est entré en vigueur le 9 octobre 2013 pour une période de quinze ans, renouvelable plusieurs fois par périodes de deux ans, et prévoit notamment un droit de préemption portant sur les actions gratuites et stock-options émises par la société, une promesse de vente de titres Galilée et Copernic, un droit de préemption/option de rachat et un droit de sortie conjointe totale et proportionnelle.
Tour Eiffel
Tour Eiffel : la SMABTP a déposé son projet de note d’information modifié. L’AMF fera connaître sa décision dans les conditions habituelles. L’offre est libellée au prix de 48 €, valorisant cette société foncière près de 300 millions d’euros. Ce qui fait ressortir une décote de 2,8% sur le dernier cours avant l’annonce et de 3,9% sur la moyenne des 60 dernières séances. Par rapport à l’actif net comptable (57,4 euros) et réévalué (entre 58,3 et 59,9 euros), les décotes s’établissent respectivement à 16,4%, 17,7% et 19,9%. A noter que la SMABTP donnera une suite favorable, si elle détient au moins 51% du capital et des droits de vote sur une base diluée.
Peugeot
Recapitalisation de Peugeot : l’heure de vérité approche. Le conseil de surveillance du constructeur automobile se réunira mardi 18 février pour donner son aval au projet d’augmentation de capital. Cette recapitalisation d’un montant supérieur à 3 milliards d’euros devrait donner naissance à un « lion à trois têtes », avec l’Etat français, le chinois Dongfeng et la famille du constructeur automobile, qui détiendraient chacun environ 14% du capital. Les détails de cette opération ne seront révélés vraisemblablement que le 19 février, à l’occasion de la publication des résultats annuels.
Pour maintenir des bases industrielles fortes en France, PSA Peugeot Citroën s’est en effet engagé à produire 1 million de véhicules sur le territoire en 2016 ; à annoncer d’ici 2016 le lancement d’au moins un nouveau modèle dans chacune de ses usines françaises de montage ; à investir 1,5 milliard dans l’Hexagone sur la période 2014–2016 et à réaliser plus de 75% du volume d’activité recherche & développement en France à l’horizon 2016. Autant d’actions qui nécessitent un apport d’argent frais.
Ce schéma soulève toutefois une question capitale, comme l’a précisé Colette Neuville, en sa qualité de présidente de l’Association de défense des actionnaires minoritaires. Si ces trois actionnaires sont d’accord sur un projet d’entreprise, ils « devraient alors être considérés comme agissant de concert ». Et, « en application du droit boursier, l’acquisition par ce concert d’une participation en capital et en droits de vote supérieure à 30% aurait alors pour conséquence la mise en œuvre obligatoire d’une offre publique ». L’Autorité des marchés financiers va devoir trancher.
Cette redistribution des cartes au niveau de l’actionnariat a aussi des conséquences sur la composition du conseil de surveillance. Thierry Peugeot, l’actuel président, devrait ainsi laisser sa place à une nouvelle personnalité : Louis Gallois, Patricia Barbizet, Geoffroy Roux de Bézieux, tous membres du conseil, ou Gérard Hauser, ancien président de Nexans, qui aurait été approché ? Difficile de répondre, d’autant que le prochain patron opérationnel, Carlos Tavares, a aussi son mot à dire.
L’Oréal
L’Oréal : tous les détails du nouveau protocole. Nestlé et la famille Bettencourt Meyers ont informé l’AMF qu’elles ont conclu, le 10 février 2014, un avenant au protocole d’accord du 3 février 2004 concernant les actions L’Oréal. Cet avenant contient les clauses suivantes :
Vote. La famille Bettencourt Meyers s’engage (à l’exception de M. Jean-Pierre Meyers en raison de sa qualité d’administrateur de Nestlé), lors des prochaines assemblées générales et conseils d’administration de L’Oréal, à voter en faveur de toutes les résolutions liées à l’opération.
Préemption. Dans l’hypothèse où la réalisation de l’opération serait antérieure au 30 avril 2014, date à laquelle les droits de préemption réciproques consentis aux termes du protocole prendront fin, la famille Bettencourt Meyers s’est engagée à ne pas exercer, le moment venu, sa faculté de préemption.
Plafonnement. Sous réserve de la réalisation de l’opération et à compter de cette dernière, le plafonnement des participations respectives tant en capital qu’en droits de vote de la famille Bettencourt Meyers et de Nestlé continuera de s’appliquer dans les mêmes conditions pour la durée du protocole, c’est-à-dire jusqu’à l’expiration d’une période de six mois après le décès de Mme Liliane Bettencourt, et ce à hauteur de leurs participations respectives en capital et en droits de vote résultant de l’opération.
Conseil d’administration. Sous réserve de la réalisation de l’opération et à compter de cette dernière, il est prévu que pour la durée restant à courir du protocole, l’engagement de vote de la famille Bettencourt Meyers en faveur de la nomination au sein du conseil d’administration de L’Oréal de membres proposés par Nestlé ne portera plus que sur deux membres, contre trois auparavant.
L’engagement de vote réciproque de Nestlé en faveur de la nomination au sein du conseil d’administration de L’Oréal de membres proposés par la famille Bettencourt Meyers continuera de porter sur trois membres.
Séquestre. Au plus tard deux jours avant la réalisation de l’opération, il sera mis fin par anticipation à la convention de séquestre des actions L’Oréal détenues, respectivement, par la famille Bettencourt Meyers et par Nestlé.
Les autres dispositions du protocole encore en vigueur non expressément modifiées par l’avenant demeureront inchangées.
Action de concert. Il est, en outre, précisé que les parties ont déclaré continuer d’agir de concert pour la durée restant à courir du protocole.
L’Oréal-Bettencourt-Nestlé
L’Oréal-Bettencourt-Nestlé : l’heure de vérité approche. A compter du 29 avril 2014, Nestlé est libre de vendre ou de conserver sa participation (29,3%) dans L’Oréal, le droit de préemption le liant à la famille Bettencourt (30,5%) arrivant à échéance. A la faveur de la publication des résultats annuels de L’Oréal, lundi 10 février après la clôture, et de Nestlé, jeudi 13 février, les deux parties pourraient clarifier la situation, mettant fin à des années de spéculation sur le contrôle de ce fer de lance de l’industrie française.
Fin août, le président du groupe suisse, Peter Brabeck, déclarait que toutes les options étaient ouvertes au sujet de cet actif, qu’il a par le passé alternativement considéré comme financier ou stratégique. A la mi-janvier, dans une interview au quotidien Le Monde, le président du n°1 mondial des cosmétiques, Jean-Paul Agon, se disait prêt, de son côté, à toutes les éventualités avec Nestlé et indiquait qu’un éventuel rachat de sa participation serait positif pour les actionnaires. « Ce serait une bonne opération : il y aurait une « relution ». Ces actions pourraient être annulées, et la valeur de chaque action de L’Oréal se trouverait ainsi augmentée ». Le groupe en a les moyens : il s’est désendetté, dégage une marge brute d’autofinancement de près de 4 milliards et peut monétiser ses 8,91% dans Sanofi, valorisés 8,3 milliards.
L’enjeu financier est de taille : au cours actuel de l’Oréal (123,50 euros, en hausse de 38,8% sur 3 ans et de 121,5% sur 5 ans), la participation de Nestlé s’élève à 21,7 milliards d’euros. En tout état de cause, le scénario du statu quo semble le moins probable. Nestlé a décidé qu’il ne prolongerait pas le droit de préemption qui le lie à la famille Bettencourt, via la société Téthys (qui détient les actions en pleine propriété ou en usufruit), expliquant que ce droit avait été synonyme de « perte de valeur dans le passé ». Au surplus, le pacte d’actionnaires empêche toute prise de contrôle de L’Oréal du vivant de Liliane Bettencourt et durant un délai de six mois après son décès. Selon des informations rapportées samedi par l’agence Reuters, Nestlé étudierait les voies d’une réduction de sa participation et en aurait informé L’Oréal, mais sans aucune précision sur le calendrier de ce désengagement.
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Peugeot
Recapitalisation de Peugeot : Colette Neuville monte au créneau. Dans une lettre adressée à Thierry Peugeot, président du conseil de surveillance de PSA, dont nous nous sommes procuré une copie, la présidente de l’association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM) explique que le schéma de recapitalisation, qui donnera naissance à un « lion à trois têtes » (avec l’Etat français, le chinois Dongfeng et la famille du constructeur automobile), soulève plusieurs questions capitales.
D’abord, la question est de savoir si les trois actionnaires sont d’accord sur un projet d’entreprise. Si tel est le cas, ils « devraient alors être considérés comme agissant de concert dans la mesure où seraient réunies les deux conditions qui caractérisent l’action de concert (à savoir l’acquisition de droits de vote en vertu d’un accord d’une part, le soutien d’une stratégie commune d’autre part). En application du droit boursier, l’acquisition par ce concert d’une participation en capital et en droits de vote supérieure à 30% aurait alors pour conséquence la mise en œuvre obligatoire d’une offre publique ».
Dans le cas contraire, « Il y aurait alors tout lieu de s’interroger sur le bien-fondé du schéma capitalistique envisagé qui donnerait le pouvoir – à hauteur de près de la moitié du capital – à trois actionnaires en possible désaccord sur les mesures à prendre, au risque de paralyser la société et de la rendre ingouvernable à un moment décisif de son histoire ».
Ensuite, Colette Neuville s’interroge sur la décote et l’augmentation de capital réservée, qui requiert l’approbation des actionnaires à la majorité des deux tiers. « Cette approbation suppose que soient préalablement mis en place des mécanismes compensant intégralement la décote et que leurs caractéristiques (durée et prix d’exercice s’il s’agit de BSA) soient de nature à convaincre les actionnaires et pas seulement l’expert indépendant appelé à attester de l’équité de l’opération ».
Enfin, à ses yeux, la participation importante de l’Etat dans le capital risque « de rendre plus difficiles les alliances avec d’autres constructeurs, pourtant nécessaires pour que l’entreprise atteigne une taille adéquate ». Aussi « la solution alternative consistant à recapitaliser la société par appel au marché paraîtrait bien préférable, dès lors que, comme la presse s’en est fait l’écho, des banques sont effectivement prêtes à en garantir le succès à la hauteur nécessaire ».
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Ausy
Pacte d’actionnaires chez Ausy. L’AMF a été informée de la conclusion, le 29 janvier 2014, entre MM. Jean-Marie Magnet et la société VNFF qu’il contrôle, Philippe Morsillo, Fabrice Dupont et Gérald Fillon (les dirigeants), la société Hisam (les investisseurs) et M. Georges Pelte, d’un pacte d’actionnaires constitutif d’une action de concert entre eux vis-à-vis de la société Ausy, afin de tenir compte de l’entrée de la société VNFF en tant que membre du concert. Ce concert détient 51,07% du capital et 56,83% des droits de vote. Le pacte restera en vigueur pour une durée de dix ans à compter de sa signature. Chacune des parties pourra le dénoncer avant cette date suivant un préavis de douze mois courant à compter de la notification de sa décision de retrait. Par dérogation, ce délai est ramené à une semaine pour M. Georges Pelte.
La Lettre
39 : c’est le nombre de sanctions pécuniaires prononcées en 2013 par la Commission des sanctions de l’AMF représentant un montant total de 30,843 millions d’euros, révèle La Lettre de la Régulation Financière. Les montants s’échelonnent de 8.000 euros à 14 millions d’euros, la plus lourde sanction prononcée par la Commission depuis sa création. Selon les cas, « ces sommes sont versées soit au Trésor public, soit au Fonds de garantie des dépôts qui est, notamment, destiné à indemniser les épargnants en cas de faillite de leur intermédiaire financier ».
Altran
Altrafin Participations souhaite monter dans le capital d’Altran Technologies. La société détenue à 54,73% par le FCPR Apax France III envisage de procéder à des acquisitions limitées d’actions supplémentaires en fonction des conditions de marchés, sans acquérir toutefois le contrôle d’Altran. Pour financer ces acquisitions, Altrafin n’aura pas recours à l’endettement. Elle les financera grâce à ses ressources disponibles ou, le cas échéant, par l’apport de liquidités de ses actionnaires. Ce changement d’intention marque la volonté d’Apax de soutenir encore davantage la stratégie mise en place par les dirigeants d’Altran.
Atos
Accord entre Atos et le fonds de pension néerlandais. L’AMF a été informée de la signature d’un accord conclu entre Atos SE, Atos Nederland B.V. et Stiching Pensioenfonds Atos (fonds de pension néerlandais en charge de la gestion des retraites des employés néerlandais d’Atos Nederland B.V.). Cet accord a pour objet de mettre fin aux précédents accords conclus entre les parties ainsi qu’au différend concernant leurs relations, s’agissant du refinancement du fonds de pension.
Dans ce cadre, la société Atos Nederland B.V. s’engage à verser une somme de 167 M€ (intérêts compris), répartis en échéances annuelles entre 2014 et 2018, au profit du fonds de pension, la première échéance, environ 43 M€ (intérêts compris), étant versée en numéraire au plus tard le 2 janvier 2014. Le solde, environ 124 M€ (intérêts compris), pourra être réglé par anticipation, de sorte que son montant sera réduit à environ 113 M€.
Aux termes de l’accord, le paiement du solde pourra être réalisé soit en numéraire, soit en actions Atos SE existantes ou à émettre sur la base d’un prix de transfert par action qui détermine le nombre d’actions à remettre au fonds de pension.
Cottin Frères
Le projet d’OPR sur Cottin Frères, prévu au plus tard le 7 janvier 2014, sera finalement décalé de quelques jours et reste envisagé courant janvier. Le 30 juillet 2013, Henri Maire et Cottin Frères ont conclu un accord de principe visant à la cession de la totalité des fonds de commerce et des actifs d’exploitation détenus par les sociétés Labouré Roi et Nicolas Potel, filiales du groupe Cottin Frères, au profit d’Henri Maire. En application du protocole de reprise au 30 septembre 2013, la valorisation définitive des actifs bruts cédés a été fixée, après l’achèvement des opérations d’inventaire, à 12,85 millions d’euros. Considérant que la cession porte sur la totalité des fonds de commerce et des actifs d’exploitation des deux principales filiales de la société Cottin Frères, il est prévu qu’une offre publique de retrait soit mise en œuvre, visant au rachat des titres des actionnaires minoritaires. Les modalités de cette OPR seront précisées par Cottin Frères dans le cadre d’un prochain communiqué. Dans l’attente, la cotation du titre reste suspendue, à 3,60 €.
Paris Orléans
Réaménagement des parts au sein de Paris Orléans. Le Holding Financier Jean Goujon (contrôlé par la branche familiale de M. Edouard de Rothschild) a franchi en hausse, le 26 décembre 2013, le seuil de 5% du capital de cette société spécialisée dans le conseil financier et détenir 5,04% du capital et 4,01% des droits de vote. Ce franchissement de seuil résulte de l’apport de la totalité des actions préalablement détenues par M. Edouard de Rothschild au profit de la société Holding Financier Jean Goujon. Le concert élargi de la famille Rothschild n’a franchi aucun seuil et détient, au 26 décembre 2013, 47,06% du capital et 54,01% des droits de vote.
Euronext
Deutsche Börse ne s’intéresse plus à Euronext. L’opérateur boursier allemand reste « sur le cuisant échec de sa tentative de mariage en 2006 », affirme Les Echos dans un confidentiel. « Au siège du groupe d’Eschborn, on se demande surtout pourquoi il faudrait fondre à nouveau sur une Bourse dont ne subsistera demain que l’activité sur les marchés au comptant, révèle le quotidien. En substance, pourquoi se lancer dans une aventure onéreuse pour s’adjuger un marché liquide qui rapporte peu, un peu d’informatique et du personnel ? »
Sical
L’OPR sur Sical suit son bonhomme de chemin. Le projet de note d’information établi en réponse au projet d’offre publique de retrait déposé le 20 juin 2013 par Arkéon Finance, agissant pour le compte de Celta, de concert avec Sofpo et Bernard Rossmann, a été déposé. Pour mémoire, à la faveur d’acquisitions hors marché, Bernard Rossmann, président du groupe d’emballage qui porte son nom, détient désormais, notamment via ses sociétés Sofpo et Celta, 94,53% du capital et 95,36% des droits de vote. Le prix de 20 euros est égal à celui du bloc acquis par Celta, soit une prime de 33,3% sur le dernier cours avant l’annonce.
Somfy
La famille Despature verrouille le capital de Somfy. Les sociétés JPJS, JPJ2, Manacor, Somplus et certains membres de la famille Despature ont conclu, le 3 juin 2013, un pacte d’actionnaires constitutif d’une action de concert afin de mettre en œuvre une politique commune vis-à-vis de Somfy. Les parties s’engagent à maintenir leur participation globale à hauteur de plus de 50% du capital et des droits de vote pour une durée de 10 ans à compter de la signature du pacte. Le concert ainsi constitué a déclaré avoir franchi en hausse, par suite de l’adhésion au pacte, le seuil de 2/3 du capital et détenir 70,88% des actions et 77,43% des droits de vote. A mi-séance, Somfy s’adjuge 1,9%, à 157,50 euros (+ 20,7% depuis le début de l’année).
Maroc Telecom
Etisalat seul en lice pour racheter Maroc Telecom. Le groupe Ooredoo (ex- Qatar Telecom) a décidé de jeter l’éponge dans la course à la reprise de la participation de Vivendi. « Si Maroc Telecom représente un bon choix pour notre portefeuille mondial, il n’est plus dans le meilleur intérêt de nos actionnaires de continuer à engager des fonds dans ce qui est devenu un long processus », a indiqué sobrement l’opérateur qatari. Les négociations se poursuivent donc avec l’opérateur d’Abou Dhabi pour fixer le prix de reprise des 53% dans Maroc Telecom qui dispose d’un parc de 33 millions de clients. En attendant l’épilogue, la valeur s’adjuge 3,7%, à 9,23 euros.
ADP
Aéroports de Paris : le processus suit son cours. Le ministre de l’économie et des finances a décidé la cession de gré à gré par l’Etat conjointement avec le FSI d’une participation minoritaire représentant au maximum 9,5 % du capital d’ADP. Le cahier des charges de la procédure peut désormais être consulté sur le site de l’Agence des participations de l’Etat, à l’adresse suivante : http://www.economie.gouv.fr/agence-participations-etat Les candidats pourront se faire connaître au plus tard, le 25 juin 2013, à 11 heures. En vue du dépôt de leur offre, ils pourront ensuite avoir accès à des échanges avec la direction d’ADP, dans les conditions décrites au cahier des charges.
SFL
Colonial va-t-il céder le contrôle de la Société Foncière Lyonnaise ? Le groupe immobilier espagnol, en mal d’argent frais, a informé sa filiale à 53,5% « que, dans le cadre de la négociation de sa dette dont l’échéance tombe fin 2014, elle considère différentes options, la cession partielle ou totale de sa participation dans SFL étant une des alternatives explorée ». SFL, qui dispose d’un patrimoine de 3,8 milliards d’euros, suit évidemment avec attention les évolutions de la situation et les impacts éventuels. Peu de temps avant, le site El Confidencial, citant des sources proches du dossier, évoquait un processus de mise en vente avec une remise des offres avant la fin juin. En attendant, la valeur reste stable, à 39 euros (soit une capitalisation de 1,8 milliard), en hausse de 9,9% depuis le début de l’année.
Europacorp
Luc Besson verrouille le capital d’Europacorp. Front line (société détenue à 99,99% par Luc Besson) et Lambert Capital BV (contrôlée à 100% par Christophe Lambert) ont conclu un pacte d’actionnaires constitutif d’une action de concert. Les parties, qui contrôlent ensemble 54,14% du studio de cinéma, s’engagent à ne pas opérer de cession ayant pour effet de faire passer le total des actions détenues en-dessous de 50% du capital plus une action, sans l’accord écrit et préalable de l’autre partie. En cas d’offre d’acquisition par un tiers de l’intégralité des actions détenues par Front Line, Lambert Capital BV s’est engagée à céder à ce tiers la totalité des actions qu’elle détient soit au prix déterminé par un expert indépendant, soit selon les modalités et conditions de prix figurant dans l’offre. A mi-séance, Europarcorp gagne 1,7%, à 3,52 euros, réduisant la baisse à 5,4% depuis le début de l’année.
Loi
Les OPA hostiles dans le collimateur. Le groupe socialiste à l’Assemblée nationale présente aujourd’hui une proposition de loi, qui prévoit un dispositif contre les OPA hostiles et rampantes. Ce texte prévoit trois mesures : l’abaissement de 30% à 25% du seuil à partir duquel il est obligatoire de lancer une OPA sur la totalité du capital d’une entreprise ; la généralisation du vote double pour les actionnaires détenant des parts d’une entreprise depuis deux ans ; enfin, le renforcement du rôle des comités d’entreprise en matière d’exigence de transparence et la possibilité d’une médiation, en lien avec l’Etat, pour améliorer les garanties données aux salariés dans les cas d’OPA. L’objectif est de voter ce texte d’ici l’été prochain.
Maroc Telecom
L’acquéreur de Maroc Telecom bientôt connu. Selon deux sources proches du dossier, citées par l’AFP, le conseil de surveillance de Vivendi se réunit en fin d’après-midi pour examiner les deux offres de reprise pour sa participation de 53% dans l’opérateur marocain. Ces deux propositions proviennent d’Etisalat, premier opérateur des Émirats arabes unis, qui fait figure de favori, et du qatari Ooredoo (ex- Qatar Telecom). A mi-séance, Maroc Télécom gagne 1,18%, à 10,28 euros.
Maroc Telecom
La cession de Maroc Telecom en bonne voie. Vivendi a reçu deux offres de reprise engageantes pour sa participation de 53% dans l’opérateur marocain qui dispose d’un parc de 33 millions de clients (en progression de 13,5% en 2012). Ces deux propositions proviennent d’Etisalat, premier opérateur des Émirats arabes unis, qui fait figure de favori (il dispose de lignes de crédit pour 6,15 milliards d’euros pour financer cette acquisition), et du qatari Ooredoo (ex- Qatar Telecom). Le groupe déclare qu’« il va examiner ces propositions dans les prochaines semaines, dans le meilleur intérêt des actionnaires de Vivendi et de Maroc Telecom ». A mi-séance, la valeur gagne 0,81%, à 9,98 euros, soit une baisse de 0,3% depuis le début de l’année.
Belvédère
Changement dans le tour de table de Belvédère. The Bank of New York Mellon a franchi en hausse différents seuils pour détenir 87% du capital et 86,50% des droits de vote du groupe de spiritueux. Ce franchissement résulte de la souscription à une augmentation de capital, effectuée par compensation de créances détenues par la banque agissant en qualité de trustee des créanciers FRN. Dans ce cadre, The Bank of New York Mellon est autorisée à maintenir sa participation dans Belvédère au-dessus du seuil de 30% du capital et des droits de vote, sans obligation de déposer une offre publique d’achat. Ces actions doivent en effet être réallouées dans un délai inférieur à six mois, soit avant le 19 octobre 2013, aux bénéficiaires de la créance FRN. A l’expiration de ce délai, l’établissement ne détiendra plus aucune action.
Tour Eiffel
Tour Eiffel, changement de tour de table en perspective. Aux termes d’un contrat d’options, Eiffel Holding a consenti au profit de la Compagnie MI 29 (contrôlée par M. Chuc Hoang) une promesse de vente portant sur 530 000 actions Tour Eiffel, représentant 8,67% du capital. La promesse pourra être exercée à tout moment du 10 juin au 30 septembre 2013 au prix de 46,80 euros par action, soit un montant de 24,8 millions. En contrepartie, la Compagnie MI 29 a versé une indemnité d’immobilisation d’un montant de 1,46 million d’euros. Faute d’exercice de la promesse, la Compagnie MI 29 perdra cette somme qui restera définitivement acquise à Eiffel Holding.
Dell
Dell : le fonds Blackstone jette l’éponge. Dans un courrier adressé au conseil d’administration du groupe informatique, le fonds d’investissement américain justifie le retrait de son offre par la chute « sans précédent » de 14% du marché du PC au cours du 1er trimestre 2013. Ajoutant sans détours : « le déclin du marché est incompatible avec les projections de la direction ». L’OPA de Silver Lake et de Michael Dell, au prix de 13,65 dollars par action, redevient donc attractive dans la mesure où le milliardaire américain Carl Icahn offre 15 dollars pour seulement 58% du capital. Avant l’ouverture, Dell revenait logiquement à 13,58 dollars, en baisse de 2,7%.
Mr Bricolage
Fin du pacte d’actionnaires chez Mr Bricolage. Le pacte d’actionnaires existant entre Michel Tabur, Janine Tabur, la Société Civile Patrimoniale et Financière Tabur (SCPFT) et la société Forcole d’une part, les sociétés Dicarol Investissement et Elimel Investissement d’autre part, et les sociétés SIMB, SIFA et SIFI, de troisième part, est arrivé à expiration. La fin du pacte ne remet toutefois pas en cause le concert composé des personnes citées, lequel détient 67,11% du capital et 79,46% des droits de vote du distributeur spécialisé d’articles de bricolage. Des négociations sont en cours avec les intéressés, en vue de la conclusion d’un nouveau pacte.
Alpha Mos
Modification au tour de table d’Alpha Mos. A la suite d’une augmentation de capital réservée au prix de 1,60 euro par action, Hervé et Chantal Lostie de Kerhor ont franchi en hausse (de concert) les seuils de 15% du capital et 20% des droits de vote pour détenir respectivement 18,57% et 21,83% du spécialiste de la numérisation du goût, de l’odorat et de la vue. La famille de Kerhor conforte ainsi sa position de 2ème actionnaire derrière le président d’Alpha Mos, Jean-Christophe Mifsud, qui dispose de 22,57% des actions et 33,03% des droits de vote. En fonction des opportunités de marché, les déclarants envisagent de poursuivre leurs achats, sans prendre toutefois le contrôle de la société.
Icade
Icade/Silic, le verdict tombera dans 3 mois. Lors de l’audience de plaidoiries du jeudi 21 mars, la Cour d’Appel de Paris a indiqué qu’elle rendrait sa décision le 20 juin prochain dans l’affaire qui oppose Icade à SMAVie BTP et à l’Association de Défense des Actionnaires Minoritaires (Adam). Les 3 et 4 mai 2012, la SMAvie BTP et l’Adam ont déposé en effet un recours en annulation de la décision de conformité de l’AMF pour l’offre publique visant les actions Silic, à raison de 5 actions nouvelles Icade pour 4 actions Silic. En attendant, l’offre reste ouverte jusqu’à nouvel avis.
Edenred
Eurazeo se désengage totalement d’Edenred. Cette société d’investissement, dirigée par Patrick Sayer, a cédé, via Legendre Holding 19, l’intégralité de sa participation dans Edenred, soit 10,2% du capital. L’opération a été réalisée au prix de 26,13 euros par action, soit un montant de 603 millions dans le cadre d’un placement accéléré auprès d’institutionnels. Le marché a mal réagi à l’opération, le titre perdant 3,7% à mi-séance, à 25,80 euros. D’autant que, dans le même temps, Nomura a changé sa recommandation, passant de « neutre » à « alléger ».
Heinz
Les parachutes dorés ont la vie dure. Alors que les Suisses ont approuvé à 67,9% une initiative visant à limiter les rémunérations abusives, les Américains ont semble-t-il du mal à se défaire de cette pratique. Dans le cadre de l’acquisition de Heinz par le fonds de Warren Buffett, associé au fonds 3G Capital, une indemnité de départ a été prévu pour le président du géant de l’agroalimentaire, William Johnson, comme le révèle un document enregistré auprès de la SEC. Montant du « parachute » : 56 millions de dollars. Sans parler des actions acquises au cours de sa carrière (99 millions) et des rémunérations différées (57 millions). Soit au total un magot de 212 millions. La SEC ne dit pas si William Johnson bénéficiera d’un lot gratuit de ketchups.
Belvédère
Nicolas Miguet en position de force dans Belvédère. Un groupe d’une douzaine de personnes a déclaré aujourd’hui détenir de concert 888 309 actions Belvédère, représentant 26,06% du capital et 24,95% des droits de vote (dont 8,15% pour la Société Civile de la Tour Grise, représentée par Nicolas Miguet). Les franchissements de seuils ne résultent pas d’acquisition de titres, précisent les déclarants, mais « de procurations de vote sans instructions spécifiques données à chaque membre du concert ». Sous réserve de l’obtention du quorum, l’assemblée se tiendra jeudi 28 février, à 14 heures, à la Maison de la Chimie, 28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris.
Belvédère
Les actionnaires de Belvédère affûtent leurs armes. Suite à la révocation d’un certain nombre de procurations, la Société Civile de la Tour Grise, gérée par Nicolas Miguet, a franchi en baisse le seuil de 20% du capital et des droits de vote du groupe de spiritueux. Pour la nouvelle assemblée générale extraordinaire, il peut toutefois compter sur 653 415 actions, représentant 19,17% du capital et 18,35% des droits de vote. Sous réserve de l’obtention du quorum, cette assemblée se tiendra jeudi 28 février, à 14 heures, à la Maison de la Chimie, 28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris.
Inmet Mining
Inmet Mining cherche les moyens de contrer l’OPA de First Quantum Minerals, qui court jusqu’au 27 février prochain. Le marché émet toutefois de sérieux doutes, comme en témoigne le cours d’Inmet à Toronto qui reste sous le prix offert par First Quantum (72 dollars canadiens). L’union des deux firmes donnerait naissance à un nouveau leader mondial du cuivre, avec dans la corbeille le gigantesque gisement en développement au Panama. Le groupe se réserve toutefois le droit de ne pas donner suite à son offre, s’il ne détient pas les deux tiers du capital de la cible.
Belvédère
La nouvelle assemblée générale extraordinaire de Belvédère se tiendra le 28 février 2013, à 14 heures, à la Maison de la Chimie, 28, rue Saint-Dominique, 75007 Paris. Nicolas Miguet, via la Société Civile de la Tour Grise, sera l’un des hommes clés, dans la mesure où il a reçu des procurations représentant 24,81% du capital et 23,75% des droits de vote. Sa stratégie : modifier le conseil d’administration, avec notamment la nomination de l’ancien PDG, Jacques Rouvroy, et demander au tribunal de commerce de Dijon une prolongation de six mois de la période d’observation.
Belvédère 2
L’assemblée générale de Belvédère n’a pu se tenir hier faute de quorum. Nicolas Miguet, via la Société Civile de la Tour Grise, sera l’un des hommes clés de la prochaine assemblée, dans la mesure où il a reçu des procurations représentant 24,81% du capital et 23,75% des droits de vote. Sa stratégie passe d’abord par la modification du conseil d’administration, avec notamment la nomination de l’ancien PDG et fondateur, Jacques Rouvroy, et par la demande d’une prolongation de six mois de la période d’observation au tribunal de commerce de Dijon. Ensuite, « il est prévu de prendre contact avec les créanciers ou leurs représentants pour engager de nouvelles négociations », avec la cession du pôle vodka et l’apurement du passif.
Siraga
L’OPA sur Siraga se précise. M. Abdulkareem Hamad Al Ayuni a été nommé hier président du conseil d’administration de ce groupe industriel présent dans le secteur du GPL. Et le cabinet BDO France a été désigné en qualité d’expert indépendant pour étudier le projet d’offre publique, dont on ne connaît pas encore les modalités. Suite à l’acquisition de blocs hors marché, Al Ayuni Investment & Contracting Company détient en effet 73,84 % des droits de vote de Siraga. Créé dans les années 1960, Al Ayuni est devenu un acteur majeur du royaume d’Arabie Saoudite dans les métiers de la construction, des travaux publics et des réseaux ferroviaires.
Belvédère
Les actionnaires de Belvédère se préparent en vue de l’assemblée générale. Equis Gestion a ainsi franchi en hausse le seuil de 5% pour détenir 7,86% et 7,52% des droits de vote de ce groupe de vins et spiritueux. Un mouvement qui résulte d’« actions remises en pleine propriété en fiducie-gestion » par la société SVI. Dans le cadre de ce contrat de fiducie, signé le 4 février 2013, Equis Gestion s’est engagée à voter en faveur des résolutions 1 à 8, inscrites à l’ordre du jour de l’assemblée générale du 12 février 2013 (relatives à la restructuration financière), et à voter contre les résolutions A et B, non agréées par le conseil d’administration.
Prologue
Le groupe familial Georges Seban réduit ses intérêts dans Prologue. Suite à l’exercice de bons de souscription, cet ensemble détient désormais directement et indirectement, via Contimelec, 7,8% du capital et 10,67% des droits de vote. Depuis novembre 2005, cette société spécialisée dans les systèmes d’information bénéficie d’un plan de continuation. Dans son arrêt rendu le 5 décembre 2011, le Tribunal de Commerce d’Evry a accepté le projet de modification du plan présenté par Prologue, qui comprenait de nouvelles échéances financières (1,9 M€ en novembre 2013, 2,5 M€ en novembre 2014 et 2,5 M€ en novembre 2015) et la cession des locaux de Gémenos et celle de la filiale Imecom, réalisée le 21 décembre 2011.
Altran
L’AMF ne plaisante pas avec les franchissements de seuil. La Commission des sanctions a prononcé des sanctions pécuniaires (susceptibles de recours) de 60 000 et 30 000 euros à l’encontre de Marc Eisenberg et de la société luxembourgeoise Gilaspi qu’il contrôle. La raison ? Les intéressés ont omis, à trois reprises, d’informer l’AMF des franchissements à la baisse ou à la hausse du seuil de 5% en capital de la société Altran, intervenus les 21 septembre, 28 octobre 2009 et 20 janvier 2010.
Bic
Le groupe familial Bich progresse légèrement en droits de vote dans Bic, qui figure parmi les leaders mondiaux des articles de papeterie, des briquets et des rasoirs. Au 31 décembre 2012, il détenait 43,1 % du capital et 58,28 % des droits de vote, contre 43,3 % et 57,4 % au 31 janvier 2012. Les statuts prévoient en effet l’attribution d’un droit de vote double aux actions pour lesquelles il est justifié d’une inscription nominative depuis deux ans au moins. Dans le détail, le contrôle de Bic s’exerce via MBD, société en commandite par actions qui regroupe la plupart des membres de la famille, lesquels détiennent par ailleurs une participation en direct. A noter que toute détention de capital ou de droits de vote égale ou supérieure à 2 % – et, à compter de ce seuil, tout multiple entier de 1 % – doit être déclarée à la société. Un dispositif qui limite toute tentative de prise de contrôle. Les résultats 2012 de Bic devraient être annoncés au siège, le 13 février prochain.
Soitec
Un nouvel administrateur pour Soitec ? André-Jacques Auberton-Hervé et le Fonds stratégique d’Investissement (FSI) ont conclu un avenant au pacte d’actionnaires relatif à la gouvernance du groupe de semi-conducteurs. Aux termes de cet avenant, M. Auberton-Hervé, qui détient 5,09 % du capital et 9,16 % des droits de vote de Soitec, fera les meilleurs efforts en vue de permettre la nomination d’un deuxième administrateur proposé par le FSI dans l’éventualité où celui-ci détiendrait une participation égale ou supérieure à 9 % du capital (contre 12 % précédemment).
Thermocompact
L’OPA de Thermo Technologies sur Thermocompact semble bien partie. Selon les derniers comptages transmis à l’AMF, cette filiale de la Banque Populaire de Développement (elle-même détenue à 37,81% par Natixis Private Equity), possède désormais 1 million d’actions, représentant près de 65 % du capital de cette société spécialisée dans le revêtement de surfaces métalliques de haute technicité. Pour mémoire, l’OPA de Thermo Technologies au prix de 22,70 euros, suite à l’acquisition d’un bloc majoritaire de 51,96 %, fait ressortir une prime de 18,7 % sur le dernier cours et de 32,8 % sur la moyenne des 3 derniers mois. L’initiateur a l’intention de poursuivre les principales orientations stratégiques de Thermocompact afin notamment de maintenir le positionnement haut de gamme sur des marchés de niche en croissance. Un retrait obligatoire n’est pas exclu en cas de succès à plus de 95 %.
Osiatis 2
Un pacte pour les actionnaires de référence d’Osiatis. M. Walter Bultler et les sociétés qu’il contrôle (groupe WB), ainsi que MM. Robert Aydabirian, membre du conseil de surveillance d’Osiatis, et Jean-Maurice Fritsch, président du directoire, ont transmis à l’AMF le détail du pacte, constitutif d’une action de concert, qu’ils ont conclu le 19 décembre 2012. Aux termes de ce pacte, les parties feront en sorte que le groupe WB détienne toujours, seul ou de concert, au minimum 50 % du capital et des droits de vote du spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques. Ils sont également décidé d’adopter une stratégie commune en cas d’offre publique sur les titres émis par Osiatis. L’action est en hausse de 9,6 % depuis le début de l’année.
Eramet
Dossier Eramet : la bataille judiciaire reprend demain. La famille Duval et le financier Romain Zaleski, via sa société Carlo Tassara, actionnaires de référence du leader mondial des métaux d’alliage, avec respectivement 37 % et 12,8 % du capital, se retrouvent mardi devant la cour d’appel de Paris. La justice doit se prononcer sur un différend qui remonte à l’assemblée générale du 21 juillet 1999, au cours de laquelle une émission d’actions Eramet avait été décidée pour rémunérer des apports de la famille Duval. L’enjeu est de taille : si l’entrée au capital est jugée frauduleuse, le préjudice pour l’Etat, actionnaire d’Eramet via le fonds stratégique d’investissement, pourrait se chiffrer à 300 millions d’euros, selon les avocats de Romain Zaleski.
Osiatis
Un pacte pour les actionnaires de référence d’Osiatis. M. Walter Bultler et les sociétés qu’il contrôle (groupe WB), ainsi que MM. Robert Aydabirian, membre du conseil de surveillance d’Osiatis, et Jean-Maurice Fritsch, président du directoire, ont transmis à l’AMF le détail du pacte, constitutif d’une action de concert, qu’ils ont conclu le 19 décembre 2012. Aux termes de ce pacte, les parties feront en sorte que le groupe WB détienne toujours, seul ou de concert, au minimum 50 % du capital et des droits de vote du spécialiste de la gestion des infrastructures informatiques. Ils sont également décidé d’adopter une stratégie commune en cas d’offre publique sur les titres émis par Osiatis. L’action est en hausse de 7,75% depuis le début de l’année.
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