Robertet : Firmenich International acquiert plus de 17% du capital

Robertet : Firmenich International acquiert plus de 17% du capital. Ce groupe suisse, un des leaders mondiaux de parfums et d’arômes, a conclu un accord avec First Eagle Investment Management pour acquérir la participation détenue par ses clients dans Robertet, représentant 17,39% du capital et 8,97% des droits de vote. La transaction a été réalisée au prix de 683,30 € par titre (303.875 actions et 97.305 certificats d’investissement), soit un montant de 274 millions d’euros. Sur le compartiment A d’Euronext Paris, l’action Robertet prend 4,3%, à 704 €, soit un gain de 33,6% depuis le début de l’année, ce qui porte sa capitalisation à 1,5 milliard d’euros.

Cet investissement est motivé, selon Firmenich, par sa volonté d’accompagner la croissance de Robertet en tant qu’actionnaire stratégique de long terme, en totale cohérence avec sa vision stratégique du marché des parfums et arômes. Dans un courrier adressé à l’AMF, le groupe suisse est prêt à demeurer actionnaire minoritaire passif et de long terme de la société aux côtés de la famille Maubert, qui détient 46,9% du capital, 53,09% des droits de vote simple et 67,62% des droits de vote globaux.

Néanmoins, elle est également « disposée à discuter amicalement d’une éventuelle augmentation de sa participation » et « prête à construire une collaboration plus étroite afin d’accompagner le succès à long terme de la société ». Si cela lui est proposé, « Firmenich International étudiera la possibilité de prendre une participation de contrôle ». En tout état de cause, Firmenich envisage de continuer d’acquérir des actions Robertet, en fonction des opportunités. Et, si la famille Maubert le lui propose, Firmenich envisage de demander à être représentée au conseil d’administration.

Thomas Cook trouve de l’argent frais

Thomas Cook trouve de l’argent frais. Après plusieurs semaines de négociation, le voyagiste britannique a trouvé un accord avec son principal actionnaire, Fosun Tourism Group, et ses banques dans le cadre d’un projet de recapitalisation et de séparation de ses activités. Fosun Tourism va apporter 450 millions de livres en échange d’au moins 75% des activités de voyagiste et de 25% de la compagnie aérienne du groupe. Les banques prêteuses et les créanciers vont également débloquer 450 millions en échange de 75% de la branche aviation et de 25% de l’activité de tour-opérateur. Cette opération, qui devrait être finalisée début octobre 2019, sous réserve de l’approbation des autorités antitrust, s’accompagnerait d’une conversion en actions d’une grande partie de la dette. « L’intention actuelle du conseil est de maintenir la cotation de la société. Toutefois, la mise en œuvre de la recapitalisation proposée pourrait, dans certaines circonstances, entraîner l’annulation de la cotation », prévient Thomas Cook.

Galapagos : Gilead Sciences monte dans le capital

Galapagos : Gilead Sciences monte dans le capital. Suite à un accord, le laboratoire américain versera 3,95 milliards de dollars à la société de biotechnologies belge tout en consacrant 1,1 milliard à l’achat d’actions, avec à la clé un partenariat de dix ans. Gilead souscrira à une augmentation de capital de Galapagos au prix de 140,59 € par action, soit une prime de 20% par rapport à la moyenne pondérée des 30 dernières séances, ce qui fera passer sa participation de 12,3% à 22%. Et, si les actionnaires de Galapagos l’approuvent, Gilead pourra accroître sa participation à hauteur de 29,9%. Lorsque ce seuil sera atteint, l’accord prévoit une clause suspensive de dix ans empêchant toute montée au capital supplémentaire. La transaction, soumise à certaines conditions de clôture, devrait être conclue à la fin du troisième trimestre 2019. Le marché applaudit, l’action Galapagos grimpe de 15,2%, à 147,60 €, soit une hausse de 83,6% depuis le début de l’année.

Latécoère : Searchlight Capital Partners prend 26% du capital

Latécoère : Searchlight Capital Partners prend 26% du capital. Cette société d’investissement annonce un accord pour racheter les parts détenues dans l’équipementier aéronautique par Apollo Capital Management, Monarch Alternative Capital et CVI Partners. La transaction est réalisée au prix de 3,85 € par action (contre un cours de 3,13 €, lundi à la clôture), ce qui valorise cette participation de 26% à 95 millions d’euros. Latécoère dit accueillir « favorablement ce projet d’opération, à l’occasion duquel Searchlight a affiché son soutien à la stratégie proposée par le management » et « confirme que sera soumise à son conseil d’administration la candidature de trois membres proposés par Searchlight ». Le marché voit d’un bon œil ce nouveau tour de table, l’action gagnant 6,9% en matinée, à 3,34 €.

Inside Secure a un nouvel actionnaire de référence

Inside Secure a un nouvel actionnaire de référence. La société, au cœur des solutions de sécurité pour les appareils mobiles et connectés, annonce avoir reçu le 7 mars 2019 de la part d’OEP Inside B.V., porteur des obligations remboursables en actions nouvelles d’un montant total de 30 millions d’euros, émises le 23 janvier 2019 dans le cadre du financement de l’acquisition de Verimatrix, une demande de remboursement anticipé en actions nouvelles de l’intégralité de ces ORA.

Conformément aux termes et conditions des ORA, telles qu’ajustées au résultat de l’augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires de janvier 2019, OEP recevra en remboursement 21.651.191 actions nouvelles d’Inside Secure à la date du 1er avril 2019, représentant 25,55% du capital actuel (sur une base non-diluée).

En conséquence, OEP deviendra un actionnaire de référence d’Inside Secure, en soutien de son développement futur et de sa stratégie. Dans le cadre de la souscription des ORA, OEP s’est engagé à conserver, jusqu’au 28 janvier 2020, la totalité des actions nouvelles émises par la société pour le remboursement des ORA, sous réserve de certaines exceptions usuelles.

OEP Inside BV est une société affiliée de One Equity Partners, société de capital investissement dans les sociétés de taille moyenne, spécialisée sur les secteurs de la santé et des technologies en Amérique du Nord et en Europe. One Equity Partners œuvre à la création de sociétés leader sur leur marché en identifiant et en mettant en œuvre des opérations de build-up et de transformation des activités.

Balyo : le géant américain Amazon entre dans la place

Balyo : le géant américain Amazon entre dans la place. Balyo, leader technologique dans la conception et le développement de solutions robotisées innovantes pour les chariots de manutention, annonce la signature d’un accord avec Amazon. Le groupe de commerce américain recevra gratuitement des bons de souscription d’actions qui seront exerçables en fonction de l’achat par Amazon de produits embarquant la technologie Balyo. La totalité BSA, représentant jusqu’à 29% du capital et des droits de vote de Balyo (avant dilution des titres existants donnant accès au capital au 31 décembre 2018), pourrait être exercée au choix d’Amazon, si celui-ci commande jusqu’à 300 millions d’euros de produits embarquant la technologie Balyo.

Dans le détail, les11.753.581 BSA attribués gratuitement (chacun donnant droit de souscrire 1 action nouvelle) auront une durée de vie de sept ans à partir de la date d’attribution. Ils seront exerçables au choix d’Amazon et en tout ou partie, selon les modalités suivantes : 1.621.184 BSA exerçables immédiatement, après une commande minimale de 10 millions d’euros, puis des tranches successives de 405.296 BSA exerçables par tranche de 12 millions d’euros de commandes payées (jusqu’à 300 millions d’euros de commandes). Tous les BSA attribués seraient intégralement exerçables sans condition en cas de changement de contrôle. Le prix d’exercice de chaque BSA est de 3,03 € par action pendant toute la période.

Une assemblée générale extraordinaire sera convoquée pour être tenue fin février 2019 afin que l’ensemble des actionnaires de Balyo puissent voter sur la résolution d’attribution gratuite des BSA réservée à Amazon. A ce jour, les partenaires industriels et actionnaires de Balyo, Hyster-Yale Group et Linde Material Handling, ainsi que les fondateurs et les principaux actionnaires financiers de la société, Seventure Partners et Bpifrance Investissement, se sont engagés à voter en faveur de cette résolution, dans le cadre d’engagements de vote signés par chacun d’eux. Ces engagements représentent au total 55% des droits de vote de Balyo.

Euronext assuré d’obtenir la majorité du capital de la Bourse d’Oslo

Euronext assuré d’obtenir la majorité du capital de la Bourse d’Oslo. Le principal opérateur paneuropéen, qui gère déjà les places de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne et Dublin, est en mesure de détenir 50,6% des actions d’Oslo Børs VPS dans le cadre de son projet d’offre publique d’achat. Ce chiffre comprend à la fois des engagements préalables d’actionnaires, représentant ensemble 45,5% des actions, et la participation d’Euronext (5,1%), suite à des acquisitions en Bourse.

Pour rappel, dans le cadre de la transaction envisagée, Euronext lancerait dès que possible une offre entièrement en numéraire sur les actions en circulation au prix unitaire de 145 couronnes norvégiennes, valorisant la Bourse d’Oslo 6,24 milliards de couronnes, soit 625 millions d’euros. Ce prix fait ressortir une prime de 32% sur le cours du 17 décembre 2018. L’offre serait soumise aux conditions habituelles (« due diligence », seuil minimum d’acceptation de 50%, approbations réglementaires et vote favorable des actionnaires d’Euronext). Néanmoins, comme tient à le préciser à nouveau Euronext, « il n’y a aucune certitude qu’une transaction soit conclue ».

Altria prend 45% dans le producteur canadien de cannabis Cronos

Altria prend 45% dans le producteur canadien de cannabis Cronos. Le groupe américain, présent dans l’industrie du tabac et dans le vin, a conclu un accord en vue d’acquérir 146,2 millions d’actions au prix unitaire de 16,25 dollars canadiens, soit un montant de près de 2,4 milliards de dollars. Ce prix représente une prime de 41,5% sur le cours moyen des 10 dernières séances sur le Toronto Stock Echange avant le 30 novembre 2018, dernière journée avant l’annonce des discussions préliminaires.

Altria recevra également des bons de souscription d’actions qui, s’ils étaient exercés en totalité, procureraient à Cronos un produit supplémentaire d’environ 1,4 milliard de dollars canadiens et porterait la participation d’Altria dans le capital de 45% à 55%. Ce partenariat stratégique procure au groupe Cronos des ressources financières supplémentaires, des capacités de développement et de commercialisation, ainsi qu’une expertise approfondie en matière de réglementation, explique la société, et ce, afin de mieux affronter la concurrence.


Global EcoPower : projet de cession portant sur 40,02% du capital, sans OPA à la clé

Global EcoPower : projet de cession portant sur 40,02% du capital, sans OPA à la clé. Après quasiment un mois de suspension, la cotation de cette société spécialisée dans l’éolien et le photovoltaïque va pouvoir reprendre, ce mercredi 3 octobre 2018. Global EcoPower a en effet été informée d’un projet de cession, le 1er octobre 2018, entre certains de ses actionnaires significatifs non dirigeants et un nouveau groupe d’actionnaires, portant sur 40,02% de son capital, soit 2.543.300 actions et 234.735 bons de souscription (donnant droit à 284.726 actions nouvelles).

Les acquéreurs n’ont pas l’intention d’augmenter leur participation dans le capital de la société à l’occasion de cette opération. En conséquence, il n’y aura pas d’offre publique. En effet, sur Euronext Growth (ex-Alternext), le seuil de déclenchement d’une offre publique se situe à 50% et non 30% dans le cas d’une société cotée sur un marché réglementé. En 2009, le producteur d’électricité autrichien Verbund, qui possédait près de 30% du capital de Poweo, avait ainsi porté sa participation à 43,2%, en rachetant les parts du fondateur, Charles Beigbeder, sans que cette opération donne lieu à une offre publique. Au grand dam des actionnaires minoritaires.

Si cette cession est définitivement réalisée, la répartition du capital de Global EcoPower sera la suivante : 21,69% pour les dirigeants fondateurs (M. Jean-Marie Santander, M. Philippe Perret et la société Farasha Holding), 40,02% pour les nouveaux actionnaires signataires de la convention de cession, c’est-à-dire plusieurs chefs d’entreprises, et le solde (38,29%) entre les mains du public.

« Je me réjouis de l’évolution de l’actionnariat. Je suis persuadé que ces actionnaires vont nous aider à mettre en œuvre différents projets, créateurs de valeur. L’avenir se présente favorablement et le groupe va pouvoir enfin se développer. D’ici deux semaines, nous détaillerons, par voie de communiqué, la réorganisation du groupe et les projets en cours », a déclaré Jean-Marie Santander, PDG de Global EcoPower.

Cette opération confirme, s’il en était besoin, que l’Autorité des marchés financiers (AMF) doit modifier son règlement général dans le sens d’un abaissement à 30% du seuil de déclenchement d’une offre publique pour les sociétés cotées sur Euronext Growth.

Fnac Darty : Ceconomy devient le premier actionnaire

Fnac Darty : Ceconomy devient le premier actionnaire. Artémis a conclu ce jour un accord de cession au groupe allemand Ceconomy, issu de la scission de Metro Group, portant sur une participation de 24,33% du capital qu’elle détient dans le capital de Fnac Darty. La finalisation de l’opération, qui est notamment soumise à la réalisation de conditions réglementaires, est actuellement prévue d’ici la fin du mois d’août 2017. Ceconomy aura la possibilité de proposer au conseil d’administration de Fnac Darty, la nomination de trois administrateurs.

« Cet investissement financier […] nous offre une exposition au marché français et au segment de l’électronique grand public, tous deux particulièrement dynamiques, explique Pieter Haas, PDG de Ceconomy. Il répond à notre ambition de renforcer notre position en tant que plateforme européenne leader des activités, des marques et des concepts d’électronique grand public. Cette opération intervient idéalement au moment où Ceconomy devient un groupe indépendant juste après sa scission avec Metro Group ».

Foncière Paris Nord : M. Alain Duménil frôle les 30%

Foncière Paris Nord : M. Alain Duménil frôle les 30%. Par suite de l’exercice de bons de souscription d’actions (BSA), ce chef d’entreprise a franchi, directement et indirectement, via Foncière 7 Investissement et Fipp qu’il contrôle, les seuils de 15%, 20% et 25% et détient désormais 29,90% du capital de cette société foncière. Dans sa déclaration d’intention adressée à l’AMF, FIPP déclare envisager de poursuivre les demandes de remboursement de ses ORA et les exercices de ses BSA.

A ce jour, FIPP n’a pas de projet de fusion, de réorganisation, ou de liquidation de Foncière Paris Nord. Cette dernière a néanmoins un projet de transfert d’une partie substantielle de ses actifs. En effet, elle envisage de céder la totalité des actions composant le capital de la société Pamier, qui détient l’ensemble immobilier dit « Centre d’Affaires Paris Nord », situé au 183 avenue Descartes – 93150 Le Blanc Mesnil. FIPP envisage de demander la nomination de Mme Laurence Duménil et de Mme Valérie Gimond-Duménil en qualité d’administrateurs de Foncière Paris Nord.

OL Groupe : Pathé frôle les 30% de droits de vote

OL Groupe : Pathé frôle les 30% de droits de vote. Par suite d’une attribution de droits de vote double, la société contrôlée par M. Jérôme Seydoux a franchi le seuil de 25% des droits de vote et détient désormais 23,79% du capital et 29,44% des droits de vote du holding qui coiffe l’Olympique Lyonnais. Dans sa déclaration d’intention, Pathé déclare ne pas envisager de procéder à des acquisitions significatives de titres OL Groupe et ne pas avoir l’intention d’acquérir le contrôle de la société.

La foncière Affine dans le viseur d’Opupelus Holdings

La foncière Affine dans le viseur d’Opupelus Holdings. A 17 heures, l’action de cette foncière spécialisée dans l’immobilier d’entreprise bondit de 7%, à 16,90 euros, portant son avance à 13% depuis le début de l’année et sa capitalisation boursière à 170 millions d’euros. A l’origine de ce regain d’intérêt, un avis de l’Autorité des marchés financiers qui a retenu l’attention de certains investisseurs.

Dans un courrier reçu par l’AMF le 8 juin 2017, la société Opupelus Holdings (contrôlée par MM. Nicolas et Louis Ramé respectivement à hauteur de 50%) déclare en effet avoir franchi en hausse, le 2 juin 2017, via les sociétés qu’elle contrôle (SCI Orexim, RNC Invest SAS, SC Orexim et SCI Bardelu), le seuil de 20% pour détenir 20,50% du capital et 14,66% des droits de vote. Une montée en puissance rapide car, le 26 avril dernier, Opupelus Holdings détenait seulement 15,24% du capital.

Or, dans sa déclaration d’intention adressée à l’AMF, Opupelus Holdings indique ne pas envisager de poursuivre ses achats sur le marché, mais précise qu’elle « a l’intention de se rapprocher de la direction d’Affine afin d’examiner la possibilité d’un rapprochement entre les deux groupes ». Ajoutant : « en l’absence de concrétisation de cette volonté de rapprochement au cours des prochains mois, la prise de contrôle de la société Affine par Opupelus Holdings ne peut être écartée ». Pas moins.

Affine est une cible intéressante. Elle détient en direct 43 immeubles d’une valeur de 519 millions d’euros (hors droits) à fin 2016, répartis sur une surface globale de 358 200 m². La société est présente dans les bureaux (66%), l’immobilier commercial (23%) et les entrepôts et locaux d’activité (11%). Ses actifs sont localisés à parts sensiblement égales entre l’Ile-de-France et les autres régions.

Affine est aussi l’actionnaire de référence de Banimmo, foncière de repositionnement belge active en Belgique et en France, dont elle détient 49,5% ; son patrimoine est composé à fin décembre 2016 de 18 immeubles de bureaux et de commerce, d’une valeur de 238 millions d’euros (droits inclus). Le patrimoine global dépendant du groupe s’élève à 791 millions (droits inclus).

Surtout, Affine n’est contrôlé qu’à hauteur de 31,72% par Holdaffine, holding de droit néerlandais (contrôlé par MAB Finances, elle-même contrôlée par Mme Maryse Aulagnon). Début août 2015, suite à un remboursement d’obligations remboursables en actions (ORA) émises en 2003, Holdaffine a franchi en baisse les seuils de 50% des droits de vote et du tiers du capital. La voie est donc ouverte pour Opupelus Holdings.

Naturex : un concert d’actionnaires pointe à 25%

Naturex : un concert d’actionnaires pointe à 25%. Le concert, composé de la société de droit belge Finasucre, la société SGD et MM. Paul et Olivier Lippens, a franchi en hausse, le 10 avril 2017, le seuil de 25% et détient désormais 25,25% du capital et 29,63% des droits de vote du spécialiste des ingrédients naturels. Dans les circonstances actuelles, le concert envisage de poursuivre ses achats en fonction des opportunités de marché dans la limite de 30% du capital et des droits de vote, mais n’envisage pas de prendre le contrôle de Naturex.

Mediaset : Vivendi sous le seuil de l’OPA

Mediaset : Vivendi sous le seuil de l’OPA. Le groupe français de médias et de contenus avait annoncé son intention d’augmenter sa participation dans la limite de 30% du capital et des droits de vote. C’est aujourd’hui quasiment fait. Vivendi détient – pour le moment – 28,80 % du capital et 29,94 % des droits de vote de Mediaset.

Mediaset : Vivendi atteint le seuil de 20%

Mediaset : Vivendi atteint le seuil de 20%.  Le groupe de médias et de contenus ne fait pas dans la dentelle. Après avoir annoncé le 12 décembre qu’il détenait 3,01% du groupe de télévision italien, puis 12,32% en date du 13 décembre, il déclare avoir franchi  aujourd’hui le seuil des 15 % et atteint celui des 20 % du capital. Vivendi va-t-il poursuivre ses achats ? Dans un précédent communiqué, il indiquait avoir « l’intention de poursuivre ses achats d’actions en fonction des conditions de marché jusqu’à devenir, le cas échéant, le deuxième actionnaire industriel de Mediaset, ce qui, dans un premier temps, pourrait représenter entre 10 % et 20 % du capital ». L’action Mediaset gagne mercredi 6,8%, à 3,62 euros (+39,7% en cinq séances !), portant sa capitalisation boursière à 4,2 milliards d’euros.

Cette entrée à la hussarde n’a visiblement pas l’heur de plaire à Rome. Le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, a ainsi qualifié d’« escalade hostile » la manière de Vivendi de monter au capital de Mediaset. « Les investissements étrangers sont toujours bienvenus quand ils […] contribuent au développement du tissu industriel italien », a souligné le ministre. « Mais quand il s’agit d’une entreprise qui opère dans un secteur stratégique comme celui des médias, la manière dont on procède est importante ».

Telecom Italia : Vivendi détient 23,15% des actions ordinaires

Telecom Italia : Vivendi détient 23,15% des actions ordinaires. A la suite de la dilution de sa participation dans le capital de 24,68 % à 21,91 % liée à l’arrivée à échéance d’une obligation remboursable en actions, le groupe de médias et de contenus a procédé à des achats d’actions ordinaires de Telecom Italia pour faire remonter cette participation à ses niveaux précédents. Celle-ci s’établit en date du 22 novembre 2016 à 23,15 % des actions ordinaires. Ces franchissements de seuil ont été notifiés à l’autorité boursière américaine (SEC) et vont l’être auprès de l’autorité italienne (Consob), conformément à la réglementation boursière de ces pays.

EuropaCorp réalise son augmentation de capital

EuropaCorp réalise son augmentation de capital. Le 21 novembre 2016, la société FF Motion Invest, filiale à 100% de Fundamental Films, producteur-distributeur de films basé à Shanghai, a effectivement souscrit aux actions nouvelles émises dans le cadre de l’augmentation de capital réservée d’un montant de 60 millions d’euros.

FF Motion Invest devient ainsi le 2e actionnaire d’EuropaCorp avec 27,89% du capital, derrière Front Line, société contrôlée par M. Luc Besson, qui détient 31,58% du capital. Le versement de la somme a été réalisé en date du 21 novembre.

Cette levée de fonds va ainsi permettre à EuropaCorp d’accélérer la mise en œuvre de sa stratégie de développement, à savoir, en particulier, la production de films et séries télévisées en langue anglaise, la distribution directe de ces films aux Etats-Unis et en France, et l’acquisition de films en langue anglaise produits par des tiers.

BCP : Fosun devient le premier actionnaire

BCP : Fosun devient le premier actionnaire. A la faveur d’une augmentation de capital réservée au prix de 1,1089 euro, le conglomérat chinois Fosun va prendre une participation de 16,7% dans le capital de la banque portugaise BCP. Fosun deviendra ainsi le premier actionnaire, reléguant au deuxième rang le groupe pétrolier public angolais Sonangol, qui détient 17,84%, mais dont la part sera diluée par l’opération.

Cette transaction de 175 millions d’euros permettra à Fosun de « renforcer sa présence au Portugal et de faire son entrée sur les marchés financiers de la Pologne, du Mozambique, de l’Angola et de la Suisse » où la BCP est présente, a fait valoir le groupe qui réitère « son fort intérêt » à porter ultérieurement sa participation à 30%.

Hilton Worldwide : HNA Group va prendre environ 25%

Hilton Worldwide : HNA Group va prendre environ 25%. Le conglomérat chinois va acquérir cette participation dans la chaîne hôtelière américaine auprès de la firme d’investissement Blackstone qui conservera 21% du capital. Pour ce faire, HNA déboursera 6,5 milliards de dollars, soit 26,25 dollars par action, faisant ressortir une prime de 14,5% sur le dernier cours de vendredi. La transaction devrait être finalisée au cours du premier trimestre de 2017. Conformément à l’accord conclu entre les parties, HNA ne pourra pas dépasser le seuil de 25% sans le consentement de Hilton.

Vivendi : Bolloré au-delà des 20%

Vivendi : Bolloré au-delà des 20%. Le Groupe de Vincent Bolloré annonce avoir réalisé plusieurs opérations qui viennent renforcer sa participation en capital et en droits de vote dans Vivendi :

  • La finalisation du dénouement anticipé, en espèces, de l’opération de couverture et de financement mise en place en avril 2015, portant sur 34 millions d’actions soit 2,6 % du capital de Vivendi. La décision de dénouement anticipé avait été déclarée le 1er septembre 2016.
  • La conclusion d’un emprunt d’actions jusqu’au 25 juin 2019, portant sur 34,7 millions d’actions, soit 2,7 % du capital.
  • L’achat d’options d’achat permettant au Groupe Bolloré d’acquérir à tout moment 34,7 millions d’actions supplémentaires (2,7 % du capital) jusqu’au 25 juin 2019.
  • L’obtention d’un nouveau financement sur actions Vivendi, à hauteur de 300 millions d’euros, venant à échéance en mars 2022.

Par ces opérations, le Groupe Bolloré a franchi les seuils de 20 % du capital et des droits de vote de Vivendi. Compte tenu des droits de vote double qui devraient être obtenus d‘ici au 20 avril 2017, le Groupe Bolloré devrait détenir à cette date environ 29 % des voix de Vivendi. « Ces opérations témoignent de la confiance portée dans la capacité de développement de Vivendi et de l’intention du Groupe Bolloré d’en demeurer l’actionnaire de référence à long terme », explique le groupe.

EuropaCorp : le chinois FF Motion va devenir le 2e actionnaire

EuropaCorp : le chinois FF Motion va devenir le 2e actionnaire. Le studio de cinéma fondé par Luc Besson annonce aujourd’hui un accord en vue d’une augmentation de capital réservée à FF Motion Invest, filiale à 100% de Fundamental Films, producteur, distributeur de films et financier basé à Shanghai, d’un montant total de 60 millions d’euros, dont le principe a été approuvé par les conseils d’administration d’EuropaCorp et de Fundamental Films, les 28 et 29 septembre 2016. Cet investissement ferait de FF Motion Invest le 2e actionnaire d’EuropaCorp.

Dans le détail, EuropaCorp va émettre 11 428 572 actions nouvelles représentant 27,89% du capital  au prix unitaire de 5,25 €, soit une prime de 38,5% par rapport à la moyenne des 20 derniers cours de Bourse. A l’issue de l’opération, prévue d’ici la fin de l’année, les participations respectives des deux principaux actionnaires seront les suivantes : Front Line : 31,58% du capital, FF Motion Invest : 27,89%. Cette opération, dont la réalisation définitive demeure soumise aux conditions réglementaires d’usage, sera présentée pour approbation à une assemblée générale exceptionnelle d’EuropaCorp dont la tenue est prévue d’ici la fin de l’année 2016.

Riber : M. et Mme Raboutet au-delà des 20%

Riber : M. et Mme Raboutet au-delà des 20%. Mme Isabelle Raboutet et M. Bernard Raboutet, ont franchi de concert, via les sociétés I.S.A. Finances et Socodol qu’ils contrôlent, le seuil de 20% et détiennent désormais 20,49% du capital et des droits de vote. Ils n’excluent pas de poursuivre, en fonction de leurs disponibilités, de l’évolution de la société et des conditions de marché, l’acquisition d’actions, mais n’envisagent pas de franchir les seuils de 30%. Il est précisé que M. Bernard Raboutet continuera d’exercer son mandat de membre du conseil de surveillance qu’il détient depuis le 26 avril 2016 et qu’aucune autre nomination comme administrateur, membre du directoire ou du conseil de surveillance n’est envisagée.

Riber : M. Jacques Kielwasser pointe

Riber : M. Jacques Kielwasser pointe à plus de 20%. Suite à la souscription à une augmentation de capital, cet homme d’affaires a franchi en hausse, par l’intermédiaire de la société Ormylia qu’il contrôle, le seuil de 20% et détient désormais 22,34% du capital et des droits de vote de ce fournisseur de composants qui entrent dans la fabrication des équipements d’épitaxie par jets moléculaires. Ce membre du conseil de surveillance envisage d’acquérir d’autres actions, mais ces éventuelles acquisitions resteront toutefois limitées à des quantités non significatives. En tout état de cause, il n’envisage pas de prendre le contrôle de la société.

OL Groupe : le fonds chinois IDG prend 20%

OL Groupe : le fonds chinois IDG prend 20%. Le holding du club de l’Olympique Lyonnais annonce le projet d’entrée dans son capital du fonds d’investissement chinois IDG Capital Partners, à hauteur de 20%, pour un montant total de 100 millions d’euros, au cours de 3,3429 euros pour les actions et de 305,3404 euros pour les OSRANEs, soit des primes respectives de 18,54% et 60,71% par rapport aux derniers cours cotés. Ce projet s’accompagne d’un projet de Joint-Venture visant à promouvoir la notoriété de l’Olympique Lyonnais et à valoriser son savoir-faire en République Populaire de Chine, à Hongkong, à Macao et à Taiwan.

IDG prendra un engagement de conservation (lock-up) de deux ans à compter de sa souscription aux actions et aux OSRANEs et aura entre deux et trois sièges au conseil d’administration d’OL Groupe (en fonction de la taille du conseil). Il est prévu d’affecter une part substantielle des fonds levés à la réduction de la dette d’OL Groupe, entraînant une baisse corrélative des frais financiers, permettant d’envisager le refinancement global des dettes subsistantes.

Si ce projet reçoit l’approbation définitive du conseil d’administration et de l’assemblée générale d’OL Groupe, il est prévu qu’il soit réalisé au quatrième trimestre 2016 ou au plus tard au cours des deux premiers mois de 2017. S’il n’est pas mené à bien au plus tard le 28 février 2017, IDG peut avoir dans certains cas l’obligation de verser un break-up fee de 15 millions d’euros à OL Groupe.

Fnac : Vivendi monte à 15%

Fnac : Vivendi monte à 15%. Suite à la souscription à une augmentation de capital, le groupe de médias et de contenus a franchi en hausse les seuils de 5%, 10% et 15% et détient désormais 15% du capital et des droits de vote. Vivendi n’envisage pas de poursuivre ses achats ni ne prendre le contrôle de Groupe Fnac. Son investissement « s’inscrit dans une réflexion industrielle ayant pour objet de tirer profit des complémentarités entre les activités de Vivendi et de Groupe Fnac notamment dans les domaines audiovisuels, musicaux et événementiels, par la mise en place à moyen terme d’accords commerciaux spécifiques ».

Accor : JinJiang International

Accor : JinJiang International Holdings monte à 15%. Le groupe hôtelier chinois a franchi, via ses filiales Rubyrock Capital, Golden Apple Capital et Super Orange Capital, le seuil de 15% et détient désormais 15,06% du capital et 13,15% des droits de vote. Ce franchissement de seuil résulte du dividende en actions Accor perçu par chacun des membres du concert. JinJiang n’exclut pas d’acquérir d’autres titres selon les conditions du marché, mais n’envisage pas de prendre le contrôle d’Accor. Néanmoins, le concert n’exclut pas de demander la nomination d’un ou plusieurs administrateurs et participer ainsi à la définition de la stratégie de la société.

Nissan Motor va devenir le premier actionnaire de Mitsubishi

Nissan Motor va devenir le premier actionnaire de Mitsubishi Motors. Les deux constructeurs japonais ont signé un accord pour former une alliance stratégique de grande envergure (notamment dans le domaine des achats et des plateformes, avec un partage de la technologie, etc.). Dans le cadre d’une augmentation de capital, Nissan, à la fois filiale (à 43 %) et actionnaire (à 15 %) de Renault, va souscrire à 506,6 millions d’actions Mitsubishi au prix de 468,52 yens par action, soit 237 milliards de yens (1,9 milliard d’euros), lui permettant d’obtenir 34% du capital. Les trois constructeurs alliés, qui devraient rester séparés, représentent environ 9,5 millions de véhicules vendus chaque année et se rapprochent ainsi du japonais Toyota (10,1 millions) et de l’allemand Volkswagen (9,9 millions).

Carrefour Property Development

Carrefour Property Development : deux filiales du Crédit Mutuel Arkéa montent dans le capital. Suite à une augmentation de capital, Primonial Capimmo, agissant de concert avec la société Charles de Gaulle Neuilly, a franchi plusieurs seuils pour détenir 23,56% du capital : 19,28% pour Charles de Gaulle Neuilly, 4,28% pour Primonial Capimmo. Toutefois, les deux sociétés n’ont pas l’intention de poursuivre l’acquisition d’actions de manière significative et n’envisagent pas d’acquérir le contrôle Carrefour Property Development.

Foncière Paris Nord : M. Alain Duménil pointe à 29,2%

Foncière Paris Nord : M. Alain Duménil pointe à 29,2%. Par suite d’un remboursement d’obligations remboursables en actions (ORA), l’homme d’affaires a franchi en hausse, directement et par l’intermédiaire des sociétés Foncière 7 Investissement et Fipp qu’il contrôle, le seuil de 25% pour détenir 29,22% du capital et des droits de vote. A ce jour, l’acquéreur n’envisage pas d’acquérir le contrôle de la société, mais de poursuivre les demandes de remboursement de ses ORA et les exercices de ses bons de souscription d’action. Il n’a pas non plus de projet de fusion, de réorganisation, de liquidation ou de transfert d’une partie substantielle des actifs de Foncière Paris Nord ou de toute personne qu’elle contrôle. Pour mémoire, M. Richard Lonsdale-Hands, PDG de Foncière Paris Nord est également PDG de FIPP et administrateur de Foncière 7 Investissement. M. Alain Duménil est administrateur des sociétés Foncière Paris Nord et Foncière 7 Investissement. M. Patrick Engler est administrateur des sociétés Foncière Paris Nord, Foncière 7 Investissement et FIPP.

Vivendi entre au capital de la Fnac

Vivendi entre au capital de la Fnac. Dans le cadre d’un partenariat stratégique, le groupe de médias et de contenus s’est engagé à souscrire à une augmentation de capital réservée d’un montant de 159 millions d’euros à un prix de 54 euros par action (soit le cours de clôture de Fnac le 8 avril dernier). A l’issue de l’augmentation de capital, Vivendi détiendra environ 15 % du capital et des droits de vote de Fnac.

Les deux entreprises souhaitent développer un projet novateur, créateur de valeur sur le long terme autour de plusieurs axes :  la mise en valeur des contenus culturels, passant par exemple par des partenariats de distribution ; une coopération renforcée sur le live, domaine dans lequel Vivendi multiplie les initiatives, et sur la billetterie dans certains pays en s’adossant à Vivendi Ticketing ; un accès privilégié pour les clients des deux groupes à des services digitaux étendus ; l’accélération du développement à l’international du groupe Fnac, en particulier en Europe du Sud ainsi qu’en Afrique où Vivendi est présent depuis plus de 20 ans.

La réalisation de l’augmentation de capital réservée reste soumise au vote des actionnaires du Groupe Fnac lors de leur prochaine assemblée générale. Dans le cadre de cette prise de participation, Fnac s’est engagé à proposer la nomination de deux administrateurs représentant Vivendi au conseil d’administration de Fnac.

Foncière Paris Nord : Crios Properties

Foncière Paris Nord : Crios Properties se rapproche des 30%. Suite à l’exercice de bons de souscription d’actions (BSA), cette société de droit luxembourgeois (anciennement dénommée Ott Properties et contrôlée par M. Jean-François Ott) a franchi en hausse, le 2 mars 2016, le seuil de 25% pour détenir 28,14% du capital de Foncière Paris Nord. Par ailleurs, Crios Properties détient 6 643 106 obligations remboursables en actions (ORA) exerçables à tout moment jusqu’au 4 décembre 2019, chaque obligation pouvant donner droit, par exercice au prix de 0,05 € par action, à 1 action Foncière Paris Nord. Il détient en outre 13 274 792 BSA exerçables à tout moment jusqu’au 4 décembre 2019, chaque bon pouvant donner droit, par exercice au prix de 0,10 € par action, à 2 actions. Crios Properties envisage de poursuivre ses acquisitions en fonction des opportunités du marché, mais sans prendre le contrôle de la société ni prendre la majorité au conseil d’administration.

Ubisoft : Vivendi précise ses intentions

Ubisoft : Vivendi précise ses intentions. Après avoir franchi le seuil de 15% du capital de l’éditeur de jeux vidéo, Vivendi a déclaré à l’AMF qu’il envisageait de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché. « Ces achats n’ont pas été spécifiquement conçus comme une étape préparatoire à un projet de prise de contrôle d’Ubisoft Entertainment », est-il indiqué. Car le groupe « continue de souhaiter l’établissement d’une collaboration fructueuse ». Néanmoins, à défaut d’une telle collaboration, il « n’exclut pas de prendre le contrôle d’Ubisoft Entertainment ». Par ailleurs, il envisage de demander, le moment venu, d’être représenté au conseil d’administration de la société.

Vivendi est entré à hauteur de 26,2% au capital de Banijay Group

Vivendi est entré à hauteur de 26,2% au capital de Banijay Group, un des plus grands producteurs et distributeurs indépendants au monde de programmes télévisuels, suite à la finalisation du rapprochement entre Banijay et Zodiak Media annoncée aujourd’hui. Cet investissement s’inscrit dans la volonté du Groupe de se développer dans la production propre de contenus.

Avec un chiffre d’affaires d’environ 900 millions d’euros et des établissements dans plus de 17 pays, Banijay Group rassemble un impressionnant portefeuille de marques-phares et de formats dans les domaines du divertissement, des fictions, des magazines, des émissions de téléréalité, des docu-fictions, des programmes pour enfants et des animations.

La participation de Vivendi dans Banijay Group représente un décaissement de 290 millions d’euros, dont 100 millions d’euros aux fins d’obtenir 26,2 % de la nouvelle entité fusionnée. En outre, Vivendi a souscrit à deux obligations remboursables en actions ou en numéraire, au choix de leur émetteur, à hauteur de 100 millions d’euros et de 90 millions d’euros respectivement auprès de Banijay Group et de Lov Banijay, structure holding contrôlée par Stéphane Courbit.

Alstom porte à 33% sa participation

Alstom porte à 33% sa participation dans Transmashholding (TMH). Alstom a conclu un accord pour acquérir 8 % d’actions supplémentaires dans la société TMH auprès de Russian Railways (RZD) pour un montant de 54 millions d’euros. Grâce à cette opération, Alstom a désormais une participation de 33% dans TMH et conservera deux sièges au sein de son conseil d’administration.

L’opération renforcera la collaboration qui existait déjà entre Alstom et TMH car, en plus de fournir des trains hautement performants, les deux partenaires assureront la livraison de projets ferroviaires clés en main, d’infrastructures et d’équipements de signalisation, ainsi que l’exportation de produits et de pièces.

Alstom et TMH sont partenaires depuis 6 ans et ont travaillé ensemble sur un projet afin de livrer 400 locomotives de fret et de voyageurs à Russian Railways. TMH fabrique des trains urbains et grandes lignes, des moteurs diesel marins et fixes ainsi que des pièces moulées. La société effectue également la réparation de matériels roulants. TMH est le principal fabricant de matériel ferroviaire de la CEI en termes de chiffre d’affaires et l’un des premiers fabricants au monde.

 

Gameloft : Vivendi se rapproche

Gameloft : Vivendi se rapproche du seuil de l’OPA obligatoire. Le groupe de médias continue d’accumuler des titres et a franchi en hausse le seuil de 25% des droits de vote pour détenir 28,20% du capital et 25,001% des droits de vote de l’éditeur de jeux vidéo. Vivendi indique que ses intentions sont identiques à celles déclarées lors des franchissements en hausse des seuils de 20% du capital et des droits de vote et 25% du capital de Gameloft.

Gameloft : Vivendi détient désormais 26,69%

Gameloft : Vivendi détient désormais 26,69% du capital ! Cette participation représente un total de 22,7 millions d’actions acquises sur le marché pour un montant de 111,6 millions d’euros. Vivendi a franchi les seuils légaux de 20% et 25% du capital de Gameloft respectivement les 1er et 3 décembre 2015. Dans sa déclaration de franchissement de seuils et d’intentions adressée à l’AMF, le groupe indique notamment que « ces achats n’ont pas été spécifiquement conçus comme une étape préparatoire à un projet de prise de contrôle de Gameloft ; aucune décision n’a été prise en l’état concernant un éventuel dépôt d’offre publique d’acquisition sur les titres de Gameloft ; au cours des prochains mois, Vivendi entend privilégier une approche constructive permettant d’étudier une collaboration fructueuse pour les deux groupes. Si une telle approche ne se conclut pas favorablement, Vivendi n’exclut pas de prendre le contrôle de Gameloft. »

Telecom Italia : Vivendi dépasse les 20%

Telecom Italia : Vivendi dépasse les 20%.  A la demande de la Consob, l’autorité des marchés financiers italienne, le groupe communique les informations suivantes :

  • Au 16 novembre 2015, Vivendi détient, directement et par l’intermédiaire de sa filiale à 100 % SIG 108 (société par actions simplifiée), un total de 2 715 640 223 actions ordinaires de Telecom Italia, représentant 20,116 % du capital ordinaire de Telecom Italia.
  • Vivendi ne détient ni directement ni indirectement des actions d’épargne de Telecom Italia.
  • Vivendi ne possède, ni directement ni indirectement, des options ou d’autres positions longues dans Telecom Italia.
  • Aucun contact direct ou indirect n’est intervenu avec M. Xavier Niel ou toute autre personne intéressée par une prise de participation dans Telecom Italia.
  • Aucun contact n’est intervenu avec des membres du Conseil d’administration de Telecom Italia ou avec toute autre partie informée de la proposition concernant la conversion des actions d’épargne avant la réunion du Conseil d’administration de Telecom Italia tenue le 5 novembre 2015 et qui s’est prononcée sur cette résolution.

Pierre & Vacances : le conglomérat chinois HNA Tourism entre dans le capital

Pierre & Vacances : le conglomérat chinois HNA Tourism entre dans le capital. Pour renforcer leur partenariat stratégique (développement des concepts Pierre et Vacances-Center Parcs en Chine), HNA Tourism va prendre une participation dans Pierre et Vacances S.A. (PVSA), holding coté du Groupe Pierre et Vacances-Center Parcs. Le Groupe chinois souscrira à une augmentation de capital réservée représentant 10% du capital de PVSA post-opération, au prix de 25,18 € par action, soit une prime de 3% par rapport au cours moyen pondéré par les volumes sur les 20 dernières séances au 6 novembre 2015. A l’issue de cette augmentation de capital, la participation en capital et en droits de vote de SITI (holding contrôlée par M. Gérard Brémond) s’établira respectivement à 39,83% et 57,99% de PVSA.

SITI et le Groupe HNA Tourism ont conclu également un pacte d’actionnaires au terme duquel il est notamment prévu que HNA Tourism soit soumis à un engagement de lock-up et de standstill et dispose de deux représentants au conseil d’administration de PVSA, SITI conservant une représentation majoritaire au sein du conseil d’administration de PVSA. Dans ce cadre, SITI et le Groupe HNA Tourism ont sollicité et obtenu de l’Autorité des marchés financiers une dérogation à l’obligation de déposer une offre publique sur les actions PVSA. A la clôture, l’action Pierre & Vacances gagnait 7,37%, à 26,67 euros (+ 19,22% depuis le début de l’année).

Créé à Beijing en mars 2007, le Groupe HNA Tourism est un conglomérat spécialisé dans la gestion d’actifs touristiques. Il détient et exploite des compagnies aériennes, des hôtels, des voyagistes, des activités financières et des services internet parmi d’autres activités touristiques. En 2014, HNA Tourisme détient près de 17 milliards d’euros d’actifs et affiche un chiffre d’affaires annuel de plus de 5 milliards d’euros. Positionné comme le 6e Groupe touristique de la Chine, il possède et contrôle plus de 20 marques comme Capital Airlines, Deer Jet, Caissa Touristic, Tangla Hotels, etc.

Ubisoft/Gameloft : Vivendi précise ses intentions

Ubisoft/Gameloft : Vivendi précise ses intentions. Après avoir franchi le seuil de 10% du capital, le groupe de médias envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions de marché. « Ces achats n’ont pas été spécifiquement conçus comme une étape préparatoire à un projet de prise de contrôle d’Ubisoft et Gameloft. Néanmoins, sur les six prochains mois, Vivendi ne peut pas écarter la possibilité d’envisager un tel projet », est-il précisé dans un communiqué. Selon le groupe, l’investissement dans le secteur d’activité d’Ubisoft et de Gameloft « participe d’une vision stratégique de convergence opérationnelle entre les contenus et les plates-formes de Vivendi et les productions des deux sociétés dans le domaine des jeux vidéo. Cette stratégie ne supposant aucune modification à l’organisation juridique ou financière d’Ubisoft et Gameloft ».

Vivendi détient 20,03% de Telecom Italia

Vivendi détient 20,03% de Telecom Italia. Le groupe de médias réaffirme sa volonté d’être un actionnaire à long terme de l’opérateur de télécoms italien et, plus généralement, de développer les activités de Vivendi en Europe du Sud. Vivendi avait d’abord reçu, le 24 juin dernier, 1,11 milliard d’actions ordinaires de Telecom Italia (soit 8,24 % du capital), en échange de 4,5 % du capital de Telefonica Brasil, conformément à la possibilité qui lui avait été donnée lors de la cession de GVT à Telefonica. Puis le groupe a acquis des actions supplémentaires sur le marché pour devenir l’actionnaire de référence du premier opérateur fixe et mobile en Italie. A la Bourse de Milan, la valeur gagne 6,2% sur la semaine (+ 29,6% depuis le 1er janvier).

Vivendi monte en puissance dans Ubisoft et Gameloft

Vivendi monte en puissance dans Ubisoft et Gameloft. Le groupe de médias a porté ses intérêts dans Ubisoft et Gameloft, sociétés au savoir-faire mondialement reconnu dans les jeux vidéo, à 10,39% et 10,20%. Le 20 octobre, Vivendi détenait 11,60 millions d’actions Ubisoft et 8,68 millions d’actions Gameloft. L’acquisition sur le marché de ces titres pour un montant total respectivement de 244 millions d’euros et 34,41 millions d’euros a été financée à l’aide de la trésorerie disponible.

« Ces investissements s’inscrivent dans une vision stratégique de convergence opérationnelle entre d’une part les contenus et plateformes de Vivendi et de l’autre les productions d’Ubisoft et Gameloft dans le domaine des jeux vidéo », explique Vivendi. Le groupe ne s’interdit pas d’augmenter sa participation dans ces deux sociétés en fonction des conditions de marché et se réserve la faculté, le moment venu, de demander à être représenté à leur conseil d’administration.

Vivendi prend une participation dans Ubisoft et Gameloft

Vivendi prend une participation dans Ubisoft et Gameloft. Le groupe annonce que, dans le cadre du placement de ses liquidités, il détient respectivement 6,6 % et 6,2 % d’Ubisoft et de Gameloft, deux sociétés françaises au savoir-faire mondialement reconnu dans les jeux vidéo. Cela représente l’acquisition sur le marché de 7,36 millions d’actions Ubisoft pour un montant de 140,3 millions d’euros et de 5,24 millions d’actions Gameloft pour un montant de 19,7 millions d’euros.

Vivendi détient 19,9% de Telecom Italia

Vivendi détient 19,9% de Telecom Italia. Le groupe était devenu l’actionnaire de référence de l’opérateur de télécoms italien le 24 juin dernier avec 14,9% des actions ordinaires. Cette participation résultait d’un échange de titres dans le cadre de sa sortie de l’opérateur de télécoms brésilien GVT pour l’équivalent de 8,24% d’actions ordinaires Telecom Italia, et d’achats de titres sur le marché à hauteur de 6,66%. Vivendi a acquis des actions supplémentaires sur le marché et détient à présent 19,9% des actions ordinaires de Telecom Italia. Le prix d’achat total dans les comptes consolidés s’élève à 3,054 milliards d’euros, soit 1,14 euro environ par action ordinaire. A noter que le cours de Bourse des actions ordinaires de Telecom Italia le 27 août 2014, veille de l’annonce de l’entrée en négociations exclusives avec Telefonica pour la cession de GVT, s’élevait à 0,86 euro par action, ce qui représente un gain supérieur à 200 millions d’euros par rapport au cours actuel de Telecom Italia pour les titres ayant fait l’objet d’un échange (soit 8,24 %).

 

Chargeurs

Chargeurs : le concert d’actionnaires pointe à 27,76%. MM. Jérôme Seydoux et Eduardo Malone et les sociétés qu’ils contrôlent ont franchi en hausse les seuils de 15%, 20% et 25% du capital et des droits de vote pour détenir 27,76% du capital (21,01% pour M. Seydoux, 6,75% pour M. Malone) et 29,61% des droits de vote. Ce franchissement résulte de la conversion de 138 733 obligations convertibles en actions Chargeurs, qui seront livrées le 9 septembre 2015. Les membres du concert n’ont pas pour projet d’acquérir de nouveaux titres, étant précisé qu’ils veilleront à ne pas franchir le seuil de l’offre publique obligatoire au résultat de l’attribution de droits de vote double aux actions qu’ils détiennent.

Orange

Orange renforce sa participation dans l’opérateur marocain Méditel. Orange acquiert ainsi 9% supplémentaires du capital de Méditel et bénéficie en outre des droits acquis au titre des accords de décembre 2010. Grâce à cette opération, Orange détient désormais 49% du capital de Méditel. Le conseil d’administration de Méditel sera désormais composé de cinq membres proposés par Orange et quatre membres proposés par la partie marocaine. La société sera désormais consolidée globalement dans les comptes du groupe Orange. Avec plus de 13 millions de clients mobiles, soit environ 31% de parts de marché à fin 2014, Méditel a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 5,5 milliards de dirhams (503 millions d’euros, en croissance de 7%), un Ebitda de 1,86 milliard de dirhams (170 millions d’euros, en croissance de 18%) et a généré un cash-flow opérationnel de 720 millions de dirhams (66 millions d’euros).

Vivendi devient l’actionnaire de référence de Telecom Italia

Vivendi devient l’actionnaire de référence de Telecom Italia. Vivendi a reçu mercredi 1,11 milliard d’actions ordinaires (soit 8,24 %) de Telecom Italia, premier opérateur fixe et mobile en Italie, en échange de 4,5 % du capital de Telefonica Brasil, conformément à la possibilité qui lui avait été donnée lors de la cession de GVT à Telefonica (opération finalisée le 28 mai 2015).

Vivendi, qui a acquis récemment 1,9% d’actions ordinaires de Telecom Italia, a augmenté sa participation de 4,76% supplémentaires le 22 juin dernier pour la porter à un total de 6,66 %, représentant un décaissement global de l’ordre de 1 milliard d’euros. Vivendi détient désormais 14,9 % des actions ordinaires de Telecom Italia et remplace donc Telefonica dans son rôle d’actionnaire de référence.

Selon Vivendi, « cet investissement constitue une opportunité pour le Groupe d’être présent et de se développer sur un marché dont les perspectives de croissance sont significatives et dont l’appétence pour des contenus de qualité est très forte ».

Tronics : Thales renforce sa participation

Tronics : Thales renforce sa participation. Suite à un accord intervenu avec différents actionnaires historiques, Thales Avionics renforce sa participation dans la société avec le transfert d’un nombre d’actions lui permettant de détenir désormais 19,78% du capital de Tronics sur une base entièrement diluée, contre 10,20% depuis mars 2015. Au 22 juin, la répartition du capital sur une base non diluée est la suivante : Fondateurs : 12,21% ; Sercel : 9,19% ; IXBLUE : 3,97% ; Institutionnels (CEA Investissement, Omnes Capital, Aster Capital, Innovation Capital) : 31,91% ; Thales : 20,98% ; Public : 10,75% ; Safran : 5,83% ; Autres actionnaires : 4,98% ; Autocontrôle : 0,18%. Tronics, concepteur et fabricant de nano et microsystèmes innovants, est négociée sur Alternext Paris depuis le 13 février 2015.

Vivendi : Bolloré franchit le seuil de 10%

Vivendi : Bolloré franchit le seuil de 10%. Le groupe de Vincent Bolloré a porté sa participation de 8,15% à 10,20% du capital, en achetant 27,7 millions d’actions supplémentaires au prix de 22,85 euros, soit un investissement de 632 millions. A la suite de ces achats, Bolloré détient 137,8 millions d’actions, représentant une valeur boursière de 3,2 milliards d’euros.

Scor : nouvel actionnaire de référence

Scor : nouvel actionnaire de référence. L’assureur japonais Sompo a acquis l’intégralité de la participation détenue par Patinex AG, soit 7,8 % du capital et 8,1 % des droits de vote. Sompo déclare vouloir porter cette participation à 15 %, sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires requises. Scor, qui n’est pas partie à cette transaction, a remercié Martin Ebner et Patinex AG pour leur soutien actif depuis 2007, lors du rapprochement avec Converium, et pour leur contribution au développement. Le premier réassureur français tient toutefois à préciser que la participation de Sompo « n’a aucune conséquence ni sur le développement stratégique de Scor, qui poursuit activement la mise en œuvre de son plan stratégique Optimal Dynamics, ni sur sa gouvernance et sa gestion ».

Samse

Matériaux de construction : Samse se rapproche de CRH France Distribution. Dumont Investissement, actionnaire majoritaire de Samse, et CRH France Distribution annoncent la signature d’un accord permettant le rapprochement à terme des deux groupes. Samse est le deuxième acteur français de distribution de matériaux de construction pour le bâtiment et l’habitat, coté sur NYSE Euronext Paris – Compartiment B. De son côté, CRH France Distribution est la filiale française du groupe irlandais CRH Plc, un des leaders mondiaux des matériaux de construction, coté à Dublin, Londres et New York.

L’accord se traduit tout d’abord par le renforcement du partenariat entre Dumont Investissement, actionnaire majoritaire de Samse (avec 50,41% du capital) et CRH France Distribution, actionnaire de référence depuis 1996 (avec 21,13% du capital). Il prévoit ensuite la faculté pour CRH d’en devenir l’actionnaire majoritaire de contrôle en 2020, à un prix déterminé par une formule égale à la moyenne pondérée d’un multiple d’EBITDA moyen et d’un multiple des capitaux propres. Cette faculté peut être exercée dès 2018 si les deux partenaires en ont la volonté commune. Cette période de six années permet une transition capitalistique progressive, respectant ainsi la forte culture « familiale et salariale » du groupe Samse, les salariés conservant, aujourd’hui et demain, dans cet esprit leur rôle d’actionnaire historique.

Le renforcement du partenariat entre les deux groupes prend la forme d’une action de concert entre Dumont Investissement et CRH France Distribution, avec le maintien de la prédominance de Dumont Investissement. L’accord organise la gouvernance de Samse en maintenant la majorité de Dumont Investissement au sein du conseil de surveillance, mais accorde un droit de veto à CRH sur certaines décisions structurantes afin de sécuriser son investissement existant ou potentiel. Cette prédominance exclut toute offre publique immédiate, CRH France ayant sollicité et obtenu une dérogation au dépôt obligatoire d’une offre publique auprès de l’AMF, publiée ce jour. Dans le cas où CRH exercerait sa faculté de devenir l’actionnaire majoritaire de Dumont Investissement, il déposera un projet d’offre publique.

Rubis

Rubis en négociation exclusive pour prendre le contrôle de SARA. Rubis a remis à Total une offre irrévocable de rachat de sa participation de 50 % détenue dans la Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles. Rubis, déjà actionnaire à hauteur de 35,5%, pourrait en cas d’avis favorable voir sa participation portée entre 71 % et 85,5% en fonction du degré d’exercice du droit de préemption des tiers actionnaires.

La SARA, qui évolue dans un environnement de prix et de rentabilité administrés par voie de décret, constitue un outil de raffinage et de logistique au cœur du dispositif pétrolier dans la zone des Antilles et Guyane françaises, où Rubis est présent en distribution de différents fiouls, du GPL, de carburants aviation, de bitumes et de lubrifiants.

« Le rachat de la participation de Total viendra consolider la position de Rubis dans cette zone et accroître la complémentarité logistique et d’approvisionnement avec ses opérations réalisées dans la zone Caraïbes », explique la société dans un communiqué. L’acquisition de cette participation sera soumise à l’examen et accord des autorités de la concurrence qui seront notifiées à cet effet.

Cybergun

Cybergun : Restarted Investment pointe au-delà des 20%. Cette société de droit belge, contrôlée par BM Invest SAS, elle-même contrôlée par M. Claude Solarz, a franchi différents seuils pour détenir désormais 22,14% du spécialiste du tir de loisirs. Restarted Investment envisage de poursuivre ses achats, mais exclut d’acquérir le contrôle de la société. Cependant, elle envisage d’apporter sa garantie à une prochaine opération d’émission de titres soumise à l’assemblée générale des actionnaires du 10 septembre 2014. Au titre de cette garantie, Restarted Investment est susceptible de franchir en hausse le seuil de 30% du capital et des droits de vote de Cybergun et a, à ce titre, saisi l’Autorité des marchés financiers d’une demande de dérogation au dépôt obligatoire d’une offre publique.

Gecina

Gecina : Blackstone et Ivanhoe Cambridge frôlent les 30%. Par suite d’une acquisition d’actions hors marché, les deux fonds nord-américains détiennent désormais 29,87% du capital et des droits de vote. Dans un courrier adressé à l’AMF, le concert précise qu’il n’a pas pour projet d’accroître sa participation au capital au-delà du seuil de l’offre publique obligatoire, ni de prendre le contrôle de Gecina. Les fonds, qui disposent à ce jour de trois représentants au conseil d’administration, envisage de demander la nomination d’autres représentants pour maintenir sa représentation à un niveau cohérent avec la détention dans le capital.

CS

CS : Sopra peut devenir l’actionnaire de référence. Un accord industriel a été signé entre les deux groupes, assorti d’un accord capitalistique entre Sopra et Duna, actionnaire de contrôle de CS Communication & Systèmes. Un emprunt convertible de 12 millions d’euros va être lancé, avec maintien du droit préférentiel de souscription, d’une durée de 5 ans, au taux de 4%, avec un prix de conversion de 3,6 euros.

La bonne fin de cet emprunt est garantie par Sopra qui souscrira notamment la quote-part de Duna. Le produit de cette émission sera en partie alloué à de nouveaux développements qui pourront bénéficier aux deux partenaires.

Dans ce cadre, Sopra et Duna, qui n’entendent pas agir de concert vis-à-vis de la société, ont conclu un accord qui organise un droit de préemption au bénéfice de Sopra et un droit de solliciter une première offre au bénéfice de Duna sur sa participation dans CS Communication & Systèmes. Sopra siégera au conseil d’administration de CS en qualité de censeur. A 16 heures, CS cède 10,26%, à 2,8 €.

Foncière Inea

Foncière Inea : MM Puccini monte d’un cran dans le capital. Cette société civile, contrôlée par Malakoff Médéric Prévoyance, a franchi le seuil de 15% pour détenir 18,11% des actions et 12,84% des droits de vote. Dans un courrier adressé à l’AMF, l’acquéreur confirme qu’elle n’a pas l’intention d’acquérir de nouvelles actions et n’envisage donc pas de prendre le contrôle de cette foncière. MM Puccini envisage de succéder à OPCI Vivaldi comme membre du conseil de surveillance.

Altran Technologies

Altran Technologies : les membres du concert au-delà des 25%. Le concert d’actionnaires, composé d’Altrafin Participations (détenue par Apax), Alexis Kniazeff et sa famille, Hubert Martigny, certains actionnaires managers et Maurice Tchenio, détient désormais 25,11% du capital et 29,84% des droits de vote. Altrafin déclare, pour son compte et celui du concert, envisager des acquisitions limitées d’actions supplémentaires en fonction des conditions de marché, mais ne pas envisager d’acquérir le contrôle d’Altran Technologies. La valeur gagne 2,2%, à 7,58 euros.

Club Méditerranée

Club Méditerranée : Strategic Holdings franchit la barre des 10% ! La société de droit luxembourgeois détient désormais 10,07% du capital de l’exploitant de villages de vacances. Dans un courrier à l’AMF, elle déclare vouloir poursuivre ses achats en fonction des conditions de prix et de liquidité. Jusqu’à présent, elle a financé l’acquisition des actions avec des fonds mis à sa disposition par son actionnaire. Elle dispose néanmoins d’une facilité de crédit de trois ans pour l’acquisition d’actions supplémentaires pour un montant de 60 millions d’euros, laquelle n’a pas encore été tirée. Stratégic Holdings n’a pas l’intention de prendre le contrôle du ClubMed, mais envisage de demander à être représentée au conseil d’administration.

Euromedis

Euromedis : Nina continue de monter dans le capital. Cette société, détenue par GST Investissements, elle-même contrôlée par la famille Tramier, possède désormais 28,62% du capital et 25,48% des droits de vote du fabricant de matériel médical. Dans un courrier adressé à l’AMF, Nina envisage de poursuivre ses acquisitions, selon les conditions du marché, tout en maintenant son pourcentage de détention du capital et des droits de vote sous le seuil de 30%. Autrement dit, elle n’a pas l’intention d’acquérir le contrôle d’Euromedis, qui reste stable, à 9,17 euros.

Vet’Affaires

Vet’Affaires : Eximium monte dans le capital. Cette société contrôlée par Michel Baulé a franchi en hausse le seuil de 10% pour détenir 14,58% du capital et 10,76% des droits de vote du groupe de prêt-à-porter. Eximium envisage de poursuivre ses achats en fonction des conditions du marché, précise la société à l’AMF, mais n’envisage pas de prendre le contrôle de Vet’Affaires.

Euromedis

Euromedis Groupe : Nina grimpe dans le capital. Cette société, détenue par GST Investissements, elle-même contrôlée par la famille Tramier, possède désormais 22,27% du capital et 19,83% des droits de vote du fabricant de matériel médical. Dans un courrier adressé à l’AMF, Nina envisage de poursuivre ses acquisitions, selon les conditions du marché, tout en maintenant son pourcentage de détention du capital et des droits de vote sous le seuil de 30%. Autrement dit, elle n’a pas l’intention d’acquérir le contrôle d’Euromedis, qui gagne 1%, à 9,30 euros, lundi midi.

Steria

Steria : DNCA Finance monte dans le capital. La société de gestion a franchi en hausse le seuil de 5% pour détenir 5,45% des actions et 4,74% des droits de vote. Rappelons que Sopra et Steria ont annoncé leur union sous la forme d’une OPE amicale initiée par Sopra sur Steria sur la base d’une Sopra pour quatre Steria, soit une contre-valeur de 22 euros par action Steria sur la base du cours moyen sur un mois. Préalablement à l’annonce de ce projet de rapprochement, Steria a reçu une lettre d’Atos comportant une invitation à entrer en discussions pour évoquer l’éventualité d’une offre à un prix « autour » de 22 euros.

Gecina

Gecina : reclassement de titres au sein de Blackstone et Ivanhoe Cambridge. Les membres du concert ont acquis 22,98% du capital et des droits de vote de la société foncière, auprès d’Eliseo Finance, filiale de Gevrey Investissement. L’acquisition de ces actions, auxquelles s’ajoutent les 28 211 actions détenues par la Caisse de dépôt et placement du Québec (0,04%), a été intégralement financée par des fonds propres. Au total, le concert n’a franchi aucun seuil et détient 23,03% du capital.

Si le concert envisage d’acquérir d’autres actions ou des participations dans des prêts (garantis par des actions Gecina),, il n’a pas pour projet d’accroître sa participation au-delà du seuil de l’offre publique obligatoire, ni de prendre le contrôle de Gecina. Par exception, si Metrovacesa envisageait de céder ses titres, le concert examinerait la possibilité de se porter acquéreur de tout ou partie de cette participation.

Carrefour

Carrefour : les Moulin prennent 6,1% du capital. La famille propriétaire des Galeries Lafayette a acquis, via son holding Motier, 44,2 millions d’actions, soit 6,1% du capital du numéro un européen de la grande distribution, pour un montant estimé à 1,3 milliard d’euros. « Cet investissement stratégique et patrimonial de Motier s’inscrit dans la durée. Il reflète sa confiance dans le potentiel de croissance de Carrefour », précise le holding familial. Ajoutant : « Motier poursuit par ailleurs activement sa stratégie de développement de son activité cœur de Grands Magasins et y consacrera les moyens nécessaires au cours des prochaines années ».

Assystem

Assystem : Dominique Louis va devoir compter avec Amiral Gestion. Cette société contrôlée par François Badelon a franchi en hausse le seuil de 5% pour détenir 5,33% du capital et 5,23% des droits de vote du groupe d’ingénierie et de conseil en innovation. L’OPA de HDL Development, contrôlée à 73,01% par Dominique Louis, se terminera le 17 février 2014. Le prix proposé de 20 euros par action fait ressortir une prime de 20 % sur la moyenne des cours pondérés par les volumes sur six mois. Le prix proposé de 8,9 euros par BSAAR est calculé sur la base de 20 euros par actions diminué du prix d’exercice de 11,1 euros.

Aevis

Aevis devient le premier actionnaire de Victoria-Jungfrau Collection.  Coup sur coup, le holding suisse a acquis la participation de 15,6% de Terramaris et des actions supplémentaires, portant ainsi sa participation à 33,47% dans le groupe d’hôtels de luxe. Avec le dépassement du seuil du tiers du capital, certaines conditions de l’OPA sont supprimées, comme celle subordonnant l’offre à une participation minimale de 51%. Par ailleurs, en application de la règle dite « du meilleur prix » (best price rule), Aevis offrira également 310 francs suisses par action (contre 305 francs auparavant) aux autres actionnaires de VJC dans le cadre de son offre publique.

Gecina

Gecina : Blackstone et Ivanhoe Cambridge en embuscade. La société de droit luxembourgeois Eliseo Finance (détenue par Blackstone et Ivanhoe Cambridge, filiale immobilière de la Caisse des dépôts du Québec) a franchi en hausse les seuils de 5%, 10%, 15% et 20% pour détenir 22,98% du capital et des droits de vote de cette foncière qui détient un patrimoine de 11 milliards d’euros, situé à 88% en Ile-de-France.

Les membres du concert sont devenus propriétaires en vertu d’un jugement rendu par un tribunal luxembourgeois. Ce jugement porte sur la réalisation d’un nantissement garantissant des prêts consentis par un groupe d’établissements aux sociétés espagnoles Alteco Gestion y Promocion de Marcas, S.L et Mag-Import, SL, dans lesquels Eliseo Finance détenait une participation.

Pour les six prochains mois, le concert envisage d’acquérir d’autres actions ou des participations dans des prêts (garantis par des actions Gecina). Toutefois, le concert n’a pas pour projet d’accroître sa participation au-delà du seuil de l’offre publique obligatoire, ni de prendre le contrôle de Gecina. Par exception, si la société Metrovacesa envisageait de céder sa participation dans Gecina (représentant près de 27% du capital), le concert examinerait la possibilité de se porter acquéreur de tout ou partie de cette participation…

Coca-Cola

Coca-Cola prend 10% de Green Mountain Coffee Roadsters (GMCR). A l’issue de la clôture, le numéro un mondial des sodas a annoncé la signature d’un partenariat stratégique avec le spécialiste de la torréfaction et de la vente de cafés (Van Houtte, Timothy’s, Tully’s…), qui commercialise également les machines et dosettes Keurig. Dans ce cadre, Coca-Cola souscrira à l’émission d’actions nouvelles pour un montant de 1,25 milliard de dollars, soit une participation de 10%. Ces actions seront émises au prix unitaire de 74,98 dollars, correspondant à la moyenne pondérée des cours sur les 50 dernières séances. L’investissement devrait être finalisé en mars prochain. Pour cet accord, BofA Merrill Lynch est intervenu en tant que conseil financier de GMCR et Baker & McKenzie en tant que conseil juridique. Dans les échanges hors marché sur le Nasdaq, GMCR s’envolait de 42,7%, à 114,4 dollars.

Devoteam

La famille de Bentzmann frôle les 30% dans Devoteam. Stanislas et Godefroy de Bentzmann (et leurs enfants) ont franchi en hausse le seuil de 25% pour détenir de concert 28,49% du capital et 33,26% des droits de vote du groupe de conseil en technologies de l’information. Ce franchissement de seuil résulte de l’annulation des actions rachetées dans le cadre de l’OPRA au prix unitaire de 13,50 €.

A noter que les déclarants ont précisé détenir de concert, à ce jour, 80 000 bons de souscription de parts de créateurs d’entreprise (BSPCE), potentiellement exerçables à compter du 13 mai 2014 et jusqu’au 12 mai 2016, chaque bon donnant droit, par exercice au prix de 12 € par action, à une action nouvelle Devoteam.

La famille de Bentzmann envisage, le cas échéant, d’accroître sa participation, en fonction des conditions et des opportunités de marché, sans s’interdire de réduire cette participation dans le cadre de la gestion de cette participation. Mais, en tout état de cause, elle n’envisage pas de prendre le contrôle de Devoteam.

A 1/2 heure de la clôture, l’action gagne 5,7%, à 14,80 euros, soit une hausse de 45,8% en six mois. Société Générale a renouvelé sa recommandation d’achat et relevé son objectif de cours de 12,4 à 18,8 euros afin de refléter le succès de la récente OPRA.

Tour Eiffel

Chuc Hoang se renforce dans le capital de Tour Eiffel. A la date du 10 janvier 2014, le concert formé par M. Chuc Hoang et les sociétés Compagnie MI 29, Eurobail et Foncière Wilson qu’il contrôle détiennent ensemble 29,13% du capital et des droits de vote de Tour Eiffel. Compagnie MI 29 envisage de poursuivre ses achats, mais n’a pas l’intention d’acquérir le contrôle de cette société foncière. Elle a demandé à ce que son groupe soit représenté par deux administrateurs. Elle demandera aussi au futur conseil d’administration de ramener les coûts d’exploitation de la société, et en particulier les salaires et frais de la direction générale, à un niveau compatible avec la taille du patrimoine, ses pertes financières importantes et les normes du secteur et de faire procéder à un audit sur la gestion au cours des 3 dernières années.

Telecom Italia

Hutchison Whampoa pourrait acquérir 10% de Telecom Italia. Selon le quotidien La Repubblica, ce conglomérat de Hong-Kong, présent dans les télécommunications, est actuellement en discussion en vue de rapprocher sa filiale de téléphonie mobile dans la péninsule et l’ancien monopole. « La société ne peut pas faire de commentaire  dans la mesure où les contacts sont à un stade préliminaire », a déclaré en substance Telecom Italia, précisant toutefois que cette question serait débattue lors du conseil d’administration du 11 avril prochain. En attendant, Telecom Italia perd 2,5%, à 0,57 euro, en baisse de 16,8% depuis le début de l’année.

Nuance

Carl Icahn s’invite chez Nuance Communications. L’homme d’affaires et activiste américain multiplie les fronts. Après avoir déposé une contre-offre sur Dell, il a annoncé avoir pris une participation de 9,3% dans le capital du groupe de Burlington (Massachusetts), célèbre pour ses logiciels de reconnaissance vocale, sans préciser ses intentions pour la suite. En tout état de cause, le capital de Nuance est très éclaté entre les dirigeants et administrateurs, Warburg Pincus Private Equity, T. Rowe Price Group et Fidelity. Sur le Nasdaq, après avoir été boudé, la valeur gagne subitement 5,7%, à 21,33 dollars, portant sa capitalisation à 6,7 milliards de dollars.

Ziggo

Liberty Global prend 12,65% de Ziggo. Le câblo-opérateur américain, contrôlé par le milliardaire John Malone, poursuit son offensive dans le câble européen, en prenant une participation de 12,65% dans le capital du néerlandais Ziggo pour 632,5 millions d’euros. Liberty a racheté les titres auprès de Barclays Capital Securities au prix de 25 euros par action. De là, à penser que cette entrée préfigure une OPA en bonne due et forme, il n’y a qu’un pas que les marchés ont franchi allègrement. A mi-séance, à la Bourse d’Amsterdam, l’action Ziggo bondissait de 12,9%, à 27,43 euros.