Grande distribution : « Nous ne vendrons jamais Auchan »

Grande distribution : « Nous ne vendrons jamais Auchan », affirme la famille Mulliez. A la suite d’un article du journal Le Monde qui évoquait de potentielles discussions en vue d’un rapprochement avec Carrefour, le fondateur du groupe Gérard Mulliez a d’abord réagi. « Il n’est pas question de discuter et d’échanger pour se rapprocher de quiconque, encore moins de vendre Auchan ou de réaliser je ne sais quelle opération financière avec un concurrent ». Puis Barthélémy Guislain, président de l’Association Familiale Mulliez (AFM), s’est voulu plus nuancé dans les colonnes de La Voix du Nord. « Nous veillons au respect des fondateurs, entrepreneurs historiques de nos entreprises, et en même temps à l’intérêt collectif des collaborateurs, des entreprises et de la famille actionnaire. Dans ce sens la famille revendique le soutien aux projets des entreprises, porteurs de sens, de performance et des valeurs auxquelles nous sommes attachés ». Et d’ajouter : « Nous pensons que le futur se construit par les échanges, l’ouverture aux autres et potentiellement par des partenariats portés par nos entreprises autonomes. Nous pouvons discuter d’alliances ou de partenariats, nous l’avons toujours fait, mais une chose est certaine : nous ne vendrons jamais Auchan ! ».

Eutelsat Communications très recherchée sur Euronext Paris

Eutelsat Communications très recherchée sur Euronext Paris. A 13 heures, l’action de l’opérateur de satellites s’envole de 13,7%, à 11,76 €, soit un gain de 18,2% sur cinq séances glissantes. Dans un communiqué laconique, Eutelsat Communications confirme que la proposition reçue de Monsieur Patrick Drahi [président et fondateur du groupe de télécommunications Altice] – et rejetée à l’unanimité par les organes de gouvernance compétents de la société – évalue Eutelsat à 12,10 € par action, tout dividende attaché.

Eutelsat Communications repousse une proposition de Patrick Drahi

Eutelsat Communications repousse une proposition de Patrick Drahi, président et fondateur du groupe de télécommunications Altice. À la suite des récentes rumeurs de marché, l’opérateur de satellites confirme, dans un court communiqué, avoir reçu une proposition non sollicitée, préliminaire et non contraignante, de Patrick Drahi concernant une transaction potentielle sur l’ensemble du capital de la société. Les organes de gouvernance compétents d’Eutelsat Communications ont décidé à l’unanimité de ne pas engager de discussions sur la base des termes de cette proposition, est-il précisé. L’action Eutelsat termine à 10,35 €, en hausse de 1,2%, portant sa capitalisation boursière à 2.386 millions d’euros.

Entain très recherchée à la Bourse de Londres

Entain très recherchée à la Bourse de Londres. L’action de la société britannique de paris sportifs et de jeux d’argent s’adjuge 5,8%, à 2 393 pence, après avoir déjà gagné 18,5% la veille, ce qui porte son avance à 112% depuis le début de l’année. Après avoir repoussé en janvier dernier une offre de rachat de MGM Resorts, son partenaire sur le marché américain, Entain a reçu une nouvelle proposition, incluant une combinaison d’actions et d’espèces, émanant du groupe américain DraftKings, pour un montant total de 22,4 milliards de dollars. « Il ne peut y avoir aucune certitude qu’une offre sera faite », rappelle toutefois Entain, tout en précisant que, conformément à la législation, DraftKings doit préciser ses intentions au plus tard le 19 octobre 2021.

Sopra Steria dément un intérêt pour Atos

Sopra Steria dément un intérêt pour Atos. À la suite de rumeurs de presse parues le 20 septembre 2021, Sopra Steria précise qu’aucune analyse et a fortiori aucune démarche n’a été engagée en ce qui concerne le Groupe Atos. « Bien évidemment, Sopra Steria est en permanence attentif à l’évolution du secteur et aux opportunités susceptibles de se présenter, explique la société. La stratégie de Sopra Steria s’articule autour d’un projet indépendant et créateur de valeur durable pour ses parties prenantes ». Et d’ajouter : Sopra Steria « recherche un haut niveau de valeur ajoutée en s’appuyant sur des activités de conseil et de software puissantes ainsi que sur une double expertise technologie / métiers. Dans le domaine de la gestion d’infrastructures informatiques, le Groupe a minimisé ses activités d’hébergement pour se concentrer sur la transition vers le cloud ».

Zooplus confirme les discussions avec EQT et KKR en vue d’une éventuelle surenchère

Zooplus confirme les discussions avec EQT et KKR en vue d’une éventuelle surenchère. La société allemande spécialisée dans la vente en ligne de produits pour animaux est particulièrement courtisée. A la suite de l’offre du fonds américain Hellman & Friedman au prix de 390 € par action, soit un montant total de 2,8 milliards d’euros, les sociétés d’investissement EQT et KKR ont approché la direction de Zooplus. « Les deux parties ont approché l’entreprise avec une proposition qualifiée et crédible d’un point de vue financier et stratégique et ont donc accès au même niveau d’information », a confirmé Zooplus. Néanmoins, « à l’heure actuelle, il n’y a aucune certitude que les discussions aboutissent à terme à une offre publique d’achat par l’une ou l’autre de ces parties », tempère la société qui informera le marché des progrès réalisés conformément aux exigences légales. Au vu du cours actuel de Zooplus (438,80 €), en hausse de 157,9% depuis le début de l’année, le marché croit sans aucun doute à une surenchère.

Europcar Mobility Group toujours très entourée sur Euronext Paris

Europcar Mobility Group toujours très entourée sur Euronext Paris. L’action du leader européen de la location de véhicules gagne 3,7%, à 0,487 €, portant son avance à 58,9% depuis le début de l’année. En réponse à des rumeurs de marché, Europcar Mobility Group confirme ê »tre en discussions avancées avec un consortium composé de Volkswagen Group, Attestor Limited et Pon Holdings B.V. pour une opération sur son capital sous forme d’une éventuelle offre publique d’achat à un prix de l’ordre de 50 centimes d’euros par action ».  Et d’ajouter : « Il n’y a aucune certitude quant à l’issue de ces discussions et la société tiendra le marché informé rapidement ».

L’Autorité de la concurrence sanctionne Google à hauteur de 500 millions d’euros

L’Autorité de la concurrence sanctionne Google à hauteur de 500 millions d’euros pour le non-respect de plusieurs injonctions prononcées à son encontre en avril 2020. Dans une décision rendue publique ce jour, l’Autorité inflige à Google une sanction de 500 millions d’euros pour avoir méconnu plusieurs injonctions prononcées dans le cadre de sa décision de mesures conservatoires d’avril 2020 (décision n° 20-MC-01 du 9 avril 2020 relative à des demandes de mesures conservatoires présentées par le Syndicat des éditeurs de la presse magazine, l’Alliance de la presse d’information générale e.a. et l’Agence France-Presse).

L’Autorité ordonne, par ailleurs, à Google de présenter une offre de rémunération pour les utilisations actuelles de leurs contenus protégés aux éditeurs et agences de presse ayant saisi l’Autorité et de leur communiquer les informations nécessaires à l’évaluation d’une telle offre, sous peine de se voir infliger des astreintes pouvant atteindre 900 000 euros par jour de retard, si Google n’y a pas procédé dans un délai de deux mois.

Un actionnaire sanctionné pour avoir manqué à ses obligations déclaratives dans le cadre d’une OPA

Un actionnaire sanctionné pour avoir manqué à ses obligations déclaratives dans le cadre d’une OPA. Dans sa décision du 17 juin 2021, la Commission des sanctions de l’AMF a infligé à la société Consellior SAS une sanction de 80 000 euros pour avoir tardé à déclarer des cessions de titres de la société Baccarat, qui faisait alors l’objet d’une offre publique d’acquisition, ainsi que pour avoir tardé à déclarer un changement d’intention quant à l’apport de ses titres à l’offre en cours.

La Commission a d’abord retenu que, le 3 janvier 2019, Consellior SAS avait cédé 12 005 titres de la société Baccarat, qui faisait alors l’objet d’une OPA, ce qu’elle n’avait déclaré que le 11 janvier 2019 soit cinq jours ouvrés plus tard, manquant de ce fait à l’obligation de déclarer de telles interventions au plus tard le jour de négociation suivant, sans que sa bonne foi ne soit de nature à influencer la caractérisation du manquement.

La Commission a ensuite estimé que compte tenu du niveau de sa participation dans la société Baccarat en janvier 2019, Consellior SAS aurait dû déclarer son intention au regard de l’offre en cours. A cet égard, la Commission a rappelé qu’en cas de changement d’intention, une déclaration doit intervenir « sans délai », c’est-à-dire avant même la mise en œuvre de la décision d’apporter ou de ne pas apporter les titres concernés à l’offre et indiqué que cette déclaration doit obéir au formalisme prévu par l’AMF.

En l’espèce, la Commission a relevé que Consellior SAS avait cédé sur le marché la quasi-totalité des titres Baccarat qu’elle détenait, ce qui, au regard du choix exprimé par l’initiateur de l’offre dans la note d’information, s’apparentait à des apports à l’OPA. Or ces cessions n’avaient pas été précédées d’une déclaration de changement d’intention, alors même que fin 2018, la mise en cause avait déclaré qu’elle entendait poursuivre ses acquisitions de titres Baccarat, qu’elle n’avait pas pris de décision quant à leur apport à l’offre et souligné que, selon elle, l’offre ne reflétait pas la valeur de l’entreprise.

La Commission a ajouté que cette absence de déclaration a privé les autres investisseurs d’une information importante alors que Consellior SAS était le principal actionnaire minoritaire de Baccarat au moment des faits, et avait publiquement exprimé son insatisfaction quant aux termes de l’offre, de sorte que son intention d’apporter ou non ses titres à l’offre revêtait nécessairement un intérêt pour le marché.

Cette décision peut faire l’objet d’un recours.


L’AMF communique au sujet de Scor

L’AMF communique au sujet de Scor. Le Parquet National Financier (PNF) a sollicité l’avis de l’AMF sur une possible manipulation de cours résultant du rachat par SCOR entre le 25 octobre et le 10 décembre 2018 de ses propres actions.  L’AMF a examiné les conditions de ces rachats d’actions et leur impact sur le cours du titre ; après délibération de son Collège, l’AMF a indiqué ce jour au PNF que les éléments dont elle dispose ne permettent pas d’étayer des allégations de manipulation de cours.

Solutions 30 : vers un retrait de la cote ?

Solutions 30 : vers un retrait de la cote ? Lors du comité d’audit qui s’est tenu le 20 mai 2021, EY, réviseur d’entreprise de Solutions 30, a informé la société ne pas être en mesure de formuler une opinion sur ses comptes annuels 2020, sans toutefois remettre son rapport définitif qui intègre le fondement de cette impossibilité d’exprimer une opinion. Le conseil de surveillance a pris acte de la position d’EY et confirmé les principaux agrégats financiers 2020, déjà communiqués le 28 avril 2021 et qui restent inchangés : un chiffre d’affaires 2020 de 819,3 M€, en croissance de 18% ; un Ebitda de 106,5 M€ ; un EBIT ajusté de 60,9 M€ ; un excédent net de trésorerie de 59,2 M€.

Le résultat net part du groupe, spécialisé dans l’installation de la fibre et des compteurs Linky, s’établit à 34,5 M€, après intégration d’une correction proposée par l’entreprise et portant sur la comptabilisation d’une charge d’impôt supplémentaire de 2,4 M€. Au premier trimestre 2021, le chiffres d’affaires est en croissance de 19% et s’élève à 225,2 millions d’euros.

Face aux éventuelles conséquences de cette absence d’opinion, Solutions 30 a décidé de saisir le Président du Tribunal de commerce de Bobigny aux fins de solliciter la désignation d’un conciliateur pour l’assister et ainsi, en anticipation, apporter toutes réponses ou solutions permettant de s’assurer du soutien de ses partenaires. En parallèle, Solutions 30 a engagé un processus de sélection de banquiers conseils afin d’activer la recherche d’actionnaire(s) de référence. Le projet, que la société n’entend pas commenter en dehors de ses obligations légales, pourrait aller jusqu’à un retrait de cote.

Malgré l’absence de rapport financier annuel et de calendrier précis de sa publication, la société a demandé à Euronext Paris de procéder à la reprise de cotation de son titre à compter du lundi 24 mai, à l’ouverture de la séance.

Solutions 30 : l’Autorité des marchés financiers demande des éclaircissements

Solutions 30 : l’Autorité des marchés financiers demande des éclaircissements. L’AMF a constaté, en lien avec la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF), autorité compétente au Luxembourg, que la société Solutions 30 SE, société luxembourgeoise cotée sur le marché réglementé d’Euronext Paris, n’a pas publié son rapport financier annuel, comprenant le rapport d’audit signé par ses commissaires aux comptes sur les états financiers, dans les quatre mois suivant la fin de son dernier exercice, comme l’impose la réglementation en vigueur.

En vue d’assurer une bonne information du marché et conformément au règlement européen sur les abus de marché, l’AMF précise avoir demandé dès le 7 mai 2021 à Solutions 30 SE de publier sans délai un communiqué, établi avec l’accord de ses commissaires aux comptes, informant le marché du calendrier envisagé pour la remise du rapport d’audit sur ses comptes au 31 décembre 2020 ainsi que de la nature et l’étendue des travaux restant à accomplir. En l’absence de publication des éléments demandés, l’AMF a réitéré auprès de cet émetteur, le 17 mai 2021, sa demande de publication sans délai d’un communiqué apportant au marché les informations précitées.

Natixis : le prix de l’OPA de BPCE reste fixé à 4 €

Natixis : le prix de l’OPA de BPCE reste fixé à 4 €. A la suite de rumeurs de marché évoquant de manière erronée une éventuelle augmentation du prix de l’offre publique d’achat simplifiée sur les actions Natixis, BPCE confirme que l’offre interviendra au prix ferme et définitif de 4 euros par action (coupon détaché).

KPN a rejeté deux propositions de rachat non sollicitées

KPN a rejeté deux propositions de rachat non sollicitées. L’opérateur néerlandais de télécommunications a annoncé dimanche avoir rejeté récemment deux offres de rachat « non sollicitées », l’une émanant d’un consortium incluant les sociétés de capital-investissement EQT et Stonepeak Infrastructure Partners et l’autre émanant de la société d’investissement américaine KKR. « Les conseils de KPN ont conclu que les deux approches n’apportaient pas une valeur ajoutée concrète et importante à la stratégie de croissance récemment actualisée de KPN », a déclaré l’opérateur dans un communiqué.

Lagardère confirme les discussions en cours en vue de l’abandon de la commandite

Lagardère confirme les discussions en cours en vue de l’abandon de la commandite. À la suite de récentes rumeurs parues dans la presse le samedi 24 avril 2021, Lagardère SCA confirme qu’elle étudie actuellement un projet de transformation en société anonyme, au sujet duquel des discussions sont en cours entre elle et ses principaux actionnaires. Il n’y a pas de certitude quant à l’aboutissement des discussions en cours, prévient toutefois la société. Lagardère SCA ne commentera pas d’avantage et communiquera en temps voulu conformément à la règlementation en vigueur.

Toshiba n’est pas intéressé par la proposition de CVC Capital Partners

Toshiba n’est pas intéressé par la proposition de CVC Capital Partners. Néanmoins, le conglomérat japonais (systèmes industriels, semi-conducteurs, produits numériques et de stockage, etc.) se dit ouvert à des propositions, y compris concernant un éventuel retrait de la société de la Bourse de Tokyo. « Bien que le conseil d’administration reconnaisse qu’il existe différents obstacles à la privatisation de la société, nous examinerons et évaluerons sérieusement une offre d’acquisition réelle et concrète ».

Credito Valtellinese (Creval) : le prix de l’OPA n’est pas encore suffisant

Credito Valtellinese (Creval) : le prix de l’OPA n’est pas encore suffisant. Le conseil d’administration de la banque italienne, réaffirmant que l’intégration entre Creval et le groupe CAI peut générer des bénéfices pour les parties prenantes, note que l’augmentation de la contrepartie à 12,20 € (dividende attaché) ne reconnaît pas encore de manière adéquate la valeur de la banque et, par conséquent, ne suffit pas à modifier les considérations et évaluations antérieures faites par le conseil d’administration.

Pour rappel, Crédit Agricole Italia, filiale à 75,6% de Crédit Agricole, a décidé d’améliorer les termes de son offre sur la banque italienne. Désormais, Crédit Agricole Italia propose d’acquérir chaque action au prix de 12,20 € contre 10,50 € initialement, soit une augmentation de 16,2%. Et si Crédit Agricole Italia obtient plus de 90% du capital social à l’issue de l’offre, les actionnaires qui auront apporté leurs titres obtiendront un bonus de 0,30 €, soit au total 12,50 € par action. Ce prix fait maintenant apparaître une prime de 41% à 44,5% (avec le bonus de 0,30 €) par rapport au dernier cours de Credito Valtellinese, à la date du 20 novembre 2020, et une prime de 65% à 69,1% par rapport à la moyenne des cours sur les 3 derniers mois avant cette date.

Toshiba va étudier une offre de rachat

Toshiba va étudier une offre de rachat. « L’édition du matin du Nihon Keizai Shimbun a rapporté que CVC Capital Partners, une société de capital-investissement, avait fait une proposition d’acquisition à Toshiba », explique le fabricant japonais de matériel électronique et informatique dans un communiqué laconique. « Toshiba a reçu une proposition préliminaire hier, et demandera des éclaircissements supplémentaires et l’examinera attentivement. La société fera une nouvelle annonce en temps voulu ».

Dolce & Gabbana ne discute pas d’un éventuel rapprochement avec Kering

Dolce & Gabbana ne discute pas d’un éventuel rapprochement avec Kering, a déclaré l’administrateur délégué du groupe de mode italien dans une interview publiée dans la presse, mardi 6 avril 2021, comme le rapporte l’agence Reuters. « Je peux absolument le démentir », a dit Alfonso Dolce, interrogé sur un mariage avec le propriétaire de Gucci. Il n’a toutefois pas exclu que son groupe participe à un « projet italien plus large » rassemblant plusieurs marques.

Suez dénonce la position de l’AMF favorable à Veolia

Suez dénonce la position de l’AMF favorable à Veolia. Par un communiqué du 2 avril, l’Autorité des marchés financiers exprime une prise de position incompréhensible et favorisant une nouvelle fois Veolia, explique Suez dans un communiqué. « Cette prise de position intervient au terme d’un processus décisionnel inacceptable car ne respectant pas les droits les plus élémentaires de Suez et de ses parties prenantes. Elle repose sur une analyse gravement erronée de la situation et s’inscrit de surcroît en totale contradiction avec la Loi Florange qui autorise la mise en œuvre de mesures de défense conformes à l’intérêt social contre une offre publique hostile. Suez respecte strictement les dispositions légales en vigueur. Suez fera naturellement valoir tous ses droits ».

La réponse de Suez porte atteinte aux règles applicables aux offres publiques, selon l’AMF

La réponse de Suez porte atteinte aux règles applicables aux offres publiques, selon l’AMF. L’Autorité des marchés financiers a été saisie par Veolia d’un projet d’offre publique visant les actions Suez, libellé à 18 € par action, pour lequel Suez doit déposer auprès de l’Autorité un projet de note en réponse, afin que cette dernière puisse statuer sur le projet déposé. Dans ce cadre, l’Autorité a examiné le communiqué intitulé « Suez propose une solution négociée à Veolia soutenue par une offre ferme Ardian-GIP » diffusé par Suez le 21 mars 2021 ainsi que le communiqué d’Ardian du même jour intitulé « Ardian et GIP ont remis une offre ferme visant à soutenir la création d’un nouveau Suez dans le cadre d’une solution négociée ».

L’Autorité note que ces communiqués du 21 mars 2021 font référence à une offre ferme du consortium Ardian-GIP et mettent en avant, sans réelles précisions sur le périmètre des actifs concernés, une valorisation de 20 € par action qui ne correspond pas, en réalité, à un prix ou une valeur que les actionnaires de Suez seraient en mesure de recevoir ; qu’une telle information diffusée, alors que Suez est en période d’offre, ne contribue pas à la bonne information des investisseurs.

Dans ce contexte, l’Autorité des marchés financiers relève :

― que, d’une part, la « solution négociée avec le consortium » Ardian-GIP soutenue par le conseil d’administration de Suez, pour laquelle le consortium a remis une « offre ferme », couvre des actifs représentant plus de la moitié du chiffre d’affaires actuel du groupe Suez et comprend notamment les actifs « Suez Eau France » ; que, d’autre part, le consortium indique qu’il « pourrait considérer le dépôt d’une offre publique sur l’intégralité du capital de Suez » au prix de 20 € par action Suez, dans l’hypothèse où Veolia renoncerait à son offre publique actuelle, sous certaines réserves dont « une due diligence sur le reste du groupe » ; qu’il en résulte que le consortium se place de fait, avec l’appui de la société visée par l’offre, qui lui a octroyé un engagement d’exclusivité, dans une situation de compétition avec la société Veolia, initiatrice d’une offre publique visant les actions Suez ; qu’enfin Suez a modifié le dispositif d’inaliénabilité de la fondation, ce qui a pour effet de permettre les cessions précitées au profit du consortium Ardian-GIP ;

― qu’en outre – quand bien même la fondation pourrait être désactivée si un accord est trouvé avec le conseil d’administration de Suez avant le 20 avril 2021, ou automatiquement avant le 5 mai 2021 si une offre est stipulée à un prix au moins égal à 22,50 € par action Suez – de telles conditions posées par Suez ne sont susceptibles de permettre la désactivation de la fondation que dans des cas limitatifs et contraints, imposant en particulier à Veolia soit d’adhérer au schéma promu conjointement par Suez et le consortium Ardian-GIP, lequel prévoit, outre le relèvement du prix de l’offre de Veolia, un transfert significatif d’actifs au profit du consortium, dans le cadre d’un projet de fait concurrent, soit de déposer une offre publique au prix minimum de 22,50 € par action arrêté par le conseil d’administration de Suez avant que l’expert indépendant mandaté n’ait remis son rapport.

La recherche d’une solution négociée entre les parties est tout à fait légitime mais elle doit respecter les principes de transparence et d’intégrité du marché, de loyauté dans les transactions et la compétition, ainsi que du libre jeu des offres et de leurs surenchères. L’AMF considère au regard de ce qui précède que les modifications que la société Suez a apportées au dispositif de la fondation de droit néerlandais, combinées au soutien à la proposition du consortium Ardian-GIP négociée par le conseil d’administration, portent atteinte à ces règles et principes directeurs que l’AMF a pour mission de faire respecter.

Credito Valtellinese (Creval) rejette l’offre du Crédit Agricole

Credito Valtellinese (Creval) rejette l’offre du Crédit Agricole. Après avoir examiné l’offre de Crédit Agricole Italia, filiale à 75,6% de Crédit Agricole, au prix de 10,50 € par action, le conseil d’administration de Creval a estimé que cette proposition n’était pas équitable d’un point de vue financier. Pour rappel, avec cette acquisition, Crédit Agricole Italia vise à consolider son positionnement concurrentiel en tant que 6e banque de proximité sur le marché italien en termes de collecte et devenir la 7e banque italienne par le total des actifs et le nombre de clients, avec une part de marché combinée portée à environ 5% au niveau national (sur la base du nombre d’agences). Le marché s’attend à un relèvement de prix, si l’on en juge par le cours de l’action qui dépasse désormais 12 €.

Filae : Trudaine Participations gagne en justice

Filae : Trudaine Participations gagne en justice. Ce holding, filiale de Geneanet et premier actionnaire de Filae, obtient en justice l’interdiction pour Filae de céder son activité filae.com sans avoir consulté au préalable ses actionnaires réunis en assemblée générale extraordinaire (AGE) et la désignation en justice de la SCP Hunsinger en qualité de mandataire ad hoc chargé de convoquer cette AGE.

Aux termes d’une ordonnance rendue le 4 mars 2021 sur requête de Trudaine Participations, le Président du Tribunal de Commerce de Paris a constaté (i) le risque réel et sérieux de voir la société Filae vidée de sa substance par la cession de son seul actif, le site filae.com, au profit de la société MyHeritage, (ii) dans cette hypothèse, la contrariété des statuts avec la situation prévisionnelle de Filae, coquille désormais privée de toutes activités opérationnelles, (iii) le risque de priver les actionnaires de Filae de leur droit à délibérer sur l’avenir de Filae, dans le respect de l’intérêt social et des statuts de Filae et (iv)l’urgence de la situation de Filae.

En conséquence, le Président du Tribunal de Commerce de Paris a :

  • interdit au Conseil d’administration de Filae ou à son PDG de régulariser tous documents relatifs à la cession de l’activité filae.com avant la consultation des actionnaires réunis en AGE;
  • désigné la SCP Hunsinger, prise en la personne de Maître Florent Hunsinger, en qualité de mandataire chargé de convoquer une AGE aux fins de soumettre le principe de la cession de l’activité filae.com à l’approbation des actionnaires de Filae.

Trudaine Participations prend acte de la convocation par le mandataire ad hoc d’une AGE le 16 avril 2021 (avis de réunion publié au BALO le 12 mars 2021) et se réjouit de cette décision qui aura pour effet de permettre à tous les actionnaires de Filae de se prononcer sur la cession de l’activité filae.com.

Pour rappel, Trudaine Participations s’oppose au projet du conseil d’administration de Filae de vider la société de sa substance en cédant l’activité filae.com et a déposé le 9 février 2021 un projet d’offre publique d’achat portant sur les actions et les obligations convertibles émises par Filae. Les termes et conditions du projet d’OPA restent soumis à la décision de conformité de l’Autorité des Marchés Financiers.

Le conseil d’administration de Suez juge que le projet industriel et l’offre à 18 € de Veolia ne sont pas acceptables

Le conseil d’administration de Suez juge que le projet industriel et l’offre à 18 € de Veolia ne sont pas acceptables. Après s’être réuni à plusieurs reprises au cours des mois de janvier et février pour étudier les caractéristiques du projet d’offre de Veolia tel que proposé à ce jour, le conseil d’administration de Suez a décidé à l’unanimité, lors de sa réunion du 24 février 2021, que les conditions n’étaient pas réunies pour accueillir favorablement un tel projet. Voici les arguments développés par Suez.

L’intérêt social de Suez n’est pas préservé dans une opération qui implique son démantèlement. L’opération projetée par Veolia remet en cause le plan Suez 2030 et impacterait négativement la valeur du Groupe. La course à la taille n’apporte pas de bénéfice déterminant dans les métiers des services essentiels. Elle ne conforte ni le développement technologique, ni la qualité de service, ni l’agilité qui sont aujourd’hui les points forts du Groupe Suez, leader mondial au service des enjeux majeurs de la transition écologique.

Les résultats 2020 de la société confirment que le prix de l’action Suez proposé par Veolia et payable au plus tôt en mai 2022 n’est pas satisfaisant :

• La valeur intrinsèque de Suez reste bien supérieure au prix proposé comme le démontrent les résultats 2020 du groupe Suez publiés ce jour et la trajectoire financière améliorée annoncée pour 2021 : la croissance du chiffre d’affaires, l’amélioration de la profitabilité et de la trésorerie permettront d’augmenter les dividendes et de procéder à des distributions exceptionnelles. Les progrès dans la mise en œuvre du plan stratégique Suez 2030 mettent en lumière le potentiel de repositionnement dans les zones de croissance les plus prometteuses de cette décennie.

• L’environnement économique et financier s’est significativement amélioré depuis l’acquisition par Veolia de la participation d’Engie dans Suez ; depuis le 4 octobre, le CAC 40 s’est ainsi apprécié de près de 20%.

• Le prix proposé de 18 € par action (coupon attaché) caractérise un traitement inéquitable des actionnaires minoritaires de Suez par rapport à Engie ; Engie a pu céder ses titres Suez au prix de 18 € par action le 6 octobre 2020 alors que (i) les actionnaires minoritaires de Suez ne bénéficieraient, le cas échéant, d’un tel prix qu’en mai 2022 au plus tôt et (ii) l’offre de Veolia reste soumise à un risque d’exécution significatif lié à l’obtention des autorisations réglementaires.

• À cet égard et au regard de l’amélioration des perspectives liées à la mise en œuvre du plan stratégique Suez 2030, les cours de référence ainsi que les autres éléments de valorisation retenus par Veolia dans son projet de note d’information sont dépassés et incorrects. Le prix proposé par Veolia fait par ailleurs apparaître une prime de seulement 13,1% par rapport au cours au 21 février 2020 (pré-covid).

• Enfin, le prix proposé par Veolia de 18 € par action ne prend pas en compte les synergies mises en avant dans le cadre de son offre. 

Le projet de rapprochement entre Veolia et Suez met en jeu l’emploi des salariés du Groupe Suez. Les engagements sociaux de Veolia sont insatisfaisants. Ils ne portent en pratique que sur une période de temps trop courte après la réalisation du projet de Veolia. Ils sont vagues sur un certain nombre d’aspects et, en partie, non engageants. 

L’opération envisagée par Veolia est soumise à des risques d’exécution majeurs pour les clients et les actionnaires. L’opération soulève notamment de sérieux problèmes de concurrence, en ce compris au sein de l’Union Européenne et au Royaume-Uni : 22 autorités de la concurrence doivent se prononcer dans le cadre de ce projet.

La concurrence, garante de la qualité de service et de prix juste, est indispensable pour répondre aux besoins des clients publics et privés qui ont manifesté leur inquiétude. La réalisation de l’opération mettrait en risque la tenue des engagements pris par Suez auprès de ses clients dans les activités de l’eau et du recyclage et de la valorisation des déchets.

D’autres éléments affectent le projet de Veolia et restent irrésolus à ce stade.

• Le projet d’offre de Veolia ne contient pas l’ensemble des informations nécessaires pour permettre aux actionnaires de prendre la décision d’apporter ou non leurs titres à l’offre : Veolia ne fournit notamment aucune précision sur le projet de cession de Suez Eau France à Meridiam et reste vague sur les conditions offertes à Engie (notamment s’agissant du complément de prix).

• Le projet d’offre de Veolia est incompatible avec les dispositions applicables aux offres publiques, notamment en prévoyant, de manière inédite, une durée d’offre de près de treize mois ;

• Le dépôt du projet d’offre de Veolia est intervenu en violation de l’engagement inconditionnel d’amicalité souscrit par Veolia à l’égard de Suez.

Le conseil d’administration réitère son souhait de parvenir à une solution négociée et agréée entre Suez et Veolia. Il prendra toute mesure utile pour s’assurer que Veolia n’impose pas ses propres intérêts lors de l’assemblée générale des actionnaires de Suez. 

Dans le cadre du règlement général de l’AMF, le Conseil a désigné le cabinet Finexsi en qualité d’expert indépendant. A la suite de sa position préliminaire exposée ci-dessus, le Conseil se réunira ultérieurement concernant son avis motivé.

Suez : le CIAM veut révoquer une partie du conseil d’administration

Suez : le CIAM veut révoquer une partie du conseil d’administration. « L’intérêt des actionnaires que vous représentez commande que vous examiniez l’offre de Veolia, de manière objective et de bonne foi », écrit le fonds activiste dans une lettre adressée au conseil d’administration. Et d’ajouter : « en refusant d’examiner l’offre de Veolia malgré la publication par l’AMF de son dépôt, il nous apparaît que votre conseil a franchi une nouvelle étape dans sa regrettable mais récurrente pratique de « bunkerisation » ». Aussi, « nous exercerons la plénitude de nos droits pour que Suez dispose à nouveau d’un conseil qui représente dignement et sereinement les intérêts de ses actionnaires ».

Le président du tribunal de commerce de Nanterre se déclare incompétent pour statuer sur l’OPA de Veolia

Le président du tribunal de commerce de Nanterre se déclare incompétent pour statuer sur l’OPA de Veolia. L’ordonnance du 8 février dernier, rendue sans débat contradictoire et faisant interdiction à Veolia de déposer une offre publique d’achat sur Suez, est annulée. En conséquence, les procédures engagées par Suez devant le tribunal de commerce de Nanterre pour tenter d’empêcher le dépôt par Veolia d’une offre publique et son examen par l’Autorité des Marchés financiers (AMF) prennent fin. Le recours introduit par Suez devant la Cour d’appel de Paris contre l’avis de dépôt de l’AMF n’étant pas suspensif, l’OPA de Veolia suit donc son cours.

Décision de justice favorable à Veolia

Décision de justice favorable à Veolia. La Cour d’appel de Paris confirme la décision de l’Autorité des Marchés financiers du 24 septembre 2020, qui avait considéré que Veolia n’était pas en période de pré-offre à partir du 30 août 2020 comme prétendu par Suez. En conséquence, Veolia pouvait valablement acquérir, le 5 octobre dernier, 29,9% du capital de Suez détenus par Engie. Cette acquisition a ouvert la voie à une OPA sur le reste du capital que Veolia ne détient pas.

Veolia a recouvré ses droits d’actionnaire le 3 février 2021 et a déposé le 8 février une offre publique d’achat sur l’intégralité du capital de Suez pour mener à son terme le rapprochement entre les deux groupes.

Suez : l’offre publique de Veolia est « une manœuvre déloyale », interdite par la justice

Suez : l’offre publique de Veolia est « une manœuvre déloyale », interdite par la justice. Suez a pris connaissance du communiqué de Veolia annonçant son intention de déposer une offre publique, sans l’accord du conseil d’administration de Suez, contrairement à ses engagements d’amicalité. En réponse, Suez indique :

  • Veolia est dans l’impossibilité juridique de déposer une offre publique en raison des engagements qu’ils ont pris. Tout dépôt d’offre serait illégal. Il serait de surcroît inacceptable au plan éthique.
  • L’annonce de Veolia de ce jour constitue une nouvelle irrégularité majeure et un mépris à l’égard de l’Etat qui s’efforce de promouvoir une solution amicale, meilleure pour les actionnaires, les salariés et l’ensemble des parties-prenantes de Suez.
  • Avec cette tentative, Veolia trompe la justice dont la décision rendue le 3 février, relative à l’information-consultation des salariés de Suez, reposait sur son engagement d’amicalité.

Suez indique que le Tribunal de commerce de Nanterre a interdit ce jour à Veolia de déposer son offre publique hostile, annoncée le 7 février, suite à la tentative de Veolia de violer son engagement d’amicalité. Suez réitère sa détermination à promouvoir, par tous les moyens, l’intérêt de ses parties prenantes, actionnaires, salariés et clients.

Pour Suez, Veolia ne peut déposer une offre publique « non amicale »

Pour Suez, Veolia ne peut déposer une offre publique « non amicale ». Le 22 décembre 2020, Veolia a saisi le Tribunal Judiciaire de Nanterre afin de faire juger que son projet ne nécessite pas l’information-consultation préalable des instances représentatives de Suez. Par jugement du 3 février 2021, le Tribunal Judiciaire de Nanterre a fait droit aux demandes de Veolia en contradiction avec les décisions de justice rendues à ce jour concernant le projet de Veolia pour Suez par le Tribunal et la Cour d’Appel de Paris.

Les CSE de Suez interjettent appel de ce jugement afin que la Cour d’appel constate que le projet de Veolia, d’une ampleur inégalée, a des conséquences sur l’ensemble des entités du groupe Suez. A ce titre, la consultation des instances représentatives de personnel de Suez est légitime, déjà confirmée précédemment par 4 décisions de justice.

Dans sa décision, le Tribunal s’est fondé notamment sur l’engagement d’amicalité pris par Veolia : « Veolia dans sa communication au moment de la cession intervenue le 5 octobre 2020, a conditionné le lancement de l’OPA à l’accord favorable préalable du conseil d’administration de Suez sur cette proposition d’offre. Cet engagement de Veolia est rappelé dans ses conclusions à l’audience du 12 janvier 2021. » Veolia n’est donc pas en mesure de déposer une offre, explique Suez.

Pour rappel, Suez a pris acte de l’engagement d’amicalité inconditionnel à l’égard du conseil d’administration de Suez souscrit par Veolia ; sa priorité reste plus que jamais le respect de son intérêt social et de ses salariés, actionnaires et de l’ensemble de ses parties prenantes dans le cadre du plan Suez 2030.

Par ailleurs, les droits de vote de Veolia sont par principe suspendus en application des règlementations européenne et britannique de la concurrence.

Enfin, Suez réitère son souhait d’engager des discussions constructives avec Veolia, sur la base de sa solution soutenue par Ardian-GIP, pour définir un projet respectueux de l’ensemble des parties prenantes et conforme à leurs intérêts respectifs pour permettre le renforcement des deux groupes, sans démantèlement de Suez.

Veolia pleinement confirmé dans ses droits d’actionnaire de Suez

Veolia pleinement confirmé dans ses droits d’actionnaire de Suez. La décision du Tribunal judiciaire de Nanterre de ce jour rend caduques toutes les décisions précédentes relatives à l’information-consultation des salariés de Suez. Elle confirme que Veolia n’a manqué à aucune obligation à l’égard des salariés de Suez, explique le groupe dans un communiqué. En conséquence, Veolia recouvre immédiatement l’ensemble de ses droits d’actionnaire. Veolia reste disponible pour échanger avec les salariés de Suez sur son projet de rapprochement. Veolia confirme sa détermination à mener à son terme la création d’un champion mondial de la transformation écologique.

Vallourec a demandé la suspension de la cotation de ses titres

Vallourec a demandé la suspension de la cotation de ses titres. Le groupe, qui fournit des solutions tubulaires de référence pour les secteurs de l’énergie, annonce aujourd’hui qu’étant donné le risque de rumeurs portant sur des informations privilégiées relatives aux négociations en cours avec ses prêteurs, elle a demandé à Euronext Paris de suspendre la cotation du titre (FR0013506730), de l’obligation convertible (FR0013285046) et des obligations 2024 (FR0012188456), à compter de l’ouverture du marché demain mardi 2 février 2021, en attendant la publication d’un communiqué de presse. Vallourec a également demandé à la Bourse de Luxembourg de suspendre la négociation de ses obligations à échéance 2022 et à échéance 2023 à compter de l’ouverture du marché le mardi 2 février 2021, pour la même raison.

La participation de Veolia dans Suez n’est ni à vendre, ni à échanger

La participation de Veolia dans Suez n’est ni à vendre, ni à échanger. Lors du conseil d’administration réuni lundi 1er février, les administrateurs de Veolia ont réaffirmé à l’unanimité leur refus de céder ou d’échanger, directement ou indirectement, les 29,9% que Veolia possède au capital de Suez et leur détermination à mener à son terme leur projet de rapprochement entre Veolia et Suez. « Toute rumeur faisant état du contraire est trompeuse et ne reflète les intentions ni de Veolia ni d’aucun de ses administrateurs », précise le groupe dans un communiqué. Veolia demeure ouverte à une discussion avec le conseil d’administration de Suez dans le cadre du projet de rapprochement tel que détaillé dans sa communication du 7 janvier dernier.

Atos renonce à DXC Technology

Atos renonce à DXC Technology. Suite à la déclaration publiée par la société le 7 janvier 2021, le conseil d’administration d’Atos a décidé à l’unanimité de ne pas poursuivre une éventuelle transaction avec DXC Technology, comme il est précisé dans un court communiqué. Début janvier 2021, Atos avait confirmé avoir approché DXC Technology en vue d’une transaction amicale potentielle entre les deux groupes afin de créer un leader des services digitaux bénéficiant d’une envergure mondiale, et combinant leurs talents et capacité d’innovation respectives. Sur la base du dernier cours coté à New York, DXC affiche une capitalisation de 6,4 milliards de dollars.

Bourrelier Group confirme son intérêt pour les Chantiers de l’Atlantique

Bourrelier Group confirme son intérêt pour les Chantiers de l’Atlantique. Un article des Echos, paru le 28 janvier 2021, a fait état d’informations selon lesquelles Bourrelier Group se proposerait de prendre une participation au capital des Chantiers de l’Atlantique. Bourrelier Group confirme l’existence d’une démarche en vue d’élaborer une proposition amicale tant envers l’Etat et Naval Group qu’envers les acteurs locaux (collectivités locales et entreprises partenaires des Chantiers de l’Atlantique), dans une logique de partenariat.

Veolia s’opposera à toute cession d’actifs stratégiques de Suez contraire à son projet industriel

Veolia s’opposera à toute cession d’actifs stratégiques de Suez contraire à son projet industriel. Suite aux annonces par la direction de Suez de nouvelles cessions d’actifs dans les prochaines semaines, alors que les discussions avec Veolia n’en sont qu’à un stade préliminaire, Veolia rappelle la liste d’actifs de Suez qu’elle considère comme stratégiques : activités de Suez en Espagne, au Chili, aux États-Unis dans l’eau, ainsi qu’au Royaume-Uni et en Australie dans les déchets. Cette liste a été rendue publique depuis plusieurs semaines.

Veolia considère que la cession de l’un de ces actifs serait expressément contraire au contexte amical dans lequel Suez s’est déclaré prêt à ouvrir un dialogue et serait résolument hostile à son projet industriel, portant ainsi atteinte à l’intérêt social des deux groupes ainsi qu’aux intérêts de tous les actionnaires de Suez, dont Veolia. Veolia s’y opposera donc par tous les moyens de droit.

MGM Resorts International renonce à faire une offre sur Entain

MGM Resorts International renonce à faire une offre sur Entain. Après un examen attentif, MGM a décidé de ne pas soumettre une proposition révisée et ne fera pas d’offre ferme sur la société britannique de paris sportifs et de jeux d’argent, propriétaire des marques Bwin, Coral et Ladbrokes. « MGM s’est engagée à être une société de premier plan dans le domaine des jeux et des divertissements omnicanaux et maintiendra un cadre discipliné tout en évaluant les opportunités stratégiques convaincantes », précise l’opérateur de casinos de Las Vegas.

Pour rappel, MGMRI avait offert 0,6 action nouvelle pour chaque action Entain. Sur la base des cours de clôture du 31 décembre 2020, soit le dernier jour de Bourse avant cette annonce, la proposition de MGMRI représentait une contrepartie de 1.383 pence par action, soit une prime instantanée de 22%. Entain avait estimé que « la proposition sous-évalue considérablement la société et ses perspectives ».

Veolia rappelle dimanche soir que les 29,9% qu’il possède au capital de Suez ne sont pas et ne seront pas à vendre

Veolia rappelle dimanche soir que les 29,9% qu’il possède au capital de Suez ne sont pas et ne seront pas à vendre : ils constituent la première étape de la construction inéluctable et sous contrôle français du champion mondial de la transformation écologique ; ils ne sont pas un élément de stratégie financière, déclare Veolia dans un communiqué. Et d’ajouter : tout projet qui impliquerait directement ou indirectement la cession par Veolia de sa participation au capital de Suez, ou d’autres cessions dénaturant le projet industriel que le Groupe porte, est considéré comme hostile par Veolia. « Je demeure ouvert à la discussion avec le Conseil d’administration de Suez dans le cadre du projet que je leur ai envoyé la semaine dernière », précise Antoine Frérot, PDG de Veolia.

Veolia prend acte de la décision du Tribunal judiciaire de Paris

Veolia prend acte de la décision du Tribunal judiciaire de Paris, statuant en référé, qui s’est déclaré incompétent à statuer. Veolia rappelle que la Cour d’appel de Paris a jugé par son arrêt du 19 novembre 2020 que le délai de consultation des instances représentatives du personnel de Suez était fixé à trois mois. La procédure d’information-consultation des CSE de Suez a débuté le 5 novembre 2020, comme confirmé par le groupe Suez devant plusieurs juridictions. En conséquence, elle s’achève le 5 février 2021 au plus tard et Veolia recouvrera l’ensemble de ses droits à cette même date.

« Il est de la seule compétence de la direction de Suez d’organiser l’information-consultation de ses instances représentatives du personnel, souligne Veolia dans un communiqué. Veolia a fourni à la direction de Suez l’ensemble des informations et documents nécessaires à cette information-consultation ».

Il y a plusieurs semaines, le groupe Veolia a mis à disposition des experts des instances représentatives du personnel de Suez une base documentaire élargie, et un accès individuel, privilégié et sécurisé à des informations qui revêtent en temps normal un caractère confidentiel lié au secret des affaires. « La démarche volontaire de Veolia dépasse les obligations légales d’informations dues aux instances représentatives d’une entreprise tierce, et ce d’autant que Veolia a déjà transmis à Suez depuis la mi-octobre l’ensemble des informations permettant aux instances représentatives du personnel de Suez d’apprécier l’importance de l’opération envisagée et de rendre un avis ».

Le groupe Veolia observe qu’au 15 janvier 2021, ces documents n’ont toujours pas été consultés par les experts des instances représentatives du personnel de Suez.

Veolia rappelle enfin que « les différentes manœuvres dilatoires de Suez et de ses instances représentatives du personnel pour faire obstacle au bon déroulé des procédures d’information-consultation font l’objet actuellement de plusieurs procédures judiciaires, notamment d’une action auprès du Tribunal judiciaire de Nanterre dont la décision est attendue le 3 février et d’un recours devant la Cour de cassation, sur lequel il sera statué le 24 mars ».

Le Tribunal de Paris déboute Veolia de ses demandes concernant la consultation des CSE de Suez

Le Tribunal de Paris déboute Veolia de ses demandes concernant la consultation des CSE de Suez. A la suite de l’ordonnance de référé du 9 octobre 2020 et de l’arrêt de la Cour d’appel du 19 novembre 2020, ayant ordonné la suspension des effets de la cession des actions de Suez détenues par Engie à Veolia, ainsi que de l’OPA projetée, Veolia avait saisi la justice afin de tenter de faire modifier l’arrêt de la Cour d’appel du 19 novembre 2020. Le Président du Tribunal Judiciaire de Paris s’est déclaré incompétent pour examiner les demandes de Veolia. « Il refuse une nouvelle fois de faire droit aux arguments de Veolia, qui veut s’opposer à l’information complète et transparente des instances représentatives du personnel de Suez, très inquiètes du démantèlement de leur Groupe envisagé par Veolia et de ses conséquences majeures pour les salariés », explique Suez dans un communiqué. La consultation des CSE de Suez, suivant les modalités de l’accord de méthode qui organise quatre phases de travail jusqu’au 31 mai 2021, se poursuit donc.

Credito Valtellinese (Creval) examine toutes les options

Credito Valtellinese (Creval) examine toutes les options. Après avoir déjà fait savoir que l’offre de Crédit Agricole n’était ni anticipée, ni acceptée pour l’instant, le conseil d’administration de la banque italienne a déclaré qu’il « continuera à travailler avec l’objectif de poursuivre la création de valeur pour l’ensemble des actionnaires de Creval, sans négliger aucune option stratégique et en mettant l’accent sur les résultats obtenus par la Banque ». Pour rappel, Crédit Agricole Italia, filiale à 75,6% de Crédit Agricole, a décidé de lancer une OPA volontaire au prix de 10,50 € l’action. Ce prix fait apparaître une prime de 21,4% par rapport au dernier cours de Credito Valtellinese, à la date du 20 novembre 2020, et une prime de 42% par rapport à la moyenne des cours sur les 3 derniers mois avant cette date. Avec cette acquisition, Crédit Agricole Italia vise à consolider son positionnement concurrentiel en tant que 6e banque de proximité sur le marché italien en termes de collecte et devenir la 7e banque italienne par le total des actifs et le nombre de clients, avec une part de marché combinée portée à environ 5% au niveau national (sur la base du nombre d’agences).

Le ministre de l’Économie et des Finances n’est pas favorable au rachat de Carrefour

Le ministre de l’Économie et des Finances n’est pas favorable au rachat de Carrefour par le canadien Couche-Tard. « La souveraineté alimentaire passe avant tout. Nous ne sommes pas a priori favorable à cette opération », a déclaré Bruno Le Maire, sur le plateau de C à Vous sur France 5. Rappelant que Carrefour est « le premier employeur privé de France », le locataire de Bercy a souligné « à quel point la sécurité d’approvisionnement est vitale pour nous tous », en rappelant que le décret sur le contrôle des investissements étrangers en France « permet de donner ou non notre accord à des opérations de ce type ».

Publicis Groupe très recherché sur Euronext Paris. L’action du troisième groupe mondial de communication termine la séance du vendredi 8 janvier sur un gain de 2,1%, à 43,68 €, après avoir bondi jusqu’à 8% à mi-séance. A l’origine de ce regain d’intérêt, on trouve un article du site Internet Campaign selon lequel des discussions auraient eu lieu avec une société de capital-investissement basée en Europe en vue d’une éventuelle prise de participation. « Il n’y a aucune discussion en cours », a déclaré en réponse une porte-parole de Publicis.

Suez accuse réception du courrier rendu public par Veolia

Suez accuse réception du courrier rendu public par Veolia. Le conseil d’administration de Suez avait demandé à plusieurs reprises que des précisions lui soient fournies. Le conseil examinera le document reçu. « L’intérêt du projet pour les actionnaires et les autres parties-prenantes, les salariés et les clients, doit s’apprécier au regard des projets alternatifs présentant un potentiel de création de valeur significatif et des modalités d’exécution rapides et maitrisées », est-il précisé dans un bref communiqué. Le conseil sera également attentif à la cohérence avec le plan stratégique Suez 2030 et avec la raison d’être du groupe. Comme exposé par Veolia, une offre engageante de sa part ne peut être déposée actuellement à l’Autorité des marchés financiers, ajoute Suez : « en effet, l’opération proposée a été organisée et structurée par Veolia dans des conditions irrégulières ; elle fait l’objet de procédures judiciaires et a donné lieu à des décisions de justice de suspension ».

DXC Technology : Atos confirme son intérêt

DXC Technology : Atos confirme son intérêt. À la suite des récentes rumeurs de marché concernant une transaction potentielle impliquant Atos, la société confirme avoir approché DXC Technology concernant une transaction amicale potentielle entre les deux groupes afin de créer un leader des services digitaux bénéficiant d’une envergure mondiale, et combinant leurs talents et capacité d’innovation respectives. Dans l’évaluation de cette opportunité, Atos appliquera la discipline financière qu’il a toujours respectée dans sa stratégie d’acquisitions. À ce stade, il n’existe aucune certitude que cette approche débouchera sur un accord ou une transaction. Atos communiquera ultérieurement en tant que de besoin. Sur la base du dernier cours coté à New York (26,45 $), DXC affiche une capitalisation de 6,7 milliards de dollars.

Kering confirme l’ouverture d’une enquête du Parquet National Financier

Kering confirme l’ouverture d’une enquête du Parquet National Financier. À la suite d’un article de presse mis en ligne le 15 décembre 2020 mettant en cause Kering, le Parquet National Financier a confirmé avoir ouvert une enquête préliminaire en février 2019. Cette information n’avait pas été portée à la connaissance de Kering jusqu’à présent, explique la maison mère de Gucci. « Cette enquête apparaît liée aux éventuelles conséquences, pour les sociétés françaises de Kering, d’une procédure ouverte en novembre 2017 à l’encontre de LGI, filiale suisse du Groupe, qui s’est conclue par un accord entre Gucci et l’administration fiscale italienne en mai 2019 », précise le groupe dirigé par François-Henri Pinault. « Kering conteste avec la plus grande fermeté les allégations contenues dans cet article et relayées par d’autres médias. Le groupe apportera sa pleine coopération à l’enquête, en toute clarté et avec sérénité. Kering continuera de communiquer de manière complète et diligente sur ses litiges fiscaux ».

Acheter-Louer.fr : la justice rejette la demande des concertistes

Acheter-Louer.fr : la justice rejette la demande des concertistes. Par ordonnance en date du 16 décembre 2020, statuant sur requête du dirigeant de la société Yeeld SAS agissant tant en son nom personnel que pour le compte d’un groupe de personnes physiques et morales auto-proclamées concertistes, Madame le Président du Tribunal de Commerce d’Evry, statuant en matière de référé, a : Dit, n’y avoir lieu à la nomination d’un mandataire ad hoc ; -Dit n’y avoir lieu aux dommages et intérêts ; Invité les parties à se pourvoir au fond pour toute autre demande ; Condamné la SAS Yeeld et les concertistes à payer chacun à la société Acheter-Louer.fr la somme de 3.000 € au titre de l’article 700 du code de procédure civile et débouté les demanderesses du surplus de leurs demandes, ainsi qu’aux entiers dépens en ce compris les frais de greffe liquidés à la somme de 310,99 € ; Rappelé que l’exécution provisoire est de droit conformément à l’article 489 du code de procédure civile.

Le directoire et le conseil de surveillance d’Acheter-Louer.fr se réuniront dans les prochains jours pour décider des suites à donner à cette tentative des concertistes, rejetée par le Tribunal de commerce d’Evry, dont l’objectif est une prise de contrôle inamicale de la société afin de servir des intérêts personnels. Acheter-Louer.fr rappelle à nouveau qu’elle considère que le cours de son action et sa valorisation induite, constatés sur le marché lors des dernières semaines, revêt un caractère hautement spéculatif décorrélé de ses fondamentaux et des critères habituels de valorisation généralement retenus pour des sociétés de son secteur et de sa taille.

BBVA et Banco Sabadell mettent fin à leur projet de fusion

BBVA et Banco Sabadell mettent fin à leur projet de fusion, dévoilé le 16 novembre. « Le conseil d’administration de Banco Sabadell a décidé de terminer ces discussions, les parties n’étant pas parvenues à un accord sur l’éventuel échange d’actions entre les deux entités », a déclaré la cinquième banque espagnole. BBVA, deuxième groupe bancaire du pays, de son côté, a indiqué sobrement « que les conversations au sujet d’une opération de fusion potentielle avec Banco Sabadell se sont conclues sans qu’un accord ait été obtenu ». Les sociétés avaient initié un processus de due diligence réciproque, habituel dans ce type d’opération, et avaient désigné des conseils extérieurs, tout en précisant qu’il n’existait aucune certitude qu’une opération soit réalisée. A midi, Sabadell chute de 12%, à 0,35 €, BBVA progresse de 2,4%, à 3,86 €.

Orange dément tout projet d’acquisition d’Atos

Orange dément tout projet d’acquisition d’Atos ainsi que son inscription à son prochain conseil d’administration. Comme rappelé le 13 novembre, les projets d’utilisation des 2,2 milliards d’euros environ issus de la décision favorable du Conseil d’Etat au sujet d’un ancien litige fiscal, seront soumis au conseil d’administration d’Orange. Ils seront ensuite mis en œuvre, en visant une attribution juste et équilibrée de ces fonds au bénéfice du développement de l’entreprise, de ses salariés et actionnaires, via notamment une offre réservée au personnel et un engagement sociétal renforcé dans le contexte actuel de crise économique et sanitaire.

Quadient (ex-Neopost) réagit aux rumeurs

Quadient (ex-Neopost) réagit aux rumeurs. À la suite d’articles de presse, Quadient indique qu’il n’est pas actuellement dans ses intentions de céder son activité Customer Experience Management. « Quadient reçoit de temps à autre des marques d’intérêt non sollicitées concernant certaines de ses activités, que nous étudions avec attention, explique la société. Notre politique est cependant de ne pas commenter publiquement ces marques d’intérêt non sollicitées. Quadient reste pleinement engagée à maximiser la création de valeur pour ses actionnaires et poursuit l’exécution de sa stratégie actuelle. Customer Experience Management est au cœur de l’offre software globale de Quadient et un élément clé de sa stratégie ».

Europcar Mobility fait un point sur l’état des discussions avec ses créanciers

Europcar Mobility fait un point sur l’état des discussions avec ses créanciers. A la suite des récentes rumeurs de marché, Europcar Mobility Group confirme qu’il poursuit actuellement ses discussions avec les créanciers de sa dette corporate, sous l’égide du mandataire ad hoc nommé au niveau de la société, en vue de trouver les conditions lui permettant d’accomplir les objectifs annoncés dans son communiqué du 26 octobre 2020, à savoir :

–  réduire significativement le niveau de sa dette corporate, pour revenir aux niveaux de levier corporate net enregistrés après l’introduction en Bourse, ce qui permettrait de bénéficier de plus de souplesse dans un environnement incertain, et

–  lever suffisamment de fonds pour financer le plan de transformation « Connect » et traverser la période d’incertitude liée à la crise sanitaire du Covid-19.

Le marché sera informé dès lors que les discussions en cours auront permis d’aboutir à un accord permettant d’accomplir ces objectifs, conformément à la réglementation applicable.

Suez : « la Cour d’appel confirme en tous points l’ordonnance de référé du 9 octobre 2020 »

Suez : « la Cour d’appel confirme en tous points l’ordonnance de référé du 9 octobre 2020 ». Contrairement à l’information erronée publiée ce jour par Veolia, Suez indique que la Cour d’appel de Paris a confirmé l’ordonnance de référé en tous points, et que l’ensemble des effets de la vente par Engie à Veolia de 29,9% de Suez restent suspendus tant que l’information-consultation des représentants du personnel de Suez n’aura pas été finalisée. En tout état de cause, Veolia restera privée de ses droits de vote à l’issue de cette information consultation jusqu’à la fin de la revue par l’autorité européenne de concurrence (sauf autorisation de cette dernière).

La Cour d’appel confirme aujourd’hui l’ordonnance de référé du 9 octobre 2020 : l’acquisition par Veolia de 29,9% des actions de SUEZ auprès d’Engie intervenue le 5 octobre 2020 engendre des conséquences manifestes sur l’organisation de l’entreprise et les conditions de travail des salariés. En conséquence, la Cour confirme donc le droit fondamental des institutions représentatives du personnel du groupe Suez d’être informées et consultées préalablement à cette acquisition. L’information-consultation n’ayant pas pu être réalisée préalablement au 5 octobre 2020, date de la vente des 29,9% de Suez par Engie à Veolia, la Cour d’appel confirme que les effets de l’acquisition restent ainsi suspendus dans l’attente de l’achèvement complet de cette procédure auprès des institutions représentatives du Groupe Suez. 

À la suite de l’ordonnance de référé du 9 octobre 2020, les procédures d’information-consultation ont été initiées au sein des institutions représentatives du personnel du groupe Suez et vont donc se poursuivre. A ce stade, la Direction de Suez n’a pas obtenu d’Engie comme de Veolia l’ensemble des éléments suffisants pour répondre précisément aux inquiétudes légitimes des représentants du personnel concernant leur avenir au regard de l’ampleur du démantèlement annoncé de Suez et des suppressions d’emplois qui en découleraient dans le cadre du projet de Veolia qui fait l’objet d’un rejet massif par le corps social de Suez. Contrairement au contenu du communiqué de presse de Veolia, le point de départ du délai de consultation n’est pas fixé, et la date du 5 février mentionnée par Veolia est inexacte. 

Le groupe Suez s’étonne que Veolia ait contesté le droit des représentants du personnel de Suez d’être consultés sur une tentative de démantèlement de nature à bouleverser leur avenir et leurs emplois et ait été jusqu’à qualifier l’ordonnance de référé d’« ubuesque », alors que Veolia affirme dans sa raison d’être qu’elle « favorise, notamment au sein des instances représentatives du personnel le dialogue social, qui participe à l’appropriation par les salariés de notre projet collectif ».

Le président du Tribunal de commerce de Nanterre interdit l’irrévocabilité de la « stichting-fondation » de Suez

Le président du Tribunal de commerce de Nanterre interdit l’irrévocabilité de la « stichting-fondation » de Suez. Veolia salue la décision du président du Tribunal de commerce de Nanterre qui interdit à Suez de prendre toute décision susceptible de rendre irrévocable le dispositif étranger d’inaliénabilité de l’Eau France de Suez, conçu et mis en place pour dissuader Veolia de mener à bien son projet d’OPA.

Dans une ordonnance exécutoire rendue ce jour, le président du Tribunal de commerce de Nanterre a ainsi fait défense à Suez de prendre toutes mesures qui pourraient entraîner l’irrévocabilité du placement de Suez Eau France au sein d’un dispositif opaque aux Pays-Bas, paralysant ainsi cette « stichting-fondation ». ​Et ce, jusqu’à l’issue de toute réunion d’une prochaine assemblée générale de Suez SA, appelée à statuer sur ledit montage juridique et ses conséquences, et au plus tard jusqu’à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020.

Dans l’intervalle, Veolia assignera le groupe Suez dans les meilleurs délais pour faire juger la nullité de ce dispositif qui viole des règles essentielles de droit français.

Veolia prend acte de la décision de la Cour d’appel de Paris

Veolia prend acte de la décision de la Cour d’appel de Paris. Suez a affirmé à la Cour que « la procédure d’information-consultation des CSE a débuté​ » les 3, 4 et 5 novembre 2020. Le groupe Veolia prend donc acte qu’au plus tard le 5 février 2021, il recouvrera l’ensemble de ses droits. Il est de la seule compétence de la direction de Suez d’organiser l’information consultation de ses instances représentatives du personnel. Veolia a fourni à la direction de Suez, depuis plus d’un mois maintenant, l’ensemble des informations et documents nécessaires à cette information consultation.

Veolia tient à rappeler qu’elle s’est, dès le 30 août, mise à la disposition des dirigeants de Suez et de ses instances représentatives du personnel afin d’exposer son projet. ​Veolia reste disponible pour présenter son projet aux représentants des salariés.

BBVA et Sabadell ont engagé des discussions en vue d’une éventuelle fusion

BBVA et Sabadell ont engagé des discussions en vue d’une éventuelle fusion. La concentration dans le secteur bancaire espagnol s’accélère. Après la conclusion d’un accord entre Caixabank et Bankia en septembre (qui doit être exécutée comme une absorption de Bankia par CaixaBank), c’est au tour de ces deux banques espagnoles d’engager des pourparlers. « Les sociétés ont initié un processus de due diligence réciproque, habituel dans ce type d’opération, et ont désigné des conseils extérieurs », a indiqué BBVA aux autorités, en précisant qu’il n’existe aucune certitude à ce stade qu’une opération sera réalisée. Sabadell a confirmé la tenue de discussions, l’ouverture de la procédure d’examen réciproque des livres de comptes et la désignation de conseils extérieurs. Lundi, BBVA gagne 15,2%, à 3,658 €, portant sa capitalisation à 24 milliards d’euros ; Sabadell s’envole de 24,6%, à 0,419 €, portant la sienne à 2,36 milliards.

RSA Insurance fait l’objet de convoitises

RSA Insurance fait l’objet de convoitises. L’assureur britannique, connu sous la marque More Than, a engagé des discussions avec un consortium réunissant le canadien Intact Financial et le danois Tryg en vue d’une possible offre d’achat pour un montant d’environ 7 milliards de livres sterling. La proposition comprend 685 pence en numéraire par action RSA, auquel s’ajoute le dividende intérimaire de 8 pence par action. Le conseil d’administration de RSA a indiqué au consortium qu’il serait disposé à recommander la proposition, sous réserve d’une résolution satisfaisante des conditions de l’offre éventuelle et en incluant une période de diligence raisonnable. « Il ne peut y avoir aucune certitude qu’une offre sera faite », a toutefois prévenu RSA Insurance.

Suez rend public sa réponse au président de Veolia

Suez rend public sa réponse au président de Veolia. A la suite des différentes communications de Veolia, Philippe Varin, président de Suez, a adressé une lettre, rendue publique, au PDG de Veolia, dont voici les principaux extraits.

« Pour ce qui concerne votre prétendue offre relayée uniquement par voie de presse, elle présente toujours des conditions inacceptables et des risques d’exécution majeurs sur une longue durée de déstabilisation (possiblement presque deux ans), notamment au regard des autorisations des autorités de la concurrence requises. Nous notons que la fermeté de notre position, relayée par nombre de nos grands actionnaires, vous a amené à préciser la date à laquelle vous déposeriez éventuellement votre offre publique. Vous ne l’avez cependant fait que dans le cadre d’une intention non engageante. L’incertitude quant au principe, l’issue, la forme, les modalités, le prix (au terme d’un calendrier très long) de votre éventuelle offre publique persiste donc au détriment de nos actionnaires ».

« S’agissant de la pérennisation de l’activité de Suez Eau France, le dispositif est indispensable à la préservation de l’intérêt social de Suez, face à votre projet de démantèlement d’un groupe qui est d’ores et déjà leader de la transition écologique, agile et technologique. Nous notons au demeurant que, après sa mise en place, vous avez augmenté votre proposition financière de 15,5 à au moins 18 euros et réalisé l’acquisition de votre bloc ».

« Nous ne pouvons donc donner suite à votre demande de « déconstruction volontaire » d’un mécanisme tout à fait légitime et destiné à maintenir l’activité Eau en France au bénéfice de ses salariés, clients et actionnaires. J’observe que cette demande est par ailleurs contraire tant au droit de la concurrence, qui interdit à Veolia d’interférer dans la gestion de Suez, qu’à la décision de justice qui a suspendu les effets de votre opération ».

Et de conclure : « Le Conseil d’administration, uni et déterminé, continue à explorer toutes les options dans l’intérêt de la société et de ses parties prenantes ».

Lagardère : il n’y a pas de négociations

Lagardère : il n’y a pas de négociations. Suite à des informations de presse évoquant une possible vente de la maison d’édition Hachette à Vivendi et un changement de statut (avec la fin de la commandite), Arnaud Lagardère, associé-commandité et gérant de Lagardère SCA, a tenu à mettre les points sur les i. « Il n’y a pas de négociations sur une quelconque cession du groupe, pas de négociations sur un quelconque changement de la structure en commandite », a-t-il déclaré jeudi lors d’une conférence téléphonique avec des analystes pour la présentation du chiffre d’affaires du groupe au 3e trimestre 2020 (en recul de 38,3%). Et d’ajouter : « A l’évidence, nous avons des discussions avec tous les actionnaires car cela fait partie d’une bonne gouvernance ».

Unibail-Rodamco-Westfield critique le plan des activistes

Unibail-Rodamco-Westfield critique le plan des activistes. Le conseil de surveillance d’URW s’est réuni aujourd’hui et a réitéré son soutien et engagement unanimes en faveur du plan RESET présenté le 16 septembre 2020. « Ce plan constitue la seule réponse crédible pour assurer l’avenir à long terme du Groupe, dans un environnement où l’industrie du retail fait face à la crise sans précédent de la Covid-19 ». Pour protéger URW et ses actionnaires et préserver la création de valeur future, le conseil de surveillance recommande à l’unanimité à tous les actionnaires de voter pour le plan RESET et contre les résolutions proposées par les activistes.

Le conseil de surveillance estime que la proposition des activistes ne répond pas au besoin de renforcement immédiat de la structure du capital d’URW et expose le Groupe et ses actionnaires à un risque important. « Parier principalement sur une cession hypothétique de l’activité américaine dans 2 ou 3 ans, comme seule alternative à l’augmentation de capital pour assurer l’avenir du Groupe, pourrait mettre le futur d’URW à risque », est-il précisé. « En outre, exposer le Groupe à de potentielles dégradations successives de sa notation, et proposer de consommer ses liquidités dans l’attente de la vente des actifs américains, le mettrait en grande difficulté et pourrait le contraindre à brader des actifs ou à procéder ultérieurement à une augmentation de capital de plus grande ampleur et dans des conditions moins favorables ».

Cogeco : l’actionnaire majoritaire rejette la proposition révisée d’Altice

Cogeco : l’actionnaire majoritaire rejette la proposition révisée d’Altice. Cogeco et Cogeco Communications annoncent avoir reçu une proposition non contraignante révisée et non sollicitée de la part d’Altice USA et de Rogers en vue d’acquérir l’opérateur télécom canadien. Cette proposition sera examinée par les conseils d’administration des sociétés. En attendant, cette proposition a d’ores et déjà été examinée par Gestion Audem, une société contrôlée par les membres de la famille Audet détenant 69% des droits de vote de Cogeco qui à son tour contrôle 82,9% des droits de vote de Cogeco Communications. Gestion Audem a indiqué qu’elle n’a pas l’intention de vendre ses actions et n’appuiera donc pas la proposition révisée. « Il ne s’agit pas d’une stratégie de négociation, mais d’un refus définitif. Nous ne sommes pas intéressés par la cession de nos titres », a déclaré Louis Audet, président de Gestion Audem.

Metro rejette de nouveau l’offre d’EPGC

Metro rejette de nouveau l’offre d’EPGC. Le directoire et le conseil de surveillance du géant allemand de la distribution « estiment que l’offre sous-évalue significativement Metro » et « recommande aux actionnaires de ne pas l’accepter ». A la mi-septembre, EP Global Commerce, le véhicule d’acquisition de l’investisseur tchèque Daniel Kretinsky et de son partenaire slovaque Patrik Tkac, qui détient déjà 29,9% du capital, a annoncé son intention de lancer une OPA volontaire aux prix de 8,48 € par action ordinaire et de 8,87 € par  action préférentielle. Par cette offre volontaire, EPGC vise à « accroître sa participation dans Metro au-dessus du seuil de 30% pour se donner plus de flexibilité à l’avenir et sans avoir à faire une offre publique d’achat obligatoire ».

Unibail-Rodamco-Westfield (URW) ne veut rien changer à sa stratégie

Unibail-Rodamco-Westfield (URW) ne veut rien changer à sa stratégie. L’opérateur de centres commerciaux a reçu diverses propositions émanant d’un consortium d’investisseurs détenant 4,1% du capital (notamment Léon Bressler, l’ancien PDG d’Unibail, et le milliardaire Xavier Niel, qui s’opposent à l’augmentation de capital programmée), en vue de l’assemblée générale extraordinaire du 10 novembre 2020.

URW a pour pratique constante d’étudier avec attention les points de vue de ses actionnaires, avec lesquels il entretient un dialogue constructif, précise le groupe. Le conseil de surveillance d’URW, qui s’est réuni aujourd’hui, exprime son profond désaccord avec ces propositions, qui ajoutent incertitude et risque à un environnement actuel déjà complexe. Le conseil de surveillance réitère unanimement son soutien plein et entier au plan RESET qui est un plan holistique, équilibré, résultant de l’examen approfondi des options stratégiques qui s’offraient au Groupe.

Veolia fait appel de la décision du Juge des référés du Tribunal judiciaire de Paris

Veolia fait appel de la décision du Juge des référés du Tribunal judiciaire de Paris. Cette décision, ​qui ne remet pas en cause la propriété des actions acquises par Veolia le 6 octobre dernier​, n’a pas de fondement juridique, explique le groupe. Cette décision est particulièrement incompréhensible car seul le management de Suez est compétent pour organiser une information-consultation de ses CSE. Cette réalité ne peut échapper à personne. Suez n’a pas engagé de procédure d’information-consultation vis-à-vis de ses instances représentatives du personnel puisque sa direction s’oppose au projet. Faire porter sur Veolia la responsabilité du défaut de l’organisation d’une telle consultation est donc parfaitement ubuesque puisque le Groupe n’avait manifestement pas ce pouvoir.

Veolia tient à rappeler qu’elle s’est toujours mise à disposition des dirigeants de Suez et de ses instances représentatives du personnel, et ce dès le 30 août. Il est de notoriété publique que Veolia a eu plusieurs réunions avec le management de Suez au cours des derniers jours pour présenter son projet. Veolia reste disponible pour présenter son projet aux représentants des salariés. Parce que cette ordonnance en référé, provisoire, rendue par un juge unique, repose sur des prétendues “décisions” n’existant pas, Veolia en fait appel.

Suez prend acte de la reprise par Veolia de 29,9% de son capital

Suez prend acte de la reprise par Veolia de 29,9% de son capital, « d’une manière hostile et dans des conditions inédites et irrégulières ». Le Groupe confirme qu’il mettra en œuvre tous les moyens à sa disposition pour préserver les intérêts de ses salariés, de ses clients, et toutes ses parties prenantes, notamment pour assurer un traitement égalitaire et juste de tous ses actionnaires, et éviter une prise de contrôle rampante ou un contrôle de fait.

Suez : Ardan ne déposera pas d’offre dans l’immédiat

Suez : Ardan ne déposera pas d’offre dans l’immédiat. Suite à l’expression de son intérêt, Ardian a travaillé sur une offre soutenue par les salariés de Suez et son conseil et nécessitant 6 semaines de due diligence. Cependant, Ardian, fidèle aux principes de négociations non hostiles, a décidé de ne pas déposer d’offre pour laisser le temps aux discussions en cours.

Mediawan clarifie ses perspectives 2020

Mediawan clarifie ses perspectives 2020. Le groupe audiovisuel français rappelle que les dernières estimations pour l’année 2020, telles qu’elles figurent dans le communiqué de publication des résultats semestriels en date du 21 septembre 2020, font ressortir une baisse de 20% pour le chiffre d’affaires et de 30% pour l’Ebitda par rapport à l’exercice 2019. Ces prévisions viennent ainsi remplacer les indications précédentes, qui avaient été communiquées dans la note en réponse et le document « Autres Informations » le 29 juillet 2020, et qui correspondaient à une baisse de 15% pour le chiffre d’affaires et de 30% pour l’Ebitda par rapport à l’exercice 2019.

Suez : les  propositions de Veolia sont « contraires à l’intérêt social du Groupe »

Suez : les  propositions de Veolia sont « contraires à lintérêt social du Groupe ». Le conseil d’administration de Suez, réuni ce matin, a constaté que « les propositions faites ce-jour par Veolia restent floues et qu’elles ne garantissent pas l’intérêt des actionnaires et parties-prenantes que le conseil est chargé de défendre ». Le conseil d’administration de Suez a exprimé dans son communiqué du 29 septembre les conditions préalables à un dialogue et a réaffirmé sa volonté de défendre les actionnaires et parties-prenantes du Groupe et mettra, en particulier, tous les moyens à sa disposition pour éviter une prise de contrôle rampante ou un contrôle de fait, par son principal concurrent.

S’agissant des actionnaires, Suez observe que « rien ne garantit qu’ils bénéficieront d’une offre en numéraire au même prix et conditions qu’Engie. L’OPA en numéraire évoquée par le PDG de Veolia depuis le communiqué du 30 août de Veolia n’est pas reprise dans le document diffusé ce-jour. Ce processus crée une rupture d’égalité dans le traitement des différents actionnaires ».

S’agissant des hommes et des femmes de Suez, « nous rappelons qu’Engie a refusé les demandes des instances représentatives du personnel de Suez de participer au processus d’information-consultation et constatons qu’aucune garantie réelle et durable n’est apportée. Les garanties d’emploi sont en trompe-l’œil ».

S’agissant des clients et tout particulièrement des collectivités locales, « toutes les failles du projet industriel déjà relevées demeurent, notamment en ce qui concerne la concurrence dans les services publics essentiels, en particulier en France. Cette concurrence est aujourd’hui assurée par la compétition de deux leaders mondiaux ».

Le conseil poursuit activement ses travaux afin de permettre l’annonce, dans les meilleurs délais, d’une solution pour l’ensemble des actionnaires de Suez. Le conseil de Suez en appelle au conseil d’Engie et à ses actionnaires pour ne pas décider de l’avenir de Suez dans les conditions et le calendrier dictés par Veolia.

Suez tient à faire une mise au point

Suez tient à faire une mise au point. « A la suite des propos faux et trompeurs de Veolia relatés par différents médias, Suez tient à procéder aux clarifications suivantes, concernant la mise en place du dispositif visant à éviter le démantèlement de ses activités en France proposé par Veolia :

  • Suez a transféré à une fondation indépendante de droit néerlandais deux actions ordinaires des principales filiales concernées par l’activité Eau France de Suez. Pour la filiale Suez Eau France, il s’agit seulement d’une action sur les 42 millions existantes.
  • L’activité Eau France de Suez et ses missions de service public restent donc bien localisées en France, avec de surcroît l’étude d’un projet visant à ouvrir le capital de Suez Eau France à ses salariés.
  • Son contrôle, sa gestion de même que sa consolidation comptable demeurent inchangés, sous la direction du groupe Suez.
  • Pour rappel, le conseil d’administration a considéré qu’une éventuelle cession de Suez Eau France dans le cadre du projet hostile de Veolia serait contraire à l’intérêt social de Suez. La seule mission conférée à la fondation est de s’assurer que l’activité Eau France reste sous le contrôle de Suez pendant 4 ans. La fondation est administrée par trois personnes : un ancien salarié de Suez, un salarié membre des institutions représentatives du personnel de Suez et un avocat néerlandais. Leurs décisions sont prises à la majorité simple.
  • Ainsi, les statuts des entités concernées prévoient que tout projet de transfert de l’activité Eau France hors du groupe Suez nécessitera, pendant 4 ans, l’accord du conseil d’administration de Suez ainsi que celui de la fondation .
  • Jusqu’à un éventuel changement de contrôle, le conseil d’administration de Suez conserve la possibilité de désactiver le dispositif.
  • A l’issue de la période de 4 ans précitée, il sera procédé à la dissolution de la fondation.

Les affirmations de Veolia selon lesquelles il y aurait “exil d’une partie de leurs activités”, “transfert à l’étranger de l’activité eau France”, ou “le transfert dans un paradis fiscal” sont donc dénuées de tout fondement ».

L’AMF considère qu’il n’y a pas lieu de constater l’ouverture d’une préoffre sur les titres de la société Suez

L’AMF considère qu’il n’y a pas lieu de constater l’ouverture d’une préoffre sur les titres de la société Suez. Le collège de l’Autorité des marchés financiers s’est réuni, le 24 septembre 2020, pour examiner la demande de la société Suez aux fins de lui faire constater l’ouverture d’une période de préoffre concernant ses titres, en application des dispositions de l’article 223-34 du règlement général de l’AMF, à la suite du communiqué diffusé par la société Veolia le 30 août 2020 et de la communication de cette société depuis cette date.

L’Autorité a considéré que les termes employés par la société Veolia dans son communiqué du 30 août, ainsi que la communication de cette société et de ses dirigeants depuis cette date, n’ont pas eu pour effet de porter à la connaissance du public les « caractéristiques d’un projet d’offre » au sens des dispositions précitées, mais l’intention de déposer un projet d’offre publique dans l’hypothèse où la proposition qu’elle a adressée à la société Engie d’acquérir 29,9 % du capital de Suez serait acceptée, étant précisé que les caractéristiques du projet d’offre publique qui suivrait l’acquisition de ces titres dépendraient, notamment, de l’éventuelle acceptation, par la société Engie, de cette proposition, telle que libellée ou modifiée.

Par conséquent, l’AMF n’a pas procédé au constat qui lui a été demandé par la société Suez.

LVMH fait confiance à la justice américain

LVMH fait confiance à la justice américaine pour juger en toute sérénité le litige qui l’oppose à Tiffany. LVMH a déposé hier soir devant la Cour du Delaware ses conclusions visant à ce que le Tribunal rejette la demande de Tiffany de statuer dans un délai si court qu’il serait incompatible avec une administration de la justice dans la sérénité. Aucune raison objective ne s’oppose à ce que le procès à venir ne se déroule dans un délai normal, explique le leader mondial du luxe.

« En demandant à la justice de statuer en urgence – et en communiquant de façon aussi fébrile que précipitée –, les dirigeants de Tiffany n’ont pour objectif que d’éviter d’avoir à répondre, notamment devant leurs actionnaires, de leur mauvaise gestion et de voir leurs arguments contre LVMH tomber les uns après les autres.

En effet, ils savent pertinemment, d’une part, que les autorisations des autorités de la concurrence seront obtenues bien avant le 24 novembre, de sorte que leurs reproches sur ce thème sont sans fondement et, d’autre part, que les prochains résultats de Tiffany ne feront que confirmer l’occurrence d’un material adverse effect et la médiocrité de leur management pendant la crise, lequel a principalement consisté à creuser les pertes et accroître les dettes au détriment de l’intérêt de la société.

A cet égard, les affirmations du management en place de Tiffany selon lesquelles « les profits à venir sur le 4ème trimestre 2020 seront supérieurs à ceux de l’année précédente » sont purement fantaisistes, voire inquiétantes. Le seul moyen d’approcher cet objectif serait, en effet, de ralentir très fortement tous les investissements en cours, notamment en matière de marketing et de communication, ce qui est évidemment préjudiciable à l’avenir de la marque et totalement contraire à la marche normale des affaires.

Il n’y a aucune raison pour qu’un jugement sur ce contentieux soit rendu dans l’urgence. Eu égard aux enjeux tant juridiques que financiers – dans un contexte de pandémie qui pèse nécessairement sur la capacité d’un groupe européen à organiser sa défense aux Etats-Unis –, il semble à LVMH de bonne justice que de s’accorder un délai raisonnable pour statuer.

Tiffany craint manifestement une justice sereine et équitable. LVMH, de son côté, fait toute confiance à la justice américaine pour démontrer que les conditions nécessaires à l’acquisition de Tiffany ne sont plus réunies et que les arguments fallacieux mis en avant par Tiffany sont infondés. C’est à la Cour du Delaware de dire qui est dans son bon droit, et non au Président de Tiffany par voie de presse ».

Engie demande une amélioration des termes de l’offre de Veolia

Engie demande une amélioration des termes de l’offre de Veolia et est ouvert à toute offre alternative. Le conseil d’administration d’Engie s’est réuni jeudi 17 septembre 2020 afin de procéder à l’analyse de l’offre de Veolia, reçue le 30 août dernier, concernant une partie de la participation détenue dans le capital de Suez. Le conseil a considéré que cette offre n’est pas acceptable en l’état.

Le conseil a donné mandat à Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration, et à Claire Waysand, directrice générale par intérim, de rechercher auprès de Veolia une amélioration des termes de son offre et d’obtenir des assurances complémentaires sur la qualité du projet et le respect des parties prenantes.

Par ailleurs, le conseil a été informé des échanges avec Suez. Il a néanmoins constaté qu’à ce jour, aucune offre alternative n’était parvenue à Engie. Le conseil a demandé à son président et à sa directrice générale par intérim de poursuivre ces échanges et d’étudier toute offre alternative qui devra être transmise dans les tous prochains jours à Engie.

« La cession potentielle de tout ou partie de la participation dans Suez s’inscrit dans le cadre de l’accélération de notre développement dans les infrastructures et les énergies renouvelables, a déclaré Jean-Pierre Clamadieu, président du conseil d’administration. Le conseil sera très attentif à la juste valorisation de cette participation, ainsi qu’à la solidité du projet industriel et aux garanties apportées à l’ensemble des parties prenantes. »

Tiffany & Co. répond à la demande de LVMH de reporter le procès

Tiffany & Co. répond à la demande de LVMH de reporter le procès du Delaware dans six ou sept mois. « Si LVMH avait confiance en sa position juridique, elle n’aurait aucune raison de s’opposer à un calendrier accéléré. Nous exhortons la Cour à tenir le procès selon un calendrier qui permettra de rendre une décision avant la date de résiliation du 24 novembre dans l’accord de fusion », a déclaré Roger Farah, président du conseil d’administration de l’entreprise américaine de joaillerie. Et d’ajouter : « Les termes de l’accord de fusion sont parfaitement clairs. LVMH n’a tout simplement pas le droit unilatéral de se retirer de la transaction ou de réduire son prix simplement parce qu’elle éprouve désormais des remords. Tiffany a rempli toutes ses obligations et engagements au titre de l’accord de fusion et s’attend à ce que LVMH fasse de même […] Nous porterons cette affaire devant les tribunaux du Delaware si LVMH refuse de remplir ses obligations légales ».

La Borsa Italiana accumule les prétendants

La Borsa Italiana accumule les prétendants. Après Euronext qui a confirmé être en pourparlers avec son propriétaire, le London Stock Exchange Group, c’est au tour de l’opérateur Deutsche Börse de dévoiler son intérêt pour la Bourse italienne. « Nous pouvons confirmer que Deutsche Börse a soumis une offre pour le groupe Borsa Italiana », a indiqué un porte-parole du groupe d’Eschborn, près de Francfort.

Euronext confirme être en discussion en vue d’acquérir Borsa Italiana

Euronext confirme être en discussion en vue d’acquérir Borsa Italiana. Suite aux rumeurs, le principal opérateur paneuropéen, qui gère déjà les places de Paris, Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne, Dublin et Oslo, confirme être actuellement en pourparlers avec Cassa Depositi e Prestiti Equity (CDP Equity) pour soumettre une offre à London Stock Exchange Group pour l’acquisition des activités et principaux actifs opérationnels de Borsa Italiana. Une autre annonce sera faite le cas échéant.

Suez : le conseil d’administration est hostile au projet de contrôle de Veolia

Suez : le conseil d’administration est hostile au projet de contrôle de Veolia. Le conseil d’administration de Suez réuni hier a considéré, à l’unanimité des membres présents ou représentés, que le projet d’opération hostile annoncé par son concurrent Veolia, le 30 août, est incompatible avec l’intérêt de Suez et de l’ensemble de ses parties prenantes, en particulier ses actionnaires, ses salariés et ses clients.

  • La structure d’ensemble proposée par Veolia est contestable et expose Suez et ses actionnaires à une longue période de déstabilisation et à un risque de prise de contrôle dans des conditions inacceptables ;
  • Le projet de Veolia de prendre le contrôle de Suez pose d’importants problèmes de concurrence et réglementaires, en France et à l’étranger et, selon Suez, l’acquisition du bloc de 29,9% devra être soumise à plusieurs autorités ;
  • Le « grand champion » constitue un mirage industriel dans les services à l’environnement. Le projet annoncé par Veolia omet des risques d’exécution et des di-synergies majeurs. Il devrait mener à de multiples cessions d’actifs locaux conduisant à un démantèlement et à une dilution de l’empreinte de Suez et de son savoir-faire technologique. Ceci pourrait peser défavorablement lors des renouvellements contractuels prévus au cours des années à venir ;
  • La création de valeur est principalement axée sur des synergies de coûts massives qui ont conduit les 90.000 salariés de Suez à manifester des craintes légitimes sur la préservation de leurs emplois au sein du groupe ;
  • Des clients, municipalités et collectivités, français et étrangers, avec lesquels Suez interagit quotidiennement, ont exprimé une forte opposition au projet de Veolia, qui menace les équilibres de concurrence en place et qui n’offre pas les perspectives de maintien de la qualité de service et d’innovation sur le long terme, légitimement attendue par les usagers et consommateurs ;
  • En ce qui concerne le secteur de l’Eau en France, le projet de cession de l’activité de Suez à Meridiam, dont les termes précis auraient dû être rendus publics, est flou, imprécis et ne semble pas offrir les garanties de sérieux et de crédibilité qui seraient susceptibles d’en faire une solution acceptable au regard des règles de concurrence et pour nos clients qui ont déjà manifesté leur opposition à ce projet.

Le conseil d’administration a conclu que le prix proposé par Veolia à Engie se situe à un niveau très significativement inférieur à la valorisation intrinsèque de Suez. Il apporte dès lors son plein soutien à l’équipe de direction dans la mise en œuvre de l’accélération du plan Suez 2030 ainsi que dans ses recherches d’une solution alternative à celle proposée par Veolia dans l’intérêt de la société et de l’ensemble des parties prenantes du groupe.

LVMH : le rachat de Tiffany est compromis

LVMH : le rachat de Tiffany est compromis. Après une succession d’évènements de nature à fragiliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany & Co, le conseil d’administration de LVMH s’est réuni pour étudier la situation de l’investissement projeté au regard de récents développements. Le Conseil a ainsi pris connaissance d’une lettre du Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères qui, en réaction à la menace de taxes sur les produits français formulée par les Etats-Unis, demande au groupe LVMH de différer l’acquisition de Tiffany au-delà du 6 janvier 2021. Le Conseil a également pris note de la demande de Tiffany de repousser le délai limite de réalisation de l’accord du 24 novembre 2020 au 31 décembre 2020.

Compte tenu de ces éléments, et connaissance prise des premières analyses juridiques menées par les conseils et les équipes de LVMH, le Conseil d’administration a décidé de s’en tenir aux termes du Agreement and Plan of Merger conclu en novembre 2019 qui prévoit une date limite pour le closing de l’opération au plus tard le 24 novembre 2020 et acté, qu’en l’état, le Groupe LVMH ne serait donc pas en mesure de réaliser l’opération d’acquisition de la société Tiffany & Co.